Nom : Caldéran (épouse de Beauharnais)
Prénom : Aalicia
Âge : 29 ans
Sexe : le plus souvent possible (femme)
Rang : Noble déchue, commerçante
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière d’Erudit : +1 HAB ; +1 CHA ; +1 INT ; +1 INI
Compétences et objets choisis : Commerce ; Étiquette ; Séduction ; Sens de la répartie

Aalicia est une belle femme, une beauté froide possédant des cheveux aux boucle épaisses d’un brun si foncé qu’on pourrait les croire noirs encadrant un visage de poupée de porcelaine, sans aucune imperfection au teint de nacre, un regard bleu outremer qui donne l’impression d’être sondé jusqu’au tréfonds de votre âme, des lèvres pulpeuses d’un rose pâle, un nez bien dessiné, un regard de biche qui pourrait faire fondre un glacier. Son visage est la perfection même, son mari ayant toujours pris soin de ne pas fouetter cette partie de son corps.

Si son visage est parfait son corps l’est un peu moins à cause des cicatrices qui s’y trouvent, sa peau en est zébrée, son dernier époux aimait manier le fouet et le maniait à la perfection. Aalicia n’est pas très grande, 1m60 à tout casser, devant la plupart du temps tricher avec des talons pour ne pas se casser la nuque quand elle doit parler avec un homme. Quant à son corps, elle a tout ce qu’il faut où il faut, une poitrine assez généreuse qu’elle met souvent en avant avec ses robes. Bien que s’habillant exclusivement en noir, elle met parfois quelques touches de couleurs sombres, après tout il faut bien savoir se fondre dans les ombres aussi.

Déterminée, arriviste, glaciale et sans coeur sont souvent utilisés pour décrire cette femme, ça c'est la facette d'elle qu'elle laisse montrer quand elle doit évoluer dans la société. Elle n'a pas eu le choix, par 3 fois elle a tout perdu, et par 3 fois elle a du recommencer de zéro. Mais à aucun moment elle ne s'est laissée abattre, redoublant d'effort. Mais elle se lasse vite, et ses mauvais penchants reviennent inexorablement au bout d'un moment. Elle s'est forgé un caractère assez dur à force de deuil, mais pourtant elle parait détachée face à la mort, possédant même un humour particulier quand il s'agit de ce sujet.

Rare sont ceux qui ont pris la peine de voir au delà de cette facette d'elle, mais ceux qui y sont parvenu ont pu voir une femme pleine de vie et rieuse, une femme qui aime passer du temps à parler ou a lire devant le feu, qui aime danser et chanter aussi, une personne qui a le coeur sur la main, mais aussi d'une grande fragilité aux penchants assez déviants qu'elle essaye de garder enfouis en elle. Elle a très peu d'ami, et pour le peu qu'elle a, elle leur est d'une loyauté infaillible, n’hésitant pas a tout faire pour eux, même si cela doit dire vendre son corps.

L'histoire d'Aalicia commence à Marbrume, au printemps 1136. Fille unique d'Alban et Roselia de Rehyan, elle a grandit dans la richesse dès sa naissance. C’était une enfant espiègle et très intelligente qui passait son temps chez les amis les plus proches de ses parents. Secrètement amoureuse de l'héritier de 10 ans son ainée, elle espère que ce dernier lui demandera sa main quand elle sera en age de se marier. Elle fut heureuse quand ses parent lui annoncèrent qu'elle avait reçu une demande de mariage, mais sa joie fut de courte durée quand elle découvrit que ce n'etait pas celui à qui elle pensait, mais avec un vieil homme que ses parents comptaient la marier à l'aube de ses 15 ans. Elle pleure, supplie ses parents de ne pas la donner à cet homme grabataire de presque 50 ans son ainé. Mais la décision est sans appel, le mariage est déjà décidé pour le mois d'après.

Elle est nauséeuse devant l’autel et son époux quasi grabataire est à coté d’elle. A quoi ses parents pensaient en la mariant à cet homme qui avait déjà un pied dans la tombe ? Elle prononce le oui fatidique presque sous la contrainte au vu du regard noir que lui lance son père quand elle ouvre la bouche. Quand elle doit embrasser son époux, elle réprime son envie de vomir, et ce fut ainsi pendant tout le repas. La nuit de noce fut une des pires épreuves de sa vie, entre le fait que regarder son époux lui donnait la nausée, et les proches qui lui hurlait d’y aller à fond alors que son engin refusait obstinément de fonctionner, elle avait tout simplement envie de mourir. Les semaines passent et elle craque, elle n’en peut plus de cet homme incapable de faire quoi que ce soit, ce n’est pas la vie qu’elle veut. Mais le temps qu’elle réfléchisse à un plan pour se débarrasser de lui, son époux rend son dernier souffle, la laissant veuve après seulement quelques semaines de mariage. Ce fut un véritable soulagement pour elle, et bien qu’elle ait tout perdu et qu’elle retournait chez ses parents, elle était libre, enfin libre et pouvait revivre.

2 ans de liberté, a courir les bals, à aller de soirée mondaines en soirée mondaines, pouvant savourer le plaisir charnel dans les bras de celui qu'elle aime. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et ses parents arrangent un nouveau mariage d’intérêt pour elle. Cette fois ci, l’homme n’est pas un vieillard, mais entre deux âges, et il est peut être le seul qu’elle ait aimé. Leur mariage était de convenance, mais elle a appris à aimer cet homme, il lui avait fait oublier le fiasco de son premier mariage, et elle se sentait renaitre entre ses bras. Mais Aalicia n’est pas une femme qui partage, et quand elle su que son époux avait une maitresse après 4 ans de mariage, qu’il l’avait trahie, elle ne pouvait pas laisser passer ça. Ça lui a pris des jours, mais il ne faut jamais sous estimer la vengeance d’une femme, elle savait comment le tuer sans qu’elle soit la coupable. Elle fit parvenir un pli à la maitresse de son époux, faisant imiter l’écriture de ce dernier par un faussaire, lui demandant de venir dans la chambre conjugale et d’égorger Aalicia pour qu’il soient enfin ensemble et qu’il puisse faire d’elle sa femme, que son épouse serait seule dans la chambre, lui irait ailleurs en trouvant un prétexte.

L’idiote ne compris même pas le piège qui se refermait sur elle quand elle vint dans la nuit. Seulement, Aalicia n’était pas dans la chambre conjugale, aussitôt son époux endormi, elle le positionna assez bien pour que l’on pense que c’était elle et elle quitta la chambre pour attendre ailleurs, se faisant bien voir des serviteurs dans la cuisine, prétextant une petite fringale. Au bout d’un certain temps, elle demanda a ce que l’on prépare un encas pour son époux et qu’on vienne avec elle pour le lui apporter. Une fois la porte ouverte, ils découvrirent le corps de son époux, la gorge tranchée, et sa maitresse tenant le poignard couvert de sang en main. Aalicia poussa un cri d’effroi parfaitement joué alors que les serviteurs s’emparaient de la meurtrière qui regardait la veuve comme si elle avait vu un fantôme. Oh Aalicia perdait tout à nouveau, mais la satisfaction de s’être vengée et être au dessus de tout soupçons passait avant tout. Mais tout ne se passa pas comme elle l’espérait, ses parent, voyant son incapacité à garder un mari vivant et surtout ne pas pouvoir offrir d’héritier fit qu'elle fut déshéritée par ses parents. Elle se réfugia chez les amis de ses parents, mais même son amant finit par lui trouver un époux. Aalicia considéra cet acte comme la première trahison de sa part au vu de l'enfer qu'elle traversa durant 2 ans, un enfer dont son corps portera les stigmates à jamais.

Mariée à un homme qui la battait et qui abusait d'elle, lui faisant payer le fait qu'elle ne soit plus noble, le fait d’être une femme aussi. Elle a espéré qu’il changerait, qu’il l’aimerait si elle acceptait sans broncher les punitions qu’elle subissait. Jamais il ne la frappait avec ses mains, toujours avec un fouet, car selon lui, une femme comme elle ne méritait pas qu’on se salisse les mains avec son sang. A force de l’entendre, elle s’en était persuadée, au point de devenir l’ombre d’elle-même. C’est l’inquiétude de son ami de toujours qui lui a fait reprendre sa vie en main. Non elle ne sera pas une victime, elle est une femme, mais elle ne veut pas être un objet juste bon pour satisfaire les envies d’un mari abusif. Lui aussi mourut, tué par les propres gens à son service. Pendant ces deux années, Aalicia s’était lié d’amitié avec les différents serviteurs, leur rendant plusieurs services important pour eux comme leur donner un peu plus de nourriture pour leur famille, payer les médicaments quand l’un d’eux était malade et ainsi de suite. Elle réussit à les manipuler suffisamment pour qu’ils tuent le maitre de maison à sa place, et surtout à pour qu’ils meurent à sa place.

De nouveau, elle retourna chez son amant pour recommencer à nouveau, sauf que cette fois-ci, il lui offrait légalement la moitié des revenus de la maison close qu'il tenait pour se faire pardonner de ce qu'elle avait traversé par sa faute.

Résumé de la progression du personnage :

Soi réel