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 Geoffroy Perreault [Terminée]

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MessageSujet: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyMer 30 Aoû 2017 - 8:25



Geof'




◈ Identité ◈



Nom : Perreault.
Prénom : Geoffroy Florentin, Geof' pour ses amis.
Âge : 16~17 ans. Il est né le 13 octobre 1148.
Sexe : Masculin.
Rang : Banneret, écuyer.
Carrière : Chevalier avec 2END + 2INT.
Compétences : Alphabétisation, Ambidextrie, Monte, Sang-froid.
Objets : Épée courte à une main et dague main gauche, rondache, cervelière en cuir, gambinson, gants en cuirs et jambière de cuir.



◈ Apparence ◈



Il y a peu encore Geoffroy n'attirait pas du tout l'attention, du moins au premier abord ; il était de ces gamins que rien ne différencie des autres, pas très grand et d'une absolue discrétion, il ne dégageait aucune présence, pas le moindre charisme, nulle prestance... Mais voilà, c'était il y a quelques mois. Depuis il a connu une belle poussée de croissance. A présent, il serait tout à fait naturel de se demander, puisque étant déjà ainsi à ses seize ans, comment se développera-t-il dans le futur, lorsqu'il sera un chevalier accompli et forgé par les combats et les tournois ?

Avec ses presque six pieds de haut (grosso merdo environ 1m77) et une carrure plus que convenable pour un garçon de son âge, il peut regarder de haut bien des hommes, ce qui lui conviendrait très bien si ce n'était pas accompagné par d’inévitables maux de dos dont il s’accommode tant bien que mal ; et plutôt mal d'ailleurs, à cause des longs entraînements que sa condition d'écuyer lui impose. Même ses mains paraissent avoir doublées de taille. On pourrait croire que cette croissance aussi soudaine que remarquable l'aurait rendu aussi frêle qu'une brindille mais il n'en est rien ; pour ceux ayant la chance de le voir nu, ils pourraient lui voir une musculature ferme et remarquablement bien dessinée pour quelqu'un de son âge. Mais c'est, là encore, dû aux entraînements intenses auxquels il est soumis. De plus on remarque aisément que s'il ne mange pas excessivement beaucoup, il est néanmoins très loin de mourir de faim et qu'il s'entretient aussi bien qu'il le lui est possible. Outre cela une jeune fille pourrait tout à fait le trouver mignon, ou même charmant, mais il ne se trouve rien de vraiment séduisant. A part peut-être ses yeux ; les yeux des Perreault, d'une formidable couleur d'émeraude, qui semblent toujours regarder droit devant eux. A moins qu'elle ne s'extasie devant son grain de peau clair, presque féminin pour tout dire, et son nez en trompette qui donnent à son visage un air de chérubin ayant encore un pied dans l'adolescence, auréolé d'ondulations blondes et brillantes de ses cheveux retombant sur son front. Mais ne vous y fiez pas, de ces petits êtres il n'en a rien de plus que l'air car son menton et le pourtour de ses lèvres finement dessinée se couvre d'un duvet clair qu'il laisse parfois pousser plus que de raison, et ses traits doux sont durcis par une balafre soulignant son œil gauche, depuis le nez jusqu'à l'oreille, vestige d'une correction administrée par ses semblables de l'Esplanade. Même de visage, il se trouve tellement changé par sa croissance imprévue que ses propres parents ne sauraient le reconnaître, si par hasard ils sont toujours en vie.

Enfin, il est à noter que Geoffroy ne fait jamais le moindre mouvement superflu, comme si tout ce qu'il faisait état calculé et mesuré, dédié uniquement à l'optimisation de chaque geste, à minimiser ses efforts et lui économiser un maximum d'énergie. Si cela ne présente que peu d'intérêt dans sa vie de tous les jours, diront certains, ça n'en fait pas moins un adversaire redoutable qui peut s'avérer d'autant plus difficile à lire de par son calme désarmant. Son équipement de cuir foncé, qu'il ne quitte absolument jamais si ce n'est pour dormir, lui donne une allure encore plus imposante. Pourtant s'il le porte c'est car il n'est capable de se sentir serein qu'en la portant, afin d'être prêt à partir avec son chevalier à tout instant, et ce malgré la qualité toute relative des matériaux employés à sa confection.



◈ Personnalité ◈



Geoffroy est une de ces personnes qui pensent que nul bien n'existe sans mal, et que rien n'est tout blanc ou tout gris, que ce ne sont pas les objets qui définissent un penchant mais bien l'humain qui choisit de s'en servir ; c'est un équilibre de tout, parfois positif, parfois négatif. Mais le résumer ainsi serait passer à côté de bien des aspects de son caractère.

Tout d'abord il est important d'aborder cette chose qui régit sa vie : la religion. Garçon très pieu, fervent croyant de la Trinité et adorateur fidèle d'Anür, l'enfant qu'il fut jusqu'à ses six ans ne s'imaginait pas faire autre chose que dédier sa vie aux Trois. Il n'y avait qu'eux et toujours qu'eux. C'en était à un point tel qu'il ne voulait que devenir Prêtre, fermement convaincu que la foi était sa vocation, sa raison de vivre, malgré les traditions familiales dont on le serinait. Il s'imaginait qu'être ainsi détourné de son devoir – sinon de son destin –, par elle et par la volonté de son père, était un sacrilège, un acte proche du blasphème ; des mots bien durs et lourds pour un enfant de cet âge mais pensés avec une ferveur indubitable. Même devenu page il pensait encore à poursuivre son rêve... Du moins c'est ainsi qu'il en fut jusqu'à ce que le chevalier qu'il servait, messire de Montfaucon, parvint à le passionner pour la chevalerie. Non, pas juste les chevaux ou le maniement des armes qu'il avait toujours abhorré, mais pour tout ce qui faisait de la chevalerie ce qu'elle est, ce qu'il considère comme un art de vivre. Aujourd'hui encore il ne s'explique pas ce revirement inattendu. Et pour cause : jusqu'à son arrivée à Marbrume, il avait reçu l'éducation des Perreault forgée par des générations de chevaliers ; le maniement de l'épée et du bouclier, la prévoyance, le sang-froid, et bien des principes contre lesquels il s'opposait, aussi n'avait-il plus grand-chose à découvrir de ce monde-là ; et peut-être que le simple fait que le noble l'accepta tel qu'il était, et lui "enseigna" l'ambidextrie, fut patient avec lui, l'amena à ce résultat. De plus, comme c'était bien davantage un intellectuel qu'un guerrier, et que jusqu'alors il ne s'était jamais investi lors de ses divers entraînements, il devait fournir le double d'efforts pour arriver au même résultat que ses semblables ; et pour autant il ne laissait jamais tomber après un échec, persévérant avec le plus grand calme jusqu'aux limites de l'opiniâtreté et ce malgré son impatience, jusqu'à s'en rendre malade pourvu qu'à la fin il parvienne au résultat escompté. De mémoire d'homme, jamais il ne s'est énervé ou n'a dit mot plus haut que l'autre, pas même après une longue série d'entraînements insatisfaisants et contre-productifs, non plus lorsqu'on vint le menacer et le passer à tabac parce qu'il ne portait pas de bouclier, rien, jamais, qu'un calme désarmant et une impatience refreinée avec soin. Ainsi, il peut donner l'impression d'être un bien piètre apprenti, lent au possible, et pourtant avec une telle attitude, il lui arrive de dépasser les attentes qu'on avait placé en lui.

Toujours est-il qu'ainsi partagé entre sa foi et sa passion naissante il se trouva de plus en plus tourmenté par ses convictions, persuadé que le fondement même de la chevalerie penchait bien plus du côté négatif de la balance que du positif et était incompatible avec la religion. Mais, un peu rêveur ou utopiste, il continue de douter, de poursuivre cette voie qui assombrie son cœur et l'éloigne de la Trinité, en se disant qu'il finira bien par y trouver son compte... Et s'en va prier tous les jours au temple pour le salut de son âme.



◈ Histoire ◈



I. Des Perreault

Aux confins du duché se trouve, s'il n'a pas été anéanti depuis le temps, un fort. Un grand, haut, et beau fort, réputé imprenable, ou presque. Son nom ? Il importe peu, on ne pourrait même pas s'y rendre sans mourir. Dans ce fort, s'ils ne sont pas morts de faim ni transformés en cadavres ambulants, se trouvent des soldats, des miliciens, des chevaliers et une petite poignée de nobles gens. Qui ils sont ? Sûrement plus grand-chose de très vivant, où alors seulement rongés par les asticots. Imaginez un peu toutes ces personnes enfermées entre quatre hauts murs d'enceinte, coupées de tout, privées de nourriture et de ressources à moins de s'exposer aux Fangeux ; il y aurait bien sûr des survivants… Mais combien ? Enfin bref, parmi ces probables cadavres de chevaliers et de nobles se trouvent, s'ils ne sont pas devenus des Fangeux, les membres de l'étrange famille Perreault ; quelques dames égarées dans cette contrée des suites d'alliance dans l'unique but d'engendrer des futurs chevaliers, et des hommes forcés par une tradition obscure mais néanmoins respectée à la lettre près, à devenir des chevaliers. Si vous y cherchez un intérêt, il n'y en a pas. Il disparut, « pouf », emporté dans une quelconque tombe – enfin, façon de parler. De ce fait la raison d'une telle absurdité a été complétement oubliée, même par le banneret actuel. Mais ils s'y sont tenus avec la plus grande des ferveurs, tout comme à la devise familiale « Une lame pour juger et châtier, un bouclier pour défendre et protéger » qui forgeait l'esprit de chaque chevalier Perreault.


II. Geof'

Geoffroy est donc né dans cet environnement particulier un certain 13 octobre 1148, jour marqué par le départ des cigognes et le décès de l'un des plus preux chevaliers du fort – ce qui faisait donc beaucoup d'événements pour une seule et unique journée, vous en conviendrez. Fils du banneret Florent Perreault, patriarche fier et autoritaire, et de sa seconde épouse, Clémence, un petit bout de femme aussi blonde que son mari pouvait être brun, il se trouvait être le dernier d'une longue série de rejetons ; en tout et pour tout pas moins de cinq garçons et trois filles, sans compter une floppée de bâtards à propos desquels les rumeurs allaient bon train. Appelé Florentin par sa mère probablement un peu malade puis renommé Geoffroy par son père, le nourrisson se présentait déjà comme un petit être dont on doutait de la longévité ; trop petit, trop frêle, il n'allait assurément pas survivre à l'hiver qu'on annonçait rude, et il ne développerait jamais un corps fait pour la chevalerie. Oui, c'est ce qu'il se disait, mais puisque vous êtes là vous vous doutez bien qu'il survécut et que les choses ont changé depuis.

L'enfant se montra très vite être doué d'un esprit vif. Très vif, curieux aussi, et surtout anticonformiste. Geoffroy apprit à compter et à lire bien plus vite et plus tôt que tous ces autres frères et sœurs, un exploit qui força l'admiration de sa mère et de ses professeurs d'autant qu'il se passionnait pour les écrits religieux, mais point celle du père de famille pour qui ces choses-là n'étaient que secondaires, presque inutiles ; un fils Perreault, un vrai, ne devait se consacrer qu'à la chevalerie et à la chevalerie uniquement. Aussi, malgré ses facilités déconcertantes dans les domaines intellectuels, ses premières années furent assez… catastrophiques et traumatisantes, vraiment, dû à ses aptitudes physiques bien en deçà de ce qu'elles auraient dû être et de son fameux esprit anticonformiste. Bref, comme bien des garçons de son âge, donc, d'autant plus qu'il grandissait entouré par des chevaliers et autres soldats, Geoffroy assistait à leurs entraînements, ou se battait contre ses frères avec des épées de bois émoussée et profitait des leçons de ces derniers, lorsqu'on se rendit enfin compte qu'il était un cancre dans ce domaine. L'enfant, qu'on traita longtemps en incapable avec un mépris non masqué, ne savait pas utiliser sa main droite, ni pour contrer au bouclier ni pour assener des coups d'épée. Son premier traumatisme fut donc le fait qu'il soit gaucher. Pour une famille de chevaliers telle que la leur c'était un fait plutôt inacceptable ; et le temps passé à apprendre ce que d'autres faisaient avec le plus grand naturel lui fit prendre du retard sur ses frères qui progressèrent donc à vue d'œil. Pourtant, loin de se décourager, il se força à utiliser sa main droite et se promit un jour de devenir un chevalier ambidextre pour montrer que deux lames pouvaient avoir autant de valeur qu'une seule accompagnée d'un bouclier. De là vint le deuxième gros traumatisme qui le poursuit encore à ce jour : il méprisait les boucliers. Il les jugeait trop lourds et trop volumineux, l'empêchant de se battre comme il l'entendait. C'est là quelque chose de tout bonnement impensable pour un futur chevalier Perreault pour qui – souvenez-vous de la devise familiale – les chevaliers devaient obligatoirement se battre à l'épée et au bouclier, et rien d'autre. Persuadé qu'étant la honte de la famille, et qu'on le laisserait enfin en paix, ce fut à ce moment-là qu'il préféra la compagnie des livres religieux à celle de toute autre personne sachant manier l'épée, et que son rêve de devenir prêtre prit forme. Il se sentait à adéquation avec la foi et y trouva un refuge sûr, accueillant.


III. Le messire de Montfaucon

Après plusieurs semaines de tranquillité et de solitude, Geoffroy était persuadé qu'on le laisserait suivre la voie de la prêtrise. Après tout, comme tout le monde le disait, il n'était qu'un incapable et la chevalerie n'avait pas besoin de lui ; ni lui d'elle. Ce fut donc avec le plus grand effroi qu'il apprit, à l'aube de ses six ans, qu'on l'envoyait à Marbrume pour devenir le page d'un chevalier. Qui était-il ? Un parfait inconnu qui aurait beau être déçut de son chevalier, il était trop peu renommé pour que cela représente un danger pour la réputation de la famille Perreault. Tout avait été calculé, orchestré minutieusement par un patriarche incapable de faire une seule exception à la tradition, tradition que Geoffroy détestait au plus haut point. Il tenta de s'enfuir avant l'heure du départ mais, d'une prudence démesurée, Florent Perreault avait judicieusement posté des gardes qui interceptèrent vite le gamin qui reçut une rouste mémorable. Ainsi contraint et forcé, équipé en circonstance, escorté par une ribambelle de soldats et quelques vétérans désireux de s'établir en Marbrume, Geoffroy traversa le duché pour rejoindre son maître.

Il s'était attendu à bien des choses, mais pas à ce grand roux plein de joie de vivre et de gentillesse qui habitait dans un si petit manoir sur l'Esplanade. Lui-même ayant expédié son fils unique auprès d'un autre chevalier, il le traita comme un fils et un ami, compatissant, soucieux de son bien-être et d'exploiter au mieux les capacités du gamin. Les premiers temps furent donc difficiles, le temps pour l'un et l'autre de se connaître, et pour Geoffroy de se faire à l'idée qu'il ne pourrait rejoindre la prêtrise, mais le sire de Montfaucon sut faire preuve de pédagogie et de patience ; et surtout il l'encouragea à suivre la voie qu'il avait choisi, celle de l'ambidextrie, et parvint à le passionner pour la chevalerie par des procédés qu'il ignore encore. Il ne le jugeait pas, jamais, et encourageait le page par de petites attentions qu'il trouvait sur son lit au retour des entraînements et des diverses leçons. Il était studieux, écoutait attentivement chaque consigne donnée, et soucieux d'accomplir parfaitement les taches qu'on lui confiait.

Après plusieurs années calmes à son service, durant lesquelles il apprit donc à être parfaitement ambidextre, faisait quelques commissions et s'avéra être un futur chevalier prometteur par bien des aspects, il devint l'écuyer d'un messire de Montfaucon fort satisfait. Sa bouille de chérubin et sa tignasse blonde, quoique changés par l'adolescence, étaient à présent connue dans presque toute l'Esplanade, et en particulier des autres écuyers. Parmi ceux-là se trouvaient deux membres de la famille Perreault. Deux cousins de Geoffroy dont les esprits avaient été marqué par la haine et le dégoût à cause des récits que l'on narrait au fort à propos du mouton noir de la famille et dont il ne fallait surtout pas prendre exemple, et fiers comme la majorité des Perreault. Poussés par la haine, probablement, ils embrigadèrent une poignée d'autres écuyers et pages pour donner une leçon à ce malappris qui remettait en cause toute les valeurs et les traditions familiale, qui rejetait l'utilisation du bouclier et finalement, bafouait sa famille ; hors, tout le monde sait bien que la famille est sacrée. Ils agirent un soir à la fin d'un entraînement, prirent Geoffroy par surprise et après bien des coups qu'il évita tant bien que mal, on le marqua au visage d'un coup d'épée juste sous l'œil gauche où il conserve à présent une cicatrice. « Ça t'apprendra à apprécier la défense d'un bouclier » fu-t-il alors dit pour accompagner le geste, et les paroles restèrent dans son esprit.


IV. Deuil

Après cet événement dont il se garda bien de parler, il entreprit donc d'apprendre à se servir du si bénéfique bouclier, un petit rondache que messire de Montfaucon fit faire exprès pour lui, et continua à s'entraîner dans le plus grand calme et avec une ténacité hors du commun. Il se levait bien avant le lever du soleil et se couchait bien après le crépuscule… Et pourtant il n'y arrivait pas, et devait subir en prime les moqueries de messire de Montfaucon le fils, devenu chevalier et de retour au manoir. Les deux ne s'aimaient pas, l'un parce que le second lui menait la vie dure de toutes les façons possibles, l'autre parce que son père lui préférait son écuyer. La croissance soudaine et douloureuse de Geoffroy mit brièvement fin à tout ça puisqu'il en devint plus grand et plus robuste que son "rival" auto-proclamé, et d'une certaine manière, plus viril également. Le changement était tel que sa propre famille ne l'aurait reconnu s'ils avaient été là, mais avec l'apparition des Fangeux il n'avait plus aucune nouvelle. Ca ne le dérangeait pas particulièrement, il n'avait jamais été proche de sa famille à l'exception de sa mère et leur préférait largement le chevalier chez qui il vivait ; lui au moins l'avait accepté, c'est ce qu'il se disait.

Vint d'ailleurs un jour où son chevalier et lui, alors âgé de seize ans, durent se rendre au Labret, accompagné d'une troupe armée, s'approchant du marais et de la fange pour une quelconque mission confiée par son seigneur ; ils devaient le reprendre, à commencer par un certain village qu'ils devaient nettoyer et sécuriser. La tâche ne fut ni vraiment simple ni particulièrement difficile, ils y massacrèrent nombre de fangeux et sauvèrent les quelques derniers survivants sur les lieux. Cependant ces actes immondes et pourtant nécessaires à leur survie marquèrent Geoffroy, persuadé que ce qu'il faisait allait à l'encontre des préceptes religieux et de tout ce qu'il avait appris sur la Trinité. Malgré tout il était incapable de renier la chevalerie et un combat intérieur commença sans son esprit, dont il ne sut se débarrasser. Les affrontements durèrent, le dégoût de ce qu'il faisait commençait à passer mais pas la culpabilité qu'il ressentait, et chaque tête tranchée lui revenait en mémoire, l'étourdissait un peu. C'est à ce moment-là qu'un nouveau groupe de fangeux, sorti de nulle part, chargea sur eux. Le terrain n'était pas à l'avantage des soldats et des chevaliers sur qui pleuvaient les créatures sautant des toits des maisons ou se déversant comme un déluge provenant des bois. Encore maladroit avec son bouclier Geoffroy n'en protégea pas moins son chevalier mais celui-ci, dans des circonstances troubles que personne ne comprit vraiment, se retrouva lacéré et mordu par les créatures. Il continua de se battre jusqu'à l'épuisement, ayant presque été vidé de son sang, où il demanda alors à ce qu'on l'achève avant qu'il ne devienne l'un d'eux ; l'écuyer trancha lui-même la tête de l'homme qui lui avait tout enseigné, jugeant qu'il lui devait bien cela. Aujourd'hui encore, cela le ronge et le hante, mais pour faire bonne figure il s'est juré de ne plus tuer que des Fangeux à l'avenir.

De retour à Marbrume, il annonça lui-même la nouvelle au fils du chevalier qui le mit aussitôt à la porte du manoir avec la ferme intention de lui nuire autant que ça lui était possible, le jugeant responsable de tout ce qu'il arrivait aux Montfaucon. Armé de ses économies et des seules choses qu'il portait, Geoffroy trouva refuge au temple pendant un temps, le temps de retrouver un semblant de paix intérieure et de faire son deuil. Nul n'est en mesure de dire ce qu'il s'y est passé mais, à ce jour, il arpente à l'Esplanade à la recherche d'un nouveau chevalier à servir.



◈ Derrière l'écran ◈



Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Tutafé !
Comment avez-vous trouvé le forum ? Deuxième compte de je vous laisse deviner qui ! Indice : j'ai fait beaucoup plus court :p
Vos premières impressions ? Ca n'a pas changé.
Des questions ou des suggestions ? Point du tout !


Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif




Dernière édition par Geoffroy Perreault le Dim 3 Sep 2017 - 6:22, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyMer 30 Aoû 2017 - 9:55
Rebiencenue ici ! :)
Hâte de voir ce personnage
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyJeu 31 Aoû 2017 - 1:23
Merci ! Je vais faire de mon mieux ^^
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyJeu 31 Aoû 2017 - 12:31
Idée sympa, hâte de lire l'histoire ^^
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyDim 3 Sep 2017 - 6:24
Merci !

Bon voilà, c'est terminé. J'ai essayé un style différent, j'espère que c'est pas trop bizarre... Bonne lecture !
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyLun 11 Sep 2017 - 17:20
Bonjour ! Comme annoncé, un changement de l'équipe administratrice ralentit les rythmes de validation, toutefois les nouvelles fiches seront examinées cette semaine au plus vite !
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Talya de HaldonoresPrêtresse
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyJeu 14 Sep 2017 - 1:13
Bonsoir !
Après lecture, ma seule question tourne autour de ton statut : ton personnage peut très bien hériter du titre de banneret tout en n'ayant pas complété sa formation militaire, mais quel titre veux-tu privilégier ? Dans tous les cas tu conservera les deux statuts, il s'agit simplement de la manière dont tu présente Geoffroy.
De plus, étant considéré comme probablement le dernier héritier de ta famille, tu as la possibilité d'occuper un logement sur l'Esplanade sur demande au Duc, est-ce le cas ?
Après ces précisions je te validerais immédiatement, en te souhaitant un bon rp sur ce nouveau personnage !
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyJeu 14 Sep 2017 - 1:27
Bonsoir !

Je sais vraiment pas ce qui serais le plus adapté pour lui, dans la mesure où il se présenterais surement comme "Geoffroy Perreault, écuyer de truc-machin", alors je te laisse choisir selon ce que tu estimes le plus adapté avec ça...
Honnêtement, j'ai quelques projets pour lui dont la recherche d'un logement en plus d'un nouveau chevalier à servir, du coup, je préfère faire sans le logement du duc... Du moins dans un premier temps, si c'est possible, parce ça pourrait donner des rp intéressants ^^'

En tous cas merci !
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyJeu 14 Sep 2017 - 1:43
Tu as fait vite !
Je t'ai donc ajouté en tant que noble écuyer, mais si ton personnage atteint le jour de l'adoubement nous pourrons te rajouter en tant que banneret à ta demande !
D'accord, c'est la même chose pour ça, ce sera au gré de tes rps, mais si tu change d'avis ce sera juste un peu plus difficilement justifiable.
Pas de problème et bonne continuation !
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] EmptyJeu 14 Sep 2017 - 1:53
Merci beaucoup !
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MessageSujet: Re: Geoffroy Perreault [Terminée]   Geoffroy Perreault [Terminée] Empty
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