Marbrume


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 Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)

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Raphaël Havresac



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MessageSujet: Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)   Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton) EmptyMar 8 Mar 2016 - 11:50
C'était une journée comme les autres.

Raphael était sorti en mer tôt le matin et avait ramené de bonnes prises. Après un petit détour par sa taverne favorite, le pêcheur s'était dirigé vers sa maison pour demander de l'aide à sa femme et ses enfants pour décharger, vider et vendre le poisson.

Ils passèrent une bonne partie de l’après midi à vider les bars, thons et autres bonites avant de les vendre. Comme toujours une masse de miséreux s'attroupaient autour d'eux et des miliciens du port durent intervenir pour les chasser. Cela faisait mal au cœur de toute la famille Havresac de les tenir à distance, mais ils n’avaient pas d'autre choix.

Une seule fois le marin avait voulu offrir une partie de sa pêche à ces gens : la journée s'était soldée par une émeute et un pillage caractérisé. Le pêcheur se gardait donc de distribuer sa pêche directement sur le port et ne passait plus que par le Temple d'Anür.

Raphaël vendait la majorité de sa pêche aux entrepôts du port : cela permettait d'écouler davantage de marchandise d'un coup et les mercenaires à la solde des grossistes se chargeaient de la sécurité. La vente se fit donc assez rapidement et toute la famille pu reprendre le chemin de la maison après avoir préparé quelques salaisons pour leur propre consommation. Eledin préparait le repas du soir tandis que Erwann et Ezebelle faisaient leurs corvées respectives. Le pêcheur profitait d'un repos bien mérité, tirant sur sa pipe bien calé dans un fauteuil. Plus tard il aiderait sa femme et ses enfants, mais pour l'instant il profitait un petit moment de répit.

C'est alors que quelqu'un frappa à la porte.

Raphael regarda Eledin et lui demanda si elle attendait quelqu'un. Sa femme lui répondit que personne rien de particulière n'était prévu ce soir. Le pêcheur se leva d'un air circonspect et ouvrit la porte sans plus de cérémonies.
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MessageSujet: Re: Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)   Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton) EmptyLun 14 Mar 2016 - 9:22
Le ciel s’était grisé, annonçant l’arrivée du crépuscule et de la nuit. Dans les venelles qu’il traversait, les étaux des vendeurs d’eau et de vin s’animaient d’un ultime spasme d’activité avant la clôture. Cà des marmites exhalaient les fumets capiteux de soupes d’entrailles de poissons, là, une poignée de cadavres très frais grésillaient dans de larges poêles ovales. La canaille des ports s’agglutinait alentour : débardeurs, pêcheurs, miséreux, calfateurs, valets charpentiers formaient des bancs d’hommes mélangeant aux parfums entêtants des fourneaux odeurs chargées de sel et de sueur. Malgré la fatigue de chacun, la distribution des portions et l’ordre de préséance échauffaient les esprits. Les grognements roulaient contre les bancs et les comptoirs des petites gargotes puantes de poiscaille, une algarade sonore éclatait parfois, suivie de mouvements houleux. Les malheureux à qui on refusait un troc ou qui n’avaient pas de quoi payer étaient pris à partis par les autres et terminaient le cul hors la masse des clients patibulaires après un tourbillon de gestes et de voix menaçants.
Tout autour, des colporteurs de riens jonchaient les ruelles sales. Les corailleurs, avec force emphase et souvent encadrés d’un ou deux gros bras, débitaient leur tirade sur les vertus magiques de leurs colliers, tandis que des mousses, bronzés par le soleil et le sel, alpaguaient discrètement le chaland pour l’inviter à des liaisons scabreuses. Certains maraudaient en groupe : ils prétextaient avec force babillage bruyant quelque bonne affaire à un pigeon tandis que les copains, profitant de la distraction, lui faisaient les poches. Anton, engoncé dans son plastron, les lames aux flancs et les estafilades sur la face, retenait l’audace de la plupart des jeunes gens convertis tire-laine par les circonstances. Il badaudait d’un pas nonchalant entre les routes des ports, remontant non par les quais mais par les quartiers, très proches l’un de l’autre certes, vers le nord. Tout au long de son escapade paresseuse, son regard balayait la faune locale. Il était partagé entre l’indifférence et le dépit.

Les ports, ça n’avait jamais été le grand-temple. Mais les bandes d’hommes en armes n’avaient jamais été aussi nombreuses. Au vrai, la pêche ne fut jamais si juteuse qu’en ces jours, et les ressources de la mer si convoitées. Armateurs et propriétaires n’avaient guère tardé à passer divers pactes avec la racaille locale, à mettre à leur service tout ce qu’on pouvait trouver de gros bras et de lames stipendiées. Ils avaient les moyens. De satanés moyens, même, désormais. Et les vagabondages, toujours plus fréquents, en troupes toujours plus fortes, de métèques et autres puent-la-pisse, à l’affût de déchets marins, de paniers mal surveillés, de partis trop faibles pour arrêter leur dérobade, poussaient les riches à enrôler de façon presque hystérique tout ce qui pouvait tenir un bâton. Une tension, qui se manifestait nue à la tombée de la nuit, était partout. Les œillades méfiantes que rendaient miliciens et habitants à ses salutations renforçaient cette sensation de malaise chez l’Anton.

Depuis quelques jours qu’il vagabondait lui-même sur le bord de mer, il avait d’abord mal pris ces signes d’hostilité. Il ne s’en formalisait désormais plus. Il n’était, après tout, pas là pour chercher la bagarre. Non, il cherchait. Tôt le matin, tard dans l’après-midi, une fois ses quarts terminés, il rejoignait systématiquement les ports. Ses balades l’emmenaient dans les rades des marins ou les foyers des pêcheurs. Son parcours semblait chaotique, et c’était voulu. Titillé par une affaire, un meurtre qui avait eu lieu dans la taverne de Tomas, il était partagé entre une curiosité impérieuse et une saine paranoïa. Il était, après tout, parti à la pêche au gros, et craignait à chaque instant de découvrir, par-dessus son épaule, un espion à ses basques. Aussi n’avait-il pas mis un pied « chez Tom. » Il se contentait d’aller visiter sur leur lieu de travail ou leur foyer les témoins potentiels, agrémentant ses recherches de visites aléatoires auprès d’habitants sans lien avec l’affaire. Gunof s’était même laissé prendre à son propre jeu, et ce n’est pas sans plaisir qu’il mettait le pied dans la porte des maisons. Le marin était du genre à autant pérorer qu’une vieille gaupe, et ce qu’il avait à dire était souvent édifiant.

La bicoque des Havresac fut donc perturbée de ce fait. Parce qu’un garde était en manque de racontôtes et s’amusait à s’inviter chez l’habitant. Et c’est de ce fait que, lorsque le vieil Havresac ouvrit son huis, il eut en face cette gueule couturée d’Anton Gunof, tout sourire, qui le saluait.



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MessageSujet: Re: Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)   Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton) EmptyVen 18 Mar 2016 - 10:48
Lorsqu'il ouvrit la porte, Raphaël se retrouva face à un milicien à la face striée de cicatrices.

Le pécheur savait que la venue d'un milicien était toujours annonciatrice de problèmes. Un sillage de sang les suivaient ou les précédaient : il fallait souvent faire en sorte qu'il ne s'agissait pas du sien.

Mais Raphaël avait la chance d'être né à Marbrume et connaissait beaucoup de monde parmi les gens de la cité. Il avait reconnu le fils d'Ewart Gunof, Anton Gunof dit "Le Balafré". Anton avait la réputation d'assez violent et imprévisible (comme la plupart de miliciens) mais également de juste et équitable.

Et c'était quelque chose de suffisamment notable pour Raphael l'invite à entrer et à s'asseoir à sa table.

Le chef de famille congédia sa femme et sa fille : les affaires avec les miliciens sont souvent des affaires d'hommes et il ne voulait pas mêler sa famille à quelque vilaine affaire. Pour leur propre sécurité, mieux valait que lui seul à à faire au milicien.

Raphael s'assit en compagnie du garde et entama la conversation.

Monsieur Gunof, je ne peux pas dire que je sois spécialement content de vous avoir à ma table ce soir. Votre rang et votre rôle de garde de la milice me fait croire que vous n'avez pas fait tout ce chemin pour une visite de courtoisie...

Le vieux pêcheur marqua une pause avant de reprendre.

On connaissait bien votre père ici, vous savez... Ewart Gunof s'est fait un nom sur le port et ses activités au service des Lutthe de Bonpré ont toujours été honorables. Aussi honorables que peuvent l'être les activités d'un marin, je sais de quoi je parle... Je ne vous connais pas encore, mais votre nom et votre réputation me poussent à vous faire confiance et à écouter ce que vous avez à dire.

Raphaël pris le temps d'allumer sa pipe et de tirer quelques bouffées avant de demander.

Alors, que puis-je faire pour vous M. Gunof ?

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)   Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton) EmptyLun 28 Mar 2016 - 17:27
« 'Bien urbain, » murmura Anton tandis que le face bronzée, ridée par trop tôt à cause de trop de soleil, lui ouvrit et l’invita dans son logis. L’accueil était bon quoique teinté d’un brin de malaise. Le garde, qui avait remarqué cette réaction tout à fait normale auprès de bien d’autres foyers de pêcheurs et ne s’en offusquait guère. Il en jouait même un peu, et c’est sans annoncer ce qu’il pouvait bien foutre chez eux à une telle heure qu’il salua les femmes du vieux Raphaël. Celles-ci lui rendirent les salutations sans s’éterniser, un peu dans l’expectative. On attendait les raisons de sa venue du garde qui, lui, ne se sentait aucun devoir de révéler une telle information à de la canaille civile. ‘Je mets mes pieds où je veux’ aurait pu être la devise des milices urbaines, ou du moins celle d’Anton. ‘Et c’est souvent dans des gueules’ aurait été la seconde partie du mot d’ordre, laquelle partie était réservée aux individus enclins à empêcher les dépositaires de l’autorité ou aux jours où les dit dépositaires s’étaient levés du pied gauche.

La valetaille s’égailla finalement sur les insistances du pater familias, laissant seuls les deux bons hommes dans une pièce vide et embrumée d’un fumet où herbes et poiscaille se mélangeaient fortement. Ils s’assirent de concert, et le pêcheur ainsi perturbé dans son repos engagea les hostilités. Le loustic y mit les formes, cependant, et après avoir fait savoir son étonnement, voire mécontentement, de voir un garde se présenter à cette heure par chez lui, il n’hésita pas à mettre une petite couche de références au paternel de Gunof et quelques mots gentils en rapport à la probité d’Anton et de sa famille qui ne pouvait que forcer sa confiance. C’était, de nouveau, bien urbain de sa part, et le Reiter, d’habitude bougon pour un oui pour un non, ne se départit pas un seul instant de ce sourire qu’il voulait chaleureux.

« Ah fi ! Non, vous pouvez rien pour myssègue, mon bon ami. C’est, contre toutes vos attentes, bien une visite de courtoisie… Et c’est pas tant ce que vous pourriez faire pour m’être utile qui m’amène, que ce que moi-même je pourrais faire pour vous faciliter l’existence. » La phrase lui semblait un peu longue, pas si bien construite. Il décida d’y aller plus franchement. « Il a pas des soucis, en ce moment, l’ami, hé ? Des gens, des choses qui lui causent du tort ? »
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MessageSujet: Re: Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)   Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton) EmptyMar 29 Mar 2016 - 16:49
Des gens ou des choses qui causaient du tort ? La liste serait bien longue si elle devait être exhaustive...

Alors c'était une simple visite de courtoisie ? Hé bien pourquoi pas après tout... Les temps étaient suffisamment troubles pour que Gunof ne se rajoute des tracas en plus et l'homme semblait suffisamment honnête pour ne pas déguiser une simple visite de courtoisie en interrogatoire déguisé.

Et si finalement cela s'avérait être le cas, cela n'empêcherait pas Raphael de le mettre dehors avec toute la politesse due à son rang et son épée probablement bien affûtée.

Les gens et les choses qui causent du tort me manquent pas ici, M. Gunof. En tête de liste je vous mettrais bien les Fangeux : j'ai malheureusement eut l'occasion de voir quelques uns d'assez prés ces temps-ci notamment lors de la guerre putride pour les petites gens.

En plus d'être des saloperies immondes et uniquement intéressé par votre carcasse, on dit que leur cadavres véhiculent les maladies... Vous y croyez à ça vous ? Même morts, ces monstres continuent à nous pourrir la vie...


Raphael s'arrêta un moment, se demandant pourquoi il parlait de ça. Les événements de l'intrusion des Fangeux dans Marbrume dataient de plusieurs semaines mais il continuait à en faire des cauchemars et à se dire qu'il avait eut une chance incroyable de s'en sortir vivant. Il se rappela qu'il n'avait toujours pas pris le temps de simplement fêter le fait d'être toujours de ce monde.

L'occasion s'étant présentée d'elle même avec la venue d'Anton, il n'en fallu pas plus au vieux pêcheur pour se lever et sortir une bouteille d'eau de vie. Ce n'était pas un grand cru mais Raphael aimait la partager en bonne compagnie. La compagnie du milicien serait-elle bonne ? Cela resterait encore à définir et le vieux pécheur était d'un naturel curieux...

Raphaël posa deux verres sur la table qu'il remplit généreusement. Il leva son verre et regarda le milicien droit dans les yeux avant de clamer :

A la vie mon cher Anton !!

Et il vida son verre d'un trait.
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MessageSujet: Re: Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)   Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton) EmptySam 9 Avr 2016 - 19:13
« Arf. » lâcha sans ambages Anton quand le pêcheur se mit à expliquer les soucis que faisaient peser la Fange sur son quotidien. Si le garde, depuis quelque temps, se prévalait d'une certaine influence, il n'était cependant pas la Providence en personne, et l'idée qu'il résolve à lui seul le mal qui engloutissait l'humanité toute entière lui tira donc ce « arf » désabusé. Mais ce pouffement primesautier passa vite, et le Gunof, un sourire quelque peu jaune cependant, écouta le vieil homme lui conter ses mésaventures avec les morts-vivants. Il eut un « hé ? » quand, avec une tournure certes belle, mais qui ne faisait référence à rien dans la caboche du garde, le marin parla des incidents de février, lorsque, déboulant de nulle part, une horde de goules avaient mis un capharnaüm infernal en plein cœur d'une cité déjà pas mal sinistrée. Havressacg précisa de quoi il parlait, et « oh, ah ! Ca ! Oui ! » rebondit notre garde, qui avait lui-même pris part à ces terribles événements.

Le père de famille discourut un petit bout sur les fangeux et sur ce qu'il s'en disait, parlant d'eux en anthropophages et véhicules de terribles pestes. L'autre hochait de la tête, un peu mollement cependant. Il avait un point de vue un peu pire de ces bêtes sorties d'un autre monde, et si le marin croyait les monstres uniquement mus par une faim insatiable pour la chair humaine, le milicien craignait quant à lui que leurs crocs, plutôt que leur simple corps, corrompaient jusqu'à l'âme de leur victime. Il n'était pas de salut dans l'au-delà pour qui subissait les ravages des fangeux. Cette vie, pour lui, fût-elle bien courte et bien mauvaise, était la seule qu'il leur était concédée. Après ça, le néant, la vraie mort. Il arrivait même à Anton de rêver que, au travers de leur corps maudits, les hommes survirassent encore un peu, leur âme demeurassent au fond d'une mer d'instincts ignobles et forts, certes, mais présent par intermittence. Comme l'esprit d'un homme assoiffé parvenait, en de rares occasions, à fonctionner normalement quand la soif relâchait un peu son étau, l'âme humaine, parfois, refaisait surface. Peut-être les fangeux dorment-ils ? C'était possible, n'est-ce pas ? Et dans ces songes, dans le sommeil, l'âme n'était-elle pas libre alors ? La soif pour le sang disparaissait sûrement, la faim pour la chair de leurs semblables se faisait moins forte certainement, et l'on pouvait dès lors rêver presque comme pour de vrai.

Il balaya ces spéculations et s'aperçut qu'un ange passait. Le bronzé semblait lui-même perdu dans ses pensées, et pendant un instant, le silence courut. L'hôte se leva finalement, pour cogner une solide bouteille de ce qui semblait être un non moins solide alcool contre le bois de la table. Il servit deux beaux verres et invita le garde à le joindre. Ce dernier ne se fit pas prier, leva le verre pour le toast puis le coude pour le boire d'une goulée après avoir crié un « prost ! » en l'honneur de l'homme qui l'honorait de son tord-boyau. Il grimaça sur le coup, eut une expiration désaltérée, puis dit :

« Vous savez que j'y étais, aussi, ce jour que les fangeux ont débarqué en plein la Hanse ? Il imagine ma chance de cocu ? Noussègues qui sont toujours perchés haut sur les murs, voilà que ce jour même, par quelque bonne grâce de la bonne Providence, on patrouillait alors dans le secteur. Tout était bien, et on avait même coupé la main d'une sale voleuse de bon matin. On était comme qui dirait bien enjaillés. Mais c'était sans compter sur la pluie... et les événements que vous savez. J'y ai failli perdre un bon camarade, ce jour-ci... »
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MessageSujet: Re: Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton)   Des questions, des questions et encore des questions (Raphael et Anton) EmptyLun 18 Avr 2016 - 11:31
Anton eut un air satisfait lorsqu'il vida d'un trait son verre en compagnie de Raphael.

Le pécheur l'écouta parler des événements de la Hanse auxquels il avait également participé. Raphael n'avait pas eut l'occasion de l'y croiser, mais il faut dire que ça avait été une sacrée pagaille ce jour là. Si il avait croisé son meilleur ami ce jour là, pas sur qu'il l'aurait reconnu avec les Fangeux qui vous cours après pour bouffer votre cervelle. Lorsque le garde mentionna la main coupée d'un sale voleuse, il ne pu réprimer un frisson. Le pécheur était lui même intervenu ce jour là pour porter secours à un homme maltraité par les gardes. Raphael savait que les gardes n'étaient pas toujours tendre et que la notion de coupable ou innocent pouvait passer au second rang. Seul importait de maintenir l'ordre pour que Marbrume ne sombre pas définitivement dans le chaos.

La remarque d'Anton sur son camarade en péril modéra cependant l'avis du pécheur sur les gardes. Ils n'étaient pas tous des brutes sans cœurs qui frappent sur tout ce qui peut être un peu subversif, ils forment aussi une grande famille qui se soutien les uns les autres. En bien des aspects cette famille ressemblait beaucoup à celle des pécheurs finalement...

Raphael était curieux d'en savoir un peu plus et ne se fit pas prier pour poser la question.

Je pense savoir de quoi vous parlez, j'ai moi même tremblé pour ma famille. Qui avez-vous failli perdre ce jour là ?
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