Nom : Lafontaine

Prénom : Alastor

Age : Vingt ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire, Alastor n'a jamais vraiment été du genre à approcher les gens qui l'intéressent, surtout que souvent ses gens se sont avérer être des hommes et il a toujours eu peur de l'homophobie et du jugement des autres. Quand c'était des filles, il en parlait un peu plus, presque fier de lui, mais il n'agissait toujours pas.

Rang : Ce n'est qu'un vulgaire petit milicien récemment envoyé à l'enrôlement par ses parents.
Lieu de vie : Né à la Hanse, vécu au Labourg, maintenant à la Caserne de la Milice.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Voie de la milice - Vert Pendu (Guilde des voleurs)
+ 2 HAB, +2 INT

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Esquive (Milicien) - Niveau 1
- Vol à la tire - Niveau 1
- Ambidextrie - Niveau 1
- Travail du bois- Niveau 1
- Fuite - Niveau 1

Objets :

- Dague
- Épée courte

Un jeune gringalet qui semble porter un lourd mal de vivre sur ses épaules et qui est si frêle et blanc qu'il parait presque malade. Ce n'est jamais tout à fait cela, mais les descriptions d'autrui tournent toujours dans ses environs et on dit toujours à peu près cela de moi au final. Ne prenez pas pitié pour autant, ce n'est pas loin de la vérité, j'ai tendance à refiler à mes yeux d'un doux vert forestier, la tâche ingrate de surveiller mes pieds et ainsi j'ai l'air triste, de ne pas avoir de confiance en moi. Mes traits de visages offrent la présentation d'un garçon faible, timide, réservé. Je suppose qu'il n'y a rien de malhonnête à ce niveau là car aussitôt que j'en ai l'occasion, j'ai le nez plongé dans quelque vieux bouquin que j'ai eu la chance de trouver récemment ou que je relis pour la dixième voire centième fois. Ma chevelure frisée en boucles essoufflées, tombantes de fatigue sur ma bouille d'hurluberlu, souvent angoissée par les méfaits du destin.

Je suis accoutré de vêtements de paysans juste assez humble pour avoir volé quelques biens alimentaires pour vivre mais juste assez propres pour dire que je n'ai pas toujours fait partie de cette caste sociale. Cela est, quand je ne suis pas en uniforme de milicien en patrouille à l'intérieur des murs de Marbrume, quand je ne suis pas en train de vivre cette carrière répugnante qui ne fera certainement que m'amener à une mort prématurée.

Pour faire court, je suis un cynique. Pas que je ne sois jamais positif sur quoi que ce soit, mais je suis très terre-à-terre. Je crois encore aux dieux mais je n'ai que de la répugnance et du mépris pour eux. Je suis plutôt philosophique quand vient temps de guider ma moralité et je suis d'avis que la plupart des valeurs glorifiées par la société marbrumienne sont adoptées par hypocrisie. En effet les gens agissent en se disant bons juste pour observés dans une lumière plus blanche et immaculée. À quoi bon ? Puisque les Trois nous ont déjà abandonné. Personne ne veut réellement faire le bien d'autrui par pur amour autre que l'amour de soi-même, ce n'est toujours qu'un effort, conscient ou non à être apprécié des autres et s'avancer soi-même comme un modèle par excellence. Encore une fois ce n'est pas le genre de propos que je tiens de vive voix car je n'apprécie pas trop la confrontation, ou l'interaction même. La seule manière dont j'interagis de mon propre gré avec les gens, c'est au travers de l'art et la musique, c'est mon média favori d'expression, on dit qu'un image vaut mille mots, je dis qu'un sentiment compris au travers d'une œuvre d'art en vaut un million. J'ai la rancune du monde pour être dans cette situation horrible et j'en veux toujours à mes parents pour m'avoir "forcé" à rejoindre la milice et pour ne pas avoir cru en moi.

Je suis bisexuel même si je n'ai jamais eu l'occasion d'être en relation avec qui que ce soit et que je n'ai jamais confié à personne ma sexualité divergente de la norme socialement acceptée. Je n'ai pas peur du rejet mais de la pendaison, surtout que je suis secrètement un membre de la guilde des voleurs depuis quelques mois. Ça n'a pas vraiment de lien, mais je ne pense pas qu'aimer les hommes aiderait grandement mon cas si on venait à découvrir mon affiliation criminelle.

Toute bonne histoire se doit d’avoir un bon protagoniste, un héros admirable et preux qui paraît invincible et qui s’en sort toujours à l’aide de grandes tactiques élaborées. J’ai bien peur de vous décevoir aujourd’hui avec une histoire toute autre, avec un protagoniste bien lâche, qui préfèrerait rester cloitrer en sécurité chez lui pendant qu’une horde de fangeux dévore ses voisins dans la rue Parce que pour tous les défauts qu’il possède, il demeure brutalement terre-à-terre et honnête envers lui-même. Nous ne vivons pas dans un conte de fée, mais dans un monde déchu, mort et puant comme un vieux bout de miche assaillie par l’invasion de la moisissure et des vers mais qu’on passe un peu sous l’eau avant d’y mordre dedans à plein dedans parce que, sinon on va crever de faim avant l’hiver.

Mais nous ne sommes pas ici pour se plaindre, l’histoire elle-même pourra témoigner des horreurs de la fange. Alastor, le fameux cynique protagoniste, est né dans l’enceinte de Marbrume, dans des conditions qui, normalement, lui traçaient un chemin parfait dans l’illustration des étoiles alignées dans le cosmos. Né dans le quartier du Bourg-Levant, dans une petite famille dont il eut la malchance d’être l’enfant unique. Malchance parce qu’il dû vivre et grandir avec les pressions d’être un enfant parfait, de réprimer sa bisexualité pour satisfaire l’homophobie de son père, d’avoir la pression d’un jour devoir reprendre l’affaire familiale. Ah oui, la famille Lafontaine était à cette époque connue pour son travail de sculptures sur bois et d’ébénisterie. Cela peut sembler comme le chapitre ennuyeux d’introduction, mais sachez que la suite déguise ce passage en un lointain paradis qu’on voudrait voir revenir pour de bon.

La fange arriva et les affaires devinrent de plus en plus dures. D’habitude on dit que la guerre aide l’économie d’un pays mais ce n’est le cas que parce que certains domaines sont surprivilégiés comme la forge ou encore le travail du cuir ou la charpenterie et la maçonnerie. Je peux vous dire que ce n’est pas les sculptures de bois qui sauvent de fangeux qui vous foncent dessus à pleine vitesse et qui veulent juste dévorer vos entrailles.

Après seulement un an dans des chiffres d’affaire négatifs, la famille fit faillite, ils avaient brûler au travers de leurs économies et ils durent vendre l’établissement pour aller s’installer en bordure du Labourg, ayant toujours eu un talent dans la pratique artistique par pur passe-temps, Alastor décida de venir en aide comme il le pouvait en performant des spectacles dans la rue sans connaître trop de succès. Après tout, bordure ou pas ça restait le Labourg, quartier pauvre rempli de chiures de mouettes sur pattes et de gens qui ont littéralement moins que rien. Étant trop pauvre pour avoir un instrument de musique ou des pinceaux et de la peinture, il opta donc pour de la poésie narrative parfois au prix de recevoir quelques insultes gratuites, les gens du bas peuple n'appréciant pas beaucoup un art aussi raffiné que celui des beaux mots et de la rime. Pour combler son manque de réussite, il complétait le tout en commettant quelques vols sur les étalages de marchands louches, un pain souillé par ici, un bout de viande séchée moisie par là.

Il ne fallut que quelques mois de tension familiale grimpant dramatiquement et d’engueulades récurrentes pour réguler le tout avant le point de non retour. En effet, Alastor avait toujours exprimé vouloir devenir un artiste mais ses parents ne le voyaient pas du bon œil. Ils continuaient de défaire ce qui lui restait d’optimisme et de rêve. C’est environ dans ce coin là qu’Alastor perdit espoir en la vie, qu’avait il fait lui pour mériter cela ? Rien. La vie agissait de son propre accord, sans direction, sans rênes et sans conducteur, comme une charrette fonçant vers une catastrophe certaine en dévalant une pente fatale. C’est donc pour pousser leur fils à faire quelque chose de lui que les parents d’Alastor l'enrôlaient dans la milice après lui avoir fait des longs sermons intarissables et lui avoir brisé son rêve de devenir un artiste et atteindre un rang de noblesse par cette voie. Les ambitions d'Alastor étant mortes, il finit par laisser son destin être choisi par sa famille, espérant seulement survivre sa voie, sans pour autant se sentir à sa place parmi ses nouveaux confrères. Le gamin n’était pas stupide, il n’a donc jamais parlé de son manque de loyauté pour la milice.

Il ne fut pas plus de quelques jours dans la milice, à son premier congé qu'il trouva une lettre étrange dans ses affaires, elle lui donnait rendez-vous dans une petite ruelle de Labourg. N'ayant plus rien à perdre, et après une longue hésitation, le jeune homme décida de se présenter au bon endroit, en heure dûe. Une jeune femme masquée l'y accueillit. Proposant à Alastor de prendre en main son destin en rejoignant la guilde des voleurs, spécifiant au passage qu'Alastor a été observé depuis un moment et que ses talents ne leur ont pas échapper. Elle lui mentionne aussi que sa position dans la milice ferait de lui un membre estimé de la guilde s'il acceptait l'offre. Il ne fut pas y réfléchir trop longtemps, ce genre d'opportunité ravissait le jeune rouquin qui se sentait pour la première fois en contrôle. La femme repartit après lui avoir assuré qu'il aurait des nouvelles plus tard et qu'il serait contacté par la guilde pour des épreuves de passage.

C'est trois mois plus tard, sur le chemin pour aller rendre visite à ses parents qu'Alastor se rendit compte d'être pris en filature par un homme encapuchonné dans la masse de passants. Voulant lui échapper, le milicien tenta une manœuvre en se cachant dans une ruelle sur le coin et alors qu'il pensait avoir réussi. Une voix creuse et autoritaire l'arrêta dans ses pas. L'homme l'avait repéré et suivit jusque là. Il dit être de la guilde pour tester ses talents en commettant un vol à la tire sur au moins cinq passants en dix minutes sans éveiller de soupçons. Alastor s'exécuta, gagnant ainsi le rang de Vert Pendu. Bien que le nom ne lui inspirait aucune confiance, il ne s'est alors jamais senti aussi heureux, libre.

Cela fait maintenant quelques semaines qu’Alastor a commencé son service de patrouille au sein des murs de Marbrume, il n’a pas encore eu l’occasion de faire grand chose pour aucune de ses deux associations mais il compte bien devenir important pour s’éloigner du danger et s’approcher du travail clérical d’une façon ou d’une autre. À quoi bon mourir pour une cause stupide comme celle de la fange. Il y a de plus grands hommes et surtout de plus grands combattants pour s’en occuper pour lui, non ? Sa place est plutôt dans les rangs de la guilde et dans la corruption de l'intérieur pour espérer changer le système un jour.

Vous vous demandez surement ce que pense Alastor de tout cela justement ? De la politique, de la fange et des évènements récents ? La fange il en a peur, il en a toujours eu peur car le courage n'est pas son fort. Mais autant il en est effrayé, qu'il pense que s'en occuper activement est une perte de temps. Selon lui, c'est une phase et ils disparaitront naturellement un jour, le rôle de l'homme serait plutôt de maintenir la solidité de ses murs et empêcher une nouvelle horde d'envahir les rues. Il est découragé par la noblesse et les choix du Roi, selon lui la ville est très mal gérée et tous les problèmes, y compris les derniers évènements sont de la faute du grand souverain. Après tout, commencer une règne dans une telle réalité ne peut pas être facile, mais il faut se faire à l'idée que la vie va demeurer comme cela et qu'il ne faut pas utiliser cette nouvelle condition comme un bouc émissaire à tout.

Toutes ses décisions il n'a fait que ne pas les apprécier mais il continue de penser que rien de peut être pire que l'ancien souverain, lui qui n'avait rien fait pour protéger les entreprises comme celle de ses parents autrefois en pleine crise, d'autres dans des situations similaires n'ont fait que périr des effets néfastes de la pauvreté. Depuis, Alastor n'accord que peu d'amour pour les gens au pouvoir et les figures d'autorité en général.

Une autre fois.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Affirmatif cap'tain

Comment avez-vous trouvé le forum ? Topsites

Vos premières impressions ? Je zyeutes le fofo depuis plusieurs mois alors je dois l'aimer x) Ce que je préfères c'est le concept et les thèmes en jeu. J'aime aussi pas mal le design et la petite animation de la herse ensanglantée. Toutes les annexes sont très joliment écrites aussi !

Des questions ou des suggestions ? Je ne 'ai pas de questions et mon unique suggestion serait de voir à rejouter un onglet "mes rps" dans la barre du haut pour voir les sujets rps auxquels on participe. Comme ça on les voit tous à cotés et c'est plus facile de voir lequel on est rendu à répondre, je pourrais en parler plus mais je me tais pour la fiche x)

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