Nom : Autrefois elle portait le nom d'une famille noble, mais à préférer s'en défère entièrement.
Prénom : Aelis
Âge :28 ans
Sexe : Féminin
Rang : Elle est médeçin, mais la plupart des gens l'appelle la guérisseuse. Ancienne noble, elle ne possède plus que ce titre. Elle est dépouillé de toute richesse désormais.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp)Carrière de Guérisseuse
INT +1, +1 CHAR, +2 INI
Compétences et objets choisis : Elle possède comme arme un petit couteau qu'elle dissimule sur elle. Aelis porte une sacoche à piètre allure qui cache pourtant son nécessaire de guérisseuse.

Compétences: Alchimie - Alphabétisation - Chirurgie - Fabrication de potions

Aelis n'est pas très grande, on pourrait même la décrire de petite et menue. Amaigrie par le travail et les faibles moyens qu'elle possède, elle est loin d'être rondelette. Ce qui est le plus marquant chez elle, sont ces deux joyaux de couleurs différentes qui vous observe. Elle a la particularité d'avoir des yeux verrons, l'un d'un bleu similaire à un ciel en plein été, et l'autre d'une teinte ambré, qui semble presque jaune au soleil. Elle porte souvent des robes au décolleté plongeant, ne se souciant guère de l'image qu'elle pourrait donner. Elle ne sort jamais sans son manteau doté d'une capuche, qu'elle rabat sur son visage comme si elle ne souhaitait pas qu'on puisse la reconnaître. Même si la ville où elle habitait autrefois se trouve loin, elle craint toujours de rencontrer des personnes ayant vécus la-bàs qui pourrait la reconnaître. Elle ne sourit pas souvent, c'est même rare. Elle demeure la plupart du temps impassible ou légèrement irritée quand quelqu'un l'énerve trop. Ou plus précisément, quand on l'énerve plus que d'habitude. Il est vrai qu'elle semble constamment lasser et énervée du comportement des autres. Elle a la sale manie de lever les yeux au ciel quand cela arrive. Ses longs cheveux longs ondulent sur ses épaules et une partie de son dos. Il lui arrive de faire parfois des chignons informes ou des tresses.

Courage et assurance sont deux mots que l'on pourrait aisément employer pour parler d'Aelis. C'est une femme forte et téméraire. Peu de gens la connaissant un temps soit peu, oserait se mesurer à elle, homme ou femme. Elle a tendance à se montrer un peu plus dure envers la gente masculine. C'est simple, elle n'aime pas les gens. Je sais ce que vous pensez, pourquoi aurait elle le métier de guérisseuse, alors qu'elle ne supporte pas la compagnie des autres ? Étrange serait le mot juste, ou peut être bien que le mot absurde irait mieux. Une guérisseuse asociale, cela pourrait bien en amuser plus d'un. Mais au lieu de cela, les gens l'admire pour ses talents de guérisons. Elle arrive à soigner certaines maladies étranges à l'aide de mixtures étranges et d'herbes.

Elle semble dotée d'une sagesse rare pour son âge, sans parler de ses connaissances qui semblent assez vastes. Elle ne s'arrête pas à guérir les hommes, mais s’occupent quelques fois même des animaux malades. Aelis n'est pas très bavarde, elle préfère aller à l'essentiel, sans trop s'attarder sur les détails, même en ce qui concerne le domaine de la médecine. Il arrive par moment que notre joli bout de femme se montre gentille, voir même attentionné avec certaines personnes, celle avec qui elle sent que le feeling passe. Ce qui pour ne rien vous cachez est plutôt rare.

Distante et froide, elle ne fait pas beaucoup d'effort pour essayer d'être sympas avec les autres. Limite, elle essayera de ne pas trop avoir l'air d'une mégère, mais rien de plus. Ce que les autres ne savent pas, c'est que derrière ce personnage aigris et impassible se cache un être sensible et fragile. Faut juste bien creuser pour le voir, je vous souhaite bonne chance.

Aelis est née dans une bonne famille. Enfin, une famille qui fut autrefois plein au as. Celle qui faisait partie de ces cercles intimes qui ne savaient que faire de leurs fortunes. Je parle bien dans des temps lointains, car à la naissance de notre protagoniste, l'état de leur fortune si immense, s'amenuisait au fil des ans, jusqu'à en être dépouillée de toute richesse passée. Son père vendait peu à peu leur bien, jusqu'à épuisement total comme on dit. Quelle aubaine fut l'arrivée d'Aelis. Elle ferait une bonne épouse pour un noble, et plus était riche le futur époux, mieux se serait. Ce fut donc sous le joug d'un géniteur strict et sévère que la fillette vécue une enfance difficile. Elle apprit assez rapidement tous les rudiments que pourrait recevoir une fille de bonne famille. Il fallait toujours qu'elle soit élégante, bien élever et toujours docile. Oui, le moindre signe de rébellion signerait à coup sûr son arrêt de mort. Elle le savait pertinemment pour en avoir fait les frais à de nombreuses reprises. Car sa mère étant morte en couche, son père voyait en elle, sa seule fille unique, l'opportunité de se sortir de la misère dans laquelle il se noyait jour après jour, année après année. Quand la jeune fille devint adolescente, elle connut la morsure du fouet, les coups et les insultes. Son père n'était jamais satisfait, elle n'était pas assez belle, pas assez soignée. Ou quelques fois, ne trouvant pas de raisons, il se contentait de la battre en lui disant qu'elle le méritait, qu'elle ressemblait trop à sa mère. Aelis avait beau lui demander des renseignements sur elle, son géniteur ne lui révélait que de rares informations. Qu'elle tenait son côté rebelle d'elle par exemple...

Les années passèrent et Aelis devint une magnifique jeune femme. Malgré les mauvais traitements que lui infligeait son paternel, elle demeurait la même. Celle qui ne se laissait pas faire, celle qui bravait l'interdis au risque de se manger une gifle au passage. Il lui arrivait souvent d'aller dans les écuries et de monter à cheval à travers le domaine familial. Puis vint les premières rencontres avec les gentils-hommes. Aelis fit toujours son possible pour les repousser, dans l'idée de choisir par elle-même l'homme qu'elle aimerait un jour. Et puis, cela faisait plusieurs années qu'elle attendait le bon moment pour décamper, pour partir loin de cet enfer, loin de lui..

Un soir, alors qu'elle approchait de sa majorité, elle partit de la demeure, alors que son père, ivre mort, ne vit sa disparition que le lendemain matin. Il était trop tard, il sut qu'il ne la reverrait plus, et ce, malgré les annonces qu'il fit paraître les semaines qui suivirent sa disparition. Il engagea pourtant des hommes de main pour la retrouver, mais Aelis avait déjà quitter les lieux, et ne comptait pas revenir de si tôt. Les semaines devinrent des années, et notre jeune femme rencontra de nombreuses personnes. Ce fut le cas d'un vieux guérisseur d'un petit village. On l'appelait le chien du forgeron, car il aurait tué gamin, le cabot du forgeron du coin. Depuis ce jour-là, on le surnommait toujours ainsi. C'était un vieux bougre aigri et froid, mais il prit la jeune Aelis sous son aile. La jeune femme demeura longtemps auprès de lui, apprenant les ficelles du métier.

Approchant de ses 25 ans, les temps devinrent de plus en plus dures avec l'arrivée des fangeux. Monstres qu'elle ne vit qu'une fois, un soir ou quelques-uns de ces monstres attaquèrent le village ou elle séjournait. Le chien du forgeron mourut, l'ordonnant de se cacher pour ne pas être tué par ces monstres. Elle quitta les lieux à cheval, et regagna la cité de marbrume quelques semaines plus tard. Elle se forgea avec le temps sa propre réputation de guérisseuse.

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