Maitre du JeuAdministrateur
| Sujet: Description des Faubourgs Mer 19 Aoû 2015 - 21:50 | | | Marbrume – Les Faubourgs Au fur et à mesure du développement de la cité, durant ces années de paix et de prospérité, Marbrume n’a cessé de se développer. Alors confinées à l’intérieur de son mur d’enceinte, les habitations ont commencé à fleurir de part et d’autre de la grande muraille qui, jusque-là, protégeait ces derniers. Dans les Faubourgs, demi-lieue de terre en friche bordant la capitale du Morguestanc, diverses fermes et ateliers se sont également développés, apportant leur lot de ressources et de provisions pour une population toujours plus nombreuse. Dans ces mêmes Faubourgs, l’on pouvait y trouver quelques échoppes et tavernes en attendant que le jour et les hersent de la ville ne se levassent, ainsi que différents pâtés de maisons délimitant de petites ruelles. Par souci de commodité, afin de ne point déranger les petites gens de Marbrume, les teintureries, tanneries, et autres activités annexes du même acabit avaient été déplacées dans cette zone franche, aux abords de la ville, et il y régnait une forte odeur écœurante de viande, de sang, et de crasse, le tout baignant dans des nuées de mouches et de rats frémissants lorsque l’on atteignait la belle saison.
Désormais, seuls ces nuages d’insectes et ces myriades de rats, ainsi que les odeurs qui en découlent, sont encore véritablement présents dans les Faubourgs, depuis que les Fangeux ont fait leur apparition. La nuit, ils errent sans véritable but, longeant les venelles étroites, s’engouffrant dans les porcheries, heurtant les quartiers de viande qui demeurent encore. Lorsque vient le levé du jour, en revanche, ils battent en retraite, et ce sont les villageois qui viennent faiblement conquérir les lieux sous la vigilance de la milice. Il faut continuer de s’occuper des bêtes que les Fangeux ne touchent jamais, continuer de semer les graines dans les sillons creusés de la veille, continuer, encore, de faucher les blés, et de récolter le maximum de ressources avant que le temps ne tourne au vinaigre ou que l’on se fasse surprendre par le crépuscule. |
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