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AlaricGarde de Sombrebois
| Sujet: Re: Ressource pour la ville Lun 15 Aoû 2016 - 21:40 | | | Tout son poids tomba sur le monstre. Il sortit sa dague en avant et sentit cette dernière s’enfoncer dans la chair putride du Fangeux. La bête grogna, puis hurla. Mais elle avait encore de la force et cette attaque l’avait mise dans une colère noire. Sa force semblait en être ressortie décuplée. Dans la mêlée, le milicien luttait avec ce qui lui restait comme énergie, quand il vit Ulfrik revenir avec l’attelage alors qu’Üther donnait des coups de hache de temps à autre au Fangeux. La créature bougeait et manier une arme aussi imposante n’était guère aisé lorsqu’un compatriote se trouvait non loin. C’est qu’il ne valait mieux pas couper le bras d’un allié lors d’une bataille telle que celle-là.
Avec l’aide de Clovis et de Basile, ils réussirent à maitriser la bête. Enfin, d’un coup de massue bien placée, le milicien décapita le monstre. Une gerbe de sang les éclaboussa tous les quatre et Alaric passa un bras sur son visage pour essuyer le liquide chaud et poisseux qui parcellait son visage. Il se redressa et accorda un bref signe de tête à ses camarades, tandis que des hurlements et divers grognements gutturaux les entouraient. D’autres créatures n’étaient pas loin, et une course poursuite plus que périlleuse s’annonçait.
En vitesse, les trois miliciens ainsi que le bûcheron se dépêchèrent de regagner l’attelage et Ulfrik. À la hâte, ils montèrent à ses côtés, et bientôt le cheval, tout autant effrayé, se mit à galoper, ayant bien compris que sa vie dépendait aussi de ses futurs efforts. Les bannis avaient fui de leur côté, ils connaissaient bien les marais et le milicien espérait secrètement qu’ils parviendraient à s’en sortir. Certainement pas tous, mais au moins ceux qui leur avaient prêté main forte. C’était aussi leur combat. Le combat de tous les hommes contre ces monstres maléfiques.
Le convoi s’échappait à travers le Plateau du Labret, alors qu’il parvenait maintenant à l’endroit où les arbres n’étaient plus. De grandes étendues d’herbes marécageuses les entouraient et bien vite, des ombres rapides furent aperçues dans les eaux sales de la région.
- Merde, jura Alaric en voyant deux nouveaux Fangeux les suivre, les babines retroussées. Il faut les tenir à distance. Vous avez des armes de jet sur vous, n’importe quoi qui ferait l’affaire ?
Les Fangeux étaient rapides, mais ils seraient gênés par la course du cheval et l’attelage rempli de bois. S’ils parvenaient à les tenir à distance, ils s’éloigneraient d’eux-mêmes une fois que le convoi aurait atteint les murailles de la ville. Alaric savait que les bêtes ne seraient pas fatiguées aussi rapidement que l’étalon, mais il était possible qu’elles se lassent d’eux et qu’elles recherchent une proie plus simple à croquer.
Clovis attrapa un lance-pierre qu’il avait attaché à sa ceinture et le montra à son collègue. C’était quelque peu ridicule, vu la menace actuelle, mais s’ils n’avaient pas mieux… L’épaule du jeune homme ne lui permettrait pas de tirer, aussi, Clovis allait devoir s’en charger lui-même. Ensemble, ils se mirent à couper des petits morceaux de bois, afin de préparer des projectiles de fortune, ne perdant pas de vue la course des créatures, créatures qui se rapprochaient inexorablement.
Hrp : n'hésite pas à contrôler les deux autres miliciens si tu en as besoin :) |
| | | Üther HohenwaldBûcheron
| Sujet: Re: Ressource pour la ville Dim 6 Nov 2016 - 14:15 | | | Précédemment monté à l’arrière de la carriole avec les autres, seul Ulfrik était aux rennes. Üther décida de passer à l'avant prêtant main forte aux commandes. Ulfik pétrifié mais concentré lâcha quelques mots de paniques à Üther. -Patron ! J'veux pas mourir ...-T'vas pas mourir, passe moi les lanières et accroche toi !Les Fangeux collaient aux trousses et se rapprochaient vraiment vite. Üther voulait les semer, bien que difficile dans de simples collines il fallait essayer, il bifurqua d'un coup sec à gauche faisant sauter brusquement la roue du même côté de quelques centimètres. Le premier fangeux se fît arrêter net par le virage virulent de la charrette se prenant la structure en plein buste. Il trébucha et passa sous les roues. Des craquements d'os vinrent s'ajouter à la panique. Le convoi avait regagner quelques dizaine de mètres d'avance mais le reste de la horde ne s'était pas arrêté et le monstre écrasé simplement ralentit. Clovis dégaina une petite fronde de sa ceinture, essayant de faire mouche. Mais ça restait de simple morceau de bois. Un convois de cinq hommes leur roulant dessus ne l'avait même pas immobilisé. Üther se tourna s'adressant au reste de l'équipage. -Les gars ! On est encore trop lourd, range ta fronde ! Pousse les rondins, on est plus à ça prêt !Il tourna à peine la tête pour adresser ces quelques mots se concentrant à nouveau sur les chemin sinueux faisant valdinguer la plateforme, empêchant toute stabilité. Clovis acquiesça d'un signe de tête et commença à dégager les arbres morts sur le macadam. Sous l'effort une veine sortît de son front accompagnant le début de cri l'aidant dans l'effort du moment, Basil lui prêta main forte, lâchant le premier tronc. Il roula fauchant un deuxième fangeux pas assez rapide lors de sa tentative d'esquive. Le rouleau compresseur de plusieurs centaine de kilos lui avait écrasé la nuque, celui ci ne semblerait pus apte à se lever. Tout à coup à la droite du véhicule une main griffu s'agrippa et une tête immonde emplie de bave surgît. Les dents claquaient, Alaric pouvait sentir son haleine putride car s'était lui que le monstre avait envie de croquer. Les jambes traînées par la vitesse de la course le baveux tentait de sa main gauche, valdinguant dans le vide, d'attraper le jeune milicien. - Cadeau :
Voilà pour m'excuser de mon retard (abyssal) la fin du récit est pour toi, petit cadeau de situation
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| | | AlaricGarde de Sombrebois
| Sujet: Re: Ressource pour la ville Mer 11 Jan 2017 - 14:44 | | | Lorsqu’Üther prit les commandes, le convoi fit une embardée violente sur la gauche. Alaric s’agrippa tant bien que mal à la carriole pour ne pas valser au dehors, et ainsi se jeter littéralement dans la gueule de la Fange. Le bûcheron menait d’une main de maître les rennes, bien qu’un peu trop dangereusement au goût du jeune milicien. Bah, la fin justifiait les moyens, comme on dit.
Les trois soldats suivirent ses ordres et se mirent à balancer les tronçons de bois découpés un peu plus tôt dans la journée. Alaric jura. Ils avaient pris tous ces risques pour ramener ce fichu bois et maintenant, ils s’en débarrassaient afin de stopper les monstres. Il avait la désagréable impression d’avoir mené cette mission à rien. Le jeune homme maintenait son épaule endolorie tout en dégageant les rondins aux côtés de ses compagnons lorsqu’un Fangeux pointa le bout de son nez écrasé sur la droite du charriot. Le monstre n’était pas loin d’être entièrement à bord et tentait d’attraper Alaric. Ce dernier ragea et pesta en s’écartant promptement des griffes acérées de la bête. Elles n’étaient pas passées loin. D’un coup d’œil, il remarqua que le Fangeux avait les pattes arrières dans le vide et ne devait son salut qu’à sa poigne sur le rebord de la carriole. Il détourna le regard et aperçut un pin au tronc épais sur leur droite. Un sourire mauvais éclaira ses lèvres gercées par le froid.
- Üther, vire sur la droite ! Rase le pin ! rugit Alaric en planta sa dague dans la main griffue du Fangeux, le clouant au convoi. Toi, tu restes là, ricana le milicien.
Fort heureusement, le bûcheron l’avait entendu. Il ne se le fit pas dire deux fois et vira vers le côté indiqué avec fureur. Au dernier moment, Alaric se recula, tandis que le monstre s’écrabouillait en une gerbe de sang poisseux contre l’arbre volumineux. Seule subsistait sa main griffue, toujours accrochée au convoi grâce à la dague d’Alaric. Il la récupéra et des lambeaux de chair putride voltigèrent dans l’air.
- Y’en a marre de ces conneries.
On ne savait pas à quoi pensait un Fangeux, si du moins il était capable de penser. Toujours est-t-il que leurs derniers poursuivants capitulèrent à la vue d’un de leur camarade finir en une bouillie de membres écrasés et déchirés. Alaric tapota l’épaule du bûcheron et soupira :
- On rentre, maintenant. Il reste des troncs dans la carriole. J’imagine qu’on n’a pas fait tout ça pour rien.
Au loin, les murailles de Marbrume se dressaient fièrement derrière les marécages.
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| Sujet: Re: Ressource pour la ville | | | |
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