Nom : Morne-Brume
Prénom :Lanre
Âge : 29 ans
Sexe : Masculin
Rang : Rayé des registres de noblesse. Membre du peuple. Destiné à rester Roublard.
Métier : Roublard


Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Habileté - Attaque - Parade - Force (En gros, un pseudo duelliste mais pas trop)

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp)
- Deux épées longues de mauvaise facture (mais qui passent en stats pour des épées courtes. D'facon, c'est des épées de mauvaises factures et je m'en tape un peu de gagner en combat. Je veux juste le skin mais pas les attributs de l'arme. Car seul les nobles peuvent avoir des épées longues)
- Un scramasaxe de mauvaise facture.
- Un chifoni un peu viellot mais qui est assez jouable. Ca va encore. (C'est une vielle à roue médiévale). En SOL/DO avec un capodastre en RE qui permet de passer en mode dorien. Ce qui donne à l'instrument une couleur bien médiéval.
- Equipement vestimentaire de Lanre : Pas de blanc ni de beige, plus dans des couleurs dans les tons marrons des faubourgs. Un peu comme les couleurs du forum. On se change tous les jours, donc, son équipement, c'est vaguement ca, mais pas ca!

Arme de prédilection au combat : La première épée ou sa jumelle. Mais jamais les deux en même temps. Rarement le scramasaxe au combat, c'est la solution de dernier espoir ca. Et le chifoni, ca fait fuir les passants et ca fait bong, donc, non. Pas en combat! Il est trop précieux pour l'utiliser sur le crâne des fangeux.

Compétences :

• Bagarre : Adore foutre des mandales avec des choppes en bois.
  
• Baratin : Pour faire croire à X que ce qu'il a à lui vendre a un passé célèbre.
  
• Musique : Pour savoir jouer de la vielle même si c'est passable. Il pourrait mieux jouer, mais il n'en a pas envie et ça prends trop de temps à apprendre.
  
• Sens de la répartie : Toujours capable de sortir une bonne anecdote, parfois plutôt boiteuse pour sauver un mauvais morceau d'un public exigent.

Lanre est de taille moyenne. La nature n’a pas vraiment été généreuse de ce côté-là. Mais au moins, il a une bonne tête. Un visage ovale avec des yeux noisettes pas très souvent brillant. Une mâchoire mal rasée à la barbe naissante. Et une longue chevelure châtain jamais grasse. Ca et ce petit air noble de révérence, ça doit venir de ses gênes ancestraux. Il l’attache souvent avec une ficelle de cuir quand il pense qu’il va combattre. Mais ya des jours, où il la laisse pendre. D’ailleurs, elle lui arrive jusqu’au milieu du dos. De quoi pouvoir faire des nattes dedans. Il laisse parfois une fille des faubourgs lui en faire, quand il est assis à la mercenaire prêt de la fenêtre à épier les fangeux et qu’elle patiente contre le dossier…

Il possède un dos plutôt pas mal, à force de manier la manivelle et de forger son coup de poignet hors des murs ou contre la paille. Mais il y a nettement meilleur que lui, ce n’est clairement pas un champion quoi. Ses mains de combattant l’empêchent d’ailleurs d’être trop adroit à la vielle. Du coup, quand il manipule les sautereaux, c’est pas mal, mais ce n’est pas trop ca non plus. Après, il s’en moque, il ne peut pas faire pire que sa mère. Et c’est aussi pour ça qu’il ne s’entraîne pas trop. Il n’a pas vraiment envie d’avoir des mains de forgeron et ne plus savoir sortir une note correcte. Cela ne fait pas que le servir. Car, il a plusieurs fois était recousu et supporté des fièvres qui lui auraient fait préférer grandement la mort. Engendrant quelques mauvaises cicatrices dont il est peu fière et d’autres qu’il est content qu’elle soit finalement effacées avec le temps. D’ailleurs, la plupart ne sont plus que des souvenirs et on les distingue à peine en plein jour alors à la lueur d’une bougie. Puis ça lui fait des histoires à raconter sur l’oreiller.


Quant au combat, cela dépend de sa chance. Ses épées sont de mauvaises factures, donc, elles ont tendance à casser. Puis, il a des caches un peu partout. Alors, il n'a jamais la même, mais il préfère quand même se battre à l’épée large triangulaire d’une taille moyenne plutôt batarde (De type XIV). Allez, pour donner une idée, quand il pose la pointe au sol, le bout du pommeau lui arrive à la hanche. Le fil est pas mal aiguisé mais ce n’est pas vraiment la meilleure. Une épée ça coûte cher. Alors il a préféré en acheter une passable et en prendre une autre au cas où la première casse. D’façon, il n’a pas vraiment besoin d’aller trancher un dragon avec, vu que ça n’existe pas vraiment. Alors, une lame de rasoir, ce n’est pas vraiment utile. Puis, rien ne l’empêche de l’aiguiser quand il s’ennuie à une tablée. D’ailleurs, que ce soit l’une ou l’autre, elles portent toutes les deux des griffures et des coups du à l’usure. Et les bandelettes de cuir du manche commencent à fatiguer. Ya juste l’une qui survit moins bien à l’usure que l’autre. Celle dont il se sert le plus souvent. Son scramasaxe est en meilleur état en tout cas. Même s’il l’utilise chaque jour.

Sinon, pour ses vêtements, il ne porte jamais l’armure. Les plates, ça a le don de ralentir l’homme. Peut être parfois sur les cuisses ou les épaules, voir même les bras, histoire de se rassurer quand il a pris un mauvais coup. Mais c’est très rare et c’est toujours des plaques vaguement tordues de ferraille. L’autre raison est qu’une armure, ça coûte chère. Et que ça rouille. Et qu'il n’a pas les moyens de l’entretenir. Alors, il préfère le cuir. Et de toute façon, il se sent plus à l’aise dans ses pantalons de cuir. Même si ses canons d’avant-bras cerclant ses chemises de lin le gêne parfois et donc, l’oblige à les enlever. Voir des spallières et un bout de cuir pour protéger son ventre. Mais même s’il n’est pas duelliste, il préfère jouer sur la parade et l’esquive. Ce n’est pas pour autant qu’il est doué. Il se bat de manière un peu brutal et gauche quand même. Et un champion dont le bras favoris a été coupé pourrait le vaincre de son autre bras. C’est juste qu’il est un peu rusé, juste assez pour se sortir d’un mauvais pas une fois sur deux. Et suffisamment pour advenir à ses fins s’il a de la chance. Faut dire qu’il aime bien danser sur les planches ou avec la chance, quand il ne marche pas sur les pieds des autres, et c’est à cause de son jeu de vielle qu’il en est arrivé là. Ses bottes de cuir dansent de manière plutôt passable mais on notera un zeste de droiture et de justesse, une chose qu’il ne maîtrise pas, c’est inné chez lui, ça vient avec son humeur. En tout cas, parfois quand il est de bonne humeur.

Le premier trait qui définit Lanre et sûrement le plus important est l’aventure. Il adore partir sur les chemins pour découvrir des choses, affronter des ennemis ou participer à une quête, une histoire, un bout de livre. Inspecter les rumeurs en quelque sorte. Ensuite, vient le marchandage, il adore essayer de rouler les gens en leur vendant une camelote qu’il a trouvé sous une poutre pourrie en inventant une histoire dessus. Disant qu’elle appartenait à quelqu’un d’important. Il s’assure toujours que les informations qu’il donne ne soit jamais vérifiables. Et la troisième chose, c’est les petits défis, pas ceux impossible ou grands. Non, les petits défis du quotidien, ceux qui sont faisable mais où il faut résoudre quelques problèmes et y trouver des solutions.

Lanre n’aime pas qu’on lui apprenne comment faire. Il s’est toujours débrouillé seul. Et c’est pour cela qu’il joue si passablement de la vielle. Même si c’est aussi parce qu’il n’a pas envie de jouer mieux. Ce n’est pas pour autant qu’il n’aime pas les belles mélodies, bien au contraire. C’est juste que les musiciens doués, parfait, ca a don de l’énerver. Et il est arrivé plus d’une fois de monter sur scène où jouait un musicien pour lui balancer une mandale à l’aide d’une choppe en bois. Pour finalement sortir avec un air désabusé en soufflant fort des joues sans s’expliquer.

Cela fait de lui quelqu’un d’assez impulsif. D'ailleurs, il a déjà usé de cette impulsivité en présence de la milice, qu'il n'aime pas trop. Mais de l’impulsivité du moment. Il peut passer quinze bonnes minutes à supporter un truc avant de finalement passer à l’action. Voir parfois laisser trotter la chose dans sa tête pendant trois jours pour revenir sur un coup de tête en se levant un matin ou en marchant dans une ruelle pour aller faire ce qu’il avait à faire afin de faire mourir ce qui le hante. Mais par les temps qui cours, il faudra bien combattre avec eux et son côté noble lui donnera envie d'aller taper du fangeux sur les murailles pour aider ces pauvres gaillards et sauver la vie de tous.

Concernant les combats, il n’aime pas s’entraîner. Il le fait pour ne pas crever et pour entretenir la force dans son bras. S’assurer que son esquive est toujours passable. Mais il a aussi le sang de ses aïeux qui étaient une noblesse d’épée. Du coup, ca se voit dans sa manière de se battre, il a tendance à donner des coups grossiers animés par des phrases du genre « Rhaaa, tu me casses les couilles. Va t’faire un saugée bordel. » Où il y amène le geste. Ou encore « Putain d’ours. Tu vas finir en fourrure pour l’hiver ! ». Il se bat donc pour que ce soit rapide et efficace, de la brutalité profonde. A l’estoc principalement et n’hésite pas à donner des coups bas, croche-patte etc.. et c’est pour ca qu’il se bat avec une épée de type XIV. Bien large histoire de bien planter son épée par gravité dans les entrailles du mec tombé ou du mec qui est en train de fuir. Lanre n’a pas d’honneur, il choisira toujours celui qui se carapate à celui qui essaie de le défier.

En parlant de défie, il ne peut pas piffrer ces gens qui lancent des défis à la loyal pour un oui ou pour un non. Il n’aime pas les règles. Et n’en a que faire de la loyauté. Du coup, s’il peut trancher la gorge de son adversaire alors que le duel n’est même pas encore commencé, il ne se gênera pas. Seuls les résidus de sang noble qui l’habitent font de lui un être qui coupera toujours de manière noble. Ou se battra noblement. Ca sous-entend achever quelqu’un qui hurle à la mort. Trancher net et pas à moitié. Couper un membre broyé histoire que l’adversaire ai une chance de s’en sortir avec un moignon plutôt que crever dans un fossé après avoir souffert pendant 4 jours d’une infection.

Ensuite, il ne combattra jamais un combat perdu d’avance. Ou un duel qu’il sait qu’il va perdre. Vous ne le verrez jamais se battre contre plus fort que lui ou provoquer un champion émérite. Il tient à la vie même si sa vie ne tient pas à lui. Quant à son histoire. Ses parents n’ont pas oublié de lui dire d’où il venait. Et même si plus personne n’en a rien à faire de sa famille. Lui, il n’a pas oublié et il a une quête à l’image d’un fil rouge dans sa vie : Celle de rebâtir ce qui a été détruit par le temps. Et sa vie de roublard est parfaite pour cela. S’il peut acheter des informations en aidant quelqu’un, il ne se gênera pas.

Quant au bien et au mal ? L’homme est dans un équilibre instable entre les deux. Parfois, il penche vers le mal, parfois vers le bien. Il n’ira pas aider un habitant en train de se faire dévorer par un fangeux. Mais ce n’est pas forcément toujours parce qu’il y voit un intérêt personnel.

Résumé succint : Les temps sont durs aux alentours de Marbrume. Lanre remplit son gagne-pain en visitant les maisons abandonnées en quête d’objets falsifiable qu’il pourra anoblir d'une fausse histoire et revendre à Marbrume. Un roublard est aussi un aventurier toujours sur la route, cela l’amène donc à avoir des histoires à raconter. Histoires qu’il monnaye dans une taverne citadine ou une du faubourg devant quelques personnes intéressées ou juste le vide comme spectateur. Il s’en moque, il est l’un des rares musiciens qui ose venir jouer dans les tavernes des faubourgs. Sa musique est bancale mais ses histoires restent intéressantes à écouter. Puis, la moitié des chambres étant vides, on l’y laisse souvent dormir.

En parlant d’histoire, vous voulez une histoire ? Mariez un coupe-jarret foireux à une trouvère fanée et vous obtenez une sale histoire. En tout cas, c’est dans la boue du chemin qu’est né ce roublard. Et c’est tant mieux, parce qu’il aurait pu naître dans de sales draps d’une taverne insalubre ou dans les caves poussiéreuses d’une bande de bandoliers boiteux. Mais non, il est né sur les cailloux, contre les racines sylvestres d’une mousse neigeuse. De quoi rappeler à un môme que la vie est dure mais qu’elle est juste et conserve toujours une certaine pureté. Au moins, pendant une saison.

Mais même si la pureté murmure. Passé cette morne saison, on lui a appris à se battre. Et pas avec une longue, ni une courte. Avec la taille standard. Et toujours par deux, au cas où la première casse. Sans oublier de chantonner les registres mal accordés de la basse populace entre les jupons d’une mauvaise vièle, mauvaise ? Mouais, chacun ses goûts, en tout cas, plutôt tristement pénible.

De quoi rêver d’aventure, d’exode. Pour fuir ces piètres épopées afin de taillader dans les faubourgs à coups de manivelles. Rappeler aux chiens du Labourg qu’ils sont mieux à la niche. Et faire briller quelques chanterelles dans les plus hautes cours. Sans oublier de fouiller quelques maisons hantées pour anoblir quelques objets ramassés.

Sauf un. Ou plutôt une. Cette chifonie oubliée et son bois noyé. Aux couleurs usées et aux cigales mouillées. Aux sautereaux ratiboisés et à la voix diablement moins lutine qu’un chalumeau. Mais quoi qu’il en soit, une noble dame oubliée pour un nom rayé.

Morte-Brume est bien connu des registres de noblesse, même si quelque peu rayé et surtout oublié. Pourquoi rayé ? Car jadis, ses ascendants s’appelaient De Source-Vive. Mais les terres de ses aïeux se transformèrent peu à peu en lieu-dit, puis en murmure avant que la nature n’achève et n’efface les quelques pierres qui osaient encore briller au soleil, aidées par la mousse et l’humidité de la pierre. Pierres qui hantaient encore ces bois centenaires avant que les souvenirs ne finissent par s’effacer, trop travaillés par le temps. A l’image des fondations, le « De » finit par tomber et le nom, par vriller. Les siècles ayant raison des histoires et le temps de l’encre et de ses traces. Source-Vive fut oublié, par Morte-brume fut transformé avant de finir, il y a bien longtemps rayé. Seul Morne-Brume subsiste encore mais il y a bien longtemps que la source est souillée.

Mais une once de noblesse trahira toujours le sang.

Morte, Morne. Non mais pour vous le dire franchement. Le mât du T a surtout fini par se casser la gueule et on a oublié de le ramasser.

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