Marbrume


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 Perceval, d'un fil je tiens la vie.

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MessageSujet: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 12:02




Perceval




Identité



Nom : Perceval.
petite note :
Âge : Évasif (15 ans précisément mais ne le divulgue pas).
Sexe : Difficilement déterminable (féminin d'un point de vue biologique).
Rang : Prêtresse de la Trinité. Perceval est connue par la population plus qu'elle ne le pense attirant le regard du passant par son simple passage dans la foule. Cela elle le doit à ses traits quelque peu hors des normes de Marbrume. Elle a aussi eu la chance (ou non tout dépend du point de vue) de côtoyer les milieux mondains de par celui qui l'entretient encore à ce jour. En somme l'on ne connaît pas Perceval mais beaucoup seront la reconnaître en l'apercevant ou par le biais d'une description physique. Il semble en ce moment l’entrapercevoir en des lieux mal-famés, simple rumeur.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Voie du Prêtre ;
- +2 en Charisme.
- +1 en Intelligence.
- +1 en Habilité.

Compétences et objets choisis :

- Chance.
- Sixième sens.
- Alphabétisation.
- Doctrine du culte.

.................................

Emporte avec elle dans une bourse de tissus qu'elle tient au poignet : Des noix pour grignoter, un simple crayon de bois et un peu de papier, une ombrelle fort simple en papier pour se protéger du soleil et autres babioles qu'elle distribue volontiers pour renforcer la foi de ceux qu'elle rencontre (des coquillages pour Anür, des petits bois pour Serus, des écailles de bêtes pour Rikni).

Physique




Les roues crissent, tu apparais, toute fardée, toute poudrée dévorant goulûment le lointains de par la fenêtre du boudoir. Pensive est ta tenue, rêveur ton maintient. Ton crayon de papier valse entre les doigts de ta main gauche pendant que ta main droite sur la couverture d'un carnet dès plus simplet somnole. Tu te recueilles une fois n'est pas coutume au confins des méandres de cette pièce étouffante.

La compagnie n'y est point permise, tu t'autorises en effet une entrevue toute particulière avec l'extérieur, l'intimité de tes rapports avec ce dernier devenant ta priorité première en ces moments là. Le plancher éperdu de douleur gémit encore du passage de ton trône, mais toi fière régente n'y prête guère plus attention que cela. Tu ne te meus qu'au nécessaire sans fatiguer ton corps plus qu'il ne le faut.

La vérité se mettra à nue sans crier gare.

Comme à l'accoutumé tes canines toujours avides de met délicats s'emportent et font couler le premier sang d'un duel engagé depuis un moment déjà en ton intérieur. Tu t’illumines d'une aura léonine. D'un bond tu extrais ton royal séant de sa prison ouvragée t'essayant à une pâle copie d'un numéro d'équilibriste. Sans pouvoir soutenir du regard plus longtemps ta personne flagellant ses pauvres membres je dû me résoudre à te porter secours.

Impudent que je suis je ne sû comprendre que je venais de violer tes dernières parcelles de liberté. Voilà une semaine qu'il m'est impossible de te voir, ne serait-ce même te croiser. Parfois je damne l'ignoble noirceur que tu dois prêter à mon âme. Il en émerge de mon être des bribes du souvenir de cet instant. Juges-tu nécessaire toute cette rancœur ? La pitié ne peut-elle s’appliquer en mon cas ?

Accorde moi ton pardon.

Je t'aime. Perceval je t'aime et cela me ronge. Je pourris de l'intérieur tant j'occupe mes secondes, mes heures, mes jours à glorifier ta sainte image. Arôme printanier, délicates effluves de blé blond et senteur d'herbe fauchée relevée d'une douceur de rose. Tu exhales des parfums frais et légers qui ravive en nous l'essence de l'innocence. Il me revient la frayeur d'un regard entaché d'ambre qui était tiens. Ho mon Dieu, que l'on m'absous de ce que je vais déclarer par suite. Martyr, je t’idolâtre sans demander mon reste, je me décompose à l'écoute de la musique de tes gestes, je voue un culte à la coquetterie de tes rapports avec autrui. J'adule ton dégoût pour la monotonie et l'impétuosité de ton train de vie.

Ô ma douce marotte ivre de pouvoir, tu marqueras d'un fer rougeoyant les terres qui t’accueilleront. Ais pitié je ne souhaite qu'humblement voir s'écouler ta coiffe d'ébène entre mes bras larmoyants. Je ne tiens plus. Ouvre toi, cesse de voiler tes si rares mots , déblatère comme le premier sôt que tu rencontres, exprime toi comme bon te semble. L'on te déclare fragile de santé sans te consulter, accepteras-tu cela encore longtemps ? Je désire ardemment ta joie. Voilà sept jours que tu ne cesses de m'obséder, ton regard ambré hantant mes songes.

Perceval vie.

Lettre anonyme datée de 1163 environ,
retrouvée sous l'oreiller de Perceval.



Ta beauté ne se destinant qu'à être entrevue, tu n'en deviens belle que pour ceux qui ne prennent pas le temps de te regarder.

- " Parfois je m'attarde devant un miroir ébréché, une glace sans teint, un morceau de verre brisé, une flaque d'eau. Parfois je m'y attarde, restant là des heures pour admirer un reflet que j'ai grand mal à m'approprier. Ces quelques fois je me semble bien étrangère, ne pouvant retenir des doigts cavalant sur une peau bien trop écarlate à mon goût. Cela me fait sourire, moi qui enfant enviait les couleurs mates, l'on me rassurait en me disant que toute princesse se devait d'avoir le teint rosit. Pourtant encore aujourd'hui je trouve cette explication insatisfaisante, incomplète même. La rosée perle tout autant sur les roses noires que sur les blanches. Mon épiderme à moi semble laisser filtrer la vie au lieux de la renvoyer de la plus éclatante des façons. De toute manière je ne suis pas une princesse, je ne l'ai jamais été, et jamais je ne le deviendrai."


Ta petitesse n'a d'égal que ton aura de chérubin. N'atteignant pas le mètre soixante tu nous obliges bien souvent, de dos, à te confondre avec une enfant. Ta démarche aérienne, et tes petits soubresauts n'arrangent en rien notre jugement. Tu ne t'encombres pas de manières pour paraître séduisante, car tu sais que malgré tous les efforts du monde, tu ne pourrais y arriver. Ta brune chevelure coiffée à la garçonne ne nous rappellent qu'un peu plus la candeur de ta personne. Ton port altier met en valeur à merveille ton teint poudré, et d'un blanc immaculé, nous avons grande peine à l'effleurer du bout des doigts. Seuls quelques endroits bien choisis sont rosis, donnant un peu de vie à ce corps de poupée. Ta peau dégage une senteur de rose, et sa fraîcheur redonnerait le sourire à un condamné. Parfois l'on te vois jalouser la gorge de certaines. Non sans mal, tu as tes raisons. Pourtant aussi ridicule que cela puisse paraître, ta poitrine d'adolescente te permet d'éviter toute vulgarité qui, en toute honnêteté te siérait si mal. Ton corps d'une androgynéité grâcile, te rapproche aisément de l'allégorie d'un ange, alors n'envie pas trop ces femmes pulpeuses. Ton pied mignon trahit la légèreté de tes pas, que tu essayes de combler avec un régime alimentaire stricte. La finesse de tes membres offre à toutes activités qui est tienne, une exactitude exemplaire. Tu fais d'autant plus preuve d'une incroyable souplesse, et une grâce perpétuelle emplis tes mouvements les plus anodins. Tu te tiens toujours de manière retenue, marquant ainsi la distance qu'il y a entre toi et ton interlocuteur. Cela n'empêche point les débordements, que tu regrettes bien assez vite pour la personne concernée. Nous nous excusons en effet, de nous voir fondre devant tes traits de poupon. Il faut dire que tu es bien sans scrupule de nous interdire de les toucher. Ainsi la pudeur de tes lèvres nous invitent à les faire jurer, rien qu'une fois, pour les rendre de cette manière plus accessibles au commun des mortels. Pourtant de ce corps adorable tu n'en prends point grand soins. Tes deux fragiles mains se retrouvent le plus souvent bandées de toute part, tes genoux et coudes sont en tout temps rougeoyants, quand à ton visage les pansements qui le recouvrent se font une joie de te faire endosser le rôle de mal-en-point. Beaucoup alors tentent de te faire remarquer ce manque d'attention vis à vis de ton enveloppe charnel, mais les remontrances qui souvent te parvienne ne savent ni te toucher ni te remettre en question. Il est vrai que ton comportement se fait irréprochable, que les codes de politesse n'ont plus de secret pour toi, alors pourquoi soigner ton image pour simplement faire bonne figure. Que la plèbe te surnomme souillon, cela ne saura en aucun cas t'infecter. Quelques fois cependant la mélancolie te gagne, te faisant sombrer dans les méandres d'un souvenir bien sombre pour toi : Perceval tu ne ressembles pas aux natifs de Marbrume.

Viens-tu de loin ?
Comment est ton Pays ?
Perceval tu nous si sembles exotique.


Mais Perceval venait de Marbrume et jamais la ville ne l'a vu à ce jour encore quitter ses remparts.

Personnalité




Irascible amour que tu portes en ton sein bercé par des complaintes vestiges de songes à présents éteints.

Pécheresse.

Irritant ta gorge par le claquement incessant de ta langue tu oses encore répudier tes larmes. Tu ravaudes maladroitement ton âme fatiguée par les chavirements de tes humeurs. Offense que font tes mains en l’accomplissement de ce travail.

L'hypocrisie ravage ton être, qu'il est laid de ne pas arriver à les faire devenir honnêtes. Tu parais, gesticules et trébuches, abîmes donc le marbre des Créateurs ils ne t'en seront que plus reconnaissants de pouvoir rire des melliflus baumes que tu t'appliques.

Tu souffres et ton cœur en sourit, las de devoir voguer au gré de tes envies il ne se tient plus qu'aux bords de tes lèvres. La nausée de ses balades fais couler aux creux de tes reins des sueurs froides. Tes jambes convulsent, tu craques. Ton corps compose alors au rythme de tes sanglots.

Tu relâches et tu sapes ton travail, ton souffle peine à retrouver son calme. Que tes inquiétudes se tarissent, on sonnera une fanfare sépulcrale quand ta bière passera sous les rayons d'une lunes aux rondeurs boréales.

Je vois que le couchant du soleil concasse avec force la monotonie de la grisaille. L'azure du ciel ne me devient plus qu'un lointain souvenir. Le temps passe et sur moi tombe les entrailles du crépuscule. L'horreur d'un tel spectacle me ravit toute candeur.

La plume fébrile arrache avec avidité les lambeaux de la chair du papier. Te reconnais-tu en cette façon emplis de sadisme de traiter le fidèle outil du romancier ? Les trois Grâces célébreront ton talent pour le vers et la prose et l'ode en ton nom émergera du cadavre de la vierge. Les flatteries du Goupil te perdront.

Perceval nous nous ressemblons tant.

Le silence sonne le glas des espoirs immatures. A présent coule sur tes mains le violine du ciel de minuit. Les astres parent la voûte céleste d'un millier de splendeur. La solitude ne te sied guère.

De toute ta magnificence tu te mettras à guider le monde.

Et pourtant tu n'en restes pas moins hideuse, ricanant devant ceux que tu dégoûtes. Le prestige de tes actes s'entache par l'obscénité de tes propos. La bohème minaude, tes joues rosissent. Elle n'est plus à cacher cette abjecte relation que tu entretiens avec elle. Toutes deux parcourant l'herbe grasse au petit matin, outrageusement vêtues d'un simple manteau de chair.

Tes passions te dévoreront.

Perceval tu n'es qu'amour pour ton prochain, susurrant à tout à chacun les folles envies de tes ardeurs. N'importe qui peut éteindre le feu qui t'étreins, te libérer de la cage de soie de tes drapées, se lover contre ton bassin fébrile. Tes baisers sirupeux ont le goût du nectar. Tu t'amouraches de manière si simplette du divin génie.

L'on t'ornera du laurier des empereurs faisant gesticuler ta carcasse meurtrie par la lame enfoncée dans ton dos. Les trompettes raisonneront quand le peuple brandira bien haut ta tête enfoncée dans un pieu. On se souviendra de toi, comme de l'éternelle catin qui fit s'abattre dans nos chaumières les maux du Paradis.

Réfléchis encore au sens de ta quête, il serait regrettable de ne pas trouver en toute fin une compagnie agréable pour l'expression dernière de tes râles.

J'en viens à avoir en horreur l'affection que j'ai pour ta personne.

Perceval, je crois que je t'aime. Quelle infamie que je commets en agissant ainsi ! Mais je ne peux m'en empêcher.

Je pense oui ... Non je ne pense plus et tout cela par ta faute, car je t'aime Perceval. Je n'occupe plus mes journées qu'à cela, t'en rends-tu comptes ? T'imagines-tu une seule seconde ce qu'est l'enfer de mon quotidien en l’absence de ton sourire, de tes larmes, de ta colère. Tu es mon sucre d'absinthe et ma pipe d'opium, rigoles donc de mes si maladroites métaphores.

Nous nous unirons sous le regard envieux des anges.

Ils moquent mon pathétique état, s'étonnent de l'importance que je nourris pour toi. Ils émettent à longueur de temps quand mon regard se porte vague des suppositions insultantes. Je le sais, toi, tu ne ries pas car tu portes en compassion ma gangrène et récoltes à mains nues la biles que je déverse. Je ne veux plus te revoir.

J'ai mal.

Lettre anonyme datée de 1162 environ,
un ruban ensanglanté fût déposé avec.




Perceval n’est que sucre et douceur. Ses rires sont cristallins, ses pas chaloupés, ses regards emplis de gourmandise. Ses paroles se savourent du bout de la langue, ses manières font fondre ses interlocuteurs, son sourire se déguste avec tendresse. Perceval n’est qu’espièglerie et malice enfantine. Ses taquineries vous amusent, ses moqueries vous divertissent, ses fourberies vous égaient. Ses facéties vous dérident, ses farces vous occupent, ses plaisanteries vous ravie. Perceval n’est que joie, gaieté, et allégresse. Le temps semble s’arrêter en sa présence. Elle le suspend le plus simplement du monde du bout des doigts, et vous fait revenir en enfance. Les problèmes qui peuvent vous nuire ne semblent plus que de moindres importances. Elle vous libère des normes imposées par la société. Parce que Perceval n’est que légèreté et insouciance. Rien ne peut entraver ses mouvements emplis de frivolité, et de fantaisie.

Perceval vous charme au son de sa voix, elle vous coupe du monde extérieur, vous endort, et vous ballade. Vous en redemandez, parce que la compagnie de Perceval est dès plus agréable. Cela ne vous gêne aucunement, Perceval à vos yeux n’est qu’une enfant. Un chérubin que vous vous devez de protéger. Elle vous semble si fragile, si délicate, tellement frêle en somme. Elle qui se fait si distraite, si étourdie, qui jamais ne regarde où elle va. Comme si le monde allait faire attention à sa petite personne. Perceval se repose sur vous, sans honte aucune, elle vous fait endosser le rôle de parent sans se soucier le moins du monde de vos envies. Perceval dépend de vous, et cela est dans la logique même des choses. Bien que dans les premiers temps elle vous agacera, voir vous handicapera, vous ne pourrez sans une méchanceté certaine vous débarrassez d’elle.

Parce que Perceval n’est que gentillesse, une attention sans pareille envers vous. Elle se souciera de chacun de vos problèmes, prendra de vos nouvelles en tout temps, et remarquera chaque détails qui vous est propre. Perceval aime tout savoir sur tout le monde, elle apprécie chaque nouveaux ragots, et met un point d'honneur à se tenir au courant des dernières nouvelles. Sa curiosité n’a aucune limite, elle en devient la plupart du temps déplacée, inappropriée, dérangeante. Perceval n’arrive pas à se contenir, ses actions ont toujours pour origine une idée fugace qui aurait dû être abandonnée. Ses idées saugrenues autant que les vôtres l’enchante toujours un peu trop. Perceval n’est qu’excès, elle se fatigue autant qu’elle vous fatigue.

Perceval incarne la démesure et l'inconscience, sa liberté devant prévoir sur tout. La concernant nous ne pouvons appeler cela du courage car la réflexion ne trouve sa place à ses côtés. Perceval agit sur le moment laissant son émotionnel contrôler le moindre de ses gestes. Perceval en devient alors égoïste, égoïste car elle n'hésitera aucunement à vous embarquer dans ses mésaventures, se souciant de son besoin d'adrénaline avant le bien être de votre personne. Le sachant peut-être, elle ne l'avouera pas, même sous la torture. Sa fierté occupe une grande place dans son être. Elle déteste avoir tord, et avant tout qu'on le lui fasse remarquer. Si vous avez un temps soit peu de légitimité vous aurez la chance d'obtenir de sa part une sorte de grognement en guise de réponse, ne le prenait pas mal, elle vient d'acquiescer vos dires, à sa manière. Son entêtement en devient ridicule, de toute manière quand les mots ne suffisent plus elle fuit ou bien devient violente, ne sachant autrement se défendre. N'allez pas croire non plus que vous avez à faire à une brute sans cervelle, ses sentiments prennent juste le pas sur sa raison. Elle souffre à juste titre d’insomnie, peut-être ai-ce la raison de son attachement à tant d’activité personnelle. Cela atteint un point tel que Perceval ne prête guère attention aux besoins de son corps, il lui arrive de ne plus manger, ni de reposer ses membres engourdies. Tomber de fatigue à n’importe quel endroit, n’importe quand est tout à fait courant quand on la côtoie. Perceval l’on doit prendre soin d’elle, c'est un fait établit. Mais l'on ne se sent pas totalement serein en sa présence. Perceval l’inconstante, l'immatérielle qui ne s'ancre qu'avec difficulté dans la réalité.

Histoire




Les herbes de la campagne mordaient la main du vent qui les caresse. Le temps se meurt, expire un dernier râle et se renverse. Perceval soupira au creux des bras de la Mort. Elle ne sort pas très souvent, alors comme ce soir là fut tout spécialement choisit par elle-même pour parader dans les plaines, elle se décida dans la précipitation qu'engendre une joie démesurée de partager le plus de moments à ses côtés. Les confins de l'infini tendaient sur nos deux fiers personnages un voile d'intimité. Ces secondes, ces minutes et ces heures seront volées à l'Histoire.

- « Mon bon monsieur accepteriez-vous de me dévorer ? »

Une moue boudeuse taillada les traits de l'enfant, la réponse tardant un peu trop à son goût. Pourtant elle n'osa pas insister. Ses membres diaphanes se rejoignirent et s’entremêlèrent, d'imperceptibles soupirs s'échappèrent d'entre ses lèvres. La Mort avala les distances sans se préoccuper le moins du monde de la maigre carcasse contorsionnée en son sein. En cet instant à travers ses yeux chétifs il semblait à Perceval qu'entre ses longs doigts crépusculaires le monde se lovait. Elle trouva en ce spectacle un quelque chose de particulièrement rassurant.

- « Je puis comprendre que cela vous répugne, mais ne dit-on pas que la chair d'enfant se trouve être la plus tendre ? Vous savez j'attends cela depuis si longtemps ! Ma maman me dit souvent que refuser un présent n'est point digne des honnêtes gens ! Je ne serais même pas dure à mâcher et encore moins à être digérée. Je m'offre à vous sans arrières pensées. Je vous le jure ! Il faut me croire, moi, je vous aime. »

Délicatement elle la déposa à terre, puis, lui fit signe de ne plus parler. Elle leva l'une de ses mains osseuse et indiqua d'un long doigt semblable au bois éteint un point situé au dos de la petite. Perceval se retourna presque immédiatement ; au devant d'elle s'étendait une sombre masse de conifères effrayante de par son effroyable grandeur. Un frisson lui parcourut l'échine. Sa bouche se tordit en un horrible rictus d'effroi. Ses jambes grelottantes reculèrent vivement. Dans la précipitation elle trébucha et se serait écrasée de tout son long si deux gigantesques mais pas moins bienveillantes mains ne l'avaient réceptionné avant l'inévitable chute. L'immonde cicatrice qui déformait de par et d'autre le visage de la Mort s'étira ; elle lui sembla sourire. Perceval s'agrippa maladroitement à sa jambe gauche avec l'incroyable force que la peur procure.

- « Nous ne devrions pas pénétrer en son antre vous savez... »

Reprenant sa marche elle ne sembla prêter guère attention à ses dires. Ainsi toutes deux s'enfoncèrent non sans mal dans l'Orjelière. Au milieu des majestueux centenaires se tenaient d'incroyables pousses d’orges aux épis que la magie avaient permis d'effleurer le ciel. Le lichen recouvrait de sa superbe le sol entièrement, étouffant ainsi la terre. Tout autour d'eux ne respirait que trop la vie, les faisant ironiquement paraître semblable à des âmes errantes. La vue des innombrables ombres inquiétantes que les regards pour un rien craintif de Perceval faisaient vivre la fatiguèrent si grandement qu'elle se réfugia au cœur d'un énorme rocher. Sa terreur fut telle que son corps se mit à composer au rythme de ses sanglots.

La chaleur couplée au bras des saccades de sa respiration provoquèrent une légère montée de fièvre, sans logique aucune Perceval semblait s'affoler. Cependant il semblerait qu’une explication puisse se trouver au cœur des légendes du passé qui qualifient depuis si longtemps déjà ses lieux de maléfiques. Il se susurre en effet que la Mort y résiderait. Fermant du plus fort qu'elle put ses yeux, elle se boucha les oreilles et se balança doucement d'avant en arrière ; simple héritage de l'enfance. De petites pressions exercées par un linge doux cotonneux suffit à éponger les gouttelettes de sueur perlant sur son front. Une voie douce, rassurante au possible lui parvint alors ;

- « Chut, voyons ne t'effraie pas pour si peu, ne te souviens-tu donc pas que quelques temps en arrière tu souhaitais ardemment disparaître tout à fait ? »

- « Je voulais rester auprès de la Mort, mais j'ai échoué, lamentablement, pitoyablement même. J'ai tout gâché. Par ma faute seule notre entrevue s'en ait vue écourté. Elle doit à présent me détester, non, je ne mérite même pas cela. Une chance pareille ne se représentera sûrement pas. Autant que je dépérisse ici, térée dans mon coin, sans que personne ne me dérange. »

- « Pourquoi nourrir un tel amour pour ce monstre ? »

- « Elle n'est monstre que de par la subjectivité collective, et je pense qu'elle est la seule à faire correctement le bien, de sorte qu'elle ne trouva plus nécessaire d'occulter sa laideur. »

Note sur les rêves,
Perceval, 1161.


Il y avait cette petite là-bas perdue dans ses pensées. Elle nageait en eaux troubles et marchait dans le brouillard sans voir à plus d'un mètre. Le regard vide ses jambes se balançaient sans but au bord de la falaise. Le vent soufflait dans ses cheveux, son épiderme en frissonna. Elle ne présentait ni moue boudeuse ni sourire mélancolique. Pourtant elle semblait bien moquer avec panache ses membres violacés par les ecchymoses. Elle riait de la douleur. La lune se découvrit, ôtant sans pudeur aucune sa robe cotonneuse. La petite sembla attirée par la soudaine lumière blâfarde qui se projetait haut dans le ciel. Que ce fût ou non une action spontanée de ces pupilles, elle resta ainsi, le menton levé vers les étoiles. L'on disait la lune solitaire, froide et hautaine. On l'admirait de toute sa beauté lactée mais on la jalousait un peu aussi. Pour être honnête nous ne savions pas vraiment comment nous comporter quand elle se dévoilait totalement. Nous étions tellement impressionnés de sa majesté naturelle. Perceval se demanda si il faisait froid là-haut comme le disent les autres. L'espace n'est que vide, mais des milliards d'étoiles l'habitent, je ne dois pas tout comprendre. Elle voulait interroger la lune sur sa condition céleste, mais elle le savait, aucune chance que l'astre ne lui réponde, alors elle s'imagina comme le font si bien les enfants le reste de la conversation. L'atmosphère se rafraîchissait et indéniablement il devait faire plusieurs degrés de moins depuis un moment. Perceval s'en accommoda. Elle ne désirait pas rentrer maintenant. Il lui fallait encore un peu de cette liberté pour supporter au mieux le quotidien qui l'attendait. Elle s'en sortait bien mieux que beaucoup, mais n'arrivait pas à se réjouir de ses privilèges. Peut-être parce qu’on avait omit de lui demander son avis. Elle ? Elle l'était importante ? Sûrement puisque personne encore à ce jour n'avait voulu la remplacer. Pourtant il y avait ce doute qui la dévorait de l'intérieur, pourrissait son cœur et emplissait ses entrailles de noirceur.


La colère s'empare de moi et me tords les boyaux, j'en mourrais si je ne déverse pas à temps ma bile sur le monde. Mon cœur est malade, je ne cesse de le ravauder, j'ai mal. Tu sais aujourd'hui le monde est laid, ou toujours l'a t-il été, je ne sais pas. J'espère que tu mènes à bien ta quête, il ne faut en aucun cas l'abandonner, souvient-en. A vrai dire je t'écris ces mots sans vraiment prendre le temps d'organiser mon propos, tu as du durant ta lecture t'en apercevoir, je demande ton pardon. Comme tu le sais j'ai tant de choses à te dire, mais l'on m'interdit de te revoir. ILS, notre ennemis commun ; la masse. Je sens sur moi chaque jour peser le poids de leurs jugements.

JE devrais rentrer des les rangs.
JE devrais reprendre enfin mes études.
JE devrais me faire des amis de mon âge.
JE devrais arrêter de faire soucier mes parents.

Nombreux sont mes devoirs note le et pourtant je les refuse tous, fais en sorte de rester toute ta vie durant libre ma chérie. Je t'avoue avoir un peu honte de ce qu'il va suivre après avoir écris ma dernière phrase, tu t'en doutes déjà peut-être (sûrement) il te faut accomplir la lourde tâche qui incombe aux gens réfléchis. Les loups qui ôtent volontairement leur masque dans la bergerie sans craindre le feu du berger. Conduis le monde vers des terres plus glorieuses, je te le supplie. Rattrape mes erreurs, j'ai grandie d'une manière si innocente, tellement inconsciente en soi. Notre rencontre aussi violente fut-elle me permit de comprendre quelles illusions eurent raisons de ma jeune personne à l'époque. D'ailleurs je ne puis plus me mouvoir à présent, ILS semblent satisfaits de cela. Je joue donc, je donne le meilleur de moi-même, je mets un peu plus du mien à chaque fois, je te le promets JE SUIS A FOND ! Il le faut bien, après tout je crève bientôt. Excuse moi encore ma plume crissa involontairement sur le papier. La mélancolie me devient une alliée précieuse en ce quotidien blessant tant il est morne. Les mots me pèsent je … Mes pensées s’entremêlent, je m'embrouille, je … Je terminerai plus tard.

Attends moi.

Ton compagnon de toujours, Gabriel.
lettre datée de 1163.



- « L'on disait qu'elle sût parvenir à survivre à la morsure d'un serpent, revenir d'une escapade en forêt et ne point succomber à la noyade, tout cela durant son enfance. Il se murmure qu'elle serai bénie par la sainte Trinité, ridicule. »

L'ivresse que procura l'annonce de la nouvelle ébranla la demeure toute entière. Perceval assisse dans un fauteuil qui lui était incapable de quitter à présent se distrayait par les mouvements d'une foule brouillée par les carreaux de la fenêtre. A ses côtés, Mélusine et Gabriel tous deux ne savant comme réagir. Sieur Tillemont ne tenait plus en place et tel un enfant piétinait fébrilement le tapis de soie de la chambre à coucher. Il en venait même à s'arracher les rares cheveux qui lui restaient sur son crâne lustré. Il déversait mille idioties à la seconde, déclarant à qui voulait bien l'entendre qu'il pouvait à présent mourir en paix. Articulant ses mots avec peine et ce dû à une joie intense mal contrôlée, il bredouilla tant bien que mal le discours suivant :

- « J'ai réussi ! Mes prières enfin ont été entendues. Bénie soit la Trinité ! Toi mon garçon, mon avenir, ma sainte relique ! Disant cela il attrapa Perceval dans ses bras, puis ne se décidant pas à la lâcher poursuivit. Toi, oui toi ! Dont je ne sais pratiquement rien et que je n'ai jamais cherché à entraver, ô comme tu t'es développé d'une adorable façon. Dans notre cas les liens de sang ne signifient rien, nous le savons toi et moi. Les peines que je t'ai fait endurer ne sont plus, à présent tu vas pouvoir accomplir ta destinée, tracée depuis bien avant ta naissance. Je ne sais pas si je t'ai raconté cette histoire, mais allons, en ce jour spécial tu ne m'en voudras point si je radote. Il s'assit sur le bord du lit et installa confortablement sur ses genoux une petite Perceval terriblement perplexe devant un tel engouement. Durant ma jeunesse j'ai longtemps voulu devenir prêtre, je n'avais même pas la prétention d'endosser le rôle de haut-prêtre, non, prêtre me convenait. J'avais une foi inébranlable, et je ne cachais à personne de mon entourage proche le grand amour que je nourris encore aujourd’hui pour la sainte Trinité. Personne n'aurait pû ébranler un tant soit peu ce sentiment que je portais et couvais au plus profond de moi-même. Mais tu vois les trois déités ne m'avaient pas destiné à emprunter les chemins de la prêtrise. Étant l'aîné je dû assurer à la mort de mon père les mêmes fonctions que lui de son vivant ; cela me brisa. Au bord de la mort, littéralement, un sombre jour où il me pris l'envie de traîner dans les bas-fonds, une diseuse de bonne aventure m'invita à rentrer dans son établissement. Ce que je fis, refusant de rentrer chez moi avec une bourse aussi remplie. Après m'avoir vidé, il rigola grassement, elle ingéra quelques drogues subtiles, s'appliqua un onguent aux senteurs emplis de mystère et rentra en transe. Je crû m'enfuir à toute jambe tant elle m'effraya, mais je tins bon, il le fallait. En fin de compte elle me révéla ce que je savais déjà ; la Trinité prévoyaient pour moi des plans bien précis. Et c'est là que tu rentres en scène ! Pour te passer les détails d'un passé révolu, j'étais destiné à élever un futur grand héros. TOI ! Il y eut des ratés, je le conçois, mais ne parlons pas des morts cela porte malheur. Soit, tu dois comprendre le pourquoi des épreuves que tu as enduré depuis maintenant quatre ans que tu es chez moi. Le serpent était pour Rikni, la ballade en forêt pour Serus et enfin la virée sur le lac pour Anür. Bon oui peut-être que j'ai excité le serpent, que je t'ai abandonné en pleine forêt et que j'ai percé ta barque, mais cela devait se passer ainsi et tu es assez intelligent pour le comprendre j'en suis persuadé. A présent tu vas rentrer dans les ordres, et tu verras, tu accompliras l'impossible. »

Sur ces mots il la déposa sur la couche précautionneusement et sortit en toute hâte. Par le biais de ces épreuves Perceval s'en retrouva longtemps handicapée, incapable de marcher ou de s'occuper convenable de sa personne elle dû pendant presque un an être assistée dans l'ensemble des tâches du quotidien. Sa survie elle l'a devait à Mélusine et Gabriel qui las de voir défiler autant d'enfants entre les murs du seigneur avaient pris la noble initiative en leur état de domestique de truquer ces épreuves au préalable. Sieur Tillemont fort heureusement pour eux n'y vit que du feu. Beaucoup à juste titre le considérait comme fou, mais le prestige de sa famille suffisait à le maintenir à flot et à sauvegarder les nombreuses relations que celle-ci tissa avec le temps. Quand il fît rentrer dans le monde, un beau jour sans crier gare Perceval, personne ne sût qui elle était ni d'où elle venait, ni pourquoi sieur Tillemont s’obstinait à parler d'elle au masculin. Cela passa tout de même, il n'est guère rare pour la noblesse de s'affubler de compagnie extravagante pour leur bon plaisir. De plus cela ne posa aucun problème quand elle obtint son poste ; la famille de sieur Tillemont étant connu pour ses nombreux ecclésiastiques au sein de la jeune progéniture. Ainsi en son état d'homme stérile on lui accorda de faire de Perceval sa fille adoptive malgré ses origines plus qu'obscures.

Il suffit, la colère de Perceval gronde, il vient en effet au temps de l’obéissance et de la reconnaissance de laisser place à une révolte et une liberté de mouvement plus que justifiée.

Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? OUI MONSIEUR !
Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) Top-sites.
Vos premières impressions ? J'adore, genre vraiment. Étant une grande fan de jdr je n'ai que pû tomber amoureuse de votre forum. Ha oui je m'excuse d'avance pour ma fiche longue et bizarre. Surtout que je suis très indécise (Haute-Prêtresse ou simple citoyenne ?). De plus le contexte est très bien travaillé j'en suis amoureuse.
Des questions ou des suggestions ? J'ai remarqué que dans le topic concernant les carrières, à celle de Marin il y avait marqué Sorcière, une erreur d'inattention puisque que les stat' ne sont pas semblables, voilà voilà !



Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif



Dernière édition par Perceval le Ven 22 Avr 2016 - 21:07, édité 28 fois
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Yseult de TraquemontChâtelaine
Yseult de Traquemont



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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 12:10
Pouêt, bienvenue ! Préviens-moi lorsque ta fiche est finie (via MP, cb, ou post à la suite de celui-ci).
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Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 13:18
Bienvenue parmi nous Perceval ! Hésite pas si tu as besoin d'aide pour ta fiche !

(Et bien vu pour la coquille de la carrière du marin, c'est désormais corrigé !)
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Luna MontoyaChâtelaine
Luna Montoya



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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 13:36
Oooh un Percy ! Lorsque tu auras laissé tomber les éclairs de Zeus j'oserai te dire bienvenue !
Espérons en tout cas que ta demeure à Marbrume ne sera pas trop stérile pour toi et que tu trouveras une Blanchefleur pour partager tes jeux.

Bref bienvenue quand même quoi et pardon pour ces références douteuses sur ton nom.
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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 15:24
Bienvenue sur le forum et bon courage pour tout. :-D
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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 15:40
Merci à vous tous pour cet accueil !

Mention spéciale pour Luna qui me fis bien rire !

Je pense avoir terminé ma fiche, normalement il ne devrait pas y avoir trop fautes, si cela gêne la lecture je m'en excuse d'avance. Je m'excuse aussi si la fiche ne conviens pas, mais j'ai essayé de me dépatouiller comme je le pouvais !

En espérant que vous preniez plaisir à la lecture.
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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 19:10
J'ai lu la fiche, et voici ce qu'il en ressort : tout d'abord et à titre personnel, j'adore la présentation qui est faite de Perceval. La narration laisse une touche impressionniste qui convient tout à fait à mes goûts. C'est toutefois un style qui (volontairement j'imagine) laisse planer un certain mystère et afin d'éclaircir certaines zones d'ombres je vais te poser ces questions :

- Quel âge a Perceval, exactement ou dans une tranche raisonnable ?
- ...même chose pour Gabriel. Je suis curieuse. o-o (L'est un peu toqué lui d'ailleurs, non ?)
- Si je comprends bien, sieur Tillemont a recueilli des enfants l'un après l'autre en les soumettant à des épreuves afin de vérifier s'ils étaient le "héros" énoncé par la voyante ? Ce sont les domestiques, Gabriel et Mélusine qui lui ont permis de survivre (on les en remerciera chaudement) et du coup, le noble en a profité pour offrir à Perceval une éducation parmi le clergé en sus d'en faire sa fille adoptive.

Du coup : j'en déduis que Tillemont est seul (j'aimerais une confirmation à ce sujet : pas d'héritier ni de femme ?). Cependant, avec une Perceval engagée dans les ordres, il reste toujours sans héritier, aussi faudra-t-il probablement s'attendre à ce que ce personnage souhaite marier la petite (ce qui en fonction de son âge peut devenir une question pressante. D'où ma première interrogation notamment).
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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 21:04
Merci beaucoup pour tes compliments, et oui je voulais laisser planer une certaine part d'ombre, donc tes questions sont les bienvenues et je vais me faire un plaisir d'y répondre de ce pas :

- En fait Perceval à 15 ans précisément.
- Gabriel lui en a 21 (Mélusine 27 pour infos). Pour te résumer Gabriel : Il vient d'une famille de petite noblesse ; c'est le dernier d'une fratrie de quatre garçons ; ses parents sont des amis de Tillemont du coup ils lui ont demandé de "l'éduquer" en quelque sorte (il pouvait pas se résoudre à emmener cette lopette sur le champs de bataille, puis il semble bon à rien). Récemment d'ailleurs comme il le dit si bien dans sa lettre il s'est blessé gravement provoquant une paralysie de toute la partie inférieure de ses membres, mais il compte pas mourir, il aggrave juste son cas, en vrai il ne pourra plus marcher ; du coup lui il sent bien que ses parents ne veulent plus de lui mais il extrapole en devenant l'ennemi de tout le monde à la manière d'un caliméro ; en fait du coup comme Tillemont aime quand même bien le petiot il va se proposer très prochainement proposer d'en faire son héritier, ce qui va vraiment arranger ses parents ; cela évitera à Perceval d'avoir à se marier (il fait ça aussi pour le lui éviter, il garde un œil plus que vigilant sur elle) ; lui il acceptera vu qu'il pourra se voir monter dans la société ; et il commencera à vouloir mener à bien sa quête vengeresse (parce que tu vois on lui a pas donné sa chance de briller) ; dernière chose Gabriel s'entend bien avec les enfants, ce qu'on lui reproche (mais aucun soupçon de truc chelou à l'horizon), et il ne s’intéresse pas aux filles (trop centré sur lui-même, il dit ne pas avoir le temps et va du coup de temps en temps faire un tour du côté des bordels mais sans plus).
- Du coup tu as tout compris, Tillemont est seul et il est homosexuel, mais il comprend qu'on ne doit pas l'ébruiter plus que nécessaire, il a déjà été marié mais sa femme est morte avant de pouvoir donner un héritier (en fait personne à part sa famille sait qu'il est stérile et homosexuel du coup), de ce fait il joue la carte du "je peux pas me remarier je l'aimais trop". Alors que lui il pense qu'à élever son "héros" et pour ça il compte bien ne laisser personne entraver sa route, et surtout pas sa famille (son homosexualité étant un moyen de pression).

Voilà voilà compliqué tout ça !
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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 21:24
XD C'est génial. Je me demande où tu as trouvé l'inspiration pour brosser ce genre de schéma familial ! Je valide et vais te mettre ta couleur ainsi que ton rang. Toutefois il faudra noter que même en gravissant les échelons de ta carrière d'un point de vue purement JDR, du point de vue RP il sera difficile de considérer un(e) gamin(e) comme un haut-prêtre, quand bien même l'on avoisine l'âge adulte à seize ans (pour cette raison je te redirige sur la carrière simple du prêtre : si cela pose un souci ma boîte MP t'est grande ouverte). Cela dit, tu peux très bien jouer du côté "chérubin" de Perceval pour lui donner plus de crédit auprès des gens.
J'en profite pour te proposer un éventuel lien. En fait j'aimerais développer le côté maternant du personnage d'Yseult et le tien, je trouve, se prête tout à fait à ce genre de relation. Mais il n'y a aucune obligation, je me contenterais juste de bousiller toutes tes chaussettes en cas de refus.

Ta fiche de carrière se trouve ici, n'oublie pas de la renseigner dans ton profil (même chose pour l'adresse de ce sujet) : https://marbrume.forumactif.com/t1011-perceval-carriere-du-pretre#13691
N'y apparaissent pas les objets communs que ton personnage est susceptible de posséder au quotidien (on n'y fait figurer, de fait, que les objets apportant des bonus directs lors de la modération des RP : typiquement, armes et armures). Si à l'avenir tu souhaites modifier cet équipement pour y rajouter une dague par exemple, n'hésite pas à en faire la demande.

Il faudra également faire lorsque tu en auras le temps ton journal d'aventure : https://marbrume.forumactif.com/f45-journal-d-aventure

Je t'invite à jeter un œil aux demandes de RP en cours si l'une d'elles t'inspire ou à en poster toi-même à cette adresse (bien que la cb fonctionne également très bien pour ça) : https://marbrume.forumactif.com/f11-demandes-de-rps

À nouveau bienvenue sur le forum et bon RP !
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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. EmptyVen 22 Avr 2016 - 21:43
Je te remercie grandement !
Disons que votre forum m'inspire (bon les idées me sont aussi venues en écrivant la réponse). Je comptais jouer sur son jeune âge pour en faire une sorte de "sainte", appuyé cela par ses "exploits" et la réputation de sa famille d'adoption, même si inRP ça va être dur de convaincre des "vieux". Donc oui Prêtre me semble plus raisonnable.

Pour le lien cela m’intéresse je t'envois un mp ! (chaussettes oblige).

Encore merci !
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MessageSujet: Re: Perceval, d'un fil je tiens la vie.   Perceval, d'un fil je tiens la vie. Empty
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