Nom : La Chicane
Prénom : Otto
Âge :50 ans
Sexe :masculin

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Voie de l'artisan habileté +2 intelligence +1 charisme +1
Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp)
confection, bas fond, chasse, bagarre.

Il est brutal, parce qu'il n'a pas connu de tendresse, ni d'éducation.

Il bouge avec une remarquable habileté, quand il était jeune la rixe était quelque chose de nécessaire pour survivre, mais il n'a aucun gout pour la lutte, ni pour la victoire, il est indifférent à cette forme de gloire.

Avoir tuer et dépeucer des animaux magnifiques avec abus, l'a immunisé de tout sadisme d'ego et de tous complexes de supériorité du tueur.
Il ne tue que si cela peut lui servir à quelque chose, et cela ne lui procure aucun affect. Il évite ainsi d'avoir a tuer des hommes parce que ca ne se dépiote pas, et c'est donc inutile.

En étant devenu vieux il a pu échapper à la nécessité de se battre en étant marchand, mais reste redoutable au combat.


Tout son univers est focalisé sur son travail, il n'accorde aucun intérêt pour le physique.

Quand il était jeune quelque femmes se sont intéressés à lui, mais la sentimentalité est un aspect de la vie qui lui est totalement étranger.

Impulsif et ancien bagarreur, c'est aussi un fervant croyant de la Trinité et ayant une affinité avec Serus.
Sous sa coquille assez dure, c'est un homme au grand cœur, qui exerce la charité de manière systématique en donnant si il faut des peau au lieu de les vendre, si le misérable ne peut pas payer.

Il hait les nobles par dessus tout, parce que ceux-ci préfèrent les talents sociables à la qualité,
et sont responsables à ses yeux du fait que des misérables ne puissent pas lui acheter un vêtement correct.

Il a mal compris la religion parce qu'il a peu de capacité d'abstraction, mais il pense servir la trinité en travaillant, il a limité totalement sa fonction sociale à son travail, et il est si limité que la violence est pour lui un moyen normal de sociabilisation, et la diplomatie lui apparait être un talent d'escroc.

Sa raison d'être est de servir la civilisation en permettant que tous puissent se couvrir les corps.
C'est sa raison d'être, et s'être cantonné à cela lui a réussi.

Malheureusement, il est aussi très susceptible en ce qui concerne son travail et n'arrive pas à digérer qu'on lui reproche d'être malpropre, alors que pour lui sa propreté personnelle n'a pas d'importance, et que les fourrures qu'il vend, sont elles irréprochables.
Il déteste les nobles car ceux ci le méprisent et non pas cherché à comprendre que là où il prend un soin extrême, c'est uniquement sur sa marchandise, les nobles jugent trop sommairement que son travail est aussi sale que lui, en dépit de la réalité, ses vêtements sont beaucoup plus propre que lui, et il est sous employé, et totalement rivé sur son but, négligeant tout ce qui n'a pas de rapport avec la confection de vétement, il est pour l'instant incapable de comprendre que l'on juge son travail sur ses propres caractéristiques personnelle et pas sur son ouvrage.
Mais si un noble lui fait un compliment sur son travail, il serait capable d'en pleurer de félicité.

Il n'a jamais connu sa mère. Dès l'age de 7 ans Otto passait ses journées dans les bois à travailler avec sa guilde de chasseur, de tanneur et d'artisan, son métier est sa raison d'être, et le coté dégueulasse de son métier l'a totalement déterminé, son hygiène est infecte, il est bourru et fier de l'être.

Des illuminés l'ont baratiné quand il était petit, et son père n'a jamais fait en sorte de lui en dissuadé, car cela lui était utile pour son commerce, et puis celui-ci est mort alors que Otto n'avait que 13 ans, le laissant seul, avec pour seul bagage un métier en main,
Ceux là qui se disaient être prêtre de Serus et l'ont définitvement convaincu, parce qu'au fond c'étaient les seuls à se soucier de sa foi, mais totalement crédule, et incapable d'avoir l'idée de vérifier, il a cru comme fer en ces faux prêtres et croit toujours qu'il faut respecter les animaux à qui on vole la peau, par respect pour l'équilibre du bien, et pour lui il s'agit de faire son travail le mieux possible.
Il a horreur de gacher une peau et adore faire les plus beau ouvrages qui lui soit possible de faire, il y met vraiment tout son cœur, et il est un grand artisan, mais les nobles le méprisent pour son incurie et sa brutalité.

Seuls les nobles ont les moyens d'acheter du travail bien fait, et Hervé est obligé de travailler à perte les trois quart du temps, en négligeant la qualité de son travail, parce que le cout du travail bien fait, ne trouverait pas d'acheteur potentiel, et il en est extrêmement frustré.

Il pense que vetir les gens est un devoir sacré, il rêve qu'on lui passe une commande pour du travail de qualité.

Peu diplomate, absolument pas soucieux d'étiquette, par fierté et esprit revanchard, il pratique dans les cas où le client est noble des prix très élevés, pour une qualité certes, exceptionnelle mais les nobles préfèrent s'entretenir avec la concurrence, parce que les vendeurs sont plus propre que lui et moins cher.

Il est victime d'un qui proquo, on pourrait croire que ses ouvrages sont aussi sales que lui, ça n'est pas le cas, mais les nobles n'ont pas cherché à comprendre, et ce manque de discernement a attisé sa vindicte.
Rien n'est pire qu'avoir raison contre l'autorité, quand on est marchand, néanmoins il est prudent et respecte le pouvoir par soucis de conservation.

Pour continuer à travailler, il a donc du utiliser des moyens peu conventionnels, pour éliminer la concurrence grace à ses accointances avec les bas fond, menant la politique de la terre brulé pour obliger les nobles à venir le voir, le pire c'est qu'il n'a aucun scrupules à avoir manipulé des délinquants à mettre à sac tout ceux qui voulait lui prendre son marché.

Il ignore que cela puisse sembler un mal.

L'important pour lui est que l'on ne remonte pas la piste jusqu'à lui, pas que ces malandrins ont commis des exactions, en faisant cela, la seule difference qu'il y voit, c'est que si l'affaire fait scandale, il sera obligé, par prudence, d'éliminer son agent.

On pourrait croire qu'il est maléfique pour ses actes, mais dans sa fascination, débarrasser la ville de mauvais artisans, est un pur bienfait pour le monde, et un devoir civique, parce que ça lui permet de servir mieux qu'eux à sa manière la civilisation, et la trinité.

La fourrure est trop importante pour laisser des négociants incultes, vendre du mauvais ouvrage.

Pris en tenaille avec ses principes de faire le meilleur travail qui soit, et l'économie, qui ne permet pas aux plus pauvres de se vétir correctement. Il s'est fanatisé par son bras de fer avec la noblesse, chose dont personne ne se doute, d'ailleurs c'est dans une politique de défis, qu'il pense gagner, simplement en confectionnant la meilleur qualité qui soit, et d'être reconnu pour son travail, ce qui, en réalité, est une erreur et sa frustration est terrible.

Dans son délire, il croit que ses vétements contiennent une magie, selon la manière dont il les travaille, et la croyance de faire des items supérieurs, le console et le motive.

Si il est capable d'utiliser des moyens peu conventionnel pour éliminer un concurrent, dans le cas où celui-ci ne voit pas le métier comme lui, surtout s'il réussit mieux que lui à vendre grace à moult courbette qu'il juge dégradantes. Il reste pour autant un bon croyant.

Il n'est pas stupide, il est juste un peu abruti par sa passion. On devrait mettre devant son echoppe : Attention papy fanatique!

Son existence et voué à l'artisanat, il pense que les jugements de valeur qu'on peut se faire sur lui, n'ont aucune importance pour son commerce, et il méprise férocement les nobles de n'avoir pas su faire la difference entre l'artisan et l'ouvrage.

Heureusement son coté mystique et sa brutalité sont compensé par sa croyance à la trinité qui le modère efficacement, et le rend tout à fait sociable et integré dans la vie de Marbrume.

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