Une entrevue d'affaire [PV Elvira]

Sujet: Une entrevue d'affaire [PV Elvira] Mer 30 Sep 2015 - 12:51

Le Comte de Rougelac était un personnage incontournable des nuits de Marbrume. Propriétaire de Bordels, Cabarets et Auberges dans les bas quartiers et dans les rues Mondaines, il n'avait de cesse d'étendre son influence et soigner sa notoriété. Il se tenait au courant de tout, possédant un réseau d'informateur qui le renseigner sur les mouvements d'affaires qui se tramait au quatre coin de la Cité. Depuis quelques temps, il avait eut vent de l'existence d'une Maison Clause dans le plus huppé des quartier de Marbrume, sa gérante, une femme qui n'appartenait pas à la haute noblesse et qui avait pourtant eut le cran de s'imposer là où sa place n'aurait jamais du être tolérée. Son nom, Elvira Corvez. Jusqu'à aujourd'hui, Victor surveillait de près ses activités, jouant de temps à autre le client type de l'établissement pour sonder la solidité de l'affaire.

Aucune bonne occasion n'échappait à l'ambitieux et égoïste haut d'affaire qu'il était devenu. Il laissa cette situation s'installer durant plusieurs mois non sans lorgner sur cette part de marché qui lui tendait les bras avec un petit coup de pression comme il aimait l'imposer pour mener à bien ses objectifs. Il ne reculait généralement devant rien, mesurant les risques. Mais un jour, l'un de ses espions s'entretint avec lui, lui dévoilant les projet d'un jeune Baron arriviste, souhaitant s'installer dans les Hauts quartiers et y établir un Bordel! Le Comte y vit l'occasion parfaite de s'immiscer dans ce milieu, qu'il connaissait que trop bien, et tirer son épingle du jeu. Il avait le Pouvoir et l'argent et avait la possibilité de mettre à mal les activités déjà présentent ou en cours d'élaboration. Il lui fallait à tout prix mettre hors jeu ce Baron opportuniste! Et cela devait passer par une visite chez Elvira pour tenter une négociation. Évidement, la situation s'y prêtait car la jeune femme allait sans doute voir d'un mauvais œil l'apparition d'un concurrent. C'est là où Victor de Rougelac allait jouer sa carte. Lui proposer de jouir de sa renommer et de sa protection et ainsi, tout en mettant en place d'autres actions, évincer la concurrence et assurer un certain monopole sur sa notoriété d'homme d'affaire.

Réquisitionnant deux de ses hommes de mains, le Comte de Rougelac se prépara à cette rencontre surprise qu'il avait élaboré en amons. Toujours vêtu d'une tenue impeccable, braies couleurs nuit, long manteau de fourrure dans les même ton, assorti de ses plus beau bijou comme à en constater son superbe pendentif en or, il ajusta ses gants de velour avant de quitter son manoir étroitement encadré par ses deux molosses.

Il était une heure du matin et les ruelles sombres étaient quasiment déserte. D'un pas décidé, le visage fermé, il pressa le pas sur quelques centaines de mètres bifurquant sur deux ruelles avant de se trouver devant l'établissement d'Elvira Corvez. Le service d'ordre à l'entrée, reconnaissant le personnage, ne bronchèrent pas et s'écartèrent derechef pour laisser passer le Noble suivit de ses deux hommes. Victor était réputer pour être un homme arrogant possédant un caractère bien tremper et lorsqu'il se dirigea vers le comptoire d'un pas décidé, personne ne lui barra la route, certains clients baissant même les yeux à son approche.

Au comptoir, d'un superbe bois d'acajou, alors que l'endroit baigné dans une lumière tamisée légèrement rougeâtre, il fixa la réceptionniste de son regard noisette déterminé et froid, posant une main sur le plan de travail.

- Monsieur le Comte de Rougelac désire parler à ma Madame de Corvez, sans attendre! Qu'on me mène à elle! C'est d'ordre personnel!

Sa voix était grave et intimidante. Victor aimait entretenir ce coté sombre de sa personnalité. Il ne demandait pas s'il pouvait voir telle ou telle personne mais il imposait toujours sa visite et son désir de s'entretenir avec autrui. Entouré de ses deux hommes de mains qui évidement cachaient de quoi neutraliser tout agression, il attendit que la jeune femme s'exécute. Victor était impatient intérieurement mais démontrait extérieurement un calme saisissant. Il avait choisit ce soir précisément pour mettre en place son plan, sachant que la propriétaire était présente. Dans sa tête, tout était clair, il suffisait maintenant de convaincre, voir user de pression si cela ne suffisait pas, mais il était prêt à tout pour atteindre son objectif, ayant intelligemment prévu différent plans. Il se positionnait entre deux concurrents, évidement qu'il possédait l'atout pour faire gagner l'une des deux mains dans ce jeu de poker qui venait d'apparaitre au sein des affaires de la Nuit. Il attendait, réajustant sa coiffure qu'il plaquait impeccablement sur son crâne, jetant des regards froid de gauche à droite, vérifiant la tenue de ses deux gardes.

Sujet: Une entrevue d'affaire [PV Elvira] ~ Rp en Suspend Mar 6 Oct 2015 - 18:20

Les affaires vont bien, bien! J’étais présente à mon cher bébé aujourd’hui, mon bordel. C’était un jeudi, donc il fallait bien que je vienne porter les petites enveloppes remplies à mes fidèles employées et anciennes comparses de travail. Mes pauvres petites auraient été bien tristes sans leur dû! D’ailleurs, je me suis fait dérangée assez tôt dans la soirée. Un homme du nom de Compte de Rougelac. Un compte, ici pour me voir? Mais quelle chance, ou encore quelle malchance, j’ai bien pu me causer? Ma petite réceptionniste était entrée toute effarouchée dans mon bureau, une vraie tornade cette fille sous l’effet du stress… Elle m’a dit que je devais laisser monsieur me rencontrer sur le champ, que je n’avais pas le choix. Arrogante comme je suis, j’ai rigolé et lui ai dit avec un air de défi «On a toujours le choix, chérie! Retourne accueillir les clients et calme toi donc un peu!». Ainsi donc, je suis allée à la rencontre de ce cher monsieur pressé qu’était le compte. En voyant qui m’attendait à l’accueil, j’ai rigolé encore bien plus! C’était l’un des clients plutôt régulier de mon établissement. Je me suis vite demandé s’il voulait un spécial pour lui et ses deux gros copains. Je voyais déjà «mes filles» comme je les appelais, les lorgner avec la bave au coin des lèvres. Je me suis avancée sans aucune presse vers mon cher client, un sourire posé aux lèvres, malgré mon rire intérieur qui ne se taisait pas à cause de cette situation que je trouvais si ridicule!

- Monsieur de Rougelac, quel bonheur d’avoir votre visite dans mon établissement, une fois de plus! Et vous avez ramené vos petits copains avec vous? C’est parfait, voulez-vous passez au choix de vos dames pour se soir, monsieur?

Tout cela dit avec le sourire, sans aucune presse, juste pour le plaisir de faire attendre le cher compte qui se tenait là avec ses gardes et qui avait l’air aussi énervé qu’un taureau devant lequel on met un rideau rouge! J’ai fais signe à mes filles (du moins celles qui étaient libres) de se placer pour que le compte puisse choisir. Ainsi, nonchalante, je suis allée au salon principal en traînant monsieur de Rougelac avec moi. Mes filles s’étaient mises dans leurs habits les plus provocants, c’est-à-dire leurs vêtements transparents, et elles se pavanaient comme de vraies petites chattes en chaleur. J’ai prit le bras de Monsieur de Rougelac comme une vraie Dame le ferait et ai commencé à déambuler devant chacune de mes filles de joies pour les lui présenter adéquatement.

- La première à votre gauche est Esmée, elle est une gitane qui vient de fort loin, dans le sud. Très exotique et raffinée, elle est douce et bien charmeuse. La prochaine se nomme Amalya, c’est une blonde qui vient du nord. Elle est un peu plus autoritaire et arrogante, mais derrière cette façade se trouve une femme qui adore se soumettre. La suivante est Judy, c’est une amoureuse des hommes riches et prestigieux tels que vous, une belle rousse bien cochonne qui peut s’adapter à n’importe quel homme, tant qu’il est riche et connu! Ensuite, il y a Laure, la plus jeune du groupe du haut de ses seize ans, elle vient tout juste de commencer, mais certes elle n’a plus sa virginité. Elle reste tout de même la plus obéissante de toutes.

Et ainsi, je continuais, toujours aussi détendue et toute sauf pressée de rencontrer le cher compte seule à seul. C’était mon plaisir de la soirée, contredire ce que cet homme voulait le plus. Quand on désire quelque chose HIER, on aurait du se prendre d’avance, comme le vieux dicton le mentionne si bien! Cependant, pendant toute cette diversion du but principal de la visite du compte, qui m’amusait beaucoup, je me demandais pourquoi était-il venu ici si sérieusement, avec ces gardes et tout. D’ailleurs, merde, je n’y avais pas pensé mais ces gardes et lui-même sont forts probablement armés! Aucune arme ou objet de contorsion n’est toléré dans mon établissement de plaisir, à quoi pensais-je?! J’ai fais un léger signe à deux de mes hommes de main pour venir retirer les armes des deux gardes, et ai prit soin de les enlever moi-même au Compte.

- Ce n’est qu’une question de formalités, mon cher, dis-je d’un ton désolée.

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