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| Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] | |
| Alienor E. Von ElrichBaronne
| Sujet: Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] Sam 4 Juin 2016 - 23:06 | | | Alienor," Quand le diable n'y peut rien il y délègue une femme " ◈ Identité ◈ Nom : Von Elrich Prénom : Alienor Eulalie Age : 20 ans Sexe : Féminin Situation : Célibataire Rang : Baronne. ( Native du Duché ) Lieu de vie : Esplanade - Demeure des Von Elrich Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)Carrière de Noble Mondaine +1 INTEL +2 CHAR +1 HAB Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)Compétences : - Alphabétisation- Niveau 1 - Étiquette - Niveau 1 - Corruption - Niveau 1 - Éloquence - Niveau 1 - Empathie - Niveau 1 Objets : - Fiole de Poison - Petite Dague affûtée ◈ Apparence ◈ « Sorcière. 1/ Horrible et repoussante vieille femme, en perverse activité avec le diable. 2/ Belle et attirante jeune personne, dont les perverses activités dépassent le diable. »
de Ambrose Bierce Tableau commandé à l'occasion du 18 anniversaire de la Baronne. " Avachit dans une splendeur indescriptible, vaine de sa toilette de sa beauté, gisant dans une toute puissante faiblesse. Sirène sans cœur, La Dame était là, coupe à la main, lèvres rouges et humides ou erre encore les suaves souhaits d’une passion ardente, appelant au baiser. La toilette froissée par les danses incessantes. Vierge factice aux œillades obliques et assassines mettant à terre les plus braves, la gorge nonchalamment exposée par une craquelure de corset dévoilait les trésors d’une jeunesse en fleur , ivre par le rire et la pose. Souriante dans cette béatitude que provoque la griserie.
Sa robe, aux teintes orpiments laissaient par un jeu savant des voilages, de gaz tombantes par-ci par-là, entrevoir sa taille de guêpe, amoureusement grêle, et dénudait des épaules aux perspectives arrondis et d’une blancheur mat qui contrastait avec l’once de couleurs errantes sur ses joues encore potelée de cette fraîcheur enfantine. La ceinture dessinant le relief de hanches galbées, poursuivaient l’interminable course de jambes marmoréennes aux courbes harmonieuses, enchevêtrées entre les plis omniprésents du taffetas. Le pied coquet, les oreilles mignonnes, les pommettes saillantes, la tournure tendre, les bras laiteux. Le front d’une blancheur et d’une délicatesse de marguerite ou semblent écrites les vices les plus raffiné et les plus sordides perversions. L’œil d’un tumultueux bondi noyé dans un trait de charbon, les cils longs et enroulés.
L’allure d’une agilité et une souplesse de panthère promettant de par ses formes des voluptés dévorantes, les mains d’ivoires aux ongles d’amandes, couverte de bagues qui désignaient la femme de qualité. Ses cheveux sont blonds vénitiens, lascivement bouclés et relevés en un chignon savant aux ondulâtes tombantes sur un cou vous parlant de passion. " Alienor n'est toutefois pas une beauté conventionnelle, ses traits quoique réguliers n'étaient pas orthodoxe. Au premier abord, c'est son allure. Son charme, qu'elle entretient par sa grâce et sa verve qui la rendent attirante, ou plutôt la rendaient. S'accrochant autant à ce tableau qu'a son chapelet lors de ses jours de zèle. La privation, le deuil ont considérablement creusés son visage, qui laisse suinter par tous les pores de sa peau pâle presque jaunie, les expressions mal dissimulées de la fatigue, étirée par la terreur et l'insomnie. Désemparée face au reflet que lui renvoie les quelques miroirs ayant échappés au troc, les mains nues serrant son peigne chargé de touffe de cheveux fragilisés. La baronne dépérissait, à l'image de sa ville. Peinant à remplir ses toilettes jadis coquettes aujourd'hui inutilement tapageuses et reléguées au fond d'un coffre qu'elle se plait parfois à essayer, nostalgique de sa vie d'antan. ◈ Personnalité ◈ " Et si j'avais été un homme ? J'aurais massacré des ennemis par milliers, tuer centaines de corrompus, on aurait glorifié mes victoires, chanter mes génocides, lever haut et fort mes bannières en se vantant d'avoir marché dans le sillon de mes troupes, j'aurais bu du vin, de la bière. J'aurais eu d'innombrables bâtards de mes conquêtes nocturnes, j'aurais fréquenté les bordels et les chambres de vierges dames de la haute, j'aurais eu des héritiers pour perpétuer mon nom. Et je serais mort, gras, une coupe de vin a la main et une jouvencelle dans mon lit, a 50 ans repus de victoires, d'argent et de mondanités ! La nature est bien faite ? Foutaise, N'aurais-je pas été un homme remarquable mon frère ? " Elle a toujours été une enfant difficile, peu encline à écouter ses aînés, têtue et bornée. Son titre et sa naissance ne permettait pas à son père de lever la main sur elle, et les confinements dans les salles d'études ont plus contribués à développer son ingéniosité et sa malice, qu'un semblant de discipline. L'âge ne l'a guère assagie, intenable et prompt à se quereller. Une éducation laxiste et sa position de benjamine ont lourdement contribué à son absence de bon sens l'ayant modelé en une femme hardie, éloquente et décidée, dont malheureusement l'intelligence se voit bien souvent supplantés par ses excès de colère. Intransigeante envers elle-même, Alienor s'est très tôt versée dans divers domaines : arts, théologie, mathématiques, littérature, administration … plus par besoin maladif d'accomplissement que par profond intérêt, ce qui naturellement constitue un frein indéniable à son apprentissage et des trous dans la réelle étendue de ses capacités. Féminine, moralement séductrice, frivole et un brin décadente. Cette bonne vivante, dépensière, habile aux cartes et amatrice de grand crû, se repait d'intrigues, de mensonges et de contraintes, ne faisant en aucun cas impasse sur les vices si propre au beau sexe, excellant dans la manipulation et la coquetterie de cour. Mais bien qu'elle sut rire, folâtrer et sourire, on ne pouvait la comparer qu’à une tragédie , espèce d’arabesque admirable ou la joie hurle, ou l’amour à je-ne-sais quoi de sauvage. Ou la magie du bonheur succède aux tumultes sanglants de la colère. Monstre qui mord et caresse comme un démon et pleure comme les anges, traduisant en une étreinte toutes les séductions de la femme, jusqu’aux soupirs de mélancolie et les enchanteresses modesties d’une vierge. Puis en un instant, déchirer ses flancs, se détruire elle-même comme un peuple insurgé. L'angoisse chichement nourri par la suite des évènements qui se sont abattus sur le royaume, ont toutefois évincés peu à peu cette figure de la joie humaine. Bien que refusant toujours avec aplomb d'être " une femme vouée à l'état de silence et d'inaction " Alienor a perdu de son éclat. L'incertitude du lendemain, l'absence des hommes de la famille fit naître une paranoïa croissante chez la baronne. Plus que jamais, tiraillé par son âme et sa foi, elle voit dans les péchés de sa famille, des hommes une raison de l'acharnement des dieux. La peur, la fit se retrancher dans les sordides pratiques de la cartomancie, ses faibles notions de poisons se murent en une curiosité vive pour la sorcellerie. Cloisonné dans l'attique pendant des jours, le visage fier et vainqueur entre vapeurs et plantes séchées, elle n'en ressortait que prise d'émoi, de pleurs incontrôlés qu'elle finit par absoudre dans le jeûne et la pénitence. La Baronne apparaît inconsistante, pieuse mais agressive, calculatrice mais émotive, avec une trace de courtisane mais un côté politicien. ◈ Histoire ◈ " Ils étaient là, ils me pourchassaient, leurs yeux étaient jaunes et mauvais, leurs crocs déchiquetaient l'air et semblaient happer le parfum de ma chair, se délectant d'avance du festin, ils étaient si vifs et rapides, j'étais si lente... Pourtant de toutes mes forces j'allais au devant, ma robe tombaient en lambeaux, j'avais mal aux pieds, et je saignais, les branches et buissons me griffaient la figure. Je les voyais comme je vous voie ! C'était des bêtes, Et… Et elles ..! " " Et ce n'était qu'un vulgaire cauchemar, rendors-toi mon enfant." J'étais assise, noyée dans un lit démesurément grand pour le petit-être que j'incarnais, je regardais père se relever et partir en direction des doubles portes de chêne massif qui donnaient accès à mes appartements, il était toujours aussi élégamment vêtu, ne dormait-il point ? Ses affaires l'accaparaient tant que jusqu'à ce jour, du haut de mes 8 ans je ne l'avais vu assoupi ou avachi, a mesure que son ombre s'allongeait et que sa silhouette disparaissait, avaler par la noirceur des couloirs, la peur envahit mon cœur d'enfant et l'insomnie me guettait rieuse de mes craintes, il avait néanmoins eu la bonté de laisser une lumière diffuse qui baignait la pièce de chaudes lumières bronze, je me retournais sans cesse, les oreilles bourdonnants de bruits intelligibles que je n'apparentais à rien de familier, je tendais l'oreille " Ce sont encore ces cauchemars. Une imagination fertile rien de plus. " Dieu sait combien j'avais entendu cette stupide phrase. Aujourd'hui lors de mes longues nuits où je fuis vainement le sommeil, je me demande si les dieux n'avaient pas cherchés à communiquer avec moi ? Ou est-ce que je n'avais fait ce lien sordide avec les Fangeux que pour apaiser le tourment de mes questionnements ? Aussi loin que remonte ma mémoire, j'étais tiraillé par ces choses qui au-delà des limites de mon esprit, se dessinaient et sembler prendre vie au crépuscule, se faufilant dans les ombres qui habitent mes appartements et dans les bruits nocturnes qui les animent. Je plaquais mes mains sur mes oreilles, et rester ainsi immobile, attendant que le jour se pointe ou que l'épuisement m'offre un semblant de sommeil. J'ai été béni, béni d'être au sein d'une famille au nom prestigieux accompagné d'une fortune conséquente, j'ai grandit dans l'aisance et l'opulence, quoique benjamine et unique fille, mon avenir était tracé et indélébile dès l'instant ou je poussais mes premiers cris. Honorer sa famille, la servir, accomplir son devoir sont des valeurs qui m'ont été inculquées très tôt, nous formions un tout et l'absence ou la trahison d'un seul composant de cet amalgame complexe viendrait à détruire notre héritage si durement amassé. Danse, chant, musique, théâtre, arts, religion, science, équitation lorsque mon père le permettait ! Furent mon quotidien dès que je fus en âge de quitter mes nourrices, j'étais une enfant terrible mais une bénédiction pour mes instituteurs ce qui me fit épargner une bonne partie des sermons du à mes caprices. Dernière d'une fratrie de 4 garçons, je grandis dans leurs ombres, et on n'espérait de moi qu'une certaine beauté et élégance afin d'orner les salons et réceptions, on fit de moi une fille vaniteuse et arrogante, mais on se garda bien de faire de moi une de ces écervelées pompeuses. Je me rappelle de cadavres pendus oscillant sous la brise légère de l'automne, je me rappelle de ces morts et d'une journée de fin d'été ou la chaleur étouffante portait une odeur âcre de cendres et que les bannerets volaient haut par-delà les collines. " Toute personne qui ne fait pas partie de notre famille, est notre ennemie." M'avait murmuré ma mère en pressant avec force mes frêles épaules, tremblait-elle ? Mais surtout, je me rappelle de la cape pourpre qui enveloppée à moitié le plastron ensanglanté de Père alors que les cliquetis de ses pas résonnaient dans la grande salle, il exposa aussi longtemps que le pourrissement le permettait ces pauvres inconscients qui par hardiesse ou simple bêtise avait attiré les foudres du Duc aujourd'hui notre Roi ( Qu'il puisse régner longtemps ! ), et jusqu'à ce jour le pourquoi de ce génocide m'est inconnu, affaire politique et autre vengeance personnelle d'un passé lointain et douteux, qui sait ? Mais faute d'apprendre la nature exacte de ce massacre, j'appris celle de mon paternel, un homme sanguinaire n'ayant que pour seul crédo sa conscience et ses propres principes. De ce geste n'en résultat points des conséquences, gagner l'estime du Duc est équivaut à attiser haine, mépris, envie mais surtout une peur qui n'est pas des moindres de la part des autres nobles. Notre famille n'a jamais eu besoin de l'affection ou de la sympathie d'autrui, ou étais les vassaux ? Les pseudo-courtisans et amis ? Lorsque Lionel Von Elrich écorcha femmes et enfants, pendus les hommes et brûla terres et bâtisses ? Personne n'a accouru à leur secours. Le respect ne s'acquiert plus en noblesse mais s'affirme pas la crainte qu'on inspire. Je ne fus privé de rien, mais je n'eus guère de ces jeunesses baignées d'une absurde tendresse maternelle, sans être délaissée par mes géniteurs, je me devais d'accepter mon statut et ne pas espérer plus que l'affection que me portait ces derniers. Je n'étais pas vu comme déception, ma mère ayant assuré la descendance de la famille avec 4 mâles accomplis. Et je n'étais pas non plus prise dans les tumultes batailles que menaient mes frères pour gagner les faveurs de mon père. Mes premiers contacts avec notre monde au-delà de l'Esplanade, furent au Temple. Les processions religieuses, le zèle de certains prêtres sont autant d'images qui marquèrent ma petite enfance. Du reste, je fus très tôt prise en charge par des précepteurs, le temps passé avec les miens s'amoindrissaient, mais je n'en ressentais pas un réel manque. On m'apprit et l'on me répéta surtout que la beauté se fane avec l'âge, la fureur et l'excès de caractère s'estompe, las de trop de batailles, il ne reste que le savoir amassé et l'expérience de l'âge. Si je ne voulais pas courber l'échine face à mon futur mari, mais qu'il soit ma bouche et mon épée je devais le dominer par mon esprit. * * * " A la recherche de la sorcière Beryle "Mais une question restait en suspends, que-ce que je voyais dans mes rêves ? Pourquoi en avais-je si peur ? Depuis la fenêtre étroite de la salle d'étude, J'avais une vue imprenable sur le champ ou jadis se décomposait sous un soleil d'un blanc mat la chair écorchée des Lords abattus par les hommes de père. Maintes fois j'avais assisté au gibier mort, la gorge renversée et dégoulinante de sang que rapportaient mes frères ? J'avais lu milles contes peuplés de créatures fantaisistes aux sombres desseins ? Que ce qui me tétanisait dans ces choses ? Un jour de printemps, je pris la décision de me faufiler au dehors des murs de notre domaine. Je m'aventurais plein sud après avoir dérobé la moitié d'une fougasse et du saucisson des cuisines. L'effort était bien plus grand qu'imaginé, et je ne pus que déglutir lorsque je me suis enfoncé dans la forêt. les branches étaient basses pourvus d'un épais feuillage, l'humidité manquait de m'étouffer, le sol espèce de mélasse mi-boueuse mi-solide ou prolifèrent insectes dans une vase infecte, salissait ma traîne, mes bas et mes chaussures. Les racines d'arbres centenaires formaient des courbes folles sur lesquelles je trébuchais lamentablement, quant à la végétation dense elle me griffait méchamment les joues et les mains, et ce fut pour la première fois que je vis perler mon propre sang. Ma seule activité physique consistait à monter à cheval ou de tirer à l'arc. Je m'arrêtais de maugréer pour contempler ces perles sombres, semblables aux joyaux que mère portait. Le crissement du feuillage me fit arrêter ma méditation, un vol d'oiseau passa bien bas si bien que j'en sursautais, je ramassais le semblant de courage dont peut être pourvue une enfant de 11 ans et j'arrivais au bout d'une heure et demi de marche ( du moins c'est ce que je déduisis en observant le soleil ) vers un terrain quelque peu dégagé, se dressant au milieu, niché entre deux sol pleureurs : Un abri de fortune, cabanon ne siérait guère à cet amas vulgaire de bois qui a pour seule porte un voile en toile de jute rongé par les mites. Pleine d'hardiesse, Je pinçais le nez lorsque je pris la saugrenu décision de me faufiler à l'intérieur Ca ne pouvait qu'être des gueux sans le sou qui vivent sur nos terres, ils me donneraient un peu d'eau et je reprendrais ma route. Fi ! Je m'attendais à une sorte d'étable et un maigre foyer alimentait de brindilles. Que néni, Des effluves lourdes et épicés suintaient de fioles et autres grotesques ustensiles d'un cuivre vieilli, des Bouquets séchées suspendus au plafond et une table laborieusement rénovés chargaient la contenance de l'espace. J'avais déjà la ferme intention de rebrousser chemin, lorsque mon œil lorgna un oiseau aux boyaux étalés et dont l'odeur me faisait remonter mon repas. Quand la forme courbée, par-dessus son foyer fit volte face avec une rapidité qui tranchait avec l'âge dont témoigne ses cheveux argentés aux mèches folles dévoilant un crâne rose, clairsemé de tâches brunes. Un rictus se dessina sur la bouche décharné de la vieille femme. " Ce n'est pas un endroit pour toi ma p'tite … ne devrais-tu pas être à ta leçon de luth ?" je sentais le sarcasme au son de sa voix, son unique œil jaune noyé d'un trait charbonneux me lorgnait, " Je n'ai pas de temps à perdre avec les petites filles de ton genre … Pars avant que je ne décide de te transformer en crapaud ! "Piqué, Je rétorquais : " La magie n'existe pas, et vous ne pouvez changer un corps humain en un vulgaire animal ! Vous êtes une hérétique et un charlatan ! " "La magie n'existe pas ?! HA ! HA ! Pourquoi t'es-tu aventurer dans les marécages, petite princesse… ? " Elle éclata d'un rire mauvais, avant de se saisir de ma mâchoire, sa langue noircie par je ne sais quel aliment ou pratique, claqua bruyamment. "As-tu peur …?" Son haleine me fit grimacer, et la perspective de recevoir sa salive aussi noirâtre que sa langue me fit trembler de dégoût, mais bien qu'elle fût odieuse, elle n'était pas terrifiante, juste difforme et sale. Je me dégageais violement et la toisait. " Je n'ai pas peur de vous. Mais J'ai peur de m'endormir. J'ai peur de mes songes. Interprétez moi mes rêves Sorcière et je vous couvrirais d'or. Ignorez moi, Touchez moi encore une fois et je vous ferais écorcher puis brûler par le Clergé ! "
" HA ! HA ! Mourir … mourir, la crainte de tout homme, on rêve de se faire décapiter pourtant on se réveille la tête clouée entre nos deux épaules … Vous avez abandonnez tout, et vous vous êtes jetés sur le pouvoir et la gloire en vous protégeant avec des dieux qui vous ont abandonnés et qui se rient de vous, s'ils existent… Vous êtes seuls, terriblement seuls… Il arrivera un jour, ou vous : nobles et gens du peuple, religieux et soldats, vous serez confrontée à vos pires cauchemars, vous perdrez tout, le jour ou vous serez tous repus et heureux, votre bonheur se transformera en cendres dans vos bouches et nulle âme ne recueillera vos larmes, ils prendront vie… ils vous hanteront, tous ce dont vous croyez être délivrés au petit matin … Les rêves ne sont guère à ignorer, ils se nourrissent de jour en jour de votre intérêt grandissant envers eux, et deviennent plus clairs, tes songes t'arracheront ta quiétude, toi qui est si bien loti derrière tes hauts murs, ils te poursuivront, oui … ces songes et t'enlèveront chaque miette de santé, tu perdras le sommeil et l'appétit, tu craindras les ténèbres… Et lorsque adviendra le jour ou tu te remémoreras de ces mots il sera trop tard, tes jambes fléchiront, tu seras seule… Et nul ne pourra te sauver de toi-même…"" Vous êtes encore de ces fanatiques qui prédisent la fin du monde… Vous êtes ennuyante." De son pouce crasseux, elle essuya la perle de sang qui suintait d'une fine écorchure au-dessous de ma tempe gauche " Personne ne te sauvera de toi-même ma p'tite …"* * * 16ème Anniversaire " Comment as-tu osé ? "
"Ce sont des faits non pas des rumeurs, preuves à l'appui. Voulez-vous sincèrement vous alliez avec une maison dont le fils a un penchant pour les hommes ? De quoi aurais eu l'air votre fille ?"
" Tu viens de bafouer un nom, une lignée et je ne sais ce qui arrivera à ce jeune homme si tes excès arrivent aux oreilles des prêtres. TU DEVAIS ETRE MARIEE ! Tu déshonores ton nom et ton titre, je t'ai élevée pour que tu puisses accomplir ton devoir, envers ta famille et c'est ainsi que tu oses défier MES décisions ?! " Il hurlait, le lion Von Elrich, ses yeux grisâtres lançaient des éclats de foudre. Mère sortit prestement en un froissement de jupons, Edgar et Henry semblaient absorbés par la profonde contemplation de la couture de leurs bottes, Alaric seul suivait "le dialogue" qui se déroulait entre père et moi. " Je peux honorer ma famille autrement qu'en étant mariée à je ne sais quel homme aux penchants douteux." Mère était une fervente croyante, se rendant religieusement à l'office et distribuant généreusement l'aumône aux plus démunis, elle était très apprécié par la noblesse et le Clergé, et tâcher de me transmettre cette pitié. Je m'intéressais plus particulièrement aux Orphelins de Bourg-Levant, et bien qu'au début ma démarche était dénué de tout intérêt. J'ai tôt fait d'apprendre que ces petits êtres chétifs en haillons, qui couraient la ville et étaient ignorés de tous ( Ce qui rendait certes leur vie misérable mais le conférait un atout majeur ) bien des choses cocasses. Cela a commencé par une raillerie qu'a proféré un bambin en pensant me flatter sur une Chateleine de la cour, mon regard faussement sévère et mon sourire au coin les a encouragés autant que les gourmandises que tirait ma dame de compagnie de son couffin à rapporter ce qu'ils récoltaient entre les jupes des prostitués quitte à souffrir quelques bourrades et coups à trop traîner autour d'elles. Et au bout de six mois, j'eu la confirmation que mon promis ( dont on taira le nom cela va sans dire ), semble apprécier plus le charme masculin que féminin, ne m'en déplaise tant que je n'avais pas à prononcer les vœux du mariage. " Hors de ma vue." Bien que je tressaillis, j'exécutais une prompte révérence, avant de me retourner et de sortir de la pièce. Rapidement mes frères en firent de même. Qu'importe, la colère ou la rancune, je n'étais plus promise à ce dégénéré, je conservais ma liberté. ◈ Résumé de la progression du personnage : ◈ (Pour les besoins de la narration, la suite du récit se fera à la troisième personne ) Domaine Von Elrich - Juillet 1164 : " Armez les hommes, ne chargeait que le nécessaire ! Les récoltes en priorité ! Formez une escouade d'éclaireurs qui partiront au devant du convoi, du reste encadrez les plus fragiles de la compagnie ! " Gauthier Von Elrich, hurlait à plein poumons, traversant les remparts entourant la demeure familiale, les mains moites croisés derrière son dos tout en jetant des coups d'œil sévère sur la cour intérieur qui regorgeait de paysans tétanisés, décrivant dans un lourd patois le fléau des dieux aux serviteurs qui tâchaient à la fois de leur venir en aide tout en organisant un départ précipité, au milieu de cette cacophonie humaine, Edgar avançait d'un pas précipité vers les lourdes portes menant à l'intérieur du château encadré de quelques uns de ses hommes de confiance . " Messire … vous devriez attendre, nous pouvons tenir la place le temps que vous préveniez votre père. C'est insensé de partir ainsi …"
" En l'absence de mon père, je régis ce lieu comme je l'entends. Et je ne prendrais pas de risques insensés. Par Anur , Vous croyez que nous avons le temps d'envoyer des missives ? "
Atteignant le point culminant de la structure, il se retourna vers la cour et clama d'une voix clair et haute " Nous partirons à l'aube ! Si vous tenez à vos biens, conservez-les dans des sacs, des coffres ! Qu'importe ! Enterrez les, barricader les portes. Vous reviendrez les chercher en temps voulu ! " Puis à lui-même, non sans de lourdes sueurs roulant sur sa tempe " S'il y'aura encore quelqu'un pour les chercher et en faire usage …" Son père Lionel par soucis politique, passait le plus clair de l'année en ville en compagnie de sa mère et des plus jeunes de la famille. N'en déplaise à ces derniers qui y ont toujours trouvé la vie plus agréable et moins rude qu'a la campagne. Si la lourde responsabilité de veiller au bon état du domaine, lui conférait un certain statut aux yeux de son patriarche et un ascendant sur ses frères. Il ne pouvait que remercier les Trois d'avoir céder à son frère Edgar et lui avoir permit de rester avec lui, malgré son calme à tout épreuve il reconnaissait l'indéniable soutien psychologique que lui conférait sa présence. Ce dernier, s'occupait de fourrer dans deux petites sacoches cuir souple, quelques pièces d'or et quelques unes des parures de sa mère. La contenance moindre ne lui permettait pas d'emporter quoique ce soit de conséquent, mais cela restait un semblant de butin, il les passa autour de la taille et rejoint son aîné qui vérifiait le chargement une de ses sacoches. Le crépuscule baignait de pourpre la cour ou l'on allumait de timides torches et servait un ultime repas dans un silence morbide. Esplanade-Marbrume – Juillet 1164 : " Diable Gauthier … mon frère que ce qui t'es arrivé ? DE L'EAU ! DE L'EAU ! Ou est Edgar ? EDGAR ! " Alaric revenait d'une promenade en ville, apprêté, vêtu de tons clairs, il ne reconnut presque pas son aîné qui le visage crasseux, l'armure mutilé et poisseuse dégageait une odeur nauséabonde de pisse et de sang. Soutenu par l'un des rares survivants, ils s'écroulèrent sur la première banquette à portée de jambes. " Vi-vant … on a tout .. tout .. les monstres … " Le Balbutiement intelligible de Gauthier, son odeur et son état calamiteux finissait d'abattre le cadet des garçons. Il fixait ce géant, buvant goulument à même la carafe, incapable de formuler une phrase cohérente, et semblait presque soulager de pouvoir détourner le regard à l'entente d'un nouvel arrivant, dont le pas lourd raisonnait en un écho morbide dans le vestibule. Une grossière entaille creusant la partie gauche de son visage, Edgar fixait son logis hébété. On envoya prévenir le patriarche, et l'on installa les deux jeunes hommes dans leurs appartements. Les comptes furent pénibles : sur 74 personnes ayant prit la route, 23 ont survécus et un tiers de la cargaison a pu arriver à bon port. Les blessures étaient infâmes, et le moral au plus bas. Le domaine était perdu, il ne fallait plus compter dessus. Une servante accourue vers le patio qui centrait l'aile ouest de la demeure citadine des Von Elrich, ou Mère et fille était tout affairées à l'étude de tissus pour la confection d'une nouvelle robe. " Admirez donc ce tissu Madame, là … si vous permettez je vais l'étaler afin que vous poussiez apprécier le détail "
" Qu'en pensez-vous mère ? Je pense que des tons plus clairs seraient plus agréables et moins criards "
" Je te l'accorde, allons sur des tons plus naturelles. Oui ? qu'ya-t-il ? " Si Alienor n'était pas entrain de déployer un second rouleau, elle aurait pu remarquer la pâleur subite qui a gagné le visage de sa mère. En bonne femme du monde, elle sut se recomposer une certaine contenance et pria dans une politesse ferme. Le marchand et son assistant de plier bagages et de revenir un autre jour, une urgence la contraignant de leur faire prendre congé. Quant à sa fille, elle ne savait pas encore que c'était la dernière fois qu'elle aurait le plaisir oisif d'avoir ces petites ventes privées. " Tes frères sont revenus." 1165 : Le Labret : " Messire, je vous assure c'est notre seul salut ! Nous sommes beaucoup notre éloignée de la compagnie ! "
" Vous êtes sûr de ce que vous dîtes ? "
" Je le jure par les Trois ! " Accompagné de ses trois fils aînés, Lionel s'était engagé dans la campagne du Labret. Ne supportant plus les conditions précaires dans lesquelles sont plongée sa famille et la ville. Il plaçait un secret espoir dans la réussite de l'opération. Si les premières heures de l'aube offrirent une chevauchée relativement calme, les choses tournèrent vite au cauchemar. L’odeur, le bruit inévitable de milliers d’hommes qui se mouvaient vers l’ouest, arrimés parfois de lourdes charrettes, attirèrent fatalement les bêtes du fin fond des marrées, trop alléchées par cette chair à profusion qui se présentaient à eux comme un festin. En fin d’après-midi, les premières attaques d’ampleur survinrent – jusqu’à présent seules des attaques isolées s’étaient fait connaître. Et naturellement un mouvement de panique attrapa la fin de la procession, qui s’éparpilla contrairement aux ordres hurlés par les miliciens encadrant. Lionel, perdit très vite l'essentiel du groupe et deux de ses fils, incapable de laisser derrière lui le groupe d'hommes sans montures et de galoper pour regagner la compagnie. Il remercia les dieux de l'ingéniosité de la diversion, et tâcha de faire avancer autant que possible ses compagnons d'infortune, aidé d'Alaric le plus jeune des trois. C'est à la lisière d'une clairière, qu'un des hommes, chasseur trappeur avança l'existence d'une sorte de cabanon qu'il utilisait jadis non loin par ailleurs des hameaux et fermes qu'on devait regagner, on n'avait guère le choix de tergiverser et à l'arrière du groupe afin de pouvoir servir d'appât en cas d'attaques de Fangeux, le patriarche Von Elrich continua avec un rythme accéléré, la peur au ventre. Songeant d'autant plus à l'état de ses fils qu'a l'issue de sa propre vie. L'homme n'avait pas menti, à quelques mètres. Un cabanon de bois, dont la porte au battant rompu et à la chaîne rouillé, n'assurait pas une réelle isolation. Se dressait, ôtant un poids indéniable de la poitrine du groupe de survivants, ils se précipitèrent dans une sorte de liesse vers le bâti, leur joie fut de courte durée. Le beuglement sourd d'une bête, les fit frémir. A une quarantaine de pas, un groupe de Fangeux les scrutait de leurs yeux mauvais et s'élancèrent presque aussitôt à leur rencontre. Faisant claquer sa bride, le vieux noble déclencha un raffut de tous les diables pour tâcher de focaliser l'attention sur lui et son destrier, fort heureusement le groupe eut tôt fait de s'engouffrer dans le bâtiment et était tout afféré à trouver un moyen de verrouiller l'accès. " Père ! REVENEZ ! " Alaric, agitait son bras du haut de son cheval, avant de sauter et de claquer vigoureusement la cuisse de l'animal pour qu'il s'ébranle et fuit. Debout à travers l'entrebaillement de la porte, il désespéré de voir son père revenir vers eux. " Messire il n'y a que la table pour contenir la porte ! "
" Ca tiendra ! " Lionel, en homme expérimenté, savait qu'ils ne survivraient pas s'il courait se réfugier avec son fils et le groupe. Sans un regard en arrière, il fonça dans la direction opposé à l'abri entraînant à sa suite les 3 bêtes, au grand désespoir de son fils qui s'apprêtait à se précipiter en hurlant vers l'extérieur avant d'être tirer par et maintenu. " Vous allez nous condamner ! " Ce n'est qu'après avoir atteint l'objectif de la mission et retrouvé ses frères qu'Alaric revint avec ces derniers et quelques hommes à la recherche du cadavre de leur père. Ils finirent par le trouver, mort l'épée à la main et le corps dans un état lamentable. Etat qui causa une crise d'hystérie sans précédent à leur sœur, une fois qu'ils eurent rejoint Marbrume. 1166 :
Le deuil avait considérablement altéré la mine et le moral de la jeune baronne. Dépitée, elle ne faisait qu'erreur dans une demeure ou ni manque ni malheur n'avait jamais pénétré ou altérer le train quotidien de sa vie oisive et luxuriante et qui aujourd'hui se voit dépouillé de tout ce qui faisait sa superbe. Les ressources manquantes, et le besoin de consolider plus que jamais leur position auprès du Duc prochainement Roi dû à la perte du patriarche, faisait que les finances destinées au logis étaient réduites de moitié. Des choses jusque là impensable pour la jeune fille qui n'a jamais compté ses dépenses ou s'est vu refuser un caprice. S'adonnant à de violents emportement ou elle blessa plus d'une fois sa servante et sa propre personne, comme forme de refus face à la situation qui s'imposait à elle. Alienor rejetait tour à tour la faute de ses malheurs sur ses frères n'ayant pu protéger son père, les dieux et même les péchés des hommes. Incapable de supporter l'atmosphère plus que jamais changé de son domicile, elle se jetait corps et âme dans le volontariat et l'étude. Tantôt, prenant en charges les jeunes enfants de bonnes familles afin de leur inculquer quelques enseignements, ou bien portant assistance à la cellule de soin du Temple, suivant l'exemple de foi qu'a toujours incarné sa mère, aujourd'hui recluse et souffrant de la perte de son époux. L'annonce du couronnement eut l'effet d'une renaissance sur la Von Elrich, la promesse d'un renouveau, d'un semblant de retour à la normale. Ecartant toute réflexion politique, et abandonnant volontairement l'analyse des conséquences d'un tel revirement de situation. C'est avec une impatience qui ne sied à une noble en deuil, qu'elle passait les jours la séparant de l'évènement, se forçant à avaler des mixtures fades et baveuses à base d'orge comme repas afin de raffermir sa chair considérablement amoindri et pouvoir de nouveau porter une de ses anciennes robes de cour. L'illusion dura le temps de quelques heures, si l'on retrouvait non sans quelques maladresses les habitudes de la cour . Alienor n'eut pas le temps de s'en délecter, que son monde de nouveau sombra dans un chaos sans nom. Au milieu des cris, des précipitations, des froissements de jupons. Elle resta quelques instants hébétée, fixant le cœur serré et tétanisé la vague humaine se dispersant, jusqu'à ce jour elle n'a des Fangeux entendu que des histoires & descriptions. Elle était contrairement à ses frères derrière les murs de la cité au début de l'exode. L'air était lourd, et la tension ambiante faisait craquer ses nerfs d'ores et déjà fragilisés, le sol se dérobait à ses pieds et elle aurait pu s'écrouler, piétiné par l'assistance si son frère ne l'avait happé et traîner à sa suite dans une course effrénée en direction du Temple. " Reste ici. NE BOUGE PAS ! " Incapable de réfléchir ou de répondre, Alienor regarda la silhouette de son parent disparaître avant de balayer l'espace dans lequel elle se retrouvait confiné, les mains serrant le tissu de sa jupe. Elle fixa hagarde les blessés s'entassant contre les colonnades et banquettes, le va-et-viens chaotique des religieux tachant de porter assistance aux personnes en détresse dont le flux ne tarissait pas. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'elle ne se lève, et se mette à la recherche de sa mère qu'elle trouva avec d'autres dames affairés à aider les clercs, si elle participa elle-même à cette forme de volontariat c'était plus par attitude machinal, quelque chose s'était brisé et l'avait profondément altérer sans qu'elle puisse l'expliquer en termes précis. Depuis cette journée d'horreur, Alienor s'adonna progressivement à de curieuses recherches s'apparentant à de la sorcellerie, s'obstinant à établir un lien entre ses cauchemars récurrents et la situation de la ville. Ce mysticisme, dont nul ne réalise l'emprise sur son esprit perturbe sa conscience et la pousse dans des périodes de zèle religieux. Plus que jamais perturbée, la seule volonté de sa famille est de la marier avant qu'elle ne perde davantage de sa beauté et espérer lier une alliance fructueuse, ignorant tout de ce qui se trame derrière les portes closes de ses appartements. ◈ Derrière l'écran ◈ Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? 1998 ! Comment avez-vous trouvé le forum ? J'y reviens :3 Vos premières impressions ? Cette activité *-* Des questions ou des suggestions ? Je suis encore en pleine redécouverte donc aucune pour l'instant ! Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? YAY !
Dernière édition par Alienor Eulali Von Elrich le Sam 13 Juin 2020 - 22:06, édité 7 fois |
| | | Ambre de VentfroidFondatrice
| Sujet: Re: Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] Sam 4 Juin 2016 - 23:12 | | | Bienvenue parmi nous Avdokeai ! o/ |
| | | Gondemar RosalisMilicien
| Sujet: Re: Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] Sam 4 Juin 2016 - 23:12 | | | J'adore déjà ce personnage aussi singulier qu'à la plume agréable. Bienvenue et bon courage pour l'écriture de la fin de la fiche. :-D |
| | | Alienor E. Von ElrichBaronne
| Sujet: Re: Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] Sam 4 Juin 2016 - 23:14 | | | Merci beaucoup pour cet accueil, j'adore cette communauté définitivement ! <3 J'espère que le personnage vous plaira je prends beaucoup de plaisir à le créer |
| | | Ambre de VentfroidFondatrice
| Sujet: Re: Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] Mer 8 Juin 2016 - 16:48 | | | Bonjour Avdokeai, et encore bienvenue parmi nous !
Je ne vois rien à redire à ta fiche, je vais te valider de ce pas. Je tiens seulement à préciser que la baronnie où tu vivais, même si elle fait partie du duché de Morguestanc (donc de la région), n'est actuellement plus accessible. Nous avons déjà quelques domaines et places fortes appartenant à des nobles pjs qui sont rejoignables en moins d'une journée de cheval, mais ils sont déjà quatre ou cinq, et le reste du territoire est recouvert par des marais inconstructibles. Bref, il n'y a plus de place sur notre carte, donc en clair la baronnie de ton père est désormais une terre abandonnée du duché qui se trouve hors de la carte actuelle du forum, donc non jouable. =)
Grâce à ton origine native du duché, tu as néanmoins des ressources certaines à Marbrume intra-muros, mais je trouvais essentiel de préciser la situation de ton domaine.
Sur ce, bon jeu parmi nous !
(En revanche tu as oublié de choisir tes 4 compétences, et tu as précisé +2 INTEL et +1INT pour tes points, hors Intelligence et INT c'est la même chose, donc ça veut dire que je mets +3 en INT ou tu t'es trompée quelque part ? ^^) |
| | | Sydonnie de RivefièreSergente
| Sujet: Re: Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] Sam 13 Juin 2020 - 21:02 | | | Bonsoir Alienor, Je vais commencer par te souhaiter officiellement un très bon retour parmi nous, puisses-tu t’épanouir, trouver du jeu et t’amuser fortement entre notre compagnie. N’hésite pas à venir sur la CB discuter avec nous, participer à nos animations ou autres. Dans un premier temps, tu le constates déjà, j’ai modifié le nom de ta fiche et le nom de ton compte pour que ça colle avec tes nouveaux choix. Ensuite, par habitude et facilité, je reprends catégorie par catégorie pour ma modération, je cite, j’argumente, parfois c’est long, mais il ne faut pas prendre peur, c’est souvent beaucoup de blabla pour pas grand-chose ! Allons y • Identité :Il te manque une compétence, la compétence alphabétisation est offerte pour les nobles, du coup bonne nouvelle, tu peux t’en choisir une en plus, chanceuse ! • Apparence :- « avec le diable. » => attention le diable, n’existe pas, comme les anges. A la limite tu peux remplacer par Etiol, ça ne serait pas faux - « Ses cheveux sont roux, lascivement bouclés » => Là c’est juste de l’information, les roux étaient quelques choses de peu courant, du coup, comme tout ce qui est différent ça peut inquiéter, elle peut être associé à la sorcellerie ce type de choses, avoir des réflexions - De même tu parles de chapelet attention à bien te dissocier des autres religions, parle plutôt de bijou de prière ou ce genre de choses. • Caractère :- Rien à dire, on perçoit sa vision des dieux, des fangeux, ça me va. Attention quand même à ne pas oublier l’importance de la croyance et à être discrète vis-à-vis de ses pratiques annexes. De même tu parles d’ange et de démon en narratif ce n’est pas trop dérangeant, mais surtout pas en 1ère personne • Histoire - « et même chasse lorsque mon père le permettait ! » => Alors oui pour accompagner, mais surtout pas pour pratiquer, les femmes n’avaient pas le droits aux armes surtout dans la noblesse et n’ont toujours d’ailleurs pas l’autorisation de se battre, de tenir une arme etc.. - C'est Labret pas Lambret - « Ma seule activité physique consistait à monter à cheval ou de tirer à l'arc. » => cf au-dessus avec les armes, monter à cheval oui, tirer à l’arc était très mal vu pour une femme, donc nop pas d’armes ! Tu le constates toi-même, c’est vraiment pas grand-chose, on est sur une modification très légère donc….. Cela ne va aucunement empêcher ta validation, je t’offre une nouvelle ta jolie couleur bleutée, félicitations !!! Et encore une fois, bon retour parmi nous ! Je te laisse bien évidemment faire les quelques retouches pour basculer ta fiche officiellement en validée. Cependant, je te laisse déjà découvrir la maison : Pour le petit tour de la maison, tu peux commencer par faire une demande de RP en passant cette porte ou aussi répondre à une demande évidemment. En continuant la visite, tu peux si tu le souhaites créer un journal d'aventure à ton personnage, ou consulter celui de tes futurs partenaires. Par la suite, une fois plus à l'aise dans ton nouvel environnement de jeu tu peux faire un tour dans les quêtes et les missions. Nous avons actuellement quelques animations en cours plutôt intéressantes : - Animation Cap ou pas Cap- Qui est qui ?, vient découvrir certains de tes futurs camarades de jeu en tout anonymat. - Rendez-vous le 27 Juin à 20h30 pour une CB Rp un peu particulièreEnfin, ce qui doit, j'en suis convaincue t’intéresser le plus, tu peux retrouver ta jolie carrière comprenant ta réputation, ton tableau de HF et la répartition de tes compétences et points de compétences ET ta belle carte à collectionner. C'est ici que tu pourras faire tes achats avec l'XP durement gagné. (Chaque achat coûte 25XP -que tu gagnes en votant, participant aux concours/animation du forum, ou en participant à des missions/quêtes.N'oublis pas que toutes tes compétences débutent au niveau 1 et peuvent être augmenter jusqu'au niveau 3. (1 étant le niveau d'apprentissage, 3 la maîtrise complète de la compétence) Pense également à mettre tes liens importants dans ton profil (Fiche, journal et carrière) J'ai fais le tour, je te laisse découvrir l'ensemble tranquillement, si tu as des questions il ne faut pas hésiter à passer sur la CB ou à MP Seraphin ou moi même. Je ne peux que te souhaiter, un bon jeu parmi nous ! ! |
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| Sujet: Re: Alienor Eulalie Von Elrich « L’âme du Vice, le Vice sans âme.» [Fiche Validée] | | | |
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