Nom : Leramey
Prénom : Alexandre
Âge : 28 ans
Sexe : Masculin
Rang : Soldat - Affilié à la Milice d'exploration

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière du Milicien
+3 Hab
+1 Att
Compétences et objets choisis :
Compétences :
Ambidextre
Esquive
Acrobatie de combat
Arme de Prédilection : Fléau d'arme

Equipement :
2 fléaux d'armes
un chapel de fer
un gambison
des jambières de cuir
des gants de cuir usé

Alexandre est grand. Très grand. A vrai dire, si l’on voulait le décrire d’un seul mot, massif serait celui qui correspondrait le mieux. Avec 10 années de service dans l’armée ajouté à une enfance qui ne lui à fait aucun cadeau, Alexandre s’est bâti un corps à la mesure de ses ambitions : protéger et servir.
Si l’on lève les yeux, on aperçoit un visage carré et marqué qui ne parvient pas à cacher un regard doux et protecteur, comme si la vie n’avait pas réussi à lui arracher sa bonté. D’ailleurs, il affiche souvent un large sourire sous sa barbe, dont il est très fier, qui ne s'efface que lorsqu’il est concentré en entraînement ou au combat. Il a choisi de se raser une partie du crâne, ne gardant qu’une large crête au sommet de celui-ci. Si cette coiffure lui donne un air de guerrier belliqueux, son originalité attire néanmoins nombre de femmes.
La première impression qu’il offre laisse donc la plupart des gens qui ne le connaissent pas dans un état dubitatif, tiraillé entre la peur face à ce colosse et l’aura de bienveillance qu’il dégage.
Par habitude, et parce qu’il se sentirait nu sans cela, Alexandre porte toujours son gambison et ses jambières de cuir, son chapel de fer accroché à gauche de sa ceinture et ses deux fléaux d’armes à droite. Durant ses années de service sous les ordres d’un coutilier particulièrement exigent, malheureusement disparu depuis, il a pris l’habitude de systématiquement nettoyer et entretenir son matériel de sorte qu’il est plutôt propre pour un milicien. Il dégage cependant un léger fumée de transpiration qui n’est pas pour déplaire aux femmes, pour peu qu’elle n'appartienne pas à la haute noblesse.

Alexandre a un caractère assez simple. Il est droit, fidèle, respectueux et bienveillant, ce qui fait de lui “une bonne personne” et c’est ainsi qu’il se voit. L’honneur à une place importante dans sa vie. Il essaye d'ailleurs depuis de nombreuses années de faire connaître son nom et celui de sa mère, Leramey, mais plutôt que d’emprunter un chemin facile et rapide à savoir celui de la tromperie ou de l’intrigue, il a choisi le chemin de la reconnaissance mérité. C’est d’autant plus long qu’Alexandre est dénué de toute ambition. Il est humble et est satisfait de sa position de simple milicien et ne cherche qu’à accomplir sa tâche le mieux qu’il peut.
Il se sent le devoir de protéger les faibles. C’est pour lui le coeur de l’activité de tous les miliciens, même s’il sait que tous ne pensent pas comme lui, et ne méritent donc, selon lui, pas leur titre.
Tout cela peut faire d’Alexandre quelqu’un de facilement manipulable. Il a en effet la conviction que la loi est faite pour protéger les honnêtes gens et s’il sait d’expérience qu’elle peut être utilisée à d’autres fins beaucoups moins nobles, il ne s’en rend souvent pas compte. C’est pour cela qu’il préfère officier dans la milice extérieure, loin de la noblesse et de leurs intrigues qui le terrifie. Il sait que dans ce genre de combat où seul le titre et le pouvoir comptent, il n’est rien d’autre qu’un misérable insecte que l’on écraserait sans effort. L’intelligence et l'éloquence ne sont d'ailleurs pas son fort et le fait qu’il en soit conscient est déjà pas mal.

Il vit à la caserne car il n’a pas assez d’argent pour s’acheter ou louer une habitation, d’autant qu’il verse chaque mois une partie de sa solde à sa mère.
Il aime la compagnie des femmes, peut-être même plus que le sexe, mais se refuse d’avoir une quelconque descendance car il sait son travail dangereux et ne voudrait pas faire d’orphelin.
Du fait de son caractère, il se fait rapidement des amis de ses compagnons d’armes et n’hésite pas à prendre des risques pour les protéger en combat.
La foi n’a pas une place fondamentale dans sa vie mais contrairement à beaucoup de gens qui ont tourné le dos à leurs dieux, Alexandre leur est resté fidèle et voit plus le fléau comme une épreuve à relever que comme une punition ou un abandon des dieux et il n'oublie jamais de dédier une rapide prière à Rikni avant chaque combat.

//HRP// Oui, Alexandre est un genre de gros bisounours qui aime les câlins. //HRP//

Alexandre est né d’une union entre un noble, Charles Galdegand, et une simple servante Sophie Leramey. Bâtard de son état, il a donc hérité du nom de sa mère, car son paternel ne l’a pas reconnu et n’a jamais voulu le prendre sous son aile. Grandissant de façon modeste, il reçoit très souvent les quolibets et les méchancetés des autres enfants, voire des adultes, qui murmurent tous à propos du “bâtard de Galdegand”. La plupart ne le considéraient jamais comme une personne ayant sa propre personnalité, comme étant lui-même. C’était toujours « l’enfant non désiré ». Heureusement que sa mère, qui l’a toujours aimé plus que tout, a toujours tout fait pour qu’il ait une éducation correcte.
Lorsqu’il atteint l'âge de 14 ans, Alexandre se trouve une passion pour le combat. Il s'entraîne tout d’abords avec les outils agraires qu’il emprunte aux fermes environnantes. Il pratique ainsi la fourche, la bêche, le balai ou le fléau à grains. C’est aussi à cet âge qu’il lui prend le rêve d’intégrer à sa majorité l’armée ducale. Il y voit une porte de sortie : la possibilité de gagner une solde qu’il pourrait partager avec la mère qui à tant sacrifié pour lui, mais aussi un moyen de gagner enfin la reconnaissance de ses pairs pour ce qu’il est vraiment. Non pas un bâtard, mais un combattant compétent et dévoué. A 18 ans, il entre enfin dans la milice et commence son vrai entraînement à proprement parler, avec de véritables armes de guerre. Il y apprend le combat à l’épée et à la lance mais profite de ses premières soldes pour s’acheter un équipement qui lui semble bien plus impressionnant : les fléaux d’armes. Et en effet, dans la milice on oublis vite son statut de bâtard pour celui d’un bon combattant et camarade. Les 9 premières années se passent ainsi très bien et même si la vie est dure pour un soldat, il apprécie son statut et les années s'enchaînent rapidement. Puis vinrent les premières rumeurs de fangeux et les sombres mois qui les suivirent. Alexandre aida les civiles à rejoindre Marbrume et a repousser quelques assauts des montres. Puis l’armée régulière et la milice fusionnèrent et se réorganisèrent en deux milices : la milice intérieure et extérieure et il décida de rejoindre cette dernière pour explorer les terres hostiles désormais occupées par les Fangeux. Son nouveau rôle, qu’il prend très au sérieux : chercher des survivants, explorer les zones exploitables, trouver des ressources, escorter des habitants ou des transports de marchandises en dehors des enceintes. Un métier pour le moins dangereux.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? oui, largement
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