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 Drole de pêche ! ( Luna - Février 1165 )

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Barral TrellMilicien
Barral Trell



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MessageSujet: Drole de pêche ! ( Luna - Février 1165 )   Drole de pêche ! ( Luna - Février 1165 ) EmptyDim 26 Juin 2016 - 15:06
Le vent qui soufflait vous forçant à courber le dos pour marcher. La pluie qui tombait en un rideau épais vous glaçant le corps jusqu'au os en un rien temps. Les gens se qui se hâtaient de rentrer chez eux et ceux qui y étaient déjà qui fermaient bien leurs volets. Tout cela annonçait une tempête ! Un gros coup de mer comme il y en avait parfois lorsque Anür se mettait en colère.

Barral se trouvait engager bien malgré lui dans un concours de descente de chopes. L'enjeu étant de passer la nuit avec la meilleure fille de l'établissement comme l'avait suggéré le patron qui voyait là une bonne occasion de se faire le plus de pognon possible en une seule soirée. De quoi compenser largement le prix d'une nuit avec la belle. Cette fille justement Barral l'appréciait, pas d'amour non il était bien incapable d'aimer une fille plus de la nuit qu'il passait avec elle. En fait aucune ne lui plaisait vraiment. Peut-être parce qu'il n'en avait trouvé aucune qui trouvait grâce à ses yeux. Et puis cela signifiait aussi passer plus de temps à terre et le peu qu'il y passait lui suffisait amplement. Et le voilà donc à ingurgité chope après chope pour un stupide concours qu'il n'était même pas certain de remporter. Le gros Marcel, un marin trapu au regard vicelard, riait à pleine dent, s'imaginant déjà ce qu'il ferait avec la fille. Peu de filles pouvaient se vanter d'être sorti indemne des jeux auquel il s'adonnait.

Barral se força à vider les verres qu'on lui présentait, il ne voulait pas abandonner comme l'avait fait les autres participants. Il n'avait jamais bu autant de sa vie, même lors de la mort de sa mère, dans un état second il n'entendait pas les clameurs dans la salle. Et ce n'est qu'en constatant que son verre restait désespérément vide qu'il sut que son calvaire prenait fin. Son corps ne mit pas longtemps à le lui rappeler d'ailleurs. Il voulu se lever, trop vite, la tête lui tournait il tituba et se vautra littéralement sur le plancher. Lamentablement, il ne sut dire comment, il se traîna jusqu'à la porte de service où tout le contenu de son estomac se déversa sur les pavés...

Gisèle regardait dormir son preux chevalier d'un soir. Elle savait pertinemment qu'il ne l'était pas mais elle savait aussi la chance qu'elle avait eu d'être à lui pour cette nuit. De sa main elle effleura délicatement la peau du dos qui s'offrait à elle.Ses lèvres se pincèrent quand elle se rendit compte qu'elle l'avait réveillé. Barral remua faiblement entortillé dans le drap.


« Désolé choupinet.»

Elle adorait lui donner ce sobriquet qui le mettait en rogne chaque fois qu'il venait dans l'établissement. Elle en donnait de toute façon un à chacun de ses clients, une manière de se les approprier en somme. Elle le regarda s'éveiller repensant à leur nuit. Il s'était montrer bien différent des autres fois. A cause de l'alcool ou était-ce autre chose ?

« Il ne faut pas m'aimer ainsi...»

Barral s'étira et porta la main à sa tête se massant les tempes pour essayer de faire passer son mal de crane suite au trop plein d'alcool de la veille.

-Tu sais très bien la nature de nos relations.

« Si dans une heure il te trouve encore là tu devras payer pour mes services choup... »

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se trouva happer par un mélange de tissu et de bras. Et elle le laissa faire. Il avait bien changé son petit mousse mais elle ne devait pas lui donner de faux espoir.

« Aller file maintenant, oh ne me fait pas cet air de chien battu ça ne marche pas avec moi... »

Barral se passa de l'eau par la figure ce qui acheva de le réveiller. Il était grand temps qu'il parte en effet. Elle le regarda se rhabiller et déposa un baiser sur sa joue avant d'ajouter le sourire aux lèvres tout en refermant sa porte derrière elle :

« Tu reviendras je le sais.»

Et c'est ainsi qu'il connut son premier chagrin d'amour lui qui ne s'attachait jamais jusqu'alors. Un nouveau jour commençait. La tempête de la veille avait laissé place à un timide soleil qui diffusait une lumière blafarde sur les façades rongées par le sel. Le port s'animait doucement accueillant déjà les premières chaloupes chargées de poissons. Si il voulait trouver de quoi gagner son pain de jour, Barral devait se hâter pour proposer ses services à défaut de pouvoir partir en mer faute de place sur un bateau, mais le cœur n'y était pas vraiment. Il était d'une humeur morose. Aussi décida-t-il de marcher en contrebas d'un quai en pierre , perdu dans ses pensées et essayant de faire le tri sur les évènements de la nuit.
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Luna MontoyaChâtelaine
Luna Montoya



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MessageSujet: Re: Drole de pêche ! ( Luna - Février 1165 )   Drole de pêche ! ( Luna - Février 1165 ) EmptyVen 1 Juil 2016 - 21:19
Le soleil s'était levé depuis une heure. Ou deux. Ou bien trois. Toujours était-il que le souvenir de son réveil, féerie d'or et de rose alourdie par des nuages encore gorgés de pluie qui s'étaient effilochés avant de disparaitre au profit de confrères blancs, avait déjà été remplacé dans la plupart des esprits par le labeur de la journée et ses obligations.
Ainsi c'était donc maintenant sous un astre du jour faiblard dont les rayons ne parvenaient guère à transpercer totalement les voiles d'albâtre qui avançaient ici et là au milieu de la voûte azurée que les miliciens veillaient, les boulangers vendaient leurs pains en louant leur four à quelques créateurs d'oublies et les marchands de poissons hurlaient pour vendre mieux que leur voisin des produits de moins bonne qualité. Bref, Marbrume vivait comme si hier et ses vents n'avaient pas même existé. Ou presque.

Sur le trajet vers son objectif, Luna put s'apercevoir que des fleurs avaient souffert tout d'abord. Iris et hellébores s'étaient parfois rompus tandis que des cyclamens et des tulipes s'étaient effeuillés. Beaucoup avaient résisté nonobstant le vent et se dressaient toujours fièrement.
On aurait donc pu croire que quelques chapardeurs étaient passés simplement dans le coin pour détruire partiellement les œuvres de dame nature, si, entre les pavés de l'Esplanade, de petits filets d'eau ne trainaient pas encore.
Une fois la porte des Anges passée avec sa trop grande escorte, l’héritière Montoya vit rapidement que les dégâts ne s'arrêtaient cependant guère là.
Les lieux bourgeois n'avaient pas forcément plus souffert que ceux nobles protégés par la muraille, mais dès lors que l'on côtoyait les premières ruelles trop sombres pour être totalement honnêtes, sans pour autant aller là où le crime était roi, les rares encadrements de fenêtres apparaissaient reluisants, peut-être gonflés par toute l'humidité qu'ils avaient subi. Des volets grinçaient de temps en temps aussi, un gond ayant sauté, ou l'autre quand ce n'étaient pas les deux. D'une même manière sporadique, des portes gémissaient. Les flaques sur le sol en terre battue s'y faisaient aussi plus larges. On aurait pu s'y contempler à loisir, si personne n'avait marché dedans, les rendant plus boueuses qu'elles ne l'étaient auparavant.

Le groupe ne fila point au travers du Goulot, se contentant de longer de loin le quartier malfamé pour aller atterrir là où la châtelaine désirait se rendre : au milieu du port. En obtenir l'autorisation avait été ardu. Cependant de menus regards mélancoliques, le souhait de percevoir l'eau salé exprimé timidement plusieurs fois ajoutés à d'anodins dires avaient fini par avoir raison du peu d'enthousiasme de ses parents. Ainsi une escorte avait-elle fini par être préparée pour satisfaire finalement le souhait de la jeune fille et lui offrir une certaine liberté encadrée. Un fort grand sourire enjoué avait récompensé l'entreprise de ses ainés une fois le départ de la troupe presque sonné.
A présent qu'ils évoluaient, nonobstant sa joie de base, Luna songeait qu'il y avait trop d'hommes pour elle, là, protégeant ses flancs ou son trop maigre fessier. Point tant que cela en réalité, mais à les voir si proches qu'elle pouvait en étendant à peine le bras les toucher, la donzelle se sentait emplie d'une mauvaise foi peu difficile à expliquer. La promiscuité n'était guère sa tasse de thé préférée et ils l'empêchaient de deviser sereinement avec la servante qu'on lui avait ajouté.

Mais bref. L'on finit donc par parvenir aux abords du lieu de rendez-vous de tous les marins, là où les maisons semblaient plus étroites tellement elles s'entassaient, là où des boutiques subsistaient ou se fermaient dans une danse étrange. De plus ou moins gros entrepôts protégés par des mines patibulaires rompaient les lignes serrées d'habitations au fur et à mesure que le port se dessinait plus amplement. Les rues se faisaient moins propres aussi. Les odeurs de limon putrescent et de poissons éventrés remplacèrent bientôt celles plus agréables des commerces habituels.
Et bien vite, les deux dames prirent dans leurs doigts un mouchoir différemment, mais finement brodé pour se protéger des effluves aux notes dissonantes, puisqu'aux fragrances détestables se mêlait maintenant aussi celle délicieuse de la mer salée. Ils purent tous ouïr de même les bruits liés à ce spectacle qu'ils recherchaient avant de le percevoir réellement. Et les sons des petits bateaux que l'on vidait des poissons dont ils étaient déjà pleins avant de repartir en mer, les vibrations des coques qui butaient contre le bois ou les pierres, les piaillements d'oiseaux qui ne s'approchaient pas assez pour qu'une main humaine puisse les violenter, mais tout de même un peu pour pouvoir chiper des restes, le grondement résonnant des vagues ressemblant à celui d'une foule murmurant toute en même temps et le brouhaha de paroles plus ou moins crié se mêlèrent donc tous en un même temps ou presque pour former une mélodie discordante, mais agréable.
Puis le rideau des ruelles se leva, débouchant enfin sur le tableau que l'on avait espéré. La mer que de petits filets d'eau croupie aux teintes diverses de la fange rejoignaient ici et là. Leur présence cependant, pas davantage que celles des barques plus ou moins grosses ou du port en lui-même, n'arrivait à détruire totalement toute la beauté du lieu.

La marée était montante et traçait d’éphémères enchevêtrements de méandres argentés sur les abords des pontons. Elle arrosait de gouttelettes nacrées d'écume les habitants de Marbrume qui s'occupaient à ses cotés et léchait avec vigueur les minuscules barquerolles sans mât qui tanguaient légèrement en rythme. Le bleu de l'eau voyait se refléter en son sein les uns et les autres, mais s'assombrissait et apparaissait devenir plus opaque au fur et à mesure que le regard se portait plus loin. Une fois l'horizon atteint, seul l'astre du jour semblait capable de percer sa surface et ses rayons y faisaient de minimes excursions.
Luna se perdit dans la contemplation de la grande bleue, se contentant de suivre presque automatiquement ses gardiens qui avaient finalement décidé de se diriger vers les parties les plus sûres du port ; le plus au nord et ce quitte à faire faire la moue à leur protégée si elle s'y sentait moins à l'aise que proche des pontons en bois vermoulus du sud. Ils étaient arrivés trop bas à leur goût et les filets abandonnés, les craquements trop grinçants des lieux de mauvaise vie qu'ils percevaient à une dizaine de mètres leur déplaisaient profondément.
Alors l'on remonta et, au fur et à mesure des pas, l'attention de la troupe se relâcha un peu. Puis un peu plus. On continua à surveiller les côtés, les gens qui passaient. Mais la créature à protéger eut le droit à moins de coups d’œil, puisqu'elle risquait moins de se blesser par là et parce qu'elle semblait trop plongée dans ses pensées pour qu'on ne la laisse pas en paix le plus possible. Tant qu'on sentait sa présence encadrée et par les membres de sa petite garde et par la mer, il n'y avait après tout rien à craindre. Ou pas.

A force d'être battus, les pavés étaient usés ici et là. De larges flaques peu diaphanes sur lesquelles la lumière et l’ombre produisaient les jeux les plus étonnants les recouvraient parfois, rendant la balade glissante. On les évitait, le plus souvent, en les contournant lentement. Cependant il suffisait que des carrioles passent pour que le mouvement soit rendu impossible parfois tant les quais étaient bondés de vie. On aurait pu attendre, bien entendu, aucun n'étant pressé spécifiquement, nul n'attendant leur venue spécifiquement. Mais l'on escortait une petite noble et rester immobiles n'était pas spécifiquement une bonne idée aux yeux des trop zélés protecteurs. Alors, on souillait ses chausses tandis que les dames relevaient délicatement la bordure de leur robe pour ne pas la tacher. Quand elles y pensaient.
Bref. Sur l'port du nord, Luna y avançait, sur l'port du nord son pied y a glissé. Une flaque qu'elle n'avait guère vu eu raison de son équilibre et la fit chuter dans la mauvaise direction. Et, tout à coup, le nuage de ses jupes disparut, happé par le trou vers lequel son geste abrupt l'avait menée.

Plouf.

Ce fut ainsi que la châtelaine Montoya vit de plus près ce qu'elle était venue percevoir. La mer.
Mais vu le petit cri qui lui avait échappé, la rencontre avait dû lui déplaire et il fallait espérer à présent qu'elle savait nager, surtout tant vêtue. Et ce de crainte de la voir finir comme la demoiselle Adèle imprudente dans la comptine...
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Barral TrellMilicien
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MessageSujet: Re: Drole de pêche ! ( Luna - Février 1165 )   Drole de pêche ! ( Luna - Février 1165 ) EmptyLun 4 Juil 2016 - 2:02
Paresser n'était pas une activité à laquelle Barral s'adonnait souvent. Il avait toujours besoin de s'occuper car il détestait par dessus tout l'ennui. Ce matin là, c'était un peu différent. Encore marqué de la veille, il n'avait le goût pour rien et la tête vraiment ailleurs. Aussi marchait-il le long des quais ressassant sa pseudo-discussion avec la Gisèle. Il due admettre qu'elle avait en partie raison et l'air de rien il était un peu embêter que son cœur ait décidé de ne plus rester de marbre. Peut-être que l'apparition des Fangeux avait précipité cette envie de vie à deux. Après tout il fallait bien se raccrocher à un quelconque espoir. Une chose était sure cependant, il ne tenait pas à perdre son amitié à cause de son comportement de la veille. Elle faisait partie des rares personnes qui connaissait sa véritable nature au-delà de l'attitude froide qu'il dégageait.

« Hey ! L'ami tu viens nous donner un coup de main ? »

Apostrophé de la sorte, Barral se retourna pour tomber nez-à-nez avec un autre homme de son age mais bien plus petit. Un petit sourire apparut sur son visage. Il ne refusait jamais un service à cet homme. Boiteux depuis un accident survenu dans son enfance, son père lui avait interdit de prendre la mer, pourtant le jeune homme méritait largement sa place sur un bateau. A défaut de naviguer il faisait de son mieux pour aider au port. Et si Barral en savait autant sur la pêche et la mer c'était un peu grâce à lui.

- Pourquoi pas. Tu sais je suis ici pour un bon moment, enfin tu dois le savoir, le rafiot est foutu pour un moment. Je sais même pas si on va le réparer à cause de ces foutus bestioles qui empêchent les bûcherons de travailler correctement.

Eric-le-Boiteux lui indiqua en contrebas du quai suivant un groupe de gens qui s'affairaient sur des filets et des nasses. Comme d'habitude il avait pris plus que ce qu'il pouvait faire avec sa petite entreprise et il avait besoin régulièrement de prendre des renforts. Barral reconnu parmi les travailleurs quelques participants du concours de la veille...

« Je comprends et je te sais fidèle c'est pourquoi je ne te propose pas une place sur un de mes petits bateaux. Ça t'étonnes n'est-ce pas ? Mon père m'a interdit de prendre la mer certes, mais pas de devenir mon propre patron. Alors avec le peu qu'il m'a donné j'ai acheté des ruines, pas n'importe quoi tu me connais assez et j'ai fait du neuf avec du vieux. Comme ces filets ou ces nasses. »

- Recycler oui, tout le monde va devoir s'y mettre même les riches de l'autre côté de leur muraille.

Tout en conversant ils avaient rejoint les raccommodeurs de filets. Une poignée de main franche scella l'accord et Eric-le-Boiteux s'en retourna en quête d'autres personnes. S'il avait l'assurance de toucher quelques piécettes pour son travail il devait néanmoins se nourrir aussi Barral s'accroupit-il au bord du quai pour installer une maigre ligne.

« Hé ! Matez donc là-bas ! » s'exclama soudain un membre du groupe.

Aussitôt une dizaine de tête se levèrent pour regarder dans la direction indiquée. Sur la partie haute des quais il y avait de l'animation comme toujours à cette heure là. Les bateaux ramenaient leur première pêche. Le poisson changeait rapidement de mains. Barral ne tarda pas à repérer le petit groupe qui avançait en rang serré fendant la foule.Le port étant une zone ouverte à tous il était normale d'y voir toute les catégories de la population de Marbrume y défilait. Aussi ne prêta-t-il pas plus attention que ça à la mini-procession. A peine prit-il le temps de remarquer que l'escorte encadrait une frêle silhouette avant de se replonger dans son travail qui requerrait toute son attention. Concentré sur ce qu'il faisait il n'assista pas en direct au magistral plongeon de la demoiselle tournant à ce moment précis le dos au quai. Cependant le bruit d'un objet tombant à l'eau parvint quand même à ses oreilles. Entre les bruits de conversions de ses camarades, le brouhaha de l'activité du port et les oiseaux il lui était difficile d'en évaluer la distance.


-Z'avez fait tombé un truc dans l'eau les gars ?

Tous répondirent que non. Son regard fut alors attiré par un objet bien singulier porté par le courant. Tendant la main il le cueillit à la surface de l'eau. C'était un mouchoir. Un mouchoir brodée passablement trempé mais dont le séjour dans l'eau salée ne datait pas de bien longtemps. Barral pouvait jugé de la qualité du tissu entre ses doigts.

Du haut des quais par contre la conversation allait bon train. La rumeur de la chute d'une personne dans l'eau se propager de bouche à oreille. Certains disaient qu'on avait voulu la détrousser. D'autres faisaient semblant d'avoir rien vu et s'en retournaient à leurs affaires comme si de rien n'était. Des femmes horrifiées, la main sur la bouche, criaient à qui voulait l'entendre de faire quelque chose. Mais qui se risquerait à se rompre le cou ?

Barral se leva et se rendit compte qu'il se passait un truc. Quoi il ne saurait dire exactement mais il décelait une agitation anormale sur les quais. Quand il la vit. En temps normal personne n'osait s'aventurer par ici. Que faisait cette fille que tout désignait comme étant une servante ? A bien la regarder elle semblait affolée, effrayée...
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