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 Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine)

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Alienor E. Von ElrichBaronne
Alienor E. Von Elrich



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MessageSujet: Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine)   Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine) EmptySam 2 Juil 2016 - 1:36

Un baiser empoisonné.

Avdokeai&Le Capitaine

E lle craignait la nuit pourtant ce n'est que lorsque l'astre solaire se faisait happer par les ténèbres pondéreuses que chaque once de vie, chaque goutte de son sang, s'animait, quadruplait et embrasait son âme. Elle craint la nuit comme certains peuples l'ont craint dans des âges obscurs dont les échos nous sont inconnus, elle sait qu'elle amène ses doutes, ses craintes, ses cauchemars et ses peurs autant qu'elle apporte le repos pour autrui. Sa joue reposant contre le velours de son gant, la baronne observait d'un regard neutre et vide la procession de bâtiments serrés en des rangées parallèles l'une à l'autre et qui bordaient la grande rue commerciale du Bourg-levant.

Emmitouflée dans une capeline noir en damas à armature de soie, sur lesquels au fil des caprices de la lumière on distinguait la silhouette bestiale du loup des Von Elrich, la baronne jambes élégamment croisés écoutait d'une oreille attentive malgré l'air distrait qu'on associait à son regard, les paroles d'un enfant habillé d'un pourpoint vieillir et d'un pantalon rapiécé, une sorte de béret en laine brune se faisait tordre par ses mains sales " V'là m'dame de Von Elrich, c'est ce qu'y disait à la taverne là." Il renfila bruyamment et sortit une lettre cacheté par un sceau " Pour sûr m'dame s'pas lire mais suis certain que c'est important." D'un doux regard quasi maternelle, elle embrassa chaudement le front pâlot du bambin " Et tu as fais un excellent travail Frédéric. Voilà pour toi, n'oublis pas reviens me voir dès que tu as besoin de quoique ce soit et si vous manquez de quelque chose à l'orphelinat." Et dans cette fluidité de mouvement qui lui ai propre elle glissa une bourse, la calèche s'arrêta le temps que le prénommé Frédéric descende et regagne ce qui lui servait de foyer à lui et à plusieurs de ses semblables.

Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure, que le hennissement des chevaux servant d'attelage à la voiture signalant la fin du long cheminement sonna, transperçant le silence noctambule. Un homme se présenta à la porte de la voiture qu'il ouvrit, aidant la jeune femme à descendre. " Madame je vous prierais de me laisser vous accompagnez. Comprenez que votre vie est précieuse, s'il n'eut point le chevalier de Rivenoire il y'a de cela deux nuits je n'ose imaginer ce qui aurait pu vous arrivez." Relevant sa main que l'homme s'empressa d'embrasser, Avdokeai lui adressa un sourire qui se voulut rassurant " Ne vous inquiétez pas. Les dieux semblent être de mon côté, attendez ici." Elle rabattit son capuchon sur son visage laiteux et disparut dans vivement dans une démarche agile et furtive.


Les égouts étaient loin d'un lieu idyllique et fréquentable pour une jeune fille de surcroit une jeune fille appartenant à la haute société, des murs suintant d'humidités et d'herbes qui prolifèrent malgré l'absence de lumière, un sol crasseux et une eau lourde et sale pourvue d'une teinte à mi chemin entre le terreux et le jaune pisse, l'odeur était infecte, intenable. Prise d'une toux, les sourcils froncés et les lèvres plissés, elle collait un carré de soie sous son nez tout en s'avançant avec une certaine prudence. " Grands Dieux …" Sa voix s'étranglait, là à une dizaine de mètres voir main, le cadavre du coursier qu'elle devait rencontré était étendu dans une marre de sang épaisse, une sorte de vapeur s'échappait de sa gorge qui tenait vraisemblablement grâce à quelques tendons et muscles non déchiquetée, Avdokeai paniquait il fallait qu'elle regagne la surface, la peur transparaissait sur ses traits angéliques, ses jambes la portaient à peine et son cœur s'ébranlait tant qu'une douleur atroce lui faisait perte la liberté de ses mouvements.


" Baronne de Von Elrich ? Votre présence fait rayonner ce lieu si infecte." Une voix masculine s'exprimant relativement correctement pour ne pas être associé à celle d'un badaud s'éleva du noir que n'éclairait pas la torche de la rousse, il fallut deux enjambées à l'inconnu pour amoindrir la distance entre sa cible qui contrainte par cette brusque interruption de s'approcher du cadavre en reculant a tâtons. " Ils sont tout au plus 3 … " les bruits et les respirations saccadées le lui confirmaient.


Sans chercher plus à connaître la nature de ses agresseurs, elle jeta la seule source de lumière présente dans l'eau évacuant les déchets de Marbume, plongée dans une pénombre, elle se saisit de cette demi chance pour gagner en courant, s'enfonçant encore plus dans les cavités souterraines, dame de salon les efforts physiques –hormis les plaisirs de la chair cela va sans dire- ne sont pas critère dans ses qualifications, sa toilette non plus ne rendait pas aisé ses mouvements, encore une fois prise en chasse, décidément ce n'était pas sa chance, dire qu'il y'a quelque chose le chevalier de Rivenoire s'était porté garant de sa sécurité, elle n'espérait pas croiser un noble guerrier ici bas. Honnêtement qui à une heure aussi tardive traînerait ici qui plus ai ? Alors que les poursuivants la rattrapait, une sorte de tunnel étroit ou elle s'y faufila avec aisance en vue de la finesse de son corps lui ouvrit un éventuel échappatoire.
Baissant sa capuche, elle plissa ses yeux trop habitués à l'obscurité lorsqu'au loin un faible halo jaune attira son attention, quelqu'un était adossé contre le mur, de loin elle ne put distinguer que sa forme masculine et sa musculature assez développé pourvu d'une taille toute aussi importante, décidément la ville regorgeait de géants, s'avançant silencieusement la belle se saisit brutalement du poignet de l'homme " Excusez moi …" Elle murmurait ses dires avec une intonation tragique, sa bouche capturant celle de l'inconnu dans un baiser langoureux et sauvage qui dura l'espace de quelques instants, elle se recula suffisamment pour qu'il puisse voir la voleuse de baiser à la lumière de son lampion, un filet de sang coula de son nez tandis qu'elle arrachait une petite perle à son collier et en but la contenance, la lie de vin avec laquelle elle coloriait ses lèvres étaient imbibés d'une poudre incolore que les herboristes nomme " Les Larmes de Lys" une denrée rare et couteuse qui bien sur peut être contrer si l'on boit une concoction dans les deux heures qui suivent le contact avec la chair humaine ou quelques salives. " J'ai besoin de vos services, faîtes moi sortir d'ici."



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MessageSujet: Re: Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine)   Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine) EmptyLun 4 Juil 2016 - 23:55
C'est l'histoire d'un borgne et d'une putain qui entrent dans les égouts. La seconde embrasse le premier, et il tombe raide mort.

Que faisait le Capitaine ici, seul et silencieux, tel un hibou nocturne perché sur sa branche ? Nul ne le su, car jamais il ne s'exprima sur cet incident. Peut-être même ne le savait-il pas vraiment. Quoi qu'il en soit, Le Capitaine était dans les égouts cette nuit là, et il ignorait à quel point il le regretterait. Plongé dans ses pensées, sa main droite agrippant la poignée de son lampion avec fermeté, il s'était retourné avec lenteur vers le nouvel arrivant. Ou plutot, la nouvelle, reconnaissant son sexe rien qu'au rythme de sa course, avec ces petits pas préssés et mal équilibrés, signe d'une course en robe.

Lui qui était pourtant prompt à réagir se fit totalement prendre de vitesse. La nouvelle arrivant souffla un mot d'excuse et le tira brutalement vers lui, capturant ses lèvres. Son oeil unique écarquillé, le Capitaine se laissa faire, interdit comme un hérisson surpris la course d'un cheval. Les lèvres de la femme étaient douces et pulpeuses, humides et au goût acide et puissant. Le baiser sembla durer une éternité, une éternité bien trop courte à son goût.

Tel un fantôme, elle s'écarta de lui, mettant fin à un bref instant de félicité. Il la regarda, avançant sa lanterne vers elle. Un visage jeune et pur, comme une statue ayant pris vie, à l'apparence parfaite et sortie d'un rêve. Quelques mèches de cheveux roux tombaient ici et là, sortant d'une capuche et encadrant ce visage aux grands yeux. Le corps de la jeune femme était caché par un grand manteau, mais il n'avait d'oeil que pour ce regard.

Elle lui demandait de la sortir d'ici.

" Je... "

Il n'eut même pas la possibilité de continuer sa phrase. Un énorme étourdissement se fit sentir d'un seul coup, et il chancela. Une immense vague de chaleur se répandit dans son corps, comme s'il était en train de brûler vif. Il tomba à genoux devant elle. Le lampion s'écrasa contre le sol humide des égoûts et s'illumina un bref instant, avant de s'éteindre silencieusement. Il n'y avait plus que l'obscurité, noire et bleue, où l'on distinguait à peine les alentours. Il lui fallu plusieurs secondes pour reprendre ses esprits et sentir la vague de chaleur se dissiper. Sa respiration était devenue rauque, comme après un effort prolongé.

" Que... "

Un bruit, celui de l'arme qu'on tire du fourreau. Et alors que sa voix grave résonne, l'éclat
d'une dague et d'un oeil furieux éclatent dans l'obscurité.

" Qu'est ce que vous m'avez fait ?! "

Le Capitaine n'était pas né de la dernière pluie. Même le meilleur baiser du monde ne pouvait avoir de tels effets, et son esprit retors était déjà en train de penser à un empoisonnement. Une belle jeune femme ne coure pas dans les égouts pour embrasser le premier homme venu sans raison.

Sa dague aussi épaisse qu'une épée courte était pointée vers la nouvelle arrivante. Il se relevait avec lenteur, comme une panthère prête à bondir sur sa proie. Même plié en deux, il était aussi grand que son interlocutrice.

Elle avait interêt à bien s'expliquer...
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MessageSujet: Re: Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine)   Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine) EmptyMar 5 Juil 2016 - 17:29

Un baiser empoisonné.

Avdokeai&Le Capitaine

D 'un geste mesuré, la baronne baissa le lourd capuchon en damas laissant choir une cascade de cheveux carmin lascivement ondulés, les fils d'or perlés qui pendaient dans un joyeux désordre entre le rouge de quelques mèches désignaient la femme de qualité et probablement une coiffure sophistiqué qui a du céder aux tumultes d'une course poursuite. Elle arborait un sourire douceâtre retirant en des mouvements lents et élégants ses gantelets de velours qu'elle rangeait dans une des poches battante de son manteau, son regard clair embrassait la silhouette de l'homme à genoux au sol. La lumière diminuait happer par les ténèbres à mesure que l'huile de la lanterne se répandait lui laissant juste le temps d'observer la figure distordu du cobaye et en tirer une satisfaction immorale.

" A votre place j'éviterais de trop bouger… "Sa voix avait un timbre langoureux, elle s'avançait d'un pas félin diminuant un peu plus la distance avec son interlocuteur. Son ouïe était pour l'heure sa meilleure alliée face aux ténèbres qui emplissaient l'étroit tunnel dans lequel ces deux êtres que tout opposent se sont pourtant rencontrés. Si le cliquetis d'une arme hors de son fourreau ne la surprit guère, il lui permit néanmoins de positionner l'homme, la confrontation physique était a prohibée, elle n'était pas sotte ! Que-ce qu'elle pourrait bien faire face à un individu qui distordu de douleur faisait aisément sa taille ? Bien sur elle pourrait encore une fois exploiter cette absence de lumière pour rebrousser chemin mais les chances de réussite sont maigres, frôlant le suicide. Qui plus ai, aussi stratège et opportuniste que puisse être la Von Elrich, elle avait impliquait un homme qui au bruissement de ses pas ne portait pas la lourde cotte de maille qui caractérise ses poursuivants mais quelque chose de plus léger ? Du cuir probablement. Donc innocent en ce qui concerne l'embuscade de tantôt. Est-ce Un brigand ? Un mercenaire ? Un tueur sur gage ? Les dieux seuls connaissent la nature de l'énigmatique personnage.

" Vous êtes en colère je le comprends, mais si vous me tuez vous mourrez. Je ne vous donne pas plus de 2 heures… Aller 3 heures, car vous me semblez d'une forte carrure. Voyez-vous, votre corps en entier est sujet à un empoisonnement. Mortel je le crains fort, mais … Car il y'a toujours un mais, c'est pour ça que nous sommes tous en vie et que le monde continue de tourner. Il y'a un moyen pour que vous soyez entièrement guéri."

Alors qu'elle parlait d'une voix égale et d'un calme quasi olympien compte de tenu de la situation délicate, sa main tâtait non sans un certain dégoût les pierres humides qui composent le mur à sa gauche, certaine d'avoir aperçut une grossière torche suspendu à un écrou en fer corrodé lorsqu'elle s'était jeté sous cette arcade, elle fut ravie de constater que cette certitude s'avère vraie lorsqu'une écharde lui entailla faiblement l'annuaire. Le bout était par chance recouvert d'un tissu qu'elle imbiba d'huile avant de l'enflammer grâce à une allumette en roseau soufrée.

" Je ne suis pas votre ennemi. Comprenez ma situation, je suis une femme et les femmes ne font guère long feu une arme à la main. Même si je vous tenais en joug avec une arbalète je suis sûr de vous manquer et soyons réaliste vous aurez secouru une dame en détresse ? Je ne suis pas dupe et vous n'êtes pas né de la dernière pluie. On n'a rien sans rien dans ce monde."
Les premiers symptômes du poison sont des bouffées de chaleur infernales, une sorte de brasier intérieur qui dure une bonne dizaine de minutes et qui rappelle les fièvres des pires maladies de notre époque, le corps par la suite se régule à une température ambiante.

" Vous avez besoin de moi. J'ai besoin de vous. Vous ne pouvez le nier."

La deuxième phrase ne saurait tarder : les plus faibles succombent à des arrêts cardiaques, les plus résistants s'écroulent ou s'évanouissent face à la baisse de température, un véritable crescendo entre le froid et le chaud des plus éprouvants.


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MessageSujet: Re: Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine)   Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine) EmptyDim 10 Juil 2016 - 11:38
Juste avant que la lumière ne disparaisse, le Capitaine distingua la jeune femme enlever sa capuche et ses gants, révélant de minuscules mains (de son point de vue) et une cascade de cheveux carmins et dorés. Elle était jeune, avec des traits doux et nobles. Une belle femme, à n'en pas douter, mais qui, de la même manière que les plus belles fleurs ont des épines, venait de l'empoisonner sans aucune hésitation.

Elle lui déconseilla de trop bouger, et il obéit silencieusement, devenant aussi immobile qu'une statue alors qu'elle prenait la parole, s'épanchant sur le poison, son espérance de vie et le fait qu'elle ait l’antidote. Elle parlait trop à son goût et il rêvait de la faire taire. Mais il ne pouvait pas prendre de risque. Peut-être qu'elle se jouait de lui, que le produit ingéré n'était pas mortel, et qu'elle utilisait son ignorance pour le manipuler. Mais il ne pouvait pas prendre de risque.

Après sa longue tirade, elle s'écarta, allumant une torche avec lenteur, avant de reprendre la parole. Le Capitaine ne disait pas un mot, seule sa respiration brutale et animale se faisait entendre, alors qu'il luttait contre les vagues de chaleur ravageant son corps, lui rappellant le grand désert qu'il avait une fois traversé.

" Je ne suis pas votre ennemi. Comprenez ma situation, je suis une femme et les femmes ne font guère long feu une arme à la main. Même si je vous tenais en joug avec une arbalète je suis sûr de vous manquer et soyons réaliste vous aurez secouru une dame en détresse ? Je ne suis pas dupe et vous n'êtes pas né de la dernière pluie. On n'a rien sans rien dans ce monde."


" Vous auriez pu me payer. " cracha t-il avec une colère tellement palpable qu'il semblait en être entouré. Il était évident qu'il se retenait pour ne pas la poignarder sur le champ. Il clignait de son unique œil, résistant à l'envie de s'évanouir, son corps hurlant au repos.

" Avec votre poison, je ne peux pas vous protéger, pauvre idiote. Vous allez me faire crever avec vous. "

Il ne prenait pas de gant. Il se doutait que n'importe quelle noble serait outrée par de tels propos, mais elle serait surement capable de passer outre compte tenu de sa situation. Pour un mercenaire armé deux fois plus large qu'elle qui venait de se faire empoisonner, il était EXTRÊMEMENT cordial avec son bourreau. Il avait chaud, si chaud que de son visage dégoulinait de grosses gouttes de sueur. Il mourrait d'envie d'enlever ses vêtements. D'un coup, il calma sa respiration et se redressa, dominant la rousse de sa stature.

" Vous avez besoin de moi. J'ai besoin de vous. Vous ne pouvez le nier."

En effet, il avait besoin d'elle, mais c'est elle qui le tenait par la gorge et qui forçait cette relation aidant-aidant. Il rangea sa dague... avant de lever sa main et de lui coller une monumentale gifle. Ses cinq doigts épais s'écrasèrent contre le visage de la rousse, claquant la peau à vif, étalant l'onde de choc du coup sur tout le visage et le corps de la jeune femme, traînant sur sa face, laissant une effroyable marque rouge qui ne partirait pas de sitôt.

Il l'avait giflée avec une telle force que ses fourmis vrillaient son bras et que le bruit avait retentit dans tous les égouts. La jeune femme tomba sur le côté. Elle n'avait sans aucun doute jamais eu à subir de coup aussi violent dans sa vie. Avec une douceur contrastant avec la brutalité qu'il avait temporairement déployée, il la rattrapa avec douceur d'une main, saisissant la torche de l'autre.

Elle rouvrit les yeux, sortant de l'évanouissement dans lequel elle était tombée. Le visage du Capitaine était tout proche du sien, et ils ressemblaient à un couple ayant terminé une danse, elle, penchée en arrière, la gorge vulnérable, et lui prostré en avant sur elle, la retenant d'une main épaisse posée dans le creux de son dos.

" Maintenant, je serais avec vous. "

Il l’attira vers lui, la remettant sur ses pieds, avant de s'éloigner. Il tenait la torche. Il tira sa dague.

" A vos ordres. "
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MessageSujet: Re: Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine)   Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine) EmptyMer 13 Juil 2016 - 22:45

Un baiser empoisonné.

Avdokeai&Le Capitaine



" Vous allez vous sentir mieux au bout d'une dizaine voir une quinzaine vu votre physique vous avez connu pire par conséquent vous avez certainement un excellent métabolisme. Donc ne vous inquiétez pas pour ma protection, vous remplirez parfaitement votre rôle."

Quasi insensible à la sueur et à la voix à demi tremblante de son interlocuteur, ne lui accordant ni à un regard ni une mimique de compassion, la baronne restait debout dans une impassibilité qui lui fait quasi honneur, la lourde cape de velours en damas noir de jais assombrissait et alourdissait sa silhouette qui pareille à une apparition fantomatique toisait immuable le borgne à la lueur vacillante de la torche.


" Je ne vous connais pas, je ne vous fais pas confiance voilà pourquoi."


Il fallait être réaliste, une noble en habits de valeurs qui ont probablement coûter la même somme d'argent que celle que gagne n'importe quel mercenaire en année de dur et dangereux labeur qui se promène dans les égouts nauséabonds de la sombre Marbrume pourchassé par des hommes qui passablement offrirait son pesant d'or à l'homme qui livrerait la sulfureuse rouquine à ses futurs geôliers, la confiance pleine et mutuelle envers un individu qui faisait je ne sais quoi à une heure aussi tardive dans un lieu aussi sordide et pourvu d'un physique portant clairement toutes les horreurs d'une vie parsemé de sang et de gorges tranchées. Faut pas être con non plus.


De nouveau ce lourd cliquetis infernal, fit hérisser les sens de la belle qui tendit l'oreille et éloigna son regard de son employé nocturne vu que vraisemblablement il n'avait pas le choix, c'est alors qu'elle tâchait de percevoir combien de pas la séparer de ses poursuivants qu'une force brutale la heurta de plein fouet à lui en faire perdre son frêle équilibre de jeune dame, la chaleur lui démangea la joue si fort que son teint d'une pâleur appréciée par la haute société devait être d'un rouge vif, elle se sentait tomber au sol mais le coup l'avait bien trop sonné pour qu'elle essaye d'amortir un tant soit peu la chute, étonnamment faute de sentir le sol dru et humide aux pierres inégales, la baronne était suspendue à quelques centimètres du sol, sa longue chevelure vive et ondulée semblait éparse autour de son minois comme une femme au lendemain d'une nuit d'amour.


Il lui fallait quelques minutes pour se ressaisirent, elle avait toujours était têtu et borné mais on avait jamais levé la main sur elle, ça devait bel et bien être une première fois et son égaux et sa fierté en prirent un coup si sévère qu'une hargne martelait sa cage thoracique et accélérait son pouls, son regard était sauvage elle aurait pu bondir et lui dévorer le visage en griffant a grand coups d'ongles son torse lacérant vêtements et peau pareille à une louve à qui on aurait arrachait ses petits. " Espèce de Chiabrena." Avdokeai crachait à demi son insulte faut dire que le traiter de chiure de merde dans ce doux dialecte moyenâgeux était la moindre des réactions, sa main blanche et dépourvue de gants enfonça ses ongles en amandes dans la nuque du mercenaire jusqu'à ce que le contact chaud du sang humecte ces derniers.


Gardant leurs deux visages à une distance assez intimiste, la belle murmura dans une intonation pareille à celle des serpents qu'elle élève " Vous regrettez ce geste." Et je vous ferais arracher l'unique œil qui vous reste en le donnant en pâture à mes limiers, je verserais du gros sel sur votre plaie béante que j'assaisonnerais de jus de citron, ensuite j'écorcherais vos chères couilles avant d'y déposer un tisonnier pour me délecter de vos cris la nuit et quand j'en serais lasse je vous arracherais la langue pour vous jeter à la milice. C'est ce qu'elle avait envie de lui dire mais elle garda ça pour elle.


Ce qui l'inquiétait c'était l'onde de choc, les bruits se rapprochaient de plus en plus vers eux à moins que la suite de ce tunnel ne mène miraculeusement à une sorte ils étaient piégés " Je vais voir par là j'ai entendu du bruit ! " Clama l'un des hommes dont témoignait au loin d'une faible lueur vacillante d'un jaune crasseux " Vous vous rendez compte de l'ampleur de votre bêtise, Maintenant ? " la noble massa ses tempes quelque peu calmé par le " A vos ordres ".

" Il porte une lourde armure en maille, vous êtes probablement plus léger que lui. Éloignons nous d'ici avant qu'il n'aperçoit la lumière de notre torche." Pompeuse et sèche elle s'éloigna froidement pour ouvrir la marche dans un silence qui témoignait de sa colère d'une femme bafouée dans sa vanité, tandis que derrière eux la menace avait prit le son de bottes de cuir qui martèle un pavé au même rythme que les gouttes d'eau suintant du haut de la voûte.


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MessageSujet: Re: Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine)   Un baiser empoisonné (PV : Le Capitaine) EmptyMer 27 Juil 2016 - 0:11
Le Capitaine prit rapidement la suite de la rousse, avant de la dépasser, préférant mener la marche.

" Suivez moi. " dit-il sans ajouter un seul mot de plus. Il marchait avec difficulté, claudiquant et semblant lutter contre l'évanouissement. Mais malgré ca, malgré sa fatigue, son stress, sa colère, son gabarit, Le Capitaine était aussi silencieux qu'un fantôme. Son grand manteau noir semblait glisser sur le sol, lui donnant l'apparence d'un spectre, un spectre armé d'un énorme espadon.

Ils tournèrent plusieurs fois. Puis, après qu'il semble s'être assuré d'où ils se trouvaient. Il se saisit de la torche et l'engouffra dans les replis de son manteau. Il ne prit pas feu, non. La lumière disparu, évanouie dans l'ombre, absorbée par l'obscurité, et il la lança dans la flotte puante des égouts, d'un air détaché et presque négligé.

Les bruits de la poursuite étaient toujours proches, mais Le Capitaine se débrouillait sans cesse pour qu'ils soient hors de vue. Mais, peu à peu, ils s'éloignèrent, et disparurent. Ils avaient échappés à leurs poursuivants, Le Capitaine menant la marche d'un air aussi décidé que possible dans les égouts tentaculaires de cette ville, avec la même aise que s'il y avait vécu toute sa vie.

A un moment, une marée de boue et de détritus reposant au milieu du passage leur bloqua la traversée de ce dernier. En silence, il se saisit de la noble par le cou, comme un chaton. Avec une douceur surprenante et une force terrifiante, il la souleva ainsi, et l'amena de l'autre côté du couloir sans qu'elle ne touche les détritus, lui marchant promptement dans ces derniers. Ils continuèrent leur marche, et arrivèrent devant une échelle.

" Je vous amène chez moi. Si vos ennemis sont malins, ils sont en faction près de chez vous. "

Il sentit son regard interloqué sur lui. Il respirait avec force. Qu'est ce qu'il avait chaud ! Il avait envie de se déshabiller et sauter dans un lac glacé. Mon royaume pour une hypothermie !

" J'amènerais des renforts. " Dit-il simplement, avant de monter l'échelle. Il savait où ils se trouvaient. Cette échelle menait à une rue non loin du quartier général de la compagnie. Il y avait peu de chance que des assaillants s'y trouvent...

En espérant qu'il ne s'effondre pas au sol...

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