Apolline, A chaque problème, son poison
◈ Identité ◈
Nom : De Pessan par son mariage, initialement De Bellefaye
Prénom : Apolline
Age : 28 ans
Sexe : Féminin
Situation : Veuve, depuis deux année, héritière de la famille Bellefaye et régente de la famille De Pessan.
Rang : Comtesse, originaire de Marbrume, possédant des commerces dans la ville et de nombreuses forges.
Lieu de vie : Marbrume, une belle demeure lui appartenant dans l'esplanade
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)(Ne pas recopier le tableau, donner seulement les points à ajouter)
Carrière du noble mondain
+1 INTEL / 2 CHAR / 1 HAB
Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)- Alphabétisation- Niveau 1
- Étiquette - Niveau 1
- Corruption - Niveau 1
- Éloquence - Niveau 1
◈ Apparence ◈
Apolline est une femme dont le charme n’est plus à prouver, la beauté étant particulièrement subjectif, elle ne s’étonne pas d’entendre les deux opposés pour la décrire. Certain la trouve belle, d’autre pas le moins du monde et elle ne semble guère s’en soucier. Elle a les yeux bleus, plutôt ronds, un peu en amande, des cils longs qui battent souvent pour essayer de convaincre ou pour dévoiler des émotions qu’elle maîtrise sur le bout des doigts. Son nez est fin, parfaitement au milieu de son visage, ses lèvres sont tout aussi fines, mais toujours agréablement rosées. Apolline a un visage fin, particulièrement pâle qu’elle rehausse de temps à autre d’une quelconque touche de rouge sur le haut de ses joues, elle ne dévoile jamais un sourire ni ses dents pourtant bien alignées. Son front n’est pas bien large, mais toujours visible comme l’exige la mode de l’époque, sa chevelure brune est toujours attachée pour signifier qu’elle n’est pas une femme facile, elle y rajoute souvent des fleurs, des bijoux de tête toujours en adéquation avec la nature.
La jeune femme dégage cette nostalgique constance, cette tristesse qui semble lui coller à la peau, pour autant elle maîtrise parfaitement l’étiquette, se tient toujours droite, démontre toujours de l’intérêt à son interlocuteur, mais un petit quelque chose chez elle dévoile une fragilité, ou un semblant de fragilité qui attire tel un piège pour offrir une sécurité à cette si frêle comtesse.
Sa silhouette est fine, harmonieuse, toujours mise en valeur par les tissus qui sublime son teint ou ses formes féminines. Apolline sait jouer de ses charmes et use parfois de quelques ouvertures toutes raisonnables, mais qui peut se démontrer affriolant. Elle aime plaire, jouer et cherche toujours à avoir une parfaite maîtrise de la situation, sans jamais dépasser les limites de la bonne conduite. Du moins, en apparence.
Petite, elle doit atteindre difficilement le mètre soixante-cinq, mais se déplace souvent avec des chaussures suffisamment hautes pour atteindre le mètre soixante-dix, au minimum. Sa peau est douce, elle la cajole, l’entretien par différents remèdes et potions qu’elle va acheter chez les apothicaires du coin. Elle semble même raffoler des dernières nouveautés, appréciant tester sans la moindre hésitation ce qui pourrait davantage la sublimer.
◈ Personnalité ◈
Derrière mon masque, je fais ce qui me plaît.
Femme pleine de douceur à l’extérieur, femme sans scrupule à l’intérieur, Apolline est définitivement un être plein de surprise. Manipulatrice dans l’âme, elle se fait passer pour ce petit être fragile, particulièrement croyante qui ne supporte pas la moindre violence et qui s’offusque habillement de toutes formes de dénigrement envers les plus faibles. Altruiste, omniprésente dans le clergé, elle aime se montrer, aime qu’on la remarque toute en prétendant le contraire, chaque geste est calculé, fait pour obtenir quelque chose.
Éduquée pour le respect de l’étiquette, elle a très vite intégré le fait que les femmes n’étaient qu’un trophée, qu’une manière de se pavaner, ainsi œuvre-t-elle toujours pour être le meilleur animal du tableau de chasse. Elle ne s’en offusque pas, la réputation est un jeu particulièrement plaisant dans son quotidien et s’active-t-elle toujours pour que la sienne ne soit dépeinte d’aucune boulette.
Bonne vivante dans l’ombre, elle aime profiter des plaisirs de la vie, s’abandonner dans les bras d’un domestique plaisant, elle ne résiste pas longtemps à la tentation et ne supporte aucunement qu’on se refuse à ses exigences. Colérique dans l’intimité, elle aime s’amuser dans de multiples caprices à voir ceux qui œuvrent à son service se démener pour finalement renoncer au dernier moment. Tout est toujours provocation ou jeux, elle lutte contre cet ennui permanent et le goût de la vie qui l’a quitté lorsque son mari fut décimé par la fange juste sous ses yeux.
Amère, elle voue une haine pourtant secrète contre le Duc, se jurant chaque jour d’observer sa chute et sa mort dans une vague de souffrance. Patiente, elle sait que ce jour n’est pas proche, mais se promet d’être là à son premier faux pas, parviendra-t-elle à liguer petit à petit une troupe de nobles contre lui, ou à trouver les bons alliés de l’autre côté du mur.
Croyante, elle n’en reste pas moins convaincue que la fange n’est que le résultat de la colère des trois, basculerait-elle presque volontiers du côté du culte des purificateurs avec qui elle noue des liens réguliers, sans pour autant avoir complètement basculé dans cet excès.
Apolline est un doux mélange d’incertitude de perdition, de masque et de cicatrices qui ne se referment pas. Impossible de déterminer avec certitude qui elle est vraiment, dans elle peut passer d’un extrême à l’autre sans raison apparente.
◈ Histoire ◈
Apolline, jolie brune qui a vu le jour il y a 28 ans, fille unique de la famille De Bellefaye, elle fut rapidement le trésor le plus précieux de son père. La gamine eut la chance d’être éduquée par ses parents, qui, trop heureux d’avoir enfin eu la joie d’élever un enfant ne se voyait guère laissé la petite créature à une domestique, ou un quelconque précepteur. Exigeant, elle avait baigné très rapidement vers cette perfection qu’elle devait absolument atteindre. Ne savait-elle pas encore parler ou marcher, que sa mère lui lisait déjà les lois régissant le royaume, le rôle de la femme, la bénédiction d’être épouse, puis une mère, un trophée pour un homme, une manière de prouver son influence ou d’aider sa famille à éteindre ses liens et ses alliances. Son enfance fut néanmoins baignée dans une bienveillance grandissante, un amour inconditionnel et une exigence peut-être un peu trop présente. On ne s’amusait pas dans le domaine De Bellefaye, on apprenait à toujours tout maîtriser, tout contrôler, à avancer dans un rythme qui mettait toujours en valeur sa silhouette, à utiliser les bons mots.
Sa famille était propriétaire de nombreux commerces, de nombreuses forges, investissant, aidant les petites gens à augmenter une influence qui se faisait grandissante. En plus de cela possédait-il des terres autour du labret, qu’il louait à des paysans, envoyait-il régulièrement leur fille là-bas, profiter de l’air des terres paysannes, mais certainement pas pour se détendre non, mais pour se rapprocher de l’héritier des De Pessan, la famille souhaitant mettre main mise vers ceux qui étaient connus pour avoir des chevaliers particulièrement irréprochables. Les plans se déroulèrent à merveille, avec en plus la volonté d’Anur de rapprocher les deux jeunes gens, fous amoureux, l’union fut prononcée autour des 17 ans d’Apolline.
Proche de la famille Sarosse, le jeune couple s’installa rapidement dans un domaine non loin, vivant cette idylle pleinement, donnant naissance à de merveilleux enfants. La vie fut paisible pour le jeune couple. Apolline était une mère et une femme parfaite, respectant la moindre des exigences des hommes l’entourant. Malheureusement, Apolline apprit malgré elle que la perfection pouvait être amère et apprenant sa mère souffrante dut abandonner sa famille pour se rendre à Marbrume. Le voyage fut calme et paisible, ponctué par des racontars des hommes d’armes l’accompagnant, des histoires effrayantes dignes de celle qu’on évoquait aux enfants pour obliger la progéniture à se tenir convenablement. Arrivée à la ville, elle avait malgré elle apprécié de retrouver sa famille, son domaine, sa vie passée. Marbrume n’avait guère changé, toujours aussi belle et agréable. Malheureusement, sa mère s’éteignit dans ses bras, succombant à une étrange toux qui n’avait eu de cesse de s’intensifier. Anéantie, elle avait préféré rester un peu auprès de son père, afin de l’aider à se relever, prenant rapidement la place de sa mère.
Les rumeurs s’amplifiant, les armées qui tombaient encore et encore, et l’apparition de nombreux étranger venant se réfugier dans les murs de la ville avaient fini par inquiéter la jeune femme, qui dans un dernier espoir avait réussi à convaincre sa famille de partir avec les de Sarosse, afin de rejoindre Marbrume et de venir à se mettre à l’abri des monstres, de ceux qui n’étaient finalement pas que des histoires pour effrayer les enfants.
Une nouvelle fois, la Trinité sembla se jouer de celle qui n’avait pas imaginé une seule seconde que le Duc pourrait prendre ce type de décision, les portes furent fermées et sa famille entière resta à l’extérieur. Sur les remparts on devait encore entendre les hurlements de la brune qui suppliait qu’on ouvre, qui essayait de sauter retenu par son père qui ne voulait pas voir sa fille unique disparaître. Apolline reste des nuits et des jours entiers accrochés aux remparts au-dessus de la porte, observant ce vide et ce néant, il ne restait plus rien, absolument plus rien, elle hurla autant qu’elle le pouvait, murmurant les prénoms de ses enfants, de son mari sans jamais s’arrêter.
L’hiver là fut rude, atrocement, et Apolline se réfugia dans l’unique chose qui avait encore de la valeur à ses yeux : la trinité, passant la majorité de son temps dans les murs du temple à aider comme elle le pouvait, à rester ainsi à genou devant les représentations des trois.
Petit à petit, la brune avait fini néanmoins par reprendre du poil de la bête, se drapant dans ce masque de froideur. Elle renouait avec les soirées de la noblesse, acceptait de recevoir du monde dans son domaine, épaulait son père âgé dans les démarches. L’année s’acheva, sans qu’elle ne s’attriste des nouveaux morts, de l’entassement dans les bas quartiers, de la famine pour la population. Apolline néanmoins essayait de conserver l’espoir que l’année 1165 se déroule beaucoup plus calmement.
Celle-ci débuta néanmoins dans une nouvelle violence, alors qu’elle participait à une réunion de la noblesse, remplaçant son père souffrant, on annonça une invasion de la fange dans la ville. Inconsciente, elle eut ce besoin presque fou de constater les choses par elle-même, quittant l’assemblée, elle avait erré dans la ville, jusqu’à observer de ses propres yeux, l’atroce créature gisant au sol. Retournant rapidement au domaine, c’est à partir de ce jour qu’elle noua une obsession irréaliste pour la fange, elle avait besoin de comprendre, d’analyser, de trouver la moindre faiblesse de ses monstres. Peut-être pourrait-elle contrôler l’ensemble ? Peut-être pourrait-elle arriver à introduire la fange dans le château pour que le Duc lui-même soit témoin de la perte de sa famille, comme il le lui avait fait vivre à elle ? Oui, elle nouait cet espoir, s’accrochant à ce dernier souffle de vie, de sentiment qu’elle était encore capable de ressentir : cette haine sans limites.
L’année s’était poursuivie sans qu’elle ne trouve le temps de sortir, néanmoins se rapprochait-elle du clergé toujours davantage pour obtenir des informations, son père malgré son âge avait été combattre la fange pour reprendre le labret, mission qui fut une réussite. L’homme revint en pleine forme, reprenant son rôle de noble sans la moindre hésitation. Cette année elle ne participa pas aux jeux des labrets, s’enfermant dans sa chambre durant des jours entiers, refusant de fêter la réussite d’un Duc auquel elle ne croyait pas.
Et maintenant ? Maintenant Apolline tente de se sociabiliser, elle est à la recherche de lien sur lesquels s’appuyer, afin de pouvoir développer ce début de rébellion contre celui qui se prétend désormais Roi.
◈ Résumé du personnage ◈
- Janvier 1138 : Naissance d'Apolline
- Année 1155 : Mariage d'Apolline avec Lucas De Pessan
- Année 1156 : Naissance du premier enfant
- Année 1157 : Naissance du second enfant
- Juin 1164 : Apolline rejoint Marbrume pour voir ses parents
- Septembre 1164 : Décès du Mari d'Apolline et de ses enfants dans l'affaire des portes de Sarosse devant les yeux d'Apolline
- Année 1165 : Apolline participe à la réunion des nobles, année où elle déclenche son obsession pour la fange.
Possession du personnage :
- Plusieurs forges et commerces dans la ville, essentiellement autour de la création d'arme et du travail du bois.
- Des terres dans le Labret (champs et établissements -fermes, habitations-)
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Sujet: Apolline de Pessan - Comtesse originaire de Marbrume [Validée] 
