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 Travail du bois ou travail de soi [Ilian]

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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Travail du bois ou travail de soi [Ilian]   Travail du bois ou travail de soi [Ilian] EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 19:41


Travail du bois ou travail de soi
( Ilian & Sydonnie )



- « Tu sors encore ? »
- « En effet, je suis de nuit dans les bas-quartiers ce soir »
- « Encore ?! »
- « Mère, tu devrais être habituée maintenant. »
- « Tu sais ce que j’en pense, as-tu réfléchis à la proposition du fils de notre voisin ? Et, est-ce que tu pourrais passer voir l’ébéniste, je voudrais faire une nouvelle commande de meubles, mais j’ignore si son travail est de qualité. »
- « Mh-mh. »

Je ne prends même pas la peine de répondre à sa première question, je sais qu’elle connait déjà la réponse et je n’ai vraiment pas envie de me disputer avant de partir bosser. J’attrape ma capuche en cuir, l’enfile avant de sortir en claquant la porte de l’habitation. Je pense de plus en plus à quitter définitivement le domicile de ma mère, à m’installer du côté de la caserne, même si j’ai conscience que cela provoquerait de nouvelles foudres de ma génitrice. Une femme ne s’installe pas seule. Je lâche un soupir bruyant avant de secouer doucement la tête, ce n’est pas le moment de penser à ça. Sur le chemin, j’incline poliment la tête en direction des visages familiers et même des non familiers. Je n’arrive pas encore à me décider sur ma direction, passer voir d’abord l’ébéniste ou y aller sur le petit matin en rentrant de ma surveillance des bas-quartiers. Finalement, je prends la direction du commerce appartenant au travailleur du bois, sans pour autant être convaincu que c’est plus adapté de m’y rendre à cette heure tardive. Enfin. Mes pas sont rapides et je n’hésite pas à emprunter les petites ruelles, raccourcis, pratique quand on a pas de temps à perdre. Je profite du temps du trajet pour refaire mentalement la liste des choses que j’ai à faire. Déposer des lettres, passer voir l’ébéniste, repasser par la caserner récupérer mes affaires, partir pour les bas-quartiers, ne pas s’endormir. Le dernier point me semblant particulièrement complexe. J’arrive doucement à ma destination, mes pas ralentissent alors que je prends le temps d’aviser la petite bâtisse. Puis soudainement, je change d’avis. Pourquoi aller toujours chez la même personne, alors que dans les bas quartiers, il y a un commerce tout aussi compétent. Hop, j’y vais. Je me faufile rapidement et j’arrive enfin dans les bras-quartiers, ma presque troisième maison, surtout depuis que je suis affiliée ici. Je m’approche lentement, déposant une main le long d’une petite rambarde en bois. Une petite pancarte signifie que la boutique est fermée, mais un bruit significatif a l’intérieure me laisse penser que j’ai de la chance, que quelqu’un se trouve encore dedans. Je ne prends pas la peine de m’annoncer, passant le seuil de la porte avec une simplicité déconcertante. Je m’arrête aussitôt, avisant de mes yeux bleus le lieu, des meubles par-ci par-là, certain terminé, d’autre pas. L’odeur de silure est omniprésente, mais pas pour autant désagréable. Je dépose une nouvelle fois ma main sur un meuble, longeant les pourtours avec une certaine délicatesse, le travail me semble de qualité. Un sourire s’étire sur mes traits, alors que je cherche cette fois-ci du regard, mon futur interlocuteur. Personne. Étrange. Je tends l’oreille plus attentivement pour me rendre compte, que le bruit que je perçois raisonne, qu’il semble venir non pas de la boutique mais de son sous-sol.

Je continue mon avancée avec un peu plus de conviction, trouvant sans trop de difficultés, l’escalier qui mène vers -d’après les bruits- à ce qu’il ressemble à un atelier. Je descends les marches une à une, le bruit environnement couvrant mes mouvements. Une fois en bas, je découvre sans grande surprise, le lieu de fabrication des créations de l’ébéniste. Je fini par me racler la gorge, mais visiblement cela ne suffit pas à m’annoncer. Ronchonnant, je me décide à descendre la dernière marche, me retrouvant bien à plat, dans un milieu que je ne connais pas, le travail du bois. Je m’avance encore un petit peu, légèrement, histoire de réduire la distance qui me sépare de l’individu, je me racle de nouveau la gorge, plus bruyamment cette fois, avant de prendre la parole.

- « Bonsoir. »

Simple, mais efficace. J’ai enfin l’attention de l’homme qui me dévisage avec de gros yeux, il pensait certainement avoir verrouillé la porte d’entrer. Je mets en évidence mon insigne, autant qu’elle me serve positivement cette fois.

- « Je passais juste vérifier si tout allait bien ici... Si vous n’avez rien repéré d’anormal, des petites rumeurs, même des grandes, qui sait ? »

Je m’avance un peu plus, conservant le minimum de distance. Mon sourire disparaît de mes lèvres, pour ne laisser place qu’à la milicienne, celle qui souhaite en imposer de sa toute petite taille. Évidemment, je sais que je suis ici, sous les demandes de ma chère et tendre mère, mais autant joindre l’utile à l’agréable, si cela pouvait me permettre d’obtenir des éléments intéressants.



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