Marbrume


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 Almun "Taillefer" [En cogita-construction]

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MessageSujet: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] EmptyDim 28 Aoû 2016 - 13:16




Prénoms & Nom




Identité



Nom : Il n'en a pas. Mais ses amis le surnomment "Taillefer"
Prénom : Almun
Âge : 22 ans (mais lui-même n'en a qu'une vague idée)
Sexe : Masculin
Rang : Milicien de la Cité
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Voie du Milicien
Ajouter 1 point en Force, 2 points en Endurance, et 1 point en Parade
Compétences et objets choisis :

Arme de prédilection (compétence)
Résistance accrue (compétence)
Coupe précis (1) (compétence)
Poursuite (compétence)

Lance (arme)
Dague (arme)
Chapel de fer (armure - tête)
Gambison (armure -torse/dos/bras)
Gants en cuir usé (armure -mains)
Jambières de cuir (armure - jambes)



Physique




Il y a près de 150 000 âmes, dans la Cité. Et si le faste de la noblesse tente de passer un coup de pinceau sur Marbrume, la plupart de ses habitants restent des hommes de peu. Almun n’échappe pas à cette règle.

Pour qui est assez bon juge des hommes, il est possible de voir toute la médiocrité de la vie du Taillefer en un regard. Ses cheveux noirs ne sont pas aussi bien entretenus que ceux des culs poudrés des quartiers plus au Nord. Son visage rend parfois l’impression qu’il a le moral au fond des bottes, ce qui n’est pas dénué de vérité. Un air maussade constant, des yeux sombres et fatalistes, Almun pourrait être un joli garçon s’il souriait plus souvent. Mais qui voudrait sourire en ces temps de malheur ? Une barbe rasée plus ou moins correctement vient compléter ce tableau de roture typique et tout droit sortie des bas-fonds de Marbrume.

Bien entendu, il ne suffit pas de voir sa bouille pour être convaincu de son affligeante banalité d’homme du peuple. Un simple coup d’œil à ses défroques civiles confirme ce postulat de base avec brio. Sa tunique et sa veste, d’un sombre rivalisant presque avec celui de ses cheveux corbeaux, devaient porter d’autres couleurs en des temps lointains. Des étoffes salies, rapiécées, aux légions de trous de mites… Il ne roule pas sur l’or, et ça se voit. Personne ne s’en gausse, néanmoins. Après tout, ses voisins ont la même allure de parfaits manants…

Son corps est moyen, sa taille est moyenne. Certains y voient une qualité, d’autres un défaut. Mais au moins n’est-il ni trop grand pour être une cible privilégiée, ni trop petit pour être un avorton. Au même titre qu’il n’est ni trop gros, ni trop maigre. Un parfait petit milicien, noyé dans la masse de ses congénères, un nom parmi tant d’autres sous le regard de Rikni. Les rares amis qu’il s’est fait dans la milice ne voient en lui que l’incarnation de l’amertume et des idées noires ayant pris possession de Morguestranc, et même du Royaume tout entier. Leurs maigres tentatives pour lui changer les idées n’ont pas eu un effet de longue durée.


Personnalité



Les idées noires. Noires comme les abysses d’où naquirent tous les problèmes du monde, et les siens.

Même son entourage n’a droit qu’à sa constante attitude désabusée. Certains ont fini par s’y habituer, d’autres en ont eu marre de voir sa tronche déconfite à chaque fois qu’ils tentaient d’oublier leurs malheurs ne serait-ce qu’un instant. Almun ne partage la plupart du temps que de sombres pensées, une vision hautement pragmatique et pessimiste du monde dans lequel il vit. Enfin… vivre ? Quelle bonne blague. Le Taillefer ne fait aucun effort pour se sortir de sa torpeur, au grand dam de ses collègues. C’est que, ce n’est pas très marrant d’avoir avec soi quelqu’un qui nous rappelle constamment à quel point le monde est pourri.

Sous la noirceur de ses mots et de ses pensées se cache un homme d’un naturel doux et profondément empathique. S’il paraît emmuré dans son pessimisme, c’est parce qu’il ne parvient pas à se faire à l’idée que le Royaume ait pu sombrer en moins de deux ans. La vie est injuste, et c’est sans doute avec un peu de naïveté qu’il s’attendait à mieux de la part du monde. Il vit très mal le climat actuel, l’arrivée massive des réfugiés, la menace fangeuse… Toutes ces merdes qui lui tombent dessus, comme sur tout un chacun. Il est conscient qu’il n’est pas le seul dans la mélasse, et c’est peut-être pour ça d’ailleurs que son humeur est aussi lugubre.

Almun a néanmoins subi un changement majeur. Quelque chose qu’il n’avait jamais connu auparavant. Un brusque changement dans ses états d’âme, qui a pris place peu après son premier combat face aux Fangeux. Ce jour-là, après être passé à deux doigts de la Mort, une étonnante réalisation le saisit. Il voit les gens autrement, comme s’il avait oublié pendant tout ce temps qu’il s’agissait d’êtres vivants bien réels. Il éprouve des sentiments exacerbés, comme s’il avait peur de ne plus pouvoir rien ressentir à l’heure de son trépas. Son expérience de mort imminente a tout chamboulé dans sa façon d’être, dans sa façon de percevoir le monde… Mais…

Pour tous, il reste le même, celui qu’il montre si bien. L’homme morgue, l’homme désenchanté. Personne n’a pris jusqu’ici le soin de voir sa personnalité se transformer petit à petit, sous la carapace de son air endeuillé.


Histoire



Sur cette terre, il y a deux types de personne ; les hommes aimés des dieux, et leurs souffre-douleurs. Ces temps-ci, les seconds semblent bien plus avoir la cote que les premiers. Et c’est dans une cité impure et perverse que les derniers espoirs de l’Humanité sont noyés comme des chatons dans un baquet d’eau. Tous, qu’ils soient de la première ou de la seconde catégorie, sont unanimes à ce sujet. Marbrume sombre. Et les Hommes aussi.

Almun avait fini sa patrouille, ce jour de printemps. Un printemps un peu pourri, puisqu’il lui pleuvait sur la gueule depuis qu’il avait rangé arme et armure à la caserne, reprenant ses défroques civiles pour rendre visite à sa mère, dans le Goulot. Comme tous les jours, il fit le même trajet, passant à travers les ruelles tantôt bondées, tantôt désertes. Il y avait de tout dans ce quartier, mais essentiellement des gueux mal dégrossis, quémandant la piastre en souriant de leurs chicots pourris. Les maladies étaient légions chez ces pauvres hères, aussi, Almun s’en approchait rarement. De toute façon, qu’allaient-ils faire de cet argent qu’il pouvait leur donner ? Ils seraient sûrement morts dans quelques jours, foudroyés par la fièvre qui se propagerait à toute la population.

Pourtant, il donnait, parfois.

Et à chaque passage devant le bordel, il commençait à marcher plus lentement. Ses yeux se posaient toujours sur l’austère bâtiment garni d’une loupiote rouge, et son for intérieur voulait irrésistiblement l’entraîner à l’intérieur. Il n’avait pas encore cédé, néanmoins, il savait qu’un jour où l’autre, il passerait le pas de la porte… Et à cette idée, il accélérait sans plus tarder, rejoignant la mince bicoque de sa mère, dont la porte un peu déclassée grinça sur son dernier gond lorsqu’il pénétra à l’intérieur, trempé par la pluie du ciel gris.

« Qui va là ?! »

Une femme entre deux âges était assise dans le fond de la pièce. Ses cheveux étaient gras, noirs mais parsemés de mèches grisonnantes. Son visage était mince et fatigué, et ses yeux affreusement laiteux, laissant deviner la cécité tardive qui avait frappé la dame. Crispée sur sa chaise dans ses guenilles malpropres, elle attendait une réponse. Almun passa une main dans ses cheveux, afin d’en enlever l’eau, avant de répondre d’une voix lasse :

« C’est moi, m’man. »


Le visage de la femme se détendit, alors qu’elle s’enfonçait plus profondément dans sa chaise.

« Almun, je te l’ai déjà dit ; tu t’annonces avant d’entrer ! Ça pourrait très bien être cette enflure de Victor qui vient encore essayer de me voler, tu sais ? »

Almun haussa les épaules, avant de secouer la tête.

« Ça peut pas. J’l’ai fait enfermer y a deux jours. Il avait volé un chou. Il aura la main coupée demain. »

Un sourire satisfait apparut sur les traits tirés de la mère.

« Parfait. Un de moins… »

« Y en a encore tellement… »

Almun apporta un panier de nourriture à sa mère. Ce n’était pas grand-chose, une bouchée de pain, quelques sardines minuscules, et une pomme vieille de quelques jours. Mais il les avait eues à un bon prix. La femme eut à peine la bouffe sur les genoux qu’elle commença à la dévorer avec avidité. Son fils alla s’installer non loin, regardant le sol de la maison pendant quelques instants. Sa mère, la bouche pleine, brisa alors sa contemplation.

« Quelque chose te préoccupe ? Je n’ai peut-être plus mes yeux, mais je le sens quand ma propre chair est agitée, même par des temps aussi pourris. »

Le milicien resta muet pendant un instant, avant d’acquiescer.

« J’étais en train de me demander ce qu’il se serait passé si on avait conservé la boulangerie… »


La mère aveugle soupira, remettant le morceau de pain dans le panier.

« Tu vas pas revenir là-dessus, hein… On en a déjà discuté, je ne veux plus entendre parler ni de ton père, ni de sa stupide entreprise, c’est bien clair, Almun ? »

Il acquiesça. Cyniquement, il leva les bras, avant de les rabattre sur ses genoux, se levant d’une seule traite. Il regarda sa mère essayer de mâcher les sardines avec les dernières dents qu’il lui restait. Pour ce qu’elle avait été belle et fraîche auparavant, les dernières années ne lui avaient pas fait du bien. Instinctivement, la femme sentit le regard de son fils sur elle.

« Dis-moi, Almun. Qu’est-ce que tu vois ? »

Le milicien croisa les bras.

« Une femme laide à faire peur. Mais aussi la plus belle de toute. Je vais devoir bientôt y aller, m’man… »






Douze ans plus tôt, le jeune Almun flânait près des fourneaux de son paternel, imaginant qu’il s’agissait des hautes cheminées d’un forgeron, et qu’il battait le fer avec entrain pour préparer la meilleure lame, celle destinée au Duc. Il rêvait qu’ils devenaient amis, et qu’il devenait célèbre. Et il ne fallut qu’une brave tape sur l’épaule donnée par son père pour que le rêve éveillé d’Almun ne s’estompe bien vite.

« Allez mon grand, aide-moi aux fourneaux. »


Le travail à la boulangerie était harassant. Se lever en pleine nuit, finir extrêmement tard, afin de vendre le plus possible, pour éviter de tomber en faillite. Morguestranc comptait déjà de nombreux établissements similaires, et pour un nouveau commerce, il était très dur de se faire une place. Le père d’Almun avait donc dû chercher d’autres moyens de financement, y compris l’emprunt auprès d’usuriers peu scrupuleux…

Dans le bâtiment que louait le père d’Almun pour démarrer son commerce, un riche monsieur était un jour venu, croulant sous les belles étoffes, les fourrures hors de prix, et les bijoux d’or et d’argent. Almun s’en souvenait de cet homme, avec son physique de rapace, grand et maigre comme un clou. Un vautour rachitique à qui seuls ses vêtements donnaient de l’épaisseur. Il avait une voix forte néanmoins, qui tranchait avec ce personnage grotesque, dont la vision avait probablement été exagérée par les jeunes yeux d’Almun.

« Alomer, ton payement est en retard. Qu’est-ce que ça signifie ? »

Le père d’Almun stressait beaucoup. Il n’avait jamais été très fort, ni très résistant. Certains auraient dit faible, mais il avait survécu jusqu’ici.

« Ce n’est que temporaire, Monsieur Grimmalt. Je ne prospère pas encore assez vite pour… hum… tenir mes échéances. »

Le bourgeois avait plissé les yeux, levant le doigt.

« Je ne t'ai pas cédé de l’argent par pure charité, Alomer. Je t'en ai cédé pour que tu me paies, et avec les intérêts. Prends garde, ma patience est limitée dans ce domaine, et personne ne souhaiterait être la cible de mon ire. Entendu ? »

Alomer transpirait.

« Entendu, m’sieur. »

La sombre silhouette, grande et mince, avait disparu, tel un démon chassé par la lumière. Et Almun, encore jeune, n’avait pas tout de suite vu le malheur qui planai sur sa petite famille. Ils semblaient tous plus ou moins heureux à l’époque. Alomer, son père. Sarah, sa mère. Eliah et Inge, ses deux sœurs. A travers les yeux d’un jeune garçon, le monde tourne rond, sans mal. Et c’est quelques mois plus tard que le malheur avait frappé, comme un douloureux rappel de son existence. Les yeux d’Almun avaient changé de perspective, lorsqu’il avait retrouvé son père, le visage en sang, affalé près du comptoir. Les caisses avaient été volées, et le magasin vandalisé. Sombre jour, pour la famille toute entière.

Alomer avait survécu. De constitution fragile, il avait mis du temps à se remettre de son agression. Et malgré les efforts de la famille toute entière pour faire tourner la boutique, elle était tombée en faillite bien avant que le père ne se relève. Les années qui avaient suivi avaient été un véritable enfer pour tous. Alomer avait très mal vécu son sort, couvert de dettes qu’il était, et forcé de travailler à des prix cassés pour pouvoir les éponger. Sarah était devenue froide, et accablait son mari de tous les maux qui leur était tombé dessus, voyant sa lubie de boulangerie comme seule responsable de leur sort. L’ambiance corrompait et sapait le moral de tous.

Et un beau jour, Alomer, épuisé et accablé par tout son travail, tomba gravement malade. Ils l’avaient tous vu venir, il ne pouvait pas continuer comme ça. Grimmalt avait réussi à récupérer sa dernière pièce de monnaie, avant que l’ancien boulanger, fiévreux comme jamais, ne rende l’âme devant sa famille réunie. Sarah avait dû subvenir seule aux besoins de ses trois enfants. Et pendant qu’Eliah et Inge aidaient leur mère dans ses reprisages de chaussettes, et autres joyeux boulots, Almun entrait de plein pied dans le monde des hommes, alors jeune et inexpérimenté. Petit conscrit lorsque la milice voulait bien de lui, ou cireur de bottes pour quelques bourgeois flairant le bon marché.

Le désenchantement était consommé. Almun, au cours de ces dernières années, avait fini par abandonner ses yeux de gamin. Tout ce qu’il voyait le dégoûtait, mais il connaissait à présent la vérité du monde. Ce qu’il était sous son vrai jour, sans fard ni artifice. C’était comme se réveiller un lendemain au côté d’une mocheté sans maquillage ; on se sentait littéralement baisé. Baisé par la vie.

Les jours s’étaient assombris. Mais la véritable noirceur ne tarderait pas à venir, elle aussi. Plus féroce encore. Et plus terrible.






Almun n’avait pas tardé à rentrer à la caserne. Après avoir été visiter sa mère, il avait retraversé en sens inverse le quartier mal famé du Goulot. Son regard avait encore glissé sur le sordide bordel encastré entre deux autres masures défraîchies. Cette fois, il s’était arrêté deux secondes, la pluie toujours battante au-dessus de sa tête, ses gouttes ruisselant sur son visage et ses vêtements salis. Il vit alors une silhouette s’extraire du bâtiment, par la porte principale. Sous la faible lumière rougeâtre, il reconnut sans peine un homme, dans la fleur de l’âge. Leurs regards se croisèrent, et pendant un moment, aucun des deux ne bougea. Très gêné, Almun rompit le contact, avant de se remettre en route vers la caserne, accélérant le pas…

Une fois rentré à l’intérieur de la structure militaire, il soupira. Il espérait ne pas attraper la crève, ce serait le comble en début de printemps. Les dieux devaient bien se moquer de lui, comme de tout le monde… Après s’être débarrassé de son vieux mantel mouillé, il se rendit dans la chambre commune de son unité. Dès qu’il pénétra la pièce en faisant crisser la porte sur ses gonds, Les visages se tournèrent vers lui. Il y avait une demi-douzaine de types, ainsi que deux recrues féminines. Quatre d’entre eux jouaient aux cartes, tandis que les autres paressaient dans leurs lits. L’un des joueurs sourit, révélant l’absence de plusieurs dents.

« Hey, Taillefer ! On t’a pas attendu, désolé. On s’emmerdait sec. »

Almun leva une main, pour dire qu’il n’en avait pas grand-chose à foutre. Les autres prirent cela pour un salut, et le lui rendirent. Le calme s’installa à nouveau, alors que le nouvel arrivant enlevait ses affaires imbibées d’eau, pour revêtir des guenilles pour la nuit. Il finit par s’asseoir sur son lit, alors que la partie de cartes s’achevait sur la victoire de Seb, oui, encore lui. Les autres râlèrent, avant de ranger les cartes et les gains, craignant l’inspection surprise. Tout ce petit monde ne tarda pas à regagner ses couvertures avant l’heure du couvre-feu, pour éviter une nouvelle correction. Rien que le mois dernier, le nouveau capitaine avait fait fouetter une recrue qui était restée éveillée et avait fait du boucan. Cet officier-là était loin d’être un tendre, aussi, tous avaient compris qu’ils devaient éviter de trop l’ouvrir quand il disait de la fermer.

Une fois tous dans leurs lits, certains se mirent à chuchoter entre eux, de choses et d’autres. Les derniers ragots, les pérégrinations des bleubites et leur bizutage… Almun restait silencieux. Parler du baptême des jeunes lui rappelait le sien, celui qui lui avait donné son surnom de Taillefer. Les nouveaux pensaient qu’il s’agissait d’un nom que l’on obtenait au combat, un nom héroïque rappelant un fait d’arme glorieux. Hélas, la vérité était toute autre. C’était pendant son bizutage qu’il avait eu droit à ce surnom, qui n’avait pas vraiment la même signification que le commun des miliciens semblaient deviner. Il ne taillait pas le fer. Il avait eu le fer à la taille.

En pleine nuit, un groupe de vétérans l’avait alpagué dans son lit. Ils l’avaient traîné dehors, alors qu’il était à moitié nu. Il pleuvait fort cette nuit-là, mais le sergent n’avait rien voulu savoir. Il avait fait attacher Almun par la taille à une ceinture de fer, le faisant hisser à mi-hauteur sur le madrier servant à y accrocher un étendard. Résigné à son sort, Almun n’avait rien dit. Il n’était ni la première, ni la dernière recrue à subir un sort aussi dégradant. Et puis, ce n’était qu’une nuit…

Il fut sorti de ses pensées par une question de l’un de ses confrères, qui lui était adressée.

« Hey ! Hey Almun, hey ! Paraît qu’on t’a vu près d’chez les putes ? »


Les autres se mirent à murmurer doucement. Le Taillefer roula des yeux et soupira.

« Ma mère habite dans le Goulot, Dolf. Évidemment que j’passe à côté du bordel… »

On put entendre l’un des compères rire sous cape. Puis, dans le noir de la nuit, une autre voix s’éleva.

« Ouais, mais tu t’es arrêté d’vant. T’as des envies qui courent le pantalon ? Y a Margot, pour ça ! »

Le rire se propagea à tous les lits. Puis, une voix féminine s’éleva parmi les autres.

« Fais gaffe à l’entraînement, Rolf, si tu tiens à tes couilles. »

Almun secoua la tête, essayant de retrouver le calme pour se rendormir. Il n’y arrivait pas, car ce que lui avait dit Rolf se tournait et se retournait dans son esprit… Il n’avait jamais été spécialement attiré par la chair.

Pourquoi maintenant ?




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Dernière édition par Almun Taillefer le Lun 12 Sep 2016 - 8:29, édité 11 fois
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Finn GallagherMercenaire
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MessageSujet: Re: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] EmptyDim 28 Aoû 2016 - 16:01
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. :-D
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] EmptyDim 28 Aoû 2016 - 16:13
Bienvenue parmi nous !

Bonne cogitation héhé ♥
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MessageSujet: Re: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] EmptyDim 28 Aoû 2016 - 20:44
Danke danke :niark:
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Finn GallagherMercenaire
Finn Gallagher



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MessageSujet: Re: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] EmptyDim 28 Aoû 2016 - 20:59
Bite bite Cool
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MessageSujet: Re: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] EmptyLun 29 Aoû 2016 - 0:09
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Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] EmptyMar 30 Aoû 2016 - 12:17
Bienvenue parmi nous Almun, et surtout n'hésite pas si tu as des questions sur ta fiche !

Je vois que tu t'amuses déjà bien avec les autres huhu. J'ai explosé de rire devant le gif xD Pauvre Tyrion haha.

Bon courage pour la fiche !
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MessageSujet: Re: Almun "Taillefer" [En cogita-construction]   Almun "Taillefer" [En cogita-construction] Empty
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