Nom : Zachariasz
Prénom : Victor
Surnom : Zacharie
Âge : 27 ans
Sexe : Masculin ♂
Rang : Ancien fossoyeur, désormais Banni
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Voie du Briscard avec +1INI, +1FOR, +2END
Compétences et objets choisis :
. Escamotage ( Compétence acquise lors de son vagabondage )
. Force accrue ( Compétence acquise grâce à sa carrure )
. Héraldique ( Compétence à valider ? Il saurait reconnaître les blasons des vieilles familles, etc... Grâce à son passé de fossoyeur )
. Violence forcenée ( Compétence acquise lorsqu'il a craqué )

- A l'extérieur, il garde sa pelle comme arme.
- Des gants en cuir usé, une veste de cuir et le reste est de tissu, le tout sali.

Victor Zachariasz est un homme adoptant une stature particulièrement imposante. Alors qu'il n'a jamais vraiment entretenu son corps, bien qu'il avait un travail un minimum physique, il mesure 192 centimètres pour 99 kilogrammes, d'une façon athlétique. Celui que les habitants de Marbrume s'amusaient à surnommer Zacharie laissent pousser de longs cheveux bruns foncés, cachous, et a de rares yeux verts clairs, plus précisément d'un vert de jade.
Annoncé ainsi, on pourrait croire à un très charmant jeune homme, cependant il a côtoyé la mort pendant des années ; Même sans préjugé, son visage s'est assombrit, et depuis sa chute progressive dans la folie, ses sourcils se sont froncés, il ne contrôle plus ses grimaces et les cicatrices sur son corps se multiplient. Il n'inspirait pas et inspire encore moins confiance. A première vue, Victor Zachariasz laisse apparaître un homme troublé, sombre et violent, sans parler de sa tenue qu'il n'a toujours pas changé alors qu'il a traversé de nombreuses terres et eaux boueuses, qu'il s'est battu à de maintes reprises et qu'il ne s'est pas lavé.

C'est assuré, le caractère et l'allure de Victor ne changera pas en un coup de foudre, en un regard d'une charmante demoiselle, cette violence et ce ras le bol qui se font si durement ressentir à l'extérieur sont bien ancrés dans sa tête.

Et cette pelle... Cette pelle qui date de son ancien travail, il ne la lâche plus, comme il tiendrait à son enfant. On sait ce qu'il a enterré avec, on ne sait pas qui il a frappé avec. Le seul moment où Victor se sépare de sa pelle, c'est quand il trouve un moyen, et une raison, de passer les remparts, il l'enterre alors, salissant encore plus ses gants et sa veste de cuir usé, et reviens la chercher à sa sortie.

On pourrait être pris de culpabilité et de pitié face à certaines personnes ayant tout perdu, mais Victor, il dégage une aura vraiment particulière.

Quand tout allait bien dans sa tête, bien qu'il côtoyait la mort tous les jours, Victor Zachariasz était un homme fort, charmant, et respectueux. Il croyait en la sainte Trinité, mais il a très vite évolué, et pas en bien. Aujourd'hui, l'ancien fossoyeur n'a plus rien à faire de la loi, de la morale, bien qu'il y ait toujours une partie de Bon au fond de lui, il faut bien des raisons pour qu'elle s'exprime, et souvent, ce n'est que violence et folie. Cependant, il croit toujours en la Trinité, et déteste plus que tout au monde les êtres à détester : les Fangeux ; Finalement, c'est à cause d'eux qu'il n'a plus rien. Victor est dérangé, il faudrait l'aider ou l'achever. Parfois il paraît normal, mais de nombreux évènements, des scènes de violence, des actes et des observations qui lui rappellent sa belle vie d'autrefois sont suffisant à le faire dérailler.

Il est devenu émotif, il est capable de tomber en pleurs à genoux et ne contrôlent plus la totalité de ses actes ; Quand il blesse, parfois il ne voulait pas en arriver jusque là mais si il est provoqué il est capable d'aller très loin.

Quand il n'est pas dans une violente crise, il a appris à être plus ou moins discret, comme un vrai petit voleur, afin de commettre des larcins sur les étalages

En effet, le fossoyeur est désormais dans une optique de survie, et de vengeance, il est dans l'acte, toujours dans l'acte, et déterminé. Il est très dur à diriger, pire qu'un anarchiste, mais il peut-être amadouer par des récompenses et des promesses alléchantes.

Il y a vingt-sept années naissait Victor Zachariasz, fils unique d'un fossoyeur et d'une femme au foyer vivant à Marbrume, il avait son destin bien tracé. Il a grandi alors, dans cette famille modeste, mais il n'avait pas à envier les mendiants ; Il fréquenta dès son plus jeune âge la mort, dans le cimetière même de Marbrume, il apprit à reconnaître les principaux blasons, l'organisation et le travail de fossoyeur sous les regards méfiants de certains et sous l'admiration d'autres, car très vite, il adopta naturellement une carrure imposante bien qu'il n'avait rien à faire du regard extérieur.

Parfois, alors que son Père travaillait toujours au cimetière, Victor partait pour des petits villages voisins, il avait également appris à vénérer le Trinité et à comprendre les principales cérémonies.
Jusqu'à la retraite de son Père, tout se passait bien, et même après d'ailleurs, bien qu'il avait un peu plus de travail, il en avait au moins.

Jusqu'à ce jour, ce jour où les premiers fangeux ont été détectés. A ce moment-là, Victor ne le savait pas encore mais sa vie allait prendre un tournant. La catastrophe évolua, le jeune homme n'y prêtait pas tant d'attention que ça au début, il réalisait toujours son travail et comptait bien se terrer derrière les murs de Marbrume.

Mais, on annonça que tous les corps, à présent, devaient être brûlés et bien qu'on le contacta au début pour quelques bûchers funéraires, on avait surtout besoin de prêtres et non de fossoyeur. L'activité du cimetière disparue petit à petit, et avec elle, Victor, qui maudissait les Fangeux par dessus tout.

Perdant son travail, il craquait, de jour en jour, et se mit à commettre des crimes, il volait, au début pour survivre, puis commença à fréquenter les mauvaises personnes, les quartiers mal côtés, les égouts, pour aller de plus en plus loin dans ses méfaits. Bien qu'il ne commit aucun meurtre ou viol, il devenait violent, par l'alcool et par nature et engageait souvent des bagarres devant les comptoirs, réconforté également pour sa stature imposante.

Un beau jour, alcoolisé, violent, aveuglé, pris dans la mêlée d'une bagarre de rue, il manqua d'arracher la tête d'une jeune femme, la déformant peut-être pour la vie, il n'avait pas contrôler sa force, et encore moins sa cible, touchant une passante, effrayée, tétanisée, qui n'osait pas fuir devant les brutes. On le marqua au fer rouge.

Banni, Victor garda ses vieux habits de cuir usé et sa pelle, alors qu'il pensait avoir déjà tout perdu, il se retrouva encore plus démuni, et lâché dans les terres hostiles. Il erra, survécu jusqu'ici on-ne-sait-trop comment, cherchant un refuge. Le jeune Zachariasz avait déjà dévié mentalement mais le bannissement fut un choc bien plus impactant sur lui ; A l'extérieur, dans son errance, il perdit réellement la raison.

Du 2 février 1165, jour de son bannissement, à aujourd'hui, la folie et la violence a grandi et grandit toujours dans le cœur de Victor Zachariasz. Bien qu'il soit encore en mesure de s'allier avec d'autres Bannis pour survivre, il a adopté une allure douloureuse, un caractère violent et a délaissé une grande partie de la morale. Ce n'est pas un homme à qui on fait aisément confiance.

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