Nom : Coutrier.

Prénom : Héloïse.

Age : 25 ans en 1664 / 26 ans en 1165 / 27 ans en 1166.

Sexe : Féminin.

Situation : Veuve - Célibataire.

Rang : Citoyenne - Couturière.

Lieu de vie : La Hanse.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière du Commerçant : 1For 1Hab 1Char 1Int

Compétences et objets choisis :

- Étiquette
- Traumatologie
- Diplomatie
- Ambidextrie

Héloïse possède, dans son ensemble, un physique svelte et une démarche élancée. La couturière n’est pas très grande mais cependant assez bien proportionnée, avec des formes fines, notamment ses jambes, et une poitrine suffisamment généreuse pour satisfaire les paumes d'un homme.

De grands yeux mélancolique, peut-être inquisiteur, dû à ses yeux délavés – un mélange d'onyx et de saphir bleu-nuit, teintant ses changements d'émotions. Une grande bouche rose orne un visage ovale, la voix qui la traverse est aussi calme et agréable qu'un petit vent matinal, la modulant aussi bien dans les graves que les aigus. Elle possède aussi une longue chevelure foncé propre, bien qu'assez désordonnée, dissimulant par moment son visage, ses cheveux lui tombent jusqu’au dessus des fesses mais qui sont la plupart du temps regroupées en chignon à l'aide d'une barrette, ou tressés.

Héloïse s'habille d'une simple robe marquée par une ceinture. Elle possède néanmoins plusieurs vêtements de différentes couleurs pouvant aller du marron sévère à un bleu foncé. Elle n'aime pas ses mains, elles ne sont pas jolies, elles sont très abimées à cause de son métier, elle les dissimule dans les manches de sa robe le plus souvent du temps.

Héloïse a une personnalité plutôt complexe, mais ce que l’on peut affirmer sans craindre de se tromper, c’est que c’est une jeune femme très naturelle. C'est une personne qui est à la fois discrète, voir effacée mais qui transmet un aura de bien-être. Elle se met rarement en colère, elle ne proteste, ne crie, ne ronchonne jamais... Ou presque. Elle est plutôt distante, méfiante, sereine et solitaire. Elle ne donne pas facilement sa confiance.

Héloïse adore la poésie mais préfère ne pas partager ses créations personnelles. C'est une jeune-femme qui garde ses émotions enfermées. Comment définir ses sentiments, ses sensations, alors qu'elle ne les comprend parfois pas elle-même ? L'écriture lui permet d’évacuer des sentiments qui hurlent et brûlent à l'intérieure de son être. Même si, en fait, tout ceci cache surtout une grande sensibilité. Héloïse est en effet quelqu’un de timide et réservé.

Héloïse est également une personne très polie, courtoise et serviable. Elle ne rechigne jamais à la tâche, prompt à satisfaire les moindres caprices de la noblesse peu importe le ton proclamé, respectueux ou dédaigneux, Héloïse accomplira sa corvée sans exprimer le moindre ressenti. Héloïse est aussi une personne généreuse et elle est toujours prête à tendre la main pour rendre un service.
Elle aime se sentir protégée, c’est un sentiment qui lui apporte beaucoup de paix, et être en paix, c’est agréable. Elle aime les attentions douces et gentilles, comme un câlin ou un petit cadeau, même si ce n’est pas grand-chose.

Ne souhaitant aucune richesse, ni compliments superflus et inutiles, elle cherche la sincérité. Elle même très honnête, si vous la questionnez, elle vous dira sans encombre ce qu'elle pense. Héloïse aime énormément la liberté, au point de préférer dormir à la belle étoile – d’ailleurs, elle adore regarder la voûte céleste. Elle est curieuse du monde qui l'entoure et fascinée par la beauté de l'existence. Héloïse est quelque peu énigmatique, elle est très secrète malgré la passion qui sait l'animée, dévorante et ardente.

Héloïse est née dans un petit village près de Marbrume. Elle vit une enfance dès plus heureuse auprès de son père forgeron et de ses trois frères qui travaillaient également le métal. Malgré la perte de sa mère à l'âge de onze ans, et d'entretenir seule leur petite maison, Héloïse est satisfaite de sa vie. Au fil des âges, Héloïse devient une magnifique jeune-fille, aux courbes parfaites, elle n'est pas de la catégorie pulpeuse, mais elle a des atouts et un joli visage.

Dès son plus jeune-âge, Heloïse s'occupe d'une vieille dame du village, Maryse la couturière. Héloïse lui prépare les repas, nettoie sa maison en échange de quelques pièces. Maryse est veuve depuis longtemps et n'a pas d'enfant, elle passe ses journées à coudre de belles robes pour les grandes dames du Comté. Peu à peu, Maryse se prend d'affection pour la jeune-enfant et elle lui apprend à coudre mais aussi à écrire, lire et compter. Au fil des années, Héloïse continue de s'occuper du foyer de Maryse mais elle l'aide aussi à réaliser ses commandes car les doigts de la vieille dame lui font mal et ses mains tremblent de plus en plus souvent. Elle l'aide aussi à tenir ses comptes, à lui lire des poèmes le soir au coin de la cheminée et la soigne quand sa santé se détériore. Maryse est devenue sa grand-mère de substitution.

Vers ses dix-sept ans, son père lui presse le pas pour se marier et après avoir marchandé sa dot, comme il vendrait un bœuf, elle se retrouve l'épouse d'Alaric. C'est un menuisier, un homme beaucoup plus âgé, il n'est pas très beau, il n'est pas bavard mais il est patient. Il possède également une jolie maison qu'Héloïse prend plaisir à entretenir. Les mois passent et ils se rapprochent l'un de l'autre, apprenant à mieux se connaitre. Héloïse recoit son premier baiser alors qu'elle était en train de prendre le soleil assit sur un banc de bois à côté de leur maison, Alaric la surprend par un chaste baiser volé. Puis elle découvre le plaisir sous les mains habiles d'Alaric, c'est un homme tendre, doux et passionné. Héloïse fond littéralement sous ses caresses et espère lui apporter ce qu'il désire, un enfant... Mais malheureusement, elle ne tombe pas enceinte.

Quelques mois plus tard, Maryse meurt sereinement dans son sommeil. Héloïse est très attristé par cette perte, elle va souvent se recueillir et apporter des offrandes au Temple pour demander aux divinités de prendre soin des morts, mais Héloïse y retourne également pour la saison de la récolte, ou quand le ciel devient trop nuageux criant sa colère.

Tout est si paisible dans ce petit village, du moins, jusqu'à l'arrivée des Fangeux. Personne ne sait ce que sont ces créatures, mais cela ne peut-être qu'une divinité en colère pour envoyer des êtres malfaisants sur terre. Ils ont attaqué son village en pleine nuit mais Héloïse a pu fuir avec d'autres habitants vers Marbrume. En quelques heures, elle a tout perdu, son époux, sa famille, sa maison, ses biens. Héloïse se retrouve seule dans une grande ville, ne connaissant personne. On lui déconseille vivement de retourner dans son village, qu'il est plus prudent pour une jeune-femme de rester dans l'enceinte de la ville et de sa protection.

Dévastée, Héloïse marche dans les ruelles à la recherche d'un bout de pain, ou d'un endroit pour dormir. Elle ne peut pas rester dans cette situation indéfiniment, elle doit se ressaisir, elle est pleine de capacités et possède plus ou moins des atouts dans ses manches. C'est avec une certaine timidité, qu'elle frappe à la porte de plusieurs commerces de couture avant d'être engagée dans une petite boutique. Il a déjà deux couturières qui y travaillent, toutes les deux âgées mais très gentilles et souriantes. Le patron lui propose-même une chambre au-dessus du commerce, moyennant un loyer. Elle a de la chance ! C’est agréable un peu de bonne fortune après l’effroi qu’elle vient de traverser. Même si elle aime la beauté de la nature et qu’elle apprécie dormir à la belle étoile, elle se sent beaucoup plus en sécurité dans cette petite chambre, protégé entre quatre murs, qu’à trainer dans les rues.

Puis les jours, les semaines, les mois continuent de passer, Héloïse est toujours seule et solitaire. Tous les soirs, elle pleure dans son lit, elle pleure les gens qu’elle aime, son père, ses frères, son mari qui sont très certainement mort sous la rage des Fangeux. Mais elle ne peut s’empêcher de garder espoir… Une infime lueur d’espoir de les retrouver… Un jour.

Fin Année 1164

Les fangueux ont attaqué son village en pleine nuit mais Héloïse a pu fuir avec d'autres habitants vers Marbrume. En quelques heures, elle a tout perdu, son époux, sa famille, sa maison, ses biens. Héloïse se retrouve seule dans une grande ville, ne connaissant personne. On lui déconseille vivement de retourner dans son village et qu'il est plus prudent pour une jeune-femme de rester dans l'enceinte de la ville et de sa protection.

Elle trouve un emploi de couturière auprès de son patron Monsieur Lanvin. C’est un homme d’un certain âge qui tient son commerce d’une main de fer, mais il est aussi bon avec ses trois employées. Marie, la plus âgée –ses deux garçons sont déjà grands et son mari est garde aux remparts de la ville- et Annabelle, mère de famille – qui doit s’occuper de quatre enfants-

Janvier à Juin 1165

Elle reste sur ses gardes depuis l’attaque en début d’année qui a causé d’énormes ravages et de nombreuses pertes, comme son patron, feu Monsieur Lanvin. Marie, l’une des couturières a perdu son époux et l’un de ses enfants lors de cette attaque tandis qu’Annabelle est morte laissant derrière elle ses quatre enfants.
Depuis la perte de son patron, la boutique a fermé ses portes, la laissant, pour ainsi dire, à la rue. Héloïse trouve du travail dans la boutique d'Aelys de Beauval, "Au fil du Temps" située à la Hanse.

Septembre – Décembre 1165

Suite à cette chasse au trésor qui a plutôt – pour ne pas dire complètement - mal tourné, Héloïse est rentrée indemne - sans encore trop réaliser de quelle manière, prise par les affres d’une vilaine fièvre - à l’abri de la Cité. Elle remercie chaque jour la Trinité et ses comparses de route de l’avoir sauvé de cette aventure désastreuse ! Une fois de retour chez elle, il lui a fallu deux longs mois pour échapper à cette vilaine grippe. Deux mois à souffrir à petit feu dans son lit, dans cette petite chaumière. Heureusement, son voisinage, des personnes bonnes et aimantes l’ont aidé, chaque jour, pour reprendre des forces et lutter contre la maladie.

Janvier – Avril 1166

Une fois remise sur pied, Héloïse se retrouve, une nouvelle fois, sans emploi. Suite à son absence, Aelys de Beauval, gérante de la boutique "Au fil du Temps" située à la Hanse a dû la remplacer. Elle se retrouve a écumer les boutiques à la recherche d’un nouvel emploi de couturière et au bout de deux semaines, perdant espoir, elle trouve enfin une place chez Madame Régina Gromont. Les jours se suivent, se ressemblent, elle travaille dès l’aube jusqu’à ce que le soleil disparaisse derrière les murailles de la Cité.

Mai 1166

Une belle journée s’annonce, la ville est en fête pour couronner le Duc Sigfroi de Sylvrur. Héloïse compte savourer cette merveilleuse journée et profite de la clameur enthousiaste qui règne autour d’elle. Tout se déroule bien, les citoyens profitent de ce jour de fête, la noblesse se pavane dans leurs somptueux vêtements, la milice est aussi enjouée mais toujours aux aguets. Héloïse finit par trouver une place pour pouvoir admirer les joutes, elle n’apprécie pas la violence mais le spectacle reste tout de même saisissant… Jusqu’à se sentir pousser, à s’obliger à courir sans en connaître la raison jusqu’à entendre des hurlements derrière son dos : « Fangeux ! Des Fangeux ! Fuyez ! »
Héloïse retrousse sa robe, l’empoignant de ses petits poings et court, elle court sans en connaître la direction, elle fuit les cris, la peur, la mort. Elle glisse, trébuche face contre terre. Elle se met en boule pour se protéger des piétinages. Lorsqu’elle se retourne, elle entend un hurlement près de ses oreilles et aperçoit du coin des yeux, un fangeux près à la mordre… Mais par chance, la tête s’envole par la force d’un milicien et d’un coup d’épée tranchant.

« Ne restez pas là, ma petite dame. » A-t-il dit avant de repartir à l’assaut du combat. Héloïse se redresse vivement et fuit vers la boutique de Malame Gromont et s’y barricade. Elle passe le temps restant à prier pour sauver la Cité avec une pensée toute particulière pour son sauveur.

Mai - Juin1166

Après ce triste évènement, après ses crémations, ses adieux, cette tristesse qui dure encore dans son cœur pour avoir perdu un bon nombre de ses voisins, de ses amis ainsi que la gérante et les trois filles de Madame Régina. Après cette rude épreuve, elle décide de reprendre la boutique « De Fil en Aiguilles. » située à la Hanse, essayant tant bien que mal de reprendre la gestion de ce petit atelier.

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