Marbrume


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 Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]

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MessageSujet: Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]   Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre] EmptyJeu 15 Oct 2015 - 10:43
Plus que quelques foulées: Les puissantes murailles de Marbrume ne cessent de grandir, vague géante et sombre se levant lentement mais inexorablement, s'arrachant à la mer de tourbe.

La tension demeure palpable pourtant.

Il se retourne, serrant instinctivement, un peu plus, le manche de sa lourde cognée, à s'en blanchir les jointures.

Rien

L'autre a fait de même, en phase presque parfaite.
Comment s'appelle t'il déjà? Yann, non?
Pas bien important somme toute, car ce milicien, il ne le reverra peut être jamais, une fois cette association de fortune dissoute, dans quelques instants.

Matthias, là devant, qui tire le joug pour faire avancer son bœuf, il le connaît bien mieux; pas la première fois qu'ils vont chercher du bois ensemble.

Enfin la charrette s'engage à travers la porte du Crépuscule, dans un grondement décuplé par l'écho de des murs massifs.

C'est alors, alors seulement qu'il réalise combien il est las et perclus de douleurs: les biceps qui brûlent, le dos noué...il se mord les lèvres, plissant les yeux et pousse un grognement, tandis que d'un geste machinal il attache en diagonale dans son dos la hache.

Il faut encore marcher, longer la rue des Hytres, essayer de s'y frayer un chemin avec la charrette, dans la foule, indifférente ou irritée...jusqu'à trouver ce gros porc de négociant.

La peur s'est évaporée, comme se dissipe le souvenir même du cauchemar aux premiers rais de lumière de l'aube.
Pourtant...pourtant la faune qui s'entasse ici est parfois presque aussi dangereuse que les fangeux, et bien plus imprévisible.
Mais cette mort là, celle qui vous fauche dans le coin ombreux d'une venelle, elle ne fait pas peur...ce serait presque une délivrance, la réponse apaisante et définitive à la question lancinante: "combien de temps encore, et pour quoi faire?"
À dire vrai, pour l'instant elle l'ignore, cette faucheuse là...faut dire, quel bénéfice à aller prendre le risque d'aller estourbir un bûcheron plutôt vigoureux et armé d'une lourde hache pour aller récolter une misère de pièces ?...

Dans la cohue, Lorentz laisse son esprit vagabonder, loin  de cette ville qu'il exècre et ne peut plus quitter.
Si seulement il pouvait suivre le vent, comme frissonnent, tanguent et filent les aigrettes sur lesquelles il souffle...

C'est d'une oreille toute aussi distraite qu'il capte des bribes de conversation entre Matthias et le porcin commerçant : "du sapin? préféré du chêne...pas en donner plus...désolé"

Enfin Matthias partage les pièces entre eux trois, et ils se séparent, non sans quelques tapes sur l'épaule...

Dans le creux de sa longue main, ses piécettes semblent bien misérables.

le verrat se sera encore joué de nous...il ira revendre son sapin de "tout premier choix" très cher aux sang bleus...
Qu'importe...c'est assez pour un souper, une place à l'auberge, et un déjeuner sans doute...que ferais je de plus...


Il est trop tôt pour chercher le gîte et le couvert pourtant. Alors?
Avisant un petit promontoire, un  porche en haut d'un escalier, il y monte en quelques enjambées et laissant tomber bruyamment le baluchon dans lequel il trimballe toutes ses maigres affaires, s'assoit, dos au mur, jambes ramenées contre lui, pour y réfléchir.

En contrebas, Marbrume bruisse et vibre: conversations animées, commerçants affairés, tâcherons lourdement chargés...

Le feuillage de la glycine cramponnée au mur tout proche, murmurant sous la brise, projette sur son profil acéré un jeu d'ombres et de lumières tremblotantes.

Aller traîner ses guêtres au port, vers lequel il revient encore et toujours, attiré par la mer Qui le fascine sans qu'il puisse lui même dire pourquoi?

Des phrases qui s'arrachent au brouhaha ambiant, il comprend qu'il y aurait place des pendus des musiciens...Bonne idée, même si le choix de l'endroit peut sembler surprenant. Autant aller voir là bas si ce n'est pas encore fini...

Il se relève, grimaçant car les courbatures ne lâchent pas leur proie si facilement...

Un instant il se fige: Haut dans le ciel, deux nuages s'étreignent voluptueusement jusqu'à former comme un étrange et gigantesque oiseau, ou un dragon?

Voilà!
Pour tous ces petits instants!
Voilà pourquoi cela vaut la peine de se battre pour continuer à vivre; quelques jours, quelques mois...
ou un peu plus qui sait...


Absorbée par cette vision, un fin sourire aux lèvres, il ne réalise pas qu'il est arrivé au bout du petit perchoir...jusqu'au moment où, un pied dans le vide, il bat des bras pour se rétablir, tel un oisillon qui n'ose se lancer.

En vain.

Il perd l'équilibre,

chute,

Et retombe plus ou moins sur ses pieds deux mètres plus bas sur les pavés; sans trop de bruit...

Sur la place nul ne semble avoir remarqué, ou prêté attention, à cette pirouette involontaire?

Lorentz s'époussette puis se dirige d'un pas tranquille vers la place des pendus...
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]   Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre] EmptyMar 3 Nov 2015 - 21:47
Line était partie tôt. Ce matin-là, elle avait décidé de chasser un peu. Alors, avec son fidèle Karoo, elle s'engagea dans les rues déjà populeuses malgré l'heure plus que matinale. Passant la porte du crépuscule sous le regard des gardes, la belle s'engagea dans les faubourgs et se dirigea vers les marrais. De temps en temps, elle s'arrêtait pour poser un collet quand elle percevait le potentiel d'un passage en terme de fréquentation pas les petits animaux du genre lapin, fouine et autres. Puis, faisant bien attention à son environnement et aux réactions de son compagnon à quatre pattes, elle se mit en chasse d'un gibier plus gros. La traque fut longue et pas des plus fructueuse, Aubeline n'avait pas réussi grande chasse ce jour. Juste deux canards qui feraient sûrement merveille sur la table d'un des nobles de Marbrume. Il ne lui restait plus qu'à espérer avoir plus de chance avec ses collets. Là encore, la "récolte" fut plutôt maigre: un lapin. Elle se dépêcha de regagner la ville, car déjà les ombres grandissante de la fin d'après-midi couvraient les marrais et le réveil des fangeux se faisait imminent. La jeune femme força le pas pour parvenir le plus vite possible aux portes de la ville tout en faisant bien attention de ne pas se faire surprendre par un de ces montres plus téméraire que les autres ou juste "insomniaque". En arrivant, elle passa la porte en affichant un large sourire tout en saluant les gardes qui avaient changé par rapport à ce matin. D'ailleurs, elle avait reconnu le plus jeune, un certain Martin, un voisin qui logeait deux maisons plus loin dans la même rue qu'Aubeline, son père et les hommes qu'il avait sous ses ordres.

Se frayant tant bien que mal un chemin parmi la foule, Aubelin se retrouva sur l'ancien marché. Elle avait ses petites habitudes dans le coin. Il y avait toujours un jeune page à la recherche d'un peu de gibier pour son maître qui voulait faire bonne chair sans se soucier de la difficulté d'approvisionnement. C'était vraiment le bon filon pour se faire un peu d'argent. Avec le prix de deux canards, elle pouvait gagner assez d'argent pour acheter suffisamment de nourriture une bonne vingtaine de personnes. Ce n'était qu'une goutte d'eau par rapport aux besoins des réfugiés, mais elle ne pouvait guère faire plus, car il fallait aussi s'occuper de nourrir toute la petite troupe du coutilier Rochebrume. Des gars sans peur et sans reproche qui devaient manger à leur faim si l'on voulait qu'ils combattent efficacement les fangeux. C'était un sacré exercice de jongler entre ses besoins propres et son humanité qui commandait d'aider au maximum les plus démunis. En arrivant sur le vieux marché, elle remarqua un jeune page, un petit blondinet. Elle ne le connaissait pas, mais lui semblait la connaître ... De réputation probablement. En arrivant, il lui demanda sans perdre de temps et sur un ton un peu péremptoire.

- Le jeune page blond: As-tu du gibier femme ?

Elle le regarda, le dévisageant comme pour mieux imprimer son image dans sa mémoire. Le regard intense d'Aubeline semblait mettre mal à l'aise le laquais qui attendait sa réponse avec un peu de nervosité. La jeune femme n'avait pas vraiment appréciée le ton du jeune homme et décida de prendre le temps de la réflexion. Puis, sur un ton faussement ingénue, elle lui parla avec un large sourire.

- Aubeline Rochebrume: Oui, j'ai du gibier. Dit-elle en tapotant sa gibecière. Mais avant, on va être poli, non ? Son sourire avait disparu et le ton s'était fait bien plus froid. Bonsoir messire ! Je suis Aubeline Rochebrume. Et vous ?

Le jeune page sembla décontenancé par la réaction de la jeune femme. Il se mit à bredouiller quelques mots d'excuse pour son impolitesse, se présenta comme l'un des valets d'un noble que Line ne connaissait pas, mais certainement plein au As pour vouloir du gibier. Finalement, la jeune femme lui présenta les deux canards attrapé plutôt dans la journée. Après quelques négociations, ils tombèrent d'accord sur un prix qui était plutôt honnête pour les deux partis. Le jeune page blond était un rude négociateur, mais il ne s'attendait pas à ce que la chasseuse le soit tout autant que lui. Satisfait de la transaction, chacun se sépara après quelques mots de politesse. En s'en allant, Aubeline remarqua un homme dégringoler d'une hauteur d'environ deux mètres. Le rétablissement de l'homme mine de rien la fit éclater de rire. Un rire bruyant et particulièrement cristallin. Qu'il était bon de rire un peu par les temps qui courent.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]   Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre] EmptyJeu 5 Nov 2015 - 22:55
A peine quelques pas, et un rire sonore et cristallin arrache Lorentz à ses pensées; un rire qui se détache très distinctement du brouhaha de la place.

Intrigué, il s'arrête, et regarde tout autour de lui pour en trouver l'origine.

C'est une jeune femme...même pas, un jeune fille plutôt;
et à n'en pas douter vu la façon dont elle le regarde, hilare, l'origine de son rire...c'est lui!

Lorentz fronce les sourcils; puis en lève un, en même temps qu'un fin sourire relève le coin de ses lèvres...enfin ce que sa barbe courte en laisse voir.

Difficile d'étiqueter cette jeune personne, toute en contrastes. Elle ne semble pas être une de ces délicates représentantes de la noblesse de Marbrume; non plus qu'une des innombrables petites habitantes laborieuses et anonymes; et encore moins une des nombreuses prostituées!

Il s'approche calmement puis s'arrête à deux pas, et la dévisage sans agressivité mais avec insistance.

-"j'ai bien l'impression que je vous ai donné l'occasion de rire? " demande t'il de sa voix rauque.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]   Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre] EmptyDim 8 Nov 2015 - 21:41
Alors que les gens s'arrêtaient un instant pour regarder qui faisait tant de bruit en rigolant, l'homme objet de l'hilarité de Line s'arrêta aussi pour trouver l'origine de ce joyeux tintamarre. Aussitôt, il repéra la jeune chasseuse. De leur côté, les gens reprenaient leur chemin, ils avaient bien d'autres chats à fouetter que de perdre leur temps avec une folle morte de rire. La jeune femme riait tellement que les larmes lui venaient aux yeux et elle eu bien du mal à retrouver un peu de contenance quand elle remarqua que l'acrobate venait vers elle. Il était plutôt grand, brun portant assez bien la moustache et la barbe. Maintenant, il lui faisait face et Aubeline avait le plus grand mal à conserver le peu de sérieux qu'elle avait réussi à retrouver. L'homme la dévisageait avec insistance, mais il ne semblait pas y avoir d'agressivité ou de perversité dans son regard. En arrivant à sa hauteur, il lui demanda tranquillement si c'était bien lui l'objet des éclats de rire de la blondinette. La réponse fusa sans hésitation et sur un ton assez joyeux.

- Aubeline Rochebrume: Oh oui ! C'est bien vous qui m'avait fait rire. Elle avait bien du mal à garder son sérieux. Il en fallait vraiment peu pour qu'elle reparte dans un grand fou rire. Il faut dire que vous avez fait une belle chute et une réception non moins formidable. Sur le coup, elle était plutôt sérieuse en faisant référence à la mésaventure du brun. En tout cas merci pour ce bon moment, car il est rare de pouvoir rire de bon cœur en ces temps troublés. Pendant qu'elle disait cela, la jeune femme rajusta son pourpoint avant de sentir dans son dos un coup de museau. Karoo ? Que veux-tu mon loulou ? Elle venait de tourner le dos à l'homme pour s'accroupir face à sa peluche sur patte. Tu ne vois pas que je parle avec ce monsieur. Dit-elle en montrant son interlocuteur. La bête semblait pressée de rentrer à la maison. Faut pardonner Karoo, il n'est pas très poli, mais c'est un bon bougre. Dit-elle à l'homme qui lui faisait toujours face tandis qu'elle caressait le chien loup qui lui tenait compagnie.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]   Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre] EmptyVen 13 Nov 2015 - 10:06
Vue de près, la jeune femme est décidément étonnante de contrastes, et en tous cas difficile à classer: le visage juvénile tranche avec la féminité affirmée de sa silhouette; la tenue de cuir noir est bien trop coûteuse pour une simple fille du peuple, mais assez décalée pour une noble ou une riche bourgeoise; et que dire de l'arc, de belle facture, long et puissant?!...

- "Oh oui ! C'est bien vous qui m'avait fait rire."

Pour jeune qu'elle soit, elle ne manque pas d'aplomb, car dans cette situation, beaucoup auraient nié, où se seraient excusés, où auraient réagi avec agressivité.
Elle au contraire reste calme et franche...enfin calme ne serait-ce la lueur dans le regard et les petits tremblements intermittents de la lèvre qui trahissent une belle envie de rire encore.


-"En tout cas merci pour ce bon moment, car il est rare de pouvoir rire de bon cœur en ces temps troublés." Poursuivit-elle.

Le visage de Lorentz s'illumine d'un sourire:

-" C'est bien ce qui m'a intrigué.
A Marbrume les ricanements sont fréquents. Mais il est rare d'entendre un rire comme celui ci, gai et franc.
Et il a fallu que je l'entende pour le réaliser...
"

Tout en regardant autour de lui la foule énervée se démener dans ses discussions, négociations ou altercations, indifférente à la diminution progressive de la lumière du jour, il poursuit, un ton plus bas, au point qu'il est difficile de dire si il lui parle encore ou si il réfléchit à voix haute:

-"Comment avons nous pu en arriver là...si vite..."

La jeune fille se retourne et s'accroupit pour faire face à la bête qui l'accompagne, et à laquelle il n'a pas vraiment prêté attention jusqu'alors.


-"Karoo ? Que veux-tu mon loulou ? Tu ne vois pas que je parle avec ce monsieur."

Un chien? Ça!? On dirait bien un loup...

Lorentz se raidit, fronce les sourcils et recule instinctivement d'un demi pas.
Cependant, il n'en a pas le comportement. Ou alors il la prend vraiment pour une louve de sa meute!
À dire vrai, un loup ne se comporterait pas ainsi sur une place pleine d'humains.


-"Faut pardonner Karoo, il n'est pas très poli, mais c'est un bon bougre."

Le regard rivé sur la bête qu'elle cajole comme une petite fille sa poupée de chiffon, Lorentz répond, en penchant légèrement la tête sur le côté:

-"Belle bête que vous avez là...il ne vous cause pas de soucis ici, dans Marbrume?
Pas la meilleur endroit, cette cité qui ne sait plus où loger ses gens, pour abriter un...un quoi exactement d'ailleurs? Ce n'est pas un loup quand même?
"

Il examine l'étrange couple, tout en mâchonnant machinalement quelque chose...
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]   Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre] EmptyVen 4 Déc 2015 - 14:47
A la vue de Karoo, l'homme sembla se raidir et vouloir mettre un maximum de distance entre lui et la bête. Était-ce par courage ou bien par peur, mais l'homme ne fit qu'un demi pas presque imperceptible en arrière. Voir la jeune femme cajoler la bestiole avait quelque chose d'incongru aux yeux du brun. Il semblait quelque peu interdit devant ce qu'il voyait, ne parvenant toujours pas à définir ce que pouvait bien être cette grosse boule de poil. Un loup ?

- Aubeline Rochebrume: Me causer des soucis ? Elle regarda son chien-loup d'un air interloqué, comme si la question n'avait pas lieu d'être posée. Pourquoi donc ? Karoo est bien élevé. Elle ébouriffa le poil de la tête de la grosse bestiole de manière énergique. C'est un très bon compagnon et puis, il n'y a pas meilleur chasseur sur Terre que lui. Au mot "Loup", elle ne put se retenir de lâcher un nouveau rire assez cristallin. Prenant bien soin de couvrir les oreilles de sa peluche, la jeune femme rajouta à voix base. Bien sûr que non, ce n'est pas un loup, mais il ne faut pas le lui dire. Il est très fier. En fait, c'est un bâtard issus d'un croisement entre un grand loup noir des montagnes et un chien errant probablement. Ayant finit de livrer le pédigrée de Karoo, Aubeline retira ses mains des oreilles de la bête tout en continuant de la caresser.

Puis, la jeune femme fixa l'homme qui était en train de mâchonner quelque chose. Elle remarqua que le soleil commençait à décliner fortement. Il se faisait tard et l'heure de se restaurer approchait à grand pas. D'ailleurs, la bête au pelage sombre fit comprendre à à sa jeune maîtresse que la faim commençait à se faire sentir. Fouillant machinalement sa gibecière, Aubeline trouva un bout de viande séchée qu'elle donna à l'animal. Ce fut avec une grande délicatesse que la bête se saisit de la nourriture avec de la dévorer telle un morfale.

- Aubeline Rochebrume: Il se fait tard. Savez où manger monsieur ... Monsieur comment au fait ? Se rendant compte de la situation, la jeune femme tenta une pirouette pour réparer l'erreur de la non-présentation. Au fait, je m'appelle Aubeline Rochebrume. Mo père est coutilier de la milice extérieure. Ses hommes logent avec nous et si vous voulez, vous pouvez venir partager notre repas. Elle regarda l'homme avec son regard perçant pour tenter de lire sur son visage, voir même au fond de son âme. Ne vous inquiétez pas, avec l'aide de Karoo, je passe mes journées à chasser et aujourd'hui j'ai attrapé de quoi faire un tour par le marché pour acheter deux ou trois trucs afin d'améliorer le repas et pour assaisonner le lapin que j'ai ici. En disant cela, elle tapota sa gibecière de cuir.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre]   Pour une poignée de piécettes et un nuage [Libre] Empty
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