Marbrume


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 Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]

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MessageSujet: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 25 Oct 2016 - 9:30




Ode La Ménestrelle




Identité



Nom : Elle n'a pas vraiment de nom, vu que sa mère était plutôt surnommée à son époque et qu'elle n'a pas connu son père. On l’appellera seulement « Ode La Ménestrelle »
Prénom : Ode
Âge : entre 16 et 17 ans
Sexe : Féminin.
Rang : C'est une fille du peuple, elle a travaillé pendant quelques temps en tant que guérisseuse aux côtés de sa mère, mais pas après. Une fois trouvée une harpe, elle s'est mise à écumer les bars les plus malfamés pour raconter et chanter ses histoires.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière en tant que ménestrelle. +2 habileté, +1 charisme et +1 intelligence.
Compétences et objets choisis : Musique, éloquence, fabrication de potions, connaissance végétale. Elle possède une faucille seule chose lui restant de sa mère, même si elle ne s'en sert pratiquement plus ; ainsi qu'une lyre, instrument duquel elle accompagne ses histoires.


Physique



Sombre. Sa chevelure fournie est sombre, ses yeux en amendes surmontés par de longs cils épais sont sombres ; habillée de noir dans les rues lugubres du Labourg ; tout dans son attitude évite les regards et fuit l'attention. Pourtant.... Pourtant une lueur scintille dans son regard habité d'ombres. Elle tourne en rond, tel un chien en cage, elle a besoin de plus sans vouloir s'y risquer. Elle a peur de la croiser, si bien qu'elle n'oserai plus pour rien au monde sortir de la ville obscure qui lui va à ravir.

Une ombre fuyante, voilà ce qu'elle est au monde la plupart du temps. Enveloppée dans un large manteau miteux, elle semble minuscule dans ses bottes souillées qui foulent le sol d'un pas silencieux et rapide. Elle a l'air d'appartenir à cet environnement, se glissant sans peine dans son triste paysage, un fantôme parmi les fantômes.

Pourtant, lorsqu'elle entre par l'arrière-boutique dans une auberge miteuse du Labourg, elle semble se transformer. Elle laisse tomber sur une table son manteau, dénudant ses épaules et dévoilant une robe sombre et saillante. Alors elle remonte sa chevelure en un vague chignon, sort de son manteau une lyre de chêne et passe quelques bagues à ses doigts.

Son visage, habituellement illisible et sans expression, se pare d'un air mystérieux alors qu'elle pénètre dans la salle bondée de malfrats et de voyageurs exténués d'un trajet périlleux. Elle monte sur la seule table encore libre, trônant à côté du bar alors que quelques sifflements et remarques paillardes retentissent derrière son dos. Et elle s'assoit avec grâce sur la table sale, entame quelques notes. Certains ont recommencé à parler, d'autre écoutent le spectacle pour lequel ils sont venus.
Alors ses yeux s'animent enfin de cette lueur téméraire, son corps reprend vie et elle oublie ses cauchemars pour s'adonner à ce qu'elle sait faire de mieux : raconter des histoires. Toutes sauf la sienne.

Personnalité



Avant, Ode était naïve. Avant, elle était curieuse de tout, elle courait, rêvait, explorait et courait encore. Rien ne lui faisait peur, et tant qu'elle était aux côtés de sa mère au regard bienveillant, les dieux veillaient sur elle. Tout le monde la connaissait au Port. Elle avait l'habitude de se promener sur les quais où des étrangers venaient et partaient sans arrêt ; un lieu plein de vie et de bruits où elle passait son temps.

Mais les choses ont changées. Fut venu un temps où la jeune femme et sa mère s'aventurèrent trop loin pour ne plus être en sécurité. Alors on lui arracha son bien le plus précieux : le sentiment de se trouver en sécurité. Depuis lors elle ne pouvait plus dormir que sur une oreille, seule, dans cette pièce au plafond bas et aux bruits inquiétants. Même le sommeil ne lui donnait plus de repos, peuplé de cauchemars répétitifs qui ne la lâchaient pas. Elle qui avait cru en la bonne foi des Dieux, elle ne les perçait plus à jour. Qu'avait-elle fait ?

Elle était devenue un fantôme, fuyant l'attention des autres, tournant en rond sans connaître le but de la vie qu'elle menait. Mais elle continuait pourtant, guidée par une lueur d'espoir qu'elle croyait bien voir au loin. Rien ne pouvait lui confirmer qu'un jour cela irait mieux, mais elle refusait d'abandonner. Peut-être n'avait-elle jamais perdu espoir de la retrouver, plus morte que vivante.

Il lui arrivait cependant d'oublier ses problèmes ; elle restait associable, parlait peu ou pas, évitait les réponses et ignorait les questions. Mais lorsqu'elle passait sur scène, élevant sa voix, elle oubliait tout ; elle n'était plus elle-même. A moins qu'en ces seuls instants là, elle ne le redevenait ? Alors rien ne pouvait l'arrêter, captivant son auditoire et se plongeant corps et âme dans une vie qui ne lui appartenait pas.

Histoire


Toute sa vie, elle avait vécu à Marbrume en compagnie de sa mère. Elles formaient la paire, une femme élevant seule sa fille dans une époque où voir une femme travailler était rare, et bien plus encore la voir éduquer un enfant sans l’appui d'un mari.
Ode n'a jamais connu son père. A la vérité, on en parlait pas à la maison. Sa mère restait extrêmement discrète sur le sujet, évitant stratégiquement la question à chaque fois qu'elle revenait sur la table. La jeune femme y avait été habituée, et avait décidé qu'elle avait tout ce dont elle avait besoin dans le Port où elle avait grandit et dans la vie qu'elle menait.
La mère d'Ode, Elbore, était très aimée par les gens du quartier. C'était certainement grâce à ce fait qu'elle avait pu survivre seule avec un enfant à sa charge sans finir à la rue. Elle était guérisseuse ; s'occupait principalement des malades arrivant à la ville après de longues journées passées en mer ; elle auscultait tous les bateaux arrivant à quai et préservait le quartier des maladies contagieuses qui auraient pu les tuer tous. Elle était respectée pour son travail, dans lequel elle mettait toute son énergie et son savoir-faire. Durant toute sa jeunesse, Ode suivait sa mère, la secondant dans son travail ; elle connaissait par cœur les potions à guérir, les gestes à avoir lors d'une infection, d'un fièvre ou d'une paralysie. Elle connaissait les plantes, les fleurs et les outils pour soigner les maux de Marbrume. Il n'y avait aucun doute pour elle ; lorsque Elbore ne pourrait plus assurer la santé du port, sa fille prendrait la relève.

Ainsi le duo parcourait souvent la ville, allait rendre visite à quelques cousins atteins d'une maladie rare ou d'un violente grippe ; et une fois par mois elle sortaient de la ville pour s'approvisionner des plantes qu'elles n'avaient pu trouver au marché du Port. Mais Elbore voulait plus. Elle voulait explorer de nouveaux médicaments, découvrir de nouvelles plantes pouvant réduire certains maux. Elle tenait des registres entiers où elle consignait toutes ses découvertes, ses observations sur les patients et ses idées pour résoudre certains symptômes.

Ainsi, tous les 4 ans, Elbore et sa fille partaient en voyage. Cela aurait pu sonner fou pour une femme accompagnée d'une enfant, voyageant dans les marécages et passant dans les villes les plus mal famées ; mais une guérisseuse est toujours respectée, peu importe où elle va. Et Elbore savait comment inspirer le respect. La plupart du temps, elles partaient cependant accompagnées pour survivre sur les routes ; la guérisseuse et sa fille savaient trouver quelques compagnons de route qu'elles soignaient sur le chemin. Les guérisseurs sont rares sur les routes, et lorsqu'on en trouvait un, on ne pouvait refuser l'offre de sa protection dans un tels voyages.

Elles partaient quelques semaines, toujours de plus en plus loin. La première fois qu'Ode accompagna sa mère, elle avait presque 8 ans. Elles avaient marché jusqu'à Diana, longeant les côtes à la recherches de nouvelles plantes guérisseuses. Elbore voulait surtout montrer à sa fille à cette époque-là d'autres lieux que la ville, de nouvelles horizons qu'elle pouvait atteindre si elle le souhaitait.
4 années plus tard, les deux partirent une nouvelle fois, mais elle dévièrent de leur route pour s'aventurer dans les terres de leur pays, partant cueillir et explorer les environs. C'est certainement durant ce voyage qu'Ode découvrit avec passion les ménestrels et autres conteurs d'histoires chevaleresques qui jouaient dans les bar et les tavernes chaque soir. Elle pouvait les écouter parler durant des heures et des heures, passionnée par leurs chansons et charmée par leurs voix. Elle admirait le charisme du conteur et la manière dont il faisait rire et trembler son auditoire. Mais ce n'était certainement pas sa destinée, car une sorte de solitude étrange semblait émaner de ces hommes qui racontait leurs histoires ; comme si ils étaient à la fois proche du publique par les émotions que leur discours provoquait, et très loin du monde entier, comme perdu dans leur propre univers.

Une fois rentrées à Marbrume cependant, Ode commença à écumer les bars à la recherche de ces histoires qui l'avaient fait rêver. Elle acheta un de ces instruments et appris à en jouer, prenant les conseils des artistes qu'elle visitait. Certains soirs elle partait en cachette, descendait au rez-de-chaussé pour écouter les chansons qui la faisaient voyager encore et encore.

Le temps défila alors, de cette vie simple et dure à la fois qu'elle menait inconsciemment au sein de ceux avec qui elle avait grandit. Sa mère vieillissait, mais elle était plus enthousiaste que jamais à l'idée de sortir de sa ville natale, comme si cela aurait pu lui donner une seconde jeunesse. Elle s'était mise en tête de changer de direction cette fois-ci, et de prendre vers l'ouest. L'on disait alors que les marécages regorgeaient d'espèces inconnues, et la plupart n'aimait pas s'y risquer. Mais peu importait pour Elbore, et sa fille ne quémandait rien d'autre que l'aventure et la découverte. Elle partageait comme toujours l'excitation de sa mère, et malgré toutes les mise en gardes qu'on eut pu leur faire, elles partirent un beau matin, toutes valises faites, en compagnie d'une cargaison qui longerait les côtes du nord du pays en leur compagnie.

Elles marchèrent longtemps, faisant de petites expéditions dans les marécages boueux et sombres des environs. Elles revenaient toujours avec plus d'échantillons, plus de variétés de plantes différentes ; souvent égratignées et coupées mais toujours satisfaites. Ode secondait sa mère dans ses travaux et elles continuaient leur route vers l'ouest du pays.

Puis ce jour arriva. Elles approchaient encore et toujours de Craquemont, la prochaine grande ville de leur destination. Pour l'atteindre, elle s'étaient enfoncée de plus en plus profondément dans les marécages troubles qui leur tendaient les bras. Puis elles s'étaient peu à peu éloignées des sentiers tracés par les marchants qui se déplaçaient à cheval, se laissant entièrement happer par les plantes noueuses et les marres peu profondes qui leur offraient tant de merveilles. Les deux femmes avaient, quelques jours plus tôt, décidé d'allonger leur voyage et de rester quelques temps encore dans ces terres marécageuses, loin de la civilisation, pour explorer plus en détails ces lieux délaissés.

Ce jour là, la mère et la fille avait eut une dispute. Chose très rare habituellement, mais Ode commençait à s'impatienter. Son lit et son toit lui manquaient, elle en avait marre de l'eau qui s'infiltrait dans ses bottes, du froid qui l'attaquait en pleine nuit, de bêtes qui la piquaient sans cesse et des plantes qui l'écorchaient. Mais sa mère ne voulait rien entendre. Prise de colère, Ode s'éloigna du camp qu'elles avaient dressé, marchant à l'aveuglette dans ces lieux froids qu'elle ne connaissait pas, cherchant à s'éloigner le plus possible de sa mère. Enfin débarrassée de sa voix qui la suivait, elle resta au bord de l'eau, attendant que sa colère se calme. Peu à peu, elle fut prise de regret de s'être ainsi acharnée sur sa mère : si elle était venue ici pour râler, elle aurait mieux fait de rester à Marbrume... Prenant sa décision, elle se leva enfin. Elle ne s'en était pas rendue compte, mais beaucoup de temps était passé : cela faisait plus d'une heure qu'elle était restée là, à contempler l'eau en face d'elle trembler sous les milliers d'espèces animales qui y rodaient.

Elle prit donc le chemin du retour, prête à s'excuser. Mais quelque chose avait changé. L’atmosphère semblait plus lourde – plus lourde que d'habitude. Pas de bruit. Pas de vie.

Elle appela sa mère. Oui, c'était ça qu'elle avait perçu : leur feu s'était éteint. Pourquoi mama aurait-elle éteint le feu ? Elles avaient mis des heures à l'allumer dans cette atmosphère humide.

Ode s'approcha, peu rassurée. Elle ne répondait pas. Pourquoi elle ne répondait pas ? Elle entendit un bruit. S'arrêta. Frissonna. Cela venait-il vraiment de la tente ?

Mais lorsqu'elle passa une main dans l'ouverture de la tente, et tira le tissu... La vision qui s'offrit à elle la paralysa.

Une créature immonde était courbée en deux, semblant apparemment se délecter de quelque chose qu'elle tenait entre ses bras immenses et noueux... Mais elle ne pouvait pas reconnaître ce qui lui servait de nourriture. Elle ne le voulait pas. Elle ne le croyait pas.

Pourtant sa bile remonta de son estomac, et resta bloquée dans sa gorge. Un cri terrible brisa le silence morbide qui s'était installé, et c'était le sien, car la créature s'était dégagée et s'était retournée pour regarder d'où venait la lumière. Elle ne pouvait plus le nier, c'était bien sa mère qui était effondrée, à moitié vivante, perdant son sang à une allure trop folle pour qu'elle ne soit pas morte.

Mais elle ne pouvait rien faire : les yeux vicieux de la créature ne semblaient pas la quitter. Elle avait bien ce couteau dans sa poche... Mais il était trop tard. Elle lui fonçait déjà dessus.


La seule chose dont elle se souvient alors, c'est qu'elle n'avait eut que le temps de se recroqueviller, montrant seulement son dos au monstre qui l'attaquait. Et alors qu'il griffait, mordait et griffait encore, elle glissa une main dans sa poche pour tenter d'atteindre son couteau, tout en tentant de se débarrasser de la bête qui s'accrochait à elle.
Alors avec toute sa force, elle ignora la douleur et planta son couteau dans le torse de la créature, encore et encore et encore, jusqu'à ce qu'elle la lâche.

Alors Ode s’effondra, et la créature, seulement blessée, disparut en laissant derrière elle du sang et Elbore, se vidant de son énergie. Alors la douleur prit le dessus, et Ode s'évanouit.

-

Quand elle se réveilla, elle crut avoir rêvé. Mais lorsqu'elle ouvrit les yeux, une douleur fulgurante la frappa dans la ramena à la réalité. Ces yeux se remplirent de larmes et sa vision tourna au rouge. Du sang, du sang partout.

Elle tenta de se lever, mais ne put que se mettre à genoux. Il y avait du sang... Mais plus de trace de sa mère. Les traces de sang sur le sol étaient toutes brouillées, mais sa mère avait disparut. Comment avait-elle bien pu se relever ? Et quelle était cette créature terrible ? Où était-elle ? Elle cria son nom, encore et encore, mais rien ne vint d'autre que ce silence morbide.

Elle était totalement perdue. Et elle ne pouvait pas marcher... Elle ne pouvait pas partir à sa recherche. Et si elle recroisait la bête... ? Et si elle revenait pour voir si elle avait fini son travail ?

Des frissons la parcoururent, elle ne savait que penser et les idées dans son esprit étaient embrouillées par la douleur insoutenable de son dos.

Elle se traîna jusqu'à une bassine d'eau, et commença à rincer ses plaies qui lui déchiraient le dos. Par endroit, la bête avait planté ses crocs. Impossible qu'elle ai rêvé, et pourtant... Ça n'allait pas. Cette bête, elle n'était pas humaine. Et elle était sûre que sa mère n'avait pu se relever d'elle-même. Pourquoi la bête serait-elle venu prendre sa mère et non elle ?

A cette idée, sa bile remonta et les souvenirs de ses émotions lui revinrent. Elle se vida sur le sol et essaya de se reprendre. Si elle ne se soignait pas, elle risquerait de ne plus pouvoir partir d'ici. Le feu s'était éteint, et elle avait si froid... Elle finit par s'évanouir de nouveau, la main dans la pommade guérisseuse qu'elle n'avait pas la force d'appliquer.

Elle resta dans cet état de transe quelques jours. C'est certainement le fait qu'elle eut un moment de lucidité où elle parvint à raviver le reste des cendres pour se réchauffer qu'elle survécu à son attaque. Les plaies étaient dures à cicatriser, et elle laisseraient sans aucun doute des traces, mais il ne s'agissait là que de griffures et quelques morsures. Mais sa mère... Tout ce dont elle se souvenait de son corps était un gorge ouverte, le visage défiguré et le corps saisit de tremblements. Mais elle ne l'avait pas vu mourir.

Des jours plus tard, quand elle se sentit d'attaque à marcher, elle ne garda sur elle que les provisions qui restaient, quelques pièces d'argent et sa faucille, et commença à se traîner en dehors de ces marécages qui semblaient la guetter. Elle faisait extrêmement attention, ne cherchait même plus à allumer de feu et parvint enfin à sortir de là. Elle rejoignit Craquemont avec des passants qui eurent pitié d'elle. Et fut logée le temps de se remettre totalement, ne pouvant pas dormir sur le dos. Mais elle était surtout en état de choc, comme en transe. Elle ne parlait pas, bougeait peu, mangeait peu, les yeux secs et la gorge serrée. Pourtant c'est à cette période là qu'elle commença alors à donner toute sorte de concerts dans différentes auberges, revenant à la vie dans ces seules soirée qu'elle donnait, se faisant passer pour une conteuse qui avait été attaquée dans son voyage par quelques voyous sans argent.

Elle ne savait que faire. La vie semblait ne pas vouloir la quitter, mais elle ne comprenait elle-même pas pourquoi elle s'y accrochait tant. Elle voulait plus que tout retourner dans ces marécages pour retrouver sa mère ; mais elle avait peur de ce sur quoi elle aurait pu tomber. On commençait à raconter de terribles histoires sur des monstres vivants dans les marécages, et elle s'était tu sur le sujet. Elle aurait voulu rester pour toujours dans cette ville, dans cette phase de languissement où elle avait toujours l'espoir que sa mère soit vivante. Mais c'était faux, et elle le savait... Et d'étranges théories commençaient à germer dans son esprit, inspirées par les rumeurs qui commençaient à circuler dans les bars.

Ces monstres existent. Ils tuent. Et un fois qu'ils ont tué, ceux qui sont partis reviennent, pour tous nous dévorer. Il faut partir vers l'Est. Avant qu'ils ne nous aient tous, maris, femmes et enfants !

Elle avait beau dire qu'elle n'y croyait pas, et que tout ceci n'était que fabulations, après ce qu'elle avait vécu, elle n'arrivait pas à ignorer ces paroles.

Alors elle se décida enfin à partir, sans argent, sans médicaments pour guérir qui que ce soit, sans instruments pour jouer sa musique... Juste quelques histoires d'amour et une faucille pour collecter des herbes en chemin. Mais cela ne l'arrêta pas. Elle voulait retourner à sa maison, récupérer ses affaires en cachette et recommencer une nouvelle vie.

Et c'est ce qu'elle fit. Elle ne retourna alors qu'une fois au Port, récupérant le plus d'affaires possible de la petite chaumière que sa mère avait emprunté. Elle transporta dans un chariot les registres de sa mère, sa lyre, quelques livres anciens, et les réserves de médicaments que les deux femmes avaient accumulé. Sous une capuche, elle vendit le reste et ramena tout cela dans le minuscule endroit qu'elle était parvenu à louer à un cuisinier qui tenait un bar juste en dessous, et ce contre des soirées d'histoires qui faisaient venir les clients.

L'endroit était sordide quand elle y emménagea : il s'agissait d'une petite chambre dans laquelle on avait emménagé une cuisine et une salle de bain ; mais elle avait une magnifique vue sur le quartier du temple. Le bâtiment se trouvait entre les deux quartiers : seul endroit où les religieux et les pouilleux se mêlaient si souvent.

De là, Ode pouvait voir le majestueux temple qui se dressait au milieu des mortels, imaginant parfois qu'elle se dressait à son sommet et qu'elle surplombait son monde. Alors elle côtoyait les dieux et pouvait enfin les comprendre.

Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui
Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) Partenarias je pense.
Vos premières impressions ? J'aime beaucoup le disign, et surtout l'atmosphère un peu glauque de l'histoire. J'ai hâte de m'intégrer à cet univers ♥️
Des questions ou des suggestions ? Plutôt une "prévention". Je voulais mentionner le fait que je ne vais pas être connectée très souvent, mais que j'ai quand-même décidé de me créer un personnage sur le forum sans attendre. Je suis un cursus d'études compliquées et surtout qui me prennent pas mal de temps, mais je ne voulais pas abandonner le rp. J'ai donc décidé de m'accorder du temps une fois par semaine pour répondre aux rps, et je m'y tiendrais avec plaisir ♥️

J'espère que vous comprendrez Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] 4241662167



Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif



Dernière édition par Ode La Ménestrelle le Mar 1 Nov 2016 - 19:46, édité 2 fois
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Azhim KhalilDomestique
Azhim Khalil



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 25 Oct 2016 - 11:57
Bienvenue !

Un joli début de fiche qui incite à en vouloir plus ... Bon courage pour la suite, au plaisir ~
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Morion de VentfroidComte
Morion de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 25 Oct 2016 - 12:05
Salut et bienvenue parmi nous Ode.

Joli début de fiche, bon courage pour la suite et n'hésite pas à poser des questions si jamais tu as un souci.

A une prochaine.
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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 25 Oct 2016 - 13:41
Merci à vous deux pour l'accueil ♥
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Gondemar RosalisMilicien
Gondemar Rosalis



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 25 Oct 2016 - 17:40
Bienvenue sur le forum et bon courage pour le reste de cette fiche prometteuse. :-D
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Arniel BleuCharlatan
Arniel Bleu



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 25 Oct 2016 - 18:18
Bon courage pour ta fiche.
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMer 26 Oct 2016 - 16:30
Bienvenue parmi nous ♥
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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyJeu 27 Oct 2016 - 22:34
Merci encore !
J'ai eu un petit contre-temps, mais je fini ça avant dimanche ♥
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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 1 Nov 2016 - 19:47
Voilà l'arrivage !
L'histoire est un poil longue, et comme je viens de reprendre le rp après quelques mois de d'absence, j'espère que cela reste agréable à lire.

Merci d'avance Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] 3871331943
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Morion de VentfroidComte
Morion de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 1 Nov 2016 - 20:12
Salut Ode, je viens de finir de lire ta fiche, mais j'aimerais quelques précisions tout de même.

- Je n'ai pas bien saisi le temps pendant lequel Ode voyage avec sa mère. Plusieurs années visiblement ? S'installent-elles à Piana (pas Diana), et... Craquemont ? D'ailleurs, si tu as usé de la région, ce n'est pas Craquemont mais Traquemont, et ce n'est pas une ville mais un fort, donc un machin assez petit. Et il est devenu une vraie place forte après la fange, par ailleurs.

- Second point, les fangeux sont des créatures horriblement fortes et féroce, ça me paraît un peu... gros que seule, attaquée en plus, ton personnage ait pu s'en sortir face à lui, de surcroît en le faisant fuir. Les fangeux sont du genre tenaces, pas spécialement enclins à laisser filer une proie.

Voilà, donc j'aimerais des précisions sur les lieux, le temps que tu as passé dans lesdits lieux, et puis peut-être romancer un peu cette rencontre avec le fangeux, dont l'issue est... très improbable, je ne te le cache pas.

Bon courage !
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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 1 Nov 2016 - 20:22
Je vois, je crois que je me suis un peu trop fiée à la taille du nom sur la carte haha !

Justement, je croyais que les fangeux avaient somme toute une force "normale" et donc face à quelqu'un d'armé, ils étaient facile à faire fuir...

Je vais retravailler tout ça, je te réponds demain. Merci ♥
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Morion de VentfroidComte
Morion de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 1 Nov 2016 - 20:24
Non non, du tout. Les fangeux ont une force nettement supérieure à celle d'un homme et il en va de même pour leur célérité, d'ailleurs. On se fait pas fumer en chaine pour rien.

Bon courage pour tes modifs, du coup.
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptyMar 1 Nov 2016 - 22:00
Bienvenue à toi, et bon courage!
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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptySam 5 Nov 2016 - 6:56
Merci!
Je me disais, est-ce que les fangeux sont sensibles à la chaleur (je pensais quelque chose comme si on leur balançait une marmite d'eau bouillante ils réagiraient comment?)
Et à quel point il faudrait qu'il soit blessé pour fuir?
Merci beaucoup, désolée pour le retard *-*
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Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode]   Mon rêve, je le tenais dans mes bras, et il est mort. [Ode] EmptySam 5 Nov 2016 - 10:33
Bonjour Ode,

Il faut prendre un fangeux comme une créature vivante usuelle. Malgré leur force surhumaine, leurs sens très développés, ils restent des créatures vivantes, tuables selon les mêmes principes que tout autre être vivant. Donc, de l'eau bouillante les brûle, oui, de même que le feu les brûle, de même qu'une épée en plein coeur les tue, de même qu'une hémorragie avancée les tue.
C'est assez difficile à appréhender, étant donné que les fangeux sont des hommes qui étaient morts avant, mais il faut vraiment prendre cela comme une sorte de renaissance : une seconde vie, qu'on peut ôter de la même manière qu'avant, à la différence qu'il sera beaucoup plus difficile de tuer un fangeux qu'un humain bien entendu.

En revanche, un fangeux ne fuit jamais, même s'il est gravement blessé. Il s'entête, il est aveuglé par sa soif de sang. S'il donne l'impression de fuir, c'est en général un leurre, un moyen pour lui de se cacher et repartir à la charge dans un moment plus propice. C'est entêté, c'est méchant, c'est sanguinaire. N'imaginez pas pouvoir faire peur à un fangeux, ils ne craignent pas la mort ^^
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