Nom : Oberel

Prénom : Gwendoline

Age : 20 ans

Sexe : Femme

Situation : Célibataire

Rang : Peuple. Native du duché, connue comme étant "la jeune catin du Goulot"

Lieu de vie : Le Goulot

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)

Carrière envisagée: Prostituée
PCs de départ: +1 HAB +2 CHA +1 INT

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

-Danse
-Escalade
-Filature
-Séduction

Arme: une dague classique offerte par mon père mais que mon oncle garde avec lui de peur que je ne tente de le tuer avec.
Armure: capuchon en cuir ayant appartenu à ma défunte mère.

(A quoi ressemble votre personnage ? Comment s'habille-t-il, quelles sont ses marques caractéristiques, ce qu'il inspire à autrui, ce qu'il dégage, etc)

Gwendoline est une jolie jeune femme aux traits du visages fins mais au corps maigre et à la peau très pâle. Elle a une longue chevelure brune qui contraste avec la pâleur de sa peau ainsi qu'avec ses grands yeux bleu-gris. Elle possède également une poitrine généreuse, des hanches marquée sans l'être trop ainsi que des jambes fine. Elle ne porte pas des vêtements de grandes qualités et souvent les mêmes d'ailleurs, la plupart du temps ce sont des robes à lacets simples aux couleurs livides et parfois déchirées par des clients un peu trop hâtif.

Elle a également quelques bleus sur le corps, signe des coups reçus par son oncle ainsi qu'une marque de brûlure dans le dos. Elle reste cependant souriante le plus souvent et, sachant qu'elle n'a guère le choix que d'accepter sa condition, joue de ses charmes et essaye d'être la plus séduisante possible.

Elle attire assez bien les regards de part son attitude en public et ses courbes. Son visage d'ange souriant inspire aussi la sympathie et elle sait en jouer.

(Caractère de votre personnage, habitudes, son rapport aux autres, croyances religieuses...)

Gwendoline est une femme aux ambitions vites mortes: elle voulait partir du duché pour fuir sa misère et la vie que lui fait vivre son oncle mais les fangeux étant arrivés elle vit ses espoirs s'envoler peu à peu. Elle regrette de ne pas être parti bien avant que tout cela n'arrive mais d'un coté remercie Anür d'avoir fait en sorte qu'elle reste ici: si elle était partit peu avant que tout les malheurs de ce monde n'arrive, elle serait surement morte.

Elle fait partit des gens pensant que les dieux sont responsables des fangeux mais pour elle ils ne sont là que pour purger les mauvais hommes. Du moins elle espère que tel est la tâche de ces créatures car elle ne rêverait que de voir son oncle périr à ce sort.

Elle essaye de rester souriante et de ne pas montrer sa tristesse mais quand elle est seule elle broie du noir et regrette son enfance. Elle est assez espiègles et malgré un respect et une éducation visible elle peut se montrer effrontée par moment. Malgré sa condition il lui arrive d'avoir des moments de liberté qu'elle passe à escalader les toits ou a écouter les conversations des gens l’entourant. Elle y trouve ainsi une forme de libération en étant en hauteur ou en écoutant d'autres personnes parlé de choses ne la concernant à priori pas et qui sont comme des histoires pour elle. Sinon le reste du temps elle est vendu par son oncle pour de l'argent dont elle ne voit pas toujours la couleur, il lui arrive de devoir coucher avec un client et de rester avec lui des heures durant et de lui obéir au doigt et à l’œil si elle ne veut pas subir les foudres de son oncle. Son caractère fait qu'elle se rebella un jour mais ce dernier l'a remise à sa place et depuis elle garde son coté rebelle au plus profond d'elle.

(Qu'a vécu votre personnage jusqu'à présent ? Comment a-t-il grandi, comment a-t-il été éduqué, quelles sont les périodes marquantes de sa vie ?)

Née en janvier 1146 d'un père forgeron et d'une mère paysanne qui perdit la vit en me mettant au monde, j'étais le fruit de l'amour et du destin. Malheureusement mon père était tellement triste de la perte de sa femme qu'il était très protecteur avec moi, se privant très souvent de nourriture pour moi et n'hésitant pas à frapper toute personne me regardant de travers. J'étais la seule chose qui lui restait au monde, enfin... il y avait moi et il y avait son frère Roland. Légèrement plus vieux que mon père mais moins doué en tant que forgeron, Roland travaillait avec mon père et lui servait plus d'assistant que d'associé. Mais tant qu'il était payé cela lui convenait.

En ces temps, Roland s'occupait parfois de moi pour aider mon père et m'a vite montré comment les aider à la forge. La plupart du temps j'apportais les outils mais parfois mon père me laissait aller prendre commande auprès des clients demandeurs. Quand je repense à mon enfance avec mes yeux actuels je me rend compte que j'étais plutôt chanceuse et que ma vie n'avait pas grand chose de misérable comparé à maintenant...

Car oui, il faut bien qu'un événement vienne troubler tout ça: mon père trouva la mort en l'an 1161, soit quand j'avais seulement 15 ans. Ce fut pour moi un déchirement et j'en voulais presque aux dieux de me l'avoir pris, mais plus j'y pense aujourd'hui et plus je me demande si mon père n'est pas mort de la mains de mon oncle...
Il fut retrouver allongé, inerte, sur le sol de la forge. A l'époque je ne pensais pas à ça mais aujourd'hui je me dis que peut-être mon oncle à trouver le moyen de l'empoisonner pour faire de moi ce que je suis aujourd'hui ? En attendant le fait est qu'il nous avait quitté et que la forge ne tournait qu'avec mon oncle et moi pour l'assister. La vie fut assez différente, à commencer par la nourriture: nous n'en manquions pas énormément mais le simple fait que quand il y en avait peu il prenne presque tout pour lui me changea du rapport que j'avais avec mon père. Pendant un an on continua à travailler à la forge, mais la qualité baissant nous avions de moins en moins de travail. Si bien qu'un jour, on dû la vendre pour presque rien. Etant notre lieu d'habitation on dû aussi partir dans un quartier bien moins plaisant qu'est le Goulot. Tout ces gros changements radicaux étant pesants pour moi, chaque nuit je montais sur le toit de notre nouvelle maison pour y pleurer, seule.

Sans moyen de se nourrir il fallait vite trouver une solution, car la simple vente de la forge ne suffirait pas. C'est comme ça que Roland vint me voir pour me dire que désormais j'allais devoir servir pour que l'on puisse manger. Il me fit vite comprendre que j'étais une femme et qu'en plus ayant la chance d'être jolie je devais m'en servir. Bien sûr je refusais de donner mon corps à des inconnus pour de l'argent, surtout qu'à 16 ans j'étais encore pure et je ne voulais aucunement que ça change pour le moment. Mais il me prit alors par le bras et serra avec grande force tout en me poussant contre un mur il me parla les dents serrés et avec beaucoup de colère. Si je ne voulais pas mourir de faim il faudrait que je m’exécute et que je sois obéissante car dans tout les cas il me vendrait mais quand si je lui obéissais j'aurai peut-être à manger et qu'il ne me frapperait pas. Etant terrifiée par lui et peu habitué d'autant de violence contre moi que je me mise en pleure mais accepta.

Je me souviendrai toujours de ce soir là... ce soir où mon oncle m'emmena dans les rues du Goulot pour me vendre telle une catin. Je pleurais d'avance en sachant ce qui allait se produire et j'avais l'impression que les dieux cherchait à me punir d'avoir, 16 ans plus tôt, tué ma mère. J'avais l'impression d'être terriblement seule malgré les gens qu'on pouvait voir dehors. A un certain moment mon oncle me demanda de rester où j'étais et il alla parler avec un homme assez grand. Ils parlèrent un moment tout en me désignant parfois avant qu'on ne me fasse signe d'approcher. Apeuré et profondément triste je m'avançai et l'homme me regarda de plus près en me touchant d'un peu partout et en me jugeant comme si je n'étais qu'un objet de marchandise. J'avais l'impression d'être ce que produisait mon père à la forge et que l'on jugeait de ma qualité. Ce furent des secondes qui me parurent interminable, et ce n'était pas prêt de s'arrêter... L'homme finit donc par dire que je pourrais convenir et il paya mon oncle. Mon souffle se saccada et mon pouls s'accéléra grandement, j'avais l'impression que mes oreilles se bouchaient et je n'entendais presque plus rien. A vrai dire je savais parfaitement ce qui était en train de se produire et je prenais encore plus peur car cela devenait de plus en plus vrai. Une fois mon oncle en possession de l'argent il partit et l'homme m'emmena chez lui. J'étais en sanglot et je ne souhaitais qu'une chose c'est que l'homme finisse par avoir pitié de moi et me laisse rentrer chez moi, ce ne fut pas le cas...

A mon retour à la maison environs une heure plus tard, les larmes coulaient encore le long de mes joues et je me hâtai d'aller me réfugier dans ce qui me servait de lit, je ne voulais voir personne, je ne voulais rien faire, je voulais seulement que ce cauchemar cesse et que mon père revienne...
Les jours d'après furent tout aussi horribles, j'avais beau savoir ce qu'il allait arriver c'était toujours insoutenable, mais pourtant j'obéissais et j'attendais de pouvoir rentrer chez moi. Seulement, après quelques mois passé comme ça, à me prendre des coups par oncle chaque fois que je tentais de me rebeller ne serait-ce qu'un peu. Voilà donc ce que serait ma vie à présent ? Voilà donc ce que mon père imaginait pour moi ? Je veux dire plus qu'une simple prostitué je devenais l'esclave de mon oncle. Ceci fut encore plus vrai quand après un an comme ça, il trouva le moyen de gagner encore plus d'argent en ne vendant pas seulement mon corps mais aussi mes services. Je me retrouvais donc à parfois devoir faire à manger pour "mes clients", laver leur vêtements, leur apporter telle ou telle chose et bien sûr les laisser abuser de moi.

Au fil des années je me rendis vite compte que plus j'étais réticente plus je me prenais de coups et moins ma vie était confortable. Mais malgré tout, un jour, pris d'un accès de rage, je tentai de m'en prendre physiquement à mon oncle, c'était plus qu'idiot de ma part... il se vengea donc en me marquant dans le dos avec un bout de métal chaud et me fit comprendre que si je recommençai, ça serait sur le visage. Depuis je joue le jeu et deviens ce qu'il souhaite que je sois: une source de revenue. Mais en secret je prévoyais de partir, je ne savais pas où mais loin, très loin d'ici. Là où jamais mon oncle ou quiconque me retrouverait.

C'est donc comme ça qu'à l'âge de 18 ans, pendant quelques semaines je fis des provisions en mettant de coté le peu de nourriture que je pouvais. Mais le moment était mal choisit: c'est durant cette période que les Fangeux apparurent et qu'avec eux un grand nombre de personne vinrent aussi. Je ne pouvais plus sortir de la ville sans risquer de mourir par ces monstres: j'étais coincée ici. Je dû donc me résoudre à accepter mon sort, j'essayais de me dire qu'au moins j'étais en vie et qu'au moins j'avais de quoi manger. Même encore aujourd'hui j'arrive à vivre grâce à "mon travail", je subis encore parfois les violences de mon oncle mais je l'évite au maximum alors j'arrive à faire avec. Et ayant acceptée ma situation, je dois avouer que c'est bien moins horrible qu'avant lorsque je dois m'occuper d'un client. Je pense que le fait que je joue les séductrices et que je ne pleure plus durant le travail fait que ceux qui payent mon oncle n'ont plus à se plaindre auprès de lui.

Malgré tout, la vie reste difficile, surtout depuis que la famine s'installe avec l'arrivée de toutes ces personnes. La criminalité augmente également, mais bon j'avais plus ou moins l'habitude au vu du quartier où j'habitais depuis la vente de la forge on va dire. Je crois que ce qui fut pour moi le plus dur avec tout ça c'est de voir encore plus de cadavre s'entasser dans les rues: entre les meurtres, les morts de maladies ou de blessures non soignées. La vue de la mort quasi omniprésente, l'odeur de tout ceci qui vous monte aux narines d'un coup comme si une flèche nous fonce dessus, bref... Mais au moins je reconnais qu'un avantage est que je peux avoir plus de client donc potentiellement plus d'argent non ? Pff... a quoi ma vie en est réduit...

J'arrive à porter le rôle de la prostituée obéissante devant ceux qui nous payent, mais quand je me retrouve seule la pression tombe et je pense au fait que ma vie pourrait être différente si j'avais eu plus d'argent ou si j'avais un savoir-faire autre que celui-là. Je me dis que ma vie serait bien meilleur si j'étais dans un bordel au lieu de travailler pour mon oncle, mais la vie étant ce qu'elle est on ne peut faire autrement... Et puis je ne pense pas pouvoir faire autre chose: j'ai maintenant la réputation de "la jeune catin du Goulot" et ce nom va me coller pendant encore longtemps. J'attend donc la moindre opportunité de sortie, la moindre chance de changer ne serait-ce qu'un peu ma vie, je prie chaque soir les dieux pour avoir cet échappatoire tout en remerciant d'avoir encore la vie et de la nourriture malgré ces temps sombres.

(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Bien sûr

Comment avez-vous trouvé le forum ? Je cherchais un nouveau forum rp (ceux sur lesquelles j'étais ayant malheureusement fermés) et je suis tombé sur le votre en fouillant un peu à travers les sites qui recenses les forum rp.

Vos premières impressions ? Je trouve l'univers vraiment super, étant un joueur de jdr papier je ne peux qu'admirer la richesse du monde et le système mis en place sur ce forum.

Des questions ou des suggestions ? Hum... non aucune pour le moment

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui (d'autant qu'au vu du métier de mon personnage je risque d'en avoir besoin)