Nom : De Belcrest
Prénom : Gilles
Âge :36 ans
Sexe : Masculin
Rang : Mercenaire

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

, +2 pv, +1 par, +1 att

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp)

Compétences

-Arme de prédilection: Épée courte

-Sixième sens

-Coriace

-Monter


Objets

-Camail

-Haubergeon

-Jambières de cuir

-Gants de cuir usé

-Épée courte

-Bouclier en acier

-Arbalète

Gilles n'est peut-être pas un homme reconnu pour sa grande beauté, mais son regard, ainsi que ses cicatrices, démontrent un passé qui n'a rien à avoir avec un noble ou un humble paysan. Il s'agit plutôt d'un passé militaire et rigoureux, dont les escarmouches avec les criminels se comptent par centaines. Sa stature, fière et solide, démontrent une certaine confiance en soi et un refus catégorique de plier face à qui que ce soit, même un noble, qui sait. Cependant, malgré cela, Gilles affiche un air bon, car il croit en l'homme et sa capacité à s'améliorer. C'est pourquoi il ne tue que très rarement, d'ailleurs. Comme la plupart des hommes, il porte la barbe et les cheveux longs. Cependant, contrairement à certains, il prend un tant soit peu soin de ces ornements, ne tenant pas à passer pour un malpropre.

Pour ce qui est de l'habillement, Gilles porte des vêtements créés à partir de peaux d'animaux et il ne quitte jamais son long manteau lorsqu'il ne porte pas son armure et son équipement, ce qui est plutôt rare, ma foi.Bien qu'il ne soit pas très imposant au niveau de la carrure, cet homme a sut impressionner quiconque n'était pas prêt à l'affronter, car son sens de la discipline et ses connaissances martiales le rendent bien plus dangereux qu'il n'y paraît. Grâce à son père, il acquit un certains savoir et une très bonne maîtrise du style de l'épée courte et du bouclier.

Gilles n'a, contrairement à bien d'autres, pas tout perdu lors de l'apparition des fangeux, ce qui n'a donc que très peu d'impact sur son moral. Oui, la faim est bien présente et le danger aussi, mais Gilles a la foi et la certitude que ces créatures finiront toutes par rejoindre leur créateur, s'ils en ont un, bien sûr. Vous comprendrez donc que Gilles est un croyant. Étant un homme bon, il n'hésiterait pas à donner de la nourriture dans les rues s'il n'avait lui aussi une petite famille à nourrir.

Étant mercenaire, Gilles accepte toute sorte de boulots dangereux, mais il déteste les contrats qui l'obligent à faire des mauvais coups et s'écarter de la voie de la vertu. Traquer des fangeux, tuer des bannis ou retrouver des proches sont ses contrats préférés. Il espère ainsi se faire un nom en multipliant les exploits de ce genre et peut-être même devenir un officier de la milice, qui sait. En attendant, le boulot ne manque pas et c'est très bien comme ça.

En dehors des contrats et de sa famille, Gilles passe beaucoup de temps à la taverne, l'endroit ou il se sent le plus apte à se débarrasser de ses pensées lugubres et à faire la fête. Oh bien sûr, il ne fuit pas ses responsabilité familiales, mais tout homme craquerait en un rien de temps sans un petit verre et quelque rires nerveux entre amis de temps en temps.


Bien, maintenant, parlons un peu de ce qu'il pense des Fangeux. Franchement, ces créatures sont un véritable mystère et une catastrophe. Personne ne sait d'ou ils viennent, personne ne les comprends et ces monstres n'ont pas l'habitude de s'expliquer..Pour Gilles, il n'existe qu'une solution: Se débarrasser de ces créatures au plus vite. Oui évidement, il peut être très facile de dire cela, car après tout, se vanter dans une taverne et en combattre un de front sont deux histoires complètement différentes...mais Gilles a bien l'intention de raconter les deux histoires selon sa version des faits.

Gilles est un homme ayant vécut toute sa vie à Marbrume. Il est né dans cette ville et...il y mourra, très probablement. Les premiers jours de la vie de cet homme étaient bien plus beaux que ceux d'aujourd'hui, ça c'est certains. Lui et sa famille pouvaient dire qu'ils vivaient dans un certains confort, car sa mère était une artisane qui confectionnait des vêtements et son père était un officier dans l'armée. Le plus jeune des Belcrest était promu à un avenir brillant.

Lorsqu'il devint un adolescent en âge de pouvoir faire quelque chose d'utile, Gilles devint l'écuyer de son père. Il apprit à son contact et parvint même à recevoir une formation de combat. Évidement, sa mère était contre, qu'est-ce que vous alliez croire? À chaque soir, lorsque père et fils rentraient, la mère était horrifiée par les blessures superficielles de son fils chéri. Vous l'aurez deviné, Gilles avait une mère poule qui le surprotégeait, au grand désarroi de son mari qui voulait en faire un homme et surtout, un futur soldat.

Les leçons de son père furent très utiles au garçon lorsqu'il devint réellement un adulte, car ses prouesses martiales ont réussit à le faire entrer dans l'armé sans trop de difficulté. De plus, l'appui de son père a ajouté un poids plus que considérable face à la décision de son entrée. Comme toutes les recrues, il eut droit à la formation de base, aux cris incessants des sergents qui ne sont jamais, mais vraiment jamais de bonne humeur et à la cuisine finement dégueulasse réservée à une armée digne de ce nom.

Le temps passa et Gilles devint réellement un soldat, un membre accompli de l'armé de Marbrume. Ses conditions de vie s'améliorèrent encore plus, mais ses journées devinrent..plus ennuyantes. être garde sur des remparts, ce n'était pas la vie de soldat que Gilles avait imaginé. Lui qui voulait faire le bien et protéger les gens, se sentait un peu négligé dans tout ça. Cependant, il savait qu'aucun soldat n'y échappait, même que certains aimaient cette position, tranquille, bien à l'abris des quartiers plus dangereux. Ces gens là, Gilles les méprisait. Pour lui, être un soldat n'impliquait pas la facilité et la paresse. Certes, une pause peut être méritée, mais ceux qui ne veulent pas faire leur travail par-ce que c'est trop dur ou trop dangereux, ceux-là ne méritaient pas le titre de soldat.

Entre temps, Gilles réussit, malgré ses journées chargées, à trouver l'amour. C'est un peu romantique, dans un certains sens, car voyez-vous, la damoiselle que Gilles allait conquérir fut sauvée par ce dernier. Son nom est Amanda. Si on en fait une histoire courte, Amanda oeuvrait pour les plus démunis de son pleins gré, vendant des vêtements à bas prix et essayant même de nourrir ceux qui en avaient le plus besoin. Or,certains avaient essayé d'abuser de cette gentillesse en essayant de dévaliser la commerçante. Malheureusement pour eux, Gilles était en patrouille dans ce secteur, cette journée là. Ah là là, ces pauvres bandits, quelle ne fut pas leur surprise de tomber directement sur un groupe armé alors qu'ils prenaient la poudre d'escampette. Les maîtriser fut un jeu d'enfant et c'est rentrant dans la boutique pour rassurer la propriétaire que le coup de foudre apparut. Amanda fut attirée par l'héroïsme de Gilles, qui lui, fut attiré par la noblesse d'esprit de la dame. Sa beauté devait aussi y être pour quelque chose, naturellement, mais vous voyez l'idée.

Gilles se maria après avoir établit une solide relation avec Amanda et celle-ci déménagea pour venir vivre dans la grande maison familiale des Belcrest. Les parents de Gilles étaient fiers de leur fils, car il n'avait pas épousé n'importe qui, après tout. Une artisane de bonne famille comme celle-là, ça ne court pas les rues, comme disait si souvent Monsieur de Belcrest. Éventuellement, le couple donna naissance à un premier fils qu'ils nommèrent Damien. Tout allait pour le mieux, n'est-ce pas?


Ainsi, la famille Belcrest s'élargissait et s'épanouissait. Jouissant de la sécurité du nouveau quartier dans lequel elle était et du fait qu'elle soit la femme d'un soldat, Amanda put prospérer d'avantage avec son petit commerce. Elle voulait que Damien ne manque de rien et c'était tout à fait normal. Cette histoire aurait très bien pu avoir une très bonne fin, mais quelque chose se passa. Vous l'aurez deviné, il s'agit de l'arrivée des Fangeux. Tout arriva si vite, c'en était presque irréel. Lors d'un mercredi après-midi, et croyez-moi, Gilles en a vécut beaucoup, des mercredi après-midi, une cloche d'urgence se fit entendre dans toute la ville. La ville était donc attaquée? Se rendant rapidement vers la caserne pour recevoir ses ordres, Gilles put voir à quel point c'était grave. Des gens, blessés, apeurés et surtout, paniqués, voulaient forcer les portes de la ville qui grouillait de soldats qui ne comprenaient aucunement ce mouvement de panique....Ils comprirent très rapidement ce qui pourchassait ces malheureux.

Alors qu'il avait grimpé aux remparts, Gilles aperçut d'autres individus qui s'approchaient des portes. Mais ceux-là...semblaient différents. Ils avançaient d'une façon étrange et leur apparence semblait vraiment..spéciale. À leur vue, les villageois doublèrent de panique, hurlant aux soldats de les défendre contre eux. Lorsque les individus louches rejoignirent les paysans....Gilles crut que l'apocalypse était tombé sur terre. On aurait dit des démons! Surpris par la violence peu commune de ces créatures, les soldats présents furent pris par surprise et beaucoup furent blessés. Heureusement, des archers étaient postés sur les remparts et avec Gilles qui fonça dans la mêlée, le groupe eut tôt fait de se débarrasser d'eux. Cependant...ce n'était que le début.


Ces créatures mirent l'armé en déroute et menacèrent tout le royaume. C'était eux qui ont plongé le royaume dans la ruine et la misère, c'était eux qui ont gâché les beaux jours de toutes les futures générations et c'était eux qui ont osé forcer son père à la retraite. Oui, car celui-ci les as affrontés et il n'en ressortie qu'en survivant, car tous ses hommes furent massacrés. Ce ne fut pas un combat, mais une véritable boucherie. Blessé et handicapé, le doyen des Belcrest dû déposer ses armes, son armure et sa fierté. Il en incomba alors à Gilles de continuer le combat.


Gilles devait continuer le combat, mais l'armé ne pouvait plus subvenir autant aux besoins de ses soldats, ce qui poussa Gilles à se tourner vers le mercenariat. Là, il avait toute liberté de mouvements et pouvait donc nourrir sa famille et protéger les habitants de Marbrume.

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