Marbrume


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 Grâce de Brasey [Terminer]

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Grâce de BraseyBaronne
Grâce de Brasey



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MessageSujet: Grâce de Brasey [Terminer]   Grâce de Brasey [Terminer] EmptyDim 25 Oct 2015 - 22:27



Grâce de Brasey




Identité


Nom : De Brasey
Prénom : Grâce
Âge : 19 ans
Sexe : Féminin
Rang : Baronne

Famille



Anthime De Brasey – 41 ans – Père exigeant et maniaque
Sichède De Brasey née Galdegand – 40 ans – Mère intrusive et autoritaire
Audric De Brasey – 23 ans – Frère protecteur de jaloux
Victoire De Brasey – 17 ans – Sœur effacée et toxique

Avant l’arrivée des fangeux les De Brasey était un gros poisson dans la petite marre qu’était le bourg sur laquelle ils régnaient en maîtres. Ils fonctionnent plus comme un clan que comme une famille, la loyauté est plus importante que les liens du sang et les enfants y sont élevés pour avoir une dévotion sans failles envers l’objectif de la famille.
Ces derniers étaient l’avancement social, mais depuis le début de l’invasion des fangeux, ce n’est plus que la survie avec le plus de confort et de panache possible. Ils sont donc à la recherche de contact et de magouille avec toute personne pouvant servir leurs intérêts.

Le fief natal des De Brasey était une ville d’importance toute relative du Royaume de Langres, raisonnablement proche de Marbrume. La famille y faisait tout pour que leur bourgade se développe et prenne de l’influence. À travers elle s’était leur famille qu’ils voulaient voir briller plus intensément.

Leur emblème est deux clés qui se croisent.

Physique



Damoiselle De Brasey brille plus par son apparente assurance que par son physique.
Fine et élancée, elle était dans la grande moyenne. Son teint, même si plutôt claire donne à sa peau des nuances légèrement dorée, chaudes. Aucunes cicatrices ne venant interrompre la douce surface de cette dernière. Sa mère lui répétait sans cesse qu’elle avait les hanches faites pour enfanter et sa gorge arboraient des atouts développés sans être d’une indécente grosseur.
S’habillant presque exclusivement de riches robes mettant en avant ses atouts, même si il lui arrivait de se vêtir plus simplement quand les circonstances le demandait, Grâce aimait être féminine. Vous auriez pu la surprendre à s’habiller comme une fille du peuple si il lui fallait se rendre dans un endroit peu recommandable.
Son visage était délicat, d’une élégante symétrie encadré par une longue chevelure châtain sombre proche du marron. Ses cheveux lui tombaient presque à la taille, de nature souple ils formaient de lâches anglaises. A son grand malheur ils leur arrivaient souvent de frisotter quand le temps se faisait plus humide. Elle les portait souvent relevés dans des coiffures plus ou moins élaborées et ornées de bijoux.
Souvent maquillée, elle préférait souligner particulièrement ses yeux d’un noisette clair.

Personnalité



Les quelques personnes qui ont assez intimement connu la famille pourraient attester qu’on aurait dû inverser les prénoms des damoiselles de la fratrie. En effet, la vie a montré que Grâce avait plus une âme de Victoire et que Victoire avait plus une âme de Grâce.

Très lucide sur ces défauts, elle les maîtrisait du mieux qu’elle pouvait pour que personne ne puisse les retourner contre elle. Elle se savait d’une curiosité mal placée, ainsi que menteuse et manipulatrice. Certains la taxait qu’un certain égocentriques, mais elle n’était pas complètement d’accord avec ses détracteurs, elle se contentait de faire ce qu’il fallait pour survivre dans le monde, dans sa famille et servir au mieux sa survie.

En règle générale, il n’était pas aisé de deviner ce que cachaient les pensées de la damoiselle.
Le fait d’être une femme ne lui valut aucune discrimination au sein de sa famille. Le commun sachant très bien que souvent la plus grande faiblesse de l’homme résidait dans les formes d’une dame, même si ce n’était heureusement pas une généralité. Ainsi, on ne négligea pas son éducation, faisant d’elle une parfaire Damoiselle de bonne famille. Cependant, son père insista pour qu’on lui apprenne les bases de ce qu’on enseignait aux hommes, de manière à mieux comprendre et évoluer dans ce monde gouverné par les hommes.

Très impliquée lorsqu’un projet lui plaisait, il lui arrivait même parfois de se montrer passionné. Lorsqu’elle s’impliquait, volontairement ou non, l’échec était une issu très complexe pour elle, sa famille et surtout sa mère lui ayant inculqué un certain sens du perfectionnisme.

Histoire



La vie de la damoiselle Grâce de Brasey commença un soir de début d’hiver après un accouchement plutôt rapide. Elle n’était pas particulièrement attendue arrivant derrière un héritier mâle qui avait déjà survécu quatre ans. Cependant, on ne négligea pas pour autant la petite fille. Elle était choyée et aimée, surtout par sa nourrice, élevée dans l’optique d’un jour devenir utile au projet de la famille.
Son éducation fut stricte et assez poussée allant de la maitrise de la danse, aux bases de science, des politiques, et autres disciplines réservées plus habituellement aux garçons.

Dès les jeunes années de sa vie, Grâce manifesta une certaine inclinaison au mensonge et à la manipulation. Certes la technique n’était pas parfaite et ses petits stratagèmes afin de masquer ses méfaits ou de s’attirer quelques privilèges, étaient souvent découverts. Cependant, l’obstination de la petite fille, et le culte de la perfection instauré par ses parents poussèrent la jeune fille à se perfectionner toujours plus. Ce qui n’était pas complètement pour déplaire à ses géniteurs.
Une jeune fille aussi extravertie, débrouillarde ne pouvait que servir les intérêts de la famille.

À ses douze ans, Grâce et sa sœur furent envoyées chez une amie de la famille dans la Grande Ville la plus proche, Marbrume. Cette femme, la Vicomtesse Anelyse de Restellie, était une veuve bien intégrée dans la vie mondaine de la ville. Elle avait accepté de prendre les jeunes filles sous son aile pour perfectionner leur éducation, leur donner des manières plus raffinées pour leur donner une meilleure chance de faire un bon mariage.
C’était la première fois que Grâce était séparée de sa famille tout lui semblait grand et terrifiant. Elle se retrouvait chez une personne qu’elle ne connaissait pas dans une ville qui lui était parfaitement étrangère. Elle se sentit abandonner, se demandant si ce n’était pas de sa faute. Elle n’avait pas été assez parfaite . Elle devait travailler plus .
La vie au manoir de Restellie n’était pas douce, loin de là, si dans leur fief natal, les petits écarts de conduite étaient tolérés, étant excusé par le jeunes âge des enfants, ici le moindre faux pas était puni.
Les filles ne voyaient quasiment personne, à part Dame Anelyse et ses domestiques. Elles croisèrent quelques amis de la veuve, lors d’entrevues qui d’ailleurs servaient plus de tests que de véritables réceptions mondaines.

C’est l’année de ses seize ans, que Grâce fut rendue à sa famille, ainsi que Victoire. Marquée par ces quelques années passées loin des siens, elle fit en sorte d’être irréprochable, se pliant toujours avec plus de zèle aux demandes de ses parents. Ce séjour dans une grande ville avait été pour elle une sorte de longue, d’interminable punition, Grâce aurait tout fait pour que cela ne se reproduise plus.

La jeune fille fut brièvement fiancée, mais le prétendant lui préféra une demoiselle d’une famille plus noble que la sienne. Elle le prit comme un affront personnel. N’était-elle pas assez belle ? Pas assez éduquée . Ce pour rivaliser avec une pintade de Vicomtesse ou de Duchesse, ou autres rangs plus élevés que le sien ! On lui avait toujours répété qu’elle avait l’esprit vif et l’apparence agréable.

Sa vie prit un nouveau tournant lorsqu’un ami de son père vint passer quelques jours à la résidence des de Brasey. Il était venu chasser dans les environs et par courtoisie, la famille avait proposé de le loger. Dès qu’il lui fut présenté Grâce nota qu’il n’était pas insensible à ses charmes, à la fraîcheur de sa jeunesse. Un peu par jeu, mais également pour se rassurer quant à ses fiançailles récemment rompues, la damoiselle ne fit rien pour refroidir l’intérêt de l’homme, bien au contraire. Mais le bougre tenait bon, il semblait avoir une sorte de morale qui le retenait. Néanmoins après quelques jours à lui faire des grands yeux de biche et le flatté, il ne fallut qu’un dîner plutôt arrosé pour célébrer le départ de l’invité le lendemain pour que toute cette belle détermination s’envole.
Il était plutôt tard quand Grâce rejoignit sa chambre, elle fit semblant d’être surprise en voyant sa proie devant sa porte. Il sentait l’alcool à plein nez et se jeta presque sur la brunette pour échanger un baiser ayant quelque chose de fougueux. Cela aurait surement pu aller beaucoup plus loin si une porte claquant plus loin dans le corridor n’avait pas stoppé net les ardeurs du prétendant, qui se sauva après avoir bredouillé de fébriles excuses.
À ce moment, Grâce se senti l’âme conquérante. Elle était pleinement satisfaite de son petit jeu. Elle n’aurait finalement pas voulu que ça aille plus loin. Se compromettre pour un moment d’amusement, elle n’était pas si sotte, ou si inconsciente.

Une semaine passa, et la routine s’était à nouveau emparée de la demeure des de Brasey. Un après-midi, Grâce se plaignit de maux de ventre. Sa mère lui fit alors préparer une tisane, elle avait un goût infect, mais rien de bien inquiétant, il était rare que les remèdes soient agréables à prendre.
Cependant, une heure après, la jeune fille commença à se sentir mal, elle avait chaud et le bas de son ventre semblait animer de douloureuses crampes. Accablée, elle alla s’allonger.
Un domestique, qui s’inquiéta de la santé de la demoiselle, prévint sa mère. Cette dernière vint au chevet de sa progéniture. Lui caressant doucement les cheveux, elle s’adressa à elle avec un étrange calme, son ton était presque froid.

« Victoire vous a vu toi et notre invité de la semaine dernière. D’après elle, vous aviez l’air… Fougueux. Elle a aussi sous-entendu que vous étiez allé plus loin que le simple échange de baiser. Je suis restée très dubitative sur ce point, ta sœur a toujours eu tendance à dramatiser.
Néanmoins, j’ai décidé de me préparer, au cas où tu aurais été assez stupide pour aller trop loin. J’ai donc demandé à une domestique d’aller me chercher un certain type d’aide pour te purger. Comprends bien que le fait que tu sois incommodé est des plus suspects ma fille. Cela pourrait laisser augurer que tu couves un bâtard. Je t’ai porté, et souffert pour te donner la vie, mais je préférerais avoir fait tout cela en vin et mettre moi fin à tes jours plutôt que te voir entacher notre nom.

Nous verrons dans quelques heures si tout cela était strictement nécessaire. »

Sans plus de cérémonie, Sichède s’en alla, laissant sa fille seule face aux effets du poison. Les suivirent ne virent rien de compromettant se passer.
Victoire passa dans la chambre de son aînée quand tout cela fut fini. Elle sembla s’intéresser à ce qui lui était arrivé. Grâce ne dit rien, elle inventa un beau mensonge, sur une indigestion, faisant celle qui ne savait pas. Ce n’était pas le moment pour un règlement de comptes. Le jour où Victoire s’avérerait utile, elle lui en parlerait.
La vie reprit son cours normal, ou presque. Quelque chose s’était abîmé en Grâce, malgré tout ce qu’elle pouvait bien faire, toute l’abnégation qu’elle manifestait pour sa famille on ne lui faisait pas confiance, on pourrait même se débarrasser d’elle si elle venait à devenir gênante. Beaucoup lui auraient dit qu’elle exagérait que ça mère voulait juste lui faire peur, mais connaissant un tant soit peu sa génitrice, il n’aurait pas été étonnant qu’elle le fasse réellement. Pour son père, elle en était moins sûre, il était plus secret et impassible. Mais un doute suffisait.

À l’apparition des premiers fangeux sur leurs terres, les De Brasey envoyèrent leurs enfants à Marbrume, chez Dame de Restellie qui avaient fort généreusement offert de les héberger. Les héritiers de la maison restèrent séparer de leurs parents seulement quelques semaines. Pendant ce temps, ils communiquaient grâce à des lettres.
Maintenant qu’il avait tout laissé aux mains des bêtes, il fallait tout recommencer, se refaire un nom, une place.

Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Non pas du tout ! (en fait si :O)
Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) C’est mon petit doigt
Vos premières impressions ? Et si on jouait aux devinettes ?
Des questions ou des suggestions ? Hum Non.



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Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Grâce de Brasey [Terminer]   Grâce de Brasey [Terminer] EmptyDim 25 Oct 2015 - 22:42
Bienvenue (à nouveau :mrgreen:), Grâce ! J'aime beaucoup ce personnage, tout comme ton premier compte avec Denea. Le personnage est à la fois simple, très bien cadré dans un monde médiéval, et intéressant.

Je n'ai vraiment rien à redire, et tu es validée ! Je te donne ta couleur bleue de ce pas =P

Tu connais la maison, je te laisse te débrouiller ! o/
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