Marbrume


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 De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle]

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Otto La ChicaneArtisan
Otto La Chicane



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MessageSujet: De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle]   De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle] EmptyJeu 9 Fév 2017 - 23:24
Otto débarrassait tranquillement sa pipe du tabac froid à moitié brûlé qu'elle renfermait en balayant la pièce du regard. Presque instinctivement, il cherchait dans le comportement des autres clients de quoi provoquer une petite bagarre; un regard trop soutenu ou un plissement de nez lui aurait suffi pour se lever avec fracas et balancer sa choppe à moitié vide. Mais personne ne prêtait attention au vieux tanneur ce soir là, et contrarié par cette indifférence, ses gros doigts laissèrent s'échapper le précieux tabac. Les pelotes grossières se glissèrent dans les innombrables cicatrices qu'arborait la table, hors d'atteinte de ses grosses paluches.
Il étouffa un juron, non pas qu'il craignait de choquer le voisinage mais pour éviter que la pipe, qui était retournée au coin de sa bouche, ne tombe sur le sol crasseux de l'établissement. En soutirant de denses voluptés de fumée à son instrument, il laissa son regard vagabonder dans la pièce, débarrassé de toutes poussées belliqueuses. Il ne s'attarda pas sur les quatre hommes qui jouaient aux dés à la table voisine. Le jeu ne l'avait jamais vraiment tenté, de l'argent gagné sans mérite, un vice bien pernicieux et une population de tricheur trop importante par les temps qui courent. Il prit le temps d'apprécier la silhouette harmonieuse de la serveuse: la robe verte bon marché laissait peu de place à l'imagination quand à la plastique de la jeune femme. Il se surprit à s'imaginer la tête dans la voluptueuse poitrine, les mains fermement agrippées à la croupe de la somptueuse créature. Avant de laisser à son membre le temps de le décevoir, il chassa ces pensées fantaisistes et reporta son attention sur les clients qui soutenaient le comptoir. Entre les deux marins qui s'esclaffaient en se bousculant sans retenue et un vieillard que l'alcool avait finalement assoupi, Otto croisa le regard d'un balafré. Plutôt grand et maigre, ce dernier lui adressa un salut discret. Le visage de l'homme ne lui disant rien, et ce malgré sa relative bonne mémoire, il mit ce signe sur le compte du réseau de son gredin de fils adoptif. Cela faisait d'ailleurs un moment qu'il n'avait pas eu de nouvelles de ce dernier et il adressa une prière silencieuse à Serus, qu'il préserve le garçon de la chasse à l'homme que menaient les Fangeux.

" St’un bô p’ti cul qu’voici ! J’y f’rrai bin mon ‘ffaire! "

Une pensée s’imposa immédiatement à l’esprit du tanneur: il allait pouvoir épancher la soif de visage que ses poings éprouvaient depuis le début de la soirée. S’avançant vers la serveuse, le malotru se tenait l’entrejambe, dans une posture à la fois provocatrice et ridicule. Éteignant sa pipe avec le bout de l’index, Otto s’extirpa consciencieusement de la table et déplia son vieux corps. Il fit rouler les muscles de ses épaules, qui lui répondirent d’un craquement désordonné, et franchit pas la distance qui le séparait de son adversaire. Ce dernier ne l’avait toujours pas remarqué, malgré rumeur qui commençait à s’élever dans le dos d’Otto.

" Pour ça, f’drait qu’t’arrange ton sale piff "

Le vieil homme, rompu à l’art de la bagarre, ne l’était à celui de la pique mais il n’aimait pas frapper sans prévenir -et il est définitivement plus aisé de cueillir un gueux quand ce dernier tourne son visage dans votre direction-. Le nez fit les frais des mains agrippées aux parties intimes ; le craquement qui s’échappa du cartilage broyé porta dans toute la pièce, presque aussitôt rejoint par une superbe gerbe de sang. À terre, l’homme louchait sur le milieu de son visage, incrédule.

" J’suis dans un m’vais jour, pas d’bol " : fit Otto avant de retourner auprès de sa pipe. Les autres clients avaient déjà détourné leur regard de la scène, habituelle dans les tavernes du quartier.

La Chicane a encore frappé s’était-il amusé de penser, et rattrapé par la nostalgie, il commanda une bouteille…

Alors que la fin de la seconde rejoignait la première, le tanneur usé sentit son bas-ventre s’agiter… C’était son troisième vice qui avait attendu tranquillement que les deux autres soient satisfaits pour de se manifester. Il se leva, manquant de renverser la table, et alla régler au comptoir –l’argent avait la fâcheuse tendance de disparaître au contact des tables de taverne-. En reconnaissant le tenancier, la mémoire d’Otto emprunta un de ces raccourcis que l’alcool avait le don d’illuminer: il était au port ; Gisèle officiait à l’étage. La monnaie changea de propriétaires et le tanneur quitta la taverne avant de rejoindre l’étage grâce au petit escalier extérieur. Sa grosse pogne toqua décilatement.
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MessageSujet: Re: De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle]   De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle] EmptyLun 13 Fév 2017 - 1:12
Le bruit caractéristique d’une mâchoire rencontrant le parquet se fit entendre jusque dans la chambre de Gisèle, qui fut tirée de sa rêverie par cette démonstration de violence. Cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas battu dans cette taverne. Elle espérait seulement que ce coup serait le seul de la soirée : avec la Fange, le prix du bois avait explosé et ils ne pouvaient plus se permettre de remplacer les tables ou chaises cassées. Qu’ils se brisent les os si cela les amusait tant, mais qu’ils laissent le mobilier tranquille !
C’est avec soulagement qu’elle entendit les conversations reprendre. Elle n’avait pas envie de descendre ce soir, surtout si c’était pour empêcher des hommes saouls de se taper dessus. Allongée sur le grand lit de la pièce, elle fixait le plafond. Elle qui était sur le point de s’endormir il y a quelques secondes, la voilà revenue à cogiter sur tout et n’importe quoi. Cela faisait plusieurs semaines qu’elle ne trouvait plus le sommeil (ou alors difficilement), et chacune des tisanes que l’herboriste lui avait conseillées n’avaient été d’aucune aide. Finalement, peut-être allait-elle descendre travailler. Seule dans sa chambre, elle s’ennuyait.

Toc, toc, toc.

Trois petits coups, discrets ; cela suffit pour éclairer le visage de la brune. Un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal. C’est avec étonnement qu’elle vit apparaître l’une de ses collègues dans l’encadrement de la porte : Lucie. Elle avait l’air bouleversée, et Gisèle pensait connaître l’origine de son trouble. Lucie ne travaillait ici que depuis quelques mois et avait beaucoup de mal à s’adapter à ce nouvel environnement, ce qu’elle comprenait parfaitement. La majorité des filles ici avaient eu des difficultés à leurs débuts. Elle-même avait été dans ce cas, même si elle ne se souvenait pas avoir été aussi susceptible que Lucie. En l’accueillant dans sa chambre, son sourire disparut, laissant place à une mine plus préoccupée. Aînée d’une famille de sept enfants, Gisèle avait gardé cet instinct protecteur et puisqu’elle était la plus ancienne ici, il était tout naturel qu’elle s’occupe des nouvelles.
Lucie lui raconta la scène : comme Gisèle s’en était douté, un homme lui avait manqué de respect et la pauvre était restée pétrifiée, ne sachant quoi faire, jusqu’à ce qu’un autre se charge de refaire le portrait du malotru, redécorant au passage le sol de la taverne d’une jolie couleur rouge. Gisèle ne cacha pas sa surprise à l’entente de ce détail : il y avait encore des hommes pour défendre l’honneur d’une prostituée ? C’était quelque chose d’assez étonnant, tout autant que d’entendre les mots « honneur » et « prostituée » prononcés dans une même phrase. La brune serra la jeune fille contre elle, lui offrant un peu de réconfort, tandis que celle-ci continuait de parler. Malgré toute l’affection qu’elle portait pour la petite, ce flot infini de paroles devint vite agaçant.

Toc, toc, toc.

Portant les yeux au ciel, elle remercia silencieusement Serus de lui avoir envoyé quelqu’un. Quand Lucie était lancée, il était difficile de l’arrêter. La venue d’un client -l’un de ses habitués, au vu de la porte à laquelle il frappait- était exactement ce dont elle avait besoin pour ne pas avoir à subir ce long monologue. C’est avec douceur qu’elle congédia sa collègue, lui conseillant de se mettre au lit, avant d’aller ouvrir la porte. Un doux courant d’air souffla dans la pièce, suivi par une odeur que Gisèle connaissait bien. Une autre aurait probablement eu du mal à retenir une grimace, mais elle avait l’estomac bien solide et c’est avec un sourire qu’elle accueillit Otto dans sa chambre.

« Je me disais bien que j’avais entendu du grabuge en bas. J’imagine que c’est toi qui a défiguré le pauvre gars qui voulait tirer son coup avec Lucie. Elle t’en remercie d’ailleurs. »

Elle connaissait son goût pour la bagarre et, lorsque Lucie lui avait donné une description détaillée des deux gaillards, elle avait suspecté qu’il s’agissait de lui. Le voir ici confirmait ses soupçons.
Gisèle l’invita à prendre place sur le lit où elle s’assit près de lui, réduisant considérablement la distance entre leurs corps.

« Cela fait un moment que je ne t’ai pas vu, j’ai cru que tu t’étais lassé de mes services. » dit-elle, l’air plus amusée que vexée.
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MessageSujet: Re: De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle]   De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle] EmptyMer 15 Fév 2017 - 0:12
Comme à d’accoutumé, Otto fut accueilli par ce sourire radieux qui ne manquait jamais de dérider son vilain visage fripé. Dès la première fois, la belle prostituée avait su trouver quelles étaient les ficelles sur lesquelles tirer pour attendrir sa vieille carcasse. Et ce sourire, complice et chaleureux, était le premier atout. Encore sur le parvis, il prit une grande inspiration : il tenait à sentir la délicate odeur qui régnait dans la pièce avant que celle de la tannerie n’envahisse les lieux. Il pouvait discerner sans peine l’agréable odeur de rose, que la femme parvenait à entretenir par un moyen qui dépassait sa compréhension, s’y mêlait une odeur de sueur dont il devinait sans peine la source mais aussi celle du vieux bois, quasi imperceptible mais belle et bien présente. Après ce bref rituel olfactif, il se permit de pénétrer dans l’endroit tandis qu’elle lui faisait comprendre qu’elle savait ce qu’il s’était passé en bas. Il haussa des épaules à la façon si caractéristique des personnes éméchées, exprimant à la fois un acquiescement, un soupçon de bonne volonté et énormément de lassitude. Il n’avait que faire de la reconnaissance de la serveuse novice, on ne nourrit pas un homme de son âge avec des bonnes attentions… Acceptant volontiers son invitation, le tanneur s’assit sur le lit confortable où elle le rejoignit rapidement :

" Cela fait un moment que je ne t’ai pas vu, j’ai cru que tu t’étais lassé de mes services. "

Ce qui aurait pu être perçut comme une grimace illumina le visage du vieillard, qui attendait avec impatience le premier trait d’humour de la femme. Et comme toujours, elle avait fait mouche. Otto remercia muettement les dieux d’avoir doté la femme de ce métier ; elle était une de ces rares personnes capable de se glisser dans la coquille dans laquelle il était confiné, de réchauffer son vieux cœur et lui faire oublier son âge avancé.

" C’ment j’pourrai ? T’hantes mes nuits, c’est mes ‘conomie qui suiv’ pas. " se justifia Otto, les yeux brillant de malice. C’est vrai qu’il aurait bien voulu rendre visite à la jeune femme plus souvent, s’offrir chaque soir ces moments de liberté hors du temps, sentir la chaleur humaine contre son corps au moment de s’endormir, admirer ses courbes au réveil… Mais il craignait d’éveiller des soupçons sur les activités de son fils adoptif ; un vieux tanneur grincheux, ça ne roule pas sur l’or, même dans les contes pour enfants. Et si les miliciens étaient jusqu’à présent trop naïfs pour enquêter sur quoi que ce soit, la perspective de se voir priver des charmes de la femme à cause d’une vieille carne aurait sans aucun doute éveillé des résolutions à même de retourner chaque pierre de Marbrume -et des marais environnant-. Ramenant son attention sur les rondeurs séduisantes mise en avant par la robe échancrée de la courtisane, il la taquina :

" J’suis sur qu’y’a plein d’beaux gaillard qui s’battent pour tes services. Pis toi, t’laisses entrer l’vieux père que j’suis "

Tout en plongeant dans les yeux pétillant de son interlocutrice, il se permit de poser délicatement la main droite sur sa cuisse. À travers le tissu, il pouvait sentir la chaleur enivrante de la femme qui excitait son bas-ventre...
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MessageSujet: Re: De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle]   De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle] EmptyLun 20 Fév 2017 - 1:16
« C’ment j’pourrai ? T’hantes mes nuits, c’est mes ‘conomie qui suiv’ pas. »

Gisèle ne put s’empêcher de rire face au sens de la répartie du tanneur. Il avait toujours la bonne réplique et savait trouver les mots pour l’amuser ou la flatter, souvent les deux à la fois. En plus de leur admiration commune pour Serus, ce petit jeu qui se déroulait entre eux était peut-être la raison pour laquelle ils se fréquentaient depuis si longtemps. Il ne venait pas que pour les faveurs sexuelles qu’elle pouvait lui offrir, il venait aussi pour elle, parce qu’ils s’amusaient bien tous les deux et qu’ils se faisaient mutuellement confiance. La brune ignorait si leur relation, de par sa nature, pouvait être définie comme une amitié, mais c’était ainsi qu’elle la voyait. Une amitié certes peu conventionnelle (il n’est pas usuel de payer pour passer du temps avec ses amis en effet), mais une amitié tout de même.

« J’suis sûr qu’y’a plein d’beaux gaillard qui s’battent pour tes services. Pis toi, t’laisses entrer l’vieux père que j’suis »

Elle poussa un soupir amusé tout en hochant légèrement la tête, feignant l'exaspération. Il connaissait très bien la raison pour laquelle elle le « laissait entrer », et pourtant il ne manquait pas une occasion de la taquiner à ce sujet. Il la fréquentait depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’elle l’appréciait vraiment, elle n’avait d’ailleurs jamais essayé de cacher l’affection qu’elle lui portait. Sous ses airs bougons se cachait un homme bon et généreux, drôle aussi, et elle était honorée d’avoir été acceptée sous cette dure carapace qu’il s’était forgée. C’était cet homme-là qui se tenait devant elle, loin de sa réputation de « Chicane » qui lui avait valu ce sobriquet qu’elle n'utilisait pas, lui préférant le surnom de « Belle Gueule », bien plus sympathique.

Elle resta muette un instant, soutenant le regard de son client dont la main droite se posa délicatement sur sa cuisse. Ce contact ne manqua pas de la faire sourire, réveillant en elle son instinct de séductrice. Gisèle se rapprocha un peu plus, sa poitrine venant se presser contre son torse, et, sans décrocher son regard du sien, murmura ces quelques mots, un sourire en coin :

« Que veux-tu, j’ai un faible pour les hommes qui ont de l’expérience, on s’amuse toujours plus. »

Pour accompagner ses propos, qui l’invitaient clairement à aller plus loin, elle guida la main d’Otto sous sa robe, la faisant lentement remonter le long de sa cuisse, pour enfin l’arrêter sur sa fesse. C’est avec un sourire joueur qu’elle observa sa réaction à ce contact. Bien évidemment, Gisèle ne s’arrêta pas là : elle prit place cette fois sur ses cuisses, pressant son sexe nu sous sa robe contre celui encore couvert de son partenaire. Il était grand temps de se débarrasser de cet obstacle de tissu.

« Ça a l’air de te gêner un peu, dit-elle alors que ses doigts jouaient avec les lacets qui permettaient à son pantalon de tenir, je peux t’aider ? »
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MessageSujet: Re: De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle]   De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle] EmptyLun 27 Fév 2017 - 22:18
Le contact physique, qu’il avait voulu léger, avait allumé un foyer ardent dans le regard de la jeune femme, qui l’embrasa par la même occasion. Le sourire qu’elle affichait avait achevé de l’envouter et il pouvait sentir que son cœur avait adopté un tout autre rythme. Comme pour vérifier la cadence de ce dernier, elle vint presser sa généreuse poitrine contre son torse et l’odeur érotique de la femme en profita pour s’accaparer les pensées du vieil homme. Il était incapable de formuler la moindre idée et peinait à maitriser les élans de son corps, qui lui hurlait de prendre la prostituée sur le champ. Mais à force de visites et de traits d’humour, ils en étaient venus à se connaître l’un l’autre et se lier d’amitié. Une amitié atypique entre une belle prostituée du port et un vieux tanneur puant, deux individus qui oubliaient leur condition et leur quotidien pour ne garder que la complicité, l’affection et la sensualité :

" Que veux-tu, j’ai un faible pour les hommes qui ont de l’expérience, on s’amuse toujours plus. "

La douce flatterie le fit de nouveau sourire et alors qu’il s’apprêtait à lui répondre, elle prit sa main, la glissa sous sa robe et la fit délicatement suivre le chemin de sa fesse. Un nouveau sourire, joueur, auquel le pantalon du vieillard répondit par un changement de relief éloquent. Le tanneur essayait tant bien que mal de rassembler ses pensées mais elle le devança de nouveau et se mit à califourchon sur la proéminence qui s’était formée. Otto pouvait presque entendre son sexe rugir de désir, séparé de celui de la femme par une unique couche de tissu dont les lacets dansaient déjà dans les mains féminines.

" Ça a l’air de te gêner un peu, je peux t’aider ? "

Le regard toujours plongé dans celui de son interlocutrice, il avait l’impression de pouvoir y lire ce qu’elle lui réservait pour la suite. Le tissu se tendit d’avantage. Il grogna, contenant avec grand peine le désir qu'elle suscitait en lui :

" Vit’, j’vais l’crever "

Lâchant à contre cœur la fesse de la jeune femme, les mains du tanneur attrapèrent la robe qui lui obstruait la vue. Il s’apprêtait à la lui retirer d’un geste savant vers le haut mais ce faisant, il aurait interrompu la manœuvre dans laquelle était impliqué son pantalon. Il abandonna son projet, la robe constituant un obstacle somme toute bénin, pour reposer sa main sur une fesse nue et l’autre sur sa hanche, maudissant le tissu qui le privait du toucher doux et agréable de cette région du corps féminin. Elle achevait de dénouer son pantalon et le fit glisser jusqu’à ses chevilles, découvrant l’engin qui se dressait fièrement. Le désir avait accompli son devoir, donnant plus de vigueur qu’il ne le méritait à ce sexe d’ordinaire tout rabougri et fripé. Otto adressa une brève prière silencieuse à Anür, la remercier de l’avoir préservé du terrible fléau de l’impuissance jusqu’à présent avant de reporter toute son attention au corps somptueux, bien qu’encore vêtu, qui se trouvait devant lui. Il préférait ne pas prendre les devant, soucieux de ne pas précipiter les choses et surtout confiant en les talents de la femme.
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MessageSujet: Re: De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle]   De l'or, des femmes, d'la bière nom de Dieu! [PV Gisèle] EmptyDim 5 Mar 2017 - 16:55
« Vit’, j’vais l’crever »

Gisèle rit de ces paroles et de leur situation. Dans une confusion de tissus, elle s’empressa de défaire ce pantalon tandis que lui essayait de la débarrasser de sa robe, tentative qui se solda très vite par un abandon de la part du tanneur.

« Ne sois pas aussi impatient, » se moqua gentiment la prostituée tandis que le pantalon de son partenaire rejoignait le plancher.

Ses mains s’attardèrent longuement sur cette partie nouvellement exposée, caressant avec sensualité l’intérieur de sa cuisse, son bas-ventre, puis son sexe, sans que ses yeux ne quittent une seule seconde les siens. Ce jeu de regard était important pour Gisèle. Attentive, elle guettait les réactions de son partenaire, et elle voulait qu’il puisse lire les siennes. Elle voulait qu’il puisse voir qu’elle prenait du plaisir à lui en donner ou, dans ce cas, à l’en faire languir. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle aimait prendre son temps, ce n’était pas amusant de tout faire trop vite. C’est ainsi que ses mains remontèrent lentement le long de son torse, abandonnant son intimité pour venir défaire sa chemise. On se mettait rarement nu chez les prostituées, il n’y avait pas besoin de tout enlever : il n’y avait qu’une seule zone qui avait de l’importance ici après tout. Mais, au cours des années, Gisèle avait pris l’habitude de se dénuder totalement, ainsi que ses clients quand ceux-ci n’y voyaient pas d’inconvénient. Elle trouvait quelque chose de plus agréable dans la nudité totale, pour elle comme pour ses partenaires. La nudité les mettait souvent plus en confiance, les faisait même parfois oublier qu’ils avaient payé pour ses services.

Une fois la chemise retirée, Gisèle se permit de glisser ses doigts derrière la nuque de son partenaire et de déposer un langoureux baiser sur ses lèvres, ignorant la barbe hirsute du tanneur qui venait chatouiller son visage. Elle profita de l’instant un moment, avant d’interrompre ce doux contact, lui adressant un sourire affectueux qui fut vite remplacé par un autre plus joueur lorsqu’elle porta son regard sur leurs corps. Estimant qu’il était temps de se mettre sur un pied d’égalité, elle s’apprêta à retirer sa robe avant de s’immobiliser, reportant son attention sur Otto.

« Tu ne vas tout de même pas me laisser enlever cette robe toute seule ? »

Avec ou sans son aide, sa robe rejoint rapidement les autres vêtements sur le sol. Elle attendit un moment, lui laissant le temps d’observer ses jolies formes féminines, avant de l’embrasser à nouveau, le poussant gentiment à s’allonger sur le matelas. Elle ne relâchait ses lèvres qu’occasionnellement, pour reprendre son souffle ou pour explorer d’autres parties de son corps, tandis que ses hanches narguaient les siennes, son sexe venant caresser le sien sans pour autant le laisser la pénétrer. Elle s’amusait de ces petits jeux, attendant avec impatience sa réaction à ces tourmentes.
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