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 Tala Avnor

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MessageSujet: Tala Avnor   Tala Avnor EmptyLun 13 Fév 2017 - 3:55




Tala Avnor




Identité



Nom : Avnor
Prénom : Tala
Âge : Vingt-ans
Sexe : Femme
Rang : Peuple
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Érudite. +1END +1INT +2PAR
Compétences et objets choisis : Une dague simple et une veste en cuir ainsi que des jambières en cuir. Pour les compétences, enseignement, alphabétisation, administration et commerce.

Physique



J'essaie de pas trop penser à ce que les gens voient de moi, après tout, je ne peux pas les forcer à penser des choses positives alors que je ne suis pas capable de le voir. Le pire, c'est quand je dois me laver, où je ne vois et ressens rien d'autre que mon corps frêle et cette horrible cicatrice trônant dans mon dos. Mon reflet dans le miroir ne m'inspire pas de grandes choses, je suis une femme banale avec des traits banales, bon peut-être que mes cheveux courts le sont un peu moins eux. Mes yeux sont plutôt clairs et je n'y trouve rien d'envoutant, enfin ce n'est pas le grand charme. Quand je m'habille, je me sens un peu mieux. Je m'habille assez simplement, mais cela me réconforte, surtout que cela cache cette trace indélébile. Globalement, mon rituel consiste à mettre mes jambières en cuir, mettre mes bottes hautes, enfiler un haut simple pour mettre ma veste en cuir avant de rajouter mon manteau assez long sur l'arrière, sans oublier ma dague à la taille. Ah et il m'arrive de porter mon chapeau, surtout lorsqu'il pleut. Pour résumé, je suis une personne banale. Qui plus est qui doit avoir l'air étrange à rester enfermée la plupart du temps, transporter des papiers, faire des expériences sans résultats la majorité du temps. Au moins, personne n'a l'air de me détester.

Personnalité



Si je devais me décrire, je pense que je serais le genre de personne qui n'omettrai pas les petits détails, les défauts embarrassants mais sans lesquels on ne peut vivre. Je pense que je dirais que je suis une personne assez solitaire, peut-être parce que personne ne s'approche vraiment de moi. Bon, il n'est pas simple de m'approcher vu que je reste enfermée dans mon monde de livres et de recherches. Les évènements ne m'ont pas aidés à être ouverte, même si j'ai su tenir une boutique, les nombreuses blessures que j'ai subis m'ont renfermée. Enfin, ce n'est qu'une partie du problème à rajouter à ma peur des hommes et mon apparence décalée. Hors mon caractère visiblement peu sociable, ce n'est pas l'envie qui me manque d'avoir des personnes à qui parler... Le temps commence à se faire long, seule quand on a la peur au ventre de mourir d'un jour à l'autre. Je passe mon temps à lire, écrire ou faire des recherches pour oublier, parfois je me mêle à la vie de la ville, pour vendre, acheter ou juste, essayer d'espérer. Quand tout cela ne suffit plus à occuper mon esprit, je me rappelle ma mère ou bien je prie les dieux de tous nous protéger, de nous permettre de trouver une solution à cette extinction inévitable. Mon désir le plus cher serait qu'ils disparaissent et que je retrouve des personnes sur qui compter, vraiment. Parce que les livres ne parlent pas, ils ne te réconfortent pas quand tu pleures, ils ne te comprennent pas... et ne seront jamais réels.

Histoire



Certains jours, il arrive que l'on ressente le besoin d'écrire sur papier ce qu'il se passe dans notre tête. Enfin, plus exactement... Il m'arrive de le faire. Après tout, il ne me reste plus grand chose à part mes mots et mes sentiments sans personne à qui les partager. Voici pourquoi, bien que cela puisse paraitre étrange, j'en viens à écrire mon histoire, mon combat inutile pour la vie. Quand nous seront tous morts, au moins mes paroles seront toujours ici, sur ces vulgaires pages qui vieilliront jusqu'à devenir de la poussière... Mais il y aura une preuve que j'ai vécu ici, que je me suis battue comme tout le monde et que je méritais autant ma place que les autres dans ce territoire boueux.

Mon nom est Tala Avnor, au moment où j'écris ce texte cela fait quelques mois que j'ai vingt ans, mais aussi quelques mois que je vis seule. Bien sur, cela n'a pas toujours été comme ça, même si la vie n'a jamais été très clémente. Je suis née en décembre 1144, à l'époque, mes parents étaient déjà pauvres et peu après ma naissance, nous avons du partir vivre dans le Goulot. Ce n'était pas un endroit de rêve, mais ma mère, fervente religieuse voyait toujours le bon côté des choses. Mon père lui, était simplement heureux de vivre avec nous quitte à enchainer les boulots misérables et peu recommandables afin de nous nourrir. Ainsi, durant mon enfance, mon père travaillait beaucoup et ma mère malade s'occupait de mon éducation. Malgré la salubrité de notre lieu de vie et le climat lourd, je commençais à grandir apprenant de plus en plus de choses. Tout d'abord ce qu'une bonne femme devait faire, la cuisine, le ménage, la couture, etc... Puis finalement, ma mère qui venait d'un milieu plus élevé avant son mariage m'apprit une chose magique, la lecture et l'écriture. Ainsi, lorsque arriva mon onzième anniversaire , je savais lire et écrire avec aisance, ma joie la plus totale était lorsque mon père arrivait à économiser assez pour m'offrir un morceau de récit. Pour ne pas mentir, c'était généralement des pages crasseuses et déchirées, mais c'était tout de même un cadeau inestimable pour moi.

Enfin, c'est à mon adolescence que tout commença à mal tourner. Je devais avoir quatorze ans quand ma mère commença à dépérir, petit à petit, jusqu'à ce qu'il n'arrive l'inévitable. J'ai longtemps prié la Trinité pour qu'elle reste auprès de moi car elle était ma seule amie. C'était une demande égoïste, mais maintenant que je connais la suite de l'histoire, je suis heureuse qu'elle soit morte lorsque le paysage était encore illuminé. Après tout, il ne fallut que deux ans de plus pour que mon père mettent un terme à sa vie et que je me fasse violer dans l'un des détours du Goulot, laissée pour morte car je ne manquerai à personne. C'est à ce moment que j'ai commencé à passer mes journées à pleurer ou à écrire. Bien que cela m'est probablement accorder de vivre un peu plus longtemps. En cherchant du papier, j'avais retrouvé l'adresse de la famille de ma mère, ils l'avaient chassée pour son mariage, mais peut-être accorderai-t-il ne serait-ce qu'un travail à une personne de leur sang.

Ainsi, du haut de mes seize ans, j'enfilai mes habits les moins troués pour me rendre à Bourg-Levant. Je me rappelle avoir hésité de nombreux minutes avant de n'oser frapper à la porte du petit commerce. C'était loin d'être des personnes riches, mais je ressemblais à un croisement une fille et un animal sans parler de mes vêtements en lambeaux. Je ne pourrais jamais oublier leurs regards, posés sur moi comme si j'étais un miracle. Ils n'avaient jamais arrêtés de nous chercher après la mort de mon grand-père, ils pensaient que nous étions morts depuis des années... Il parait que je ressemblais beaucoup à ma mère. Après un accueil si inattendu, je dus expliquer à ma grande-mère ainsi qu'à mon oncle et ma tante pourquoi j'étais seule devant leur porte... En omettant de préciser la partie où je me suis fais violée, après tout, ils restaient des personnes de bonne famille. La réalité des faits étaient très dures à entendre, tellement difficile à admettre que ma grand-mère se laissa mourir de faim, la culpabilité devait certainement être trop forte.

Ce fut compliqué de s'intégrer à une famille en deuil, mais ils m’accueillirent à bras ouvert. À partir de ce moment, j'appris à tenir le magasin avec eux, je gagnais même un peu de monnaie. Mais ce qui me permit de me sentir le mieux n'avait rien à voir avec ces presque inconnus qu'étaient ma famille. Cela était plutôt lié au fait qu'ils possédaient des livres et que je pouvais moi-même en acheter, bon certes avec beaucoup d'économies. Le reste de mes souvenirs heureux incluaient des écrits, ceux que je pouvais me rappeler sans vouloir étouffer en sanglots, alors ils devinrent mes seuls amis. Au bout de deux ans, mes parents de substitutions commencèrent à très fortement envisager mon mariage, après tout, une fille calme pouvait facilement être mariée... Si je n'avais pas eu une peur bleue des hommes depuis quelques années. Mais pourtant, ils essayèrent, prétendants sur prétendants qui me révulsaient tous plus les uns que les autres alors je faisais en sorte de ne pas leur plaire. À force, ils ont compris que je me débarrassais des maris potentiels, mais ils n'ont jamais eu le temps de me le reprocher. Ils avaient une marchandise importante qu'ils devaient livrés en main propre, tellement importante que pendant l'été 1164, ils sont partis et ne sont jamais rentrés.

Alors, tous les jours, je continuais à ouvrir le magasin, avant de progressivement le transformer en un amas de bric à bac invendus et de parchemins et petits livrets pour finalement devenir un lieu où j'enseignais à tous lecture et écriture, vendant à l'occasion certains de ces bouts de papiers pour racheter des occasions ou tout simplement pouvoir manger. Ainsi, en septembre, la boutique était devenue un endroit convivial, bien que peu partageaient mes goûts en matière de lecture quand les rumeurs à propos des fangeux s'étaient clairement concrétisées. C'est à cette période que j'ai commencé à me renseigner sur ces créatures, et rien n'était très rassurant. Encore moins le fait que certains humains en deviennent. Peu de temps après, les portes de Marbrume furent fermées, bien que tout le monde sache ce qu'il s'est passé, le silence sur l'affaire n'en était que plus glacial. La suite des évènements ne fut pas plus réjouissante, tout le monde commençait à mourir de faim. Avec la reconversion du commerce, j'avais à peine pour manger de façon décente et plus les jours s'écoulaient, moins souvent je voyais les enfants qui venaient lire avant... Je ne voulais pas me poser la question, mais je me doutais bien que la famine les emportaient. Mon vingtième anniversaire, au mois de décembre 1164 ne fut pas un magnifique jour. J'avais froid, j'avais à peine de quoi manger pour la journée et je me rappelais combien j'étais seule, plongée dans un coin sombre de la pièce.

Bien sur, la vie ne m'avait jamais sourit, pourquoi l'aurai-t-elle fait maintenant ? Ah oui, maintenant, est plus exactement ce jour de janvier que personne n'oubliera. Le chaos s'emparait du quartier sud dans lequel je me trouvais ce jour-là. Les cris de plusieurs personnes s'élevaient, ordonnant de rentrer chez soi, le chaos se répandait dans les rues. Je regardais frénétiquement autour de moi, je n'étais pas une idiote, je craignais pour ma vie comme tous. Mon pas se faisait de plus en plus rapide, je ne savais pas où donner de la tête, je priais les dieux, je priais Rikni de me permettre de survivre à ce champ de bataille. Je courais depuis tellement longtemps, j'avais fui si vite que je m'étais perdue, avant que je réalise, un fangeux s'écrasa lourdement devant moi, il était mort, je ne savais pas qui avait fait ça, mais il venait de me sauver la vie. Enfin, c'est ce que j'ai pensé avant de voir l'état de la ruelle, des morts partout, plus de mort que je n'en avais jamais vu, mon cœur commença à se soulever, j'avançais le pas tremblant dans la rue. J'attrapais une dague maculée de sang, la serrant anxieusement, l'ambiance était lourde, mais je progressais, commençant à retrouver mon sens de l'orientation, je savais comment rentrer chez moi.

Lorsque l'espoir commençait à me revenir, j'ai ressenti une douleur que je ne pourrais jamais oublié, j'ai senti mon dos se faire déchirer, je ne savais pas comment, pourquoi, mais la douleur me secouait les entrailles. J'entendais vaguement un lourd fracas derrière moi, vacillante, ma vision se troublant de douleur, pourtant, je me suis retournée et j'ai tendu ma vulgaire arme devant moi. Qui aurait pu croire que la bête tellement folle de rage se poignarderait dessus dans un mouvement terrifiant. Je m'écroulais sous le cadavre du fangeux, sa peau, son odeur, tout me donnait envie de pleurer, tout me donnait envie de vomir, tout me donnait envie de hurler. J'eus la force de me dégager, observant avec stupeur le petit poignard planté dans le cœur de cette chose. Puis je commençais à regagner le magasin... Après cela, j'ai oublié ce qu'il s'est passé. Je me rappelle juste m'être réveillée sur le sol, tordue de douleur, mes vêtements tachés de sang.

Je n'avais parlé à personne de cet incident et m'était soignée avec ce que j'avais pu acheter. À cet instant, j'ai commencé à prendre conscience de ce qui arrivait. Tout le monde blâmait les dieux, mais je me mis à les prier tous les soirs. J'essayais de donner des leçons privées concernant la lecture et l'écriture, vendant quelques biblos pour récupérer de quoi m'acheter des défenses. Plus jamais il ne m'arriverait d'être sans défense contre une de ses horreurs à nouveau. Après avoir laissé le temps faire son effet, l'appel au volontaire venait de se terminer. J'étais moins effrayée de sortir dehors, et moins effrayée de ma blessure... Je ne pouvais m'empêcher de penser tous les soirs à la profonde cicatrice dans mon dos, c'est à cette période que j'ai commencé à essayer d'en apprendre plus sur les fangeux. Désormais, je cherche le moyen de survivre sans complication, je cherche le moyen d'anéantir les fangeux.

Parce qu'après tout, il n'y aura plus personne pour me lire si les fangeux survivent.

Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui !
Comment avez-vous trouvé le forum ? Par les topsites.
Vos premières impressions ? Plutôt pas mal je dirais :p
Des questions ou des suggestions ? Les seuls questions que j'ai eu, on m'y a répondu de façon très gentille, et j'ai pas pour l'instant de suggestions, donc je pense que j'aurais juste pu dire non !



Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif




Dernière édition par Tala Avnor le Lun 13 Fév 2017 - 19:41, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Tala Avnor   Tala Avnor EmptyLun 13 Fév 2017 - 11:16
Bienvenue parmi nous :)
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MessageSujet: Re: Tala Avnor   Tala Avnor EmptyLun 13 Fév 2017 - 16:01
Bienvenue à toi et bravo pour cette jolie fiche!
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MessageSujet: Re: Tala Avnor   Tala Avnor EmptyLun 13 Fév 2017 - 18:55
Bienvenue parmi nous =)
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MessageSujet: Re: Tala Avnor   Tala Avnor EmptyLun 13 Fév 2017 - 19:22
Salut Tala et bienvenue parmi nous (encore) !

Pour ta fiche, y'a rien d'aberrant, néanmoins, la valeur des livres était absolument monstrueuse, au moyen-âge, pour en acheter un seul, pour quelqu'un du peuple, il fallait économiser plusieurs mois, voire années. Du coup, c'est un détail à prendre en compte, la plupart des livres à l'époque étaient rédigés par des scribes et copistes, religieux, et donc avait une valeur assez dingue compte tenu du temps qu'il fallait pour en publier un seul.

Peut-être faudrait-il changer les bouquins par des parchemins, onéreux mais bien plus accessibles, je pense.

Une fois ces petites modifs faites, tu pourras être validée.
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MessageSujet: Re: Tala Avnor   Tala Avnor EmptyLun 13 Fév 2017 - 19:48
Du coup vu que tout est changé, je te valide, ta carrière et ta couleur arrivent dans l'instant, bon jeu parmi nous !
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MessageSujet: Re: Tala Avnor   Tala Avnor Empty
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