Marbrume


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 [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]

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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyLun 13 Fév 2017 - 13:13
Les affaires du Comte de Rougelac se portait bien, mais Victor n'était pas homme à se reposer sur ses lauriers. Dans son établissement surnommé "l'Effeuill'Âge", dédié à la Luxure, il fallait perpétuellement renouveler la carte. Oui, les notables pouvaient vite se lasser et aller voir la concurrence. Ses filles de joie étaient triées sur le volet mais, certaines, après plusieurs mois d'activités, pouvaient perdre de leur valeur pour tout un tas de raison qu'il serait trop long à énumérer. Ainsi, parlant de manière cru, le Comte de Rougelac cherchait souvent de la "viande fraîche" qui pourrait plaire à sa clientèle sélecte. En cela, il fouillait la cité de Marbrume de fond en comble car il lui arrivait de trouver quelques Perles Rares là où on ne s'y attendait pas!

Et ce soir d'Automne 1160, son flair ne l'avait point tromper. Quittant son Manoir, escorté de deux miliciens dont il avait loué les services, il déambulait sur le port, sans rechercher quelque chose en particulier. Non, il n'avait aucune restriction sur la marchandise, sa clientèle ayant des goûts assez éclectique, il fallait de tout pour faire un monde et temps que l'argent remplissait ses caisses, Victor n'allait pas changer ses méthodes.

La nuit était donc tombée et les quais semblaient calme, déserté par les marins qui s'étaient réfugier dans les auberges et taverne faisant face au littorale. Emmitouflé dans un manteau obsidienne, le presque quarantenaire observait les badauds qu'il croisait. Evidemment, là où il y avait de l'activité, on y trouvait souvent ces femmes qui vendaient leur corps pour survivre dans une société qui détestait les faibles.

Le Comte fut d'ailleurs très vite prit à partie par certaines d'entres elles qu'il repoussa grâce à ses hommes de mains, peut intéressé par leur profils. Victor réagissait à l'instinct, s'il ne percevait pas ce petit quelque chose d'unique, il cherchait vite ailleurs. Il n'eut finalement pas longtemps à attendre sur les docks, se figeant subitement en apercevant plus loin près d'une bâtisse légèrement éclairé, une femme à la peau haleté, portant une chevelure brune bouclée. Elle n'était pas de première jeunesse, mais quelque chose en elle éveillait la curiosité du Comte. Posant alors une main sur l'épaule d'un de ses sbir, il lui ordonna.

- Va me la chercher, elle m'intéresse.

L'homme s'exécuta, partant à la rencontre de cette prometteuse prostituée d'apparence. A sa hauteur, il invita la jeune femme d'un geste de la main en direction du Comte, plus loin près d'un navire, à le rejoindre.


Dernière édition par Victor de Rougelac le Mer 26 Avr 2017 - 8:34, édité 1 fois
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Gisèle MessonnierProstituée
Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyMar 14 Fév 2017 - 22:10
L’automne 1160, presque cinq ans en arrière, quand le nom de « fange » ne rappelait rien d’autre qu’une boue épaisse. Gisèle, elle, travaillait déjà à la taverne depuis de nombreuses années. Années qu’elle ne comptait plus d’ailleurs. Elle s’était montrée plutôt douée pour l’art de la séduction, si bien qu’il ne lui avait fallu que peu de temps pour se faire une charmante réputation auprès des hommes du port.

En ce soir particulier, le vieux Claudin lui avait demandé d’utiliser ses charmes et son décolleté dans le but d’attirer plus de clients. Habillée d’une robe laissant peu de place à l’imagination, elle se tenait devant l’établissement, offrant des sourires charmeurs aux passants. Elle n’était pas la seule fille de joie dans le coin bien évidemment (plusieurs de ces visages lui étaient d’ailleurs familiers), mais elle se démarquait par ses manières plus douces et son expression chaleureuse, qui avait le don de mettre le plus timide des hommes immédiatement à l’aise.

Occupée à converser avec un client qui tentait de la convaincre de lui offrir juste une nuit (« Tu l’regretteras pas j’te dis ! » clamait-il, persuadé que ses prouesses sexuelles suffiraient à satisfaire la prostituée), elle ne vit pas s’avancer vers elle une silhouette bien connue : Eloïse, l’une de ses collègues et très bonne amie. Il suffit de quelques mots bien choisis de la part de la nouvelle venue pour faire dégager le prétentieux. Elle se tourna ensuite vers Gisèle, l’air enjoué :

« Tu vas pas le croire ! Y a un gars là-bas, j’crois que c’est un sang bleu ! Ou alors un bourgeois… Enfin, c’est un riche quoi ! »

C’est avec un sourire moqueur que Gisèle accueillit cette nouvelle, se demandant sérieusement si son amie n’essayait pas de la faire marcher. Un noble, dans ce quartier, à cette heure-ci ? Il ne devait pas beaucoup tenir à sa bourse.

« Mais puisque j’te dis que j’l’ai vu ! C’que tu peux être énervante des fois ! »

Et c’est sous les rires de la brune qu’Eloïse s’engouffra dans la taverne, vexée. Gisèle savait très bien qu’elle ne lui en voudrait pas longtemps, alors elle ne prit pas la peine de la rattraper, reportant son attention sur les passants. C’est alors qu’elle aperçut un homme bâti comme une armoire s’approcher d’elle. L’inconnu lui fit signe de le suivre. Gisèle eut une petite hésitation, l’observant d’un air méfiant, mais son regard se posa sur la personne qu’il désignait et sentit une pointe de curiosité naître en elle. Eloïse n’avait pas menti, il y avait bien là un homme richement vêtu. Un noble au vu de son air arrogant. Tant bien que mal, Gisèle tentait de cacher son appréhension derrière un sourire assuré. Elle était intimidée certes, mais ce n’était après tout qu’un homme qui faisait appel à elle pour la même raison que tous les autres. Arrivée à sa hauteur, elle parla la première :

« Vous savez, si vous m’avez fait demandé pour profiter de mes services, je connais des endroits bien plus confortables que celui-là. »
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyMer 15 Fév 2017 - 8:37
Victor savait cet endroit peu sûre pour un homme de son rang, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne se déplaçait jamais sans ses hommes de mains, de solides gaillards qui avait l'expérience du terrain. Pourtant, il fallait restez dans l'ombre et éviter au maximum d'être la source d'attention du Bas Peuple qui vivait dans cette zone, une émeute pouvait si rapidement se former afin de le déposséder des richesses qu'il pouvait porter.

Attendant patiemment sur les Docks dans un endroit peu éclairé, le Comte observait au loin son sbir qui ramena finalement la proie jusqu'à son employeur. Malgré le sourire de façade qu'elle portait sur son visage, Victor semblait certain qu'elle ne devait pas totalement être à l'aise devant cet inconnu richement vêtu d'un manteau de voleur obsidienne. A peine était-elle arrivée à sa hauteur qu'elle prit la parole, cherchant à attirer l'homme dans un endroit plus rassurant et plus adéquate avec ce qu'elle pensait que l'homme voulait en la faisant venir jusqu'au docks.

Le Comte de Rougelac resta un instant silencieux, la toisant de bas en haut. Levant finalement le bras, l'une de ses main gantée vint se poser sur la joue de la jeune femme, son pouce venant dessiner les contours de la mâchoire.

- Permettez-moi avant cela de me présenter. Comte Victor de Rougelac. A quelle belle plante ai-je à faire? Je préférerais m'entretenir dans un endroit discret, vous le voulez bien? Ni auberge, ni taverne... si vous pouvez satisfaire ces quelques contraintes belle dame.

Son attitude était effectivement légèrement hautaine mais dû à son rang. Ses deux hommes de mains se trouvaient toujours à proximité, l'un d'eux près à faire taire la fille de joie si cette dernière pouvait se sentir menacé. mais pour l"heure, Victor ne montrait aucun signe inquiétant.
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Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyMer 15 Fév 2017 - 14:02
Elle se laissa faire lorsqu’il posa une main gantée sur sa joue, soutenant son regard avec une certaine pointe de curiosité. Il se présenta comme étant le Comte Victor de Rougelac, nom qui lui était inconnu. A vrai dire, à part peut-être celui du Duc, elle ne connaissait le nom d’aucune des familles de nobles qui peuplaient Marbrume. Ce n’était pas comme si elle avait vraiment besoin de savoir ce genre de choses après tout.

« Gisèle » répondit-elle simplement lorsqu’il lui demanda à son tour de se présenter. Elle était sûre qu’il était coutume de s’incliner lorsque l’on se présentait à un noble, mais ignorant tout de l’étiquette, elle préféra éviter de se ridiculiser et se contenta de sourire.

« Je préférerais m'entretenir dans un endroit discret, vous le voulez bien ? Ni auberge, ni taverne... si vous pouvez satisfaire ces quelques contraintes belle dame. »

Belle dame ? C’était bien la première fois qu’elle se faisait appeler « dame ». Cela la changeait des sobriquets bien moins charmants qu’on avait pu lui attribuer. Cependant, elle n’aimait pas tellement l’idée d’aller dans un endroit « discret », mais dire non à un homme de son rang (surtout entouré de gardes du corps) demandait plus de courage qu’elle n’en avait.

« Difficile de dire non à une telle invitation. »

Malgré son hésitation, elle gardait un sourire charmeur. Ignorant les deux hommes de mains, elle s’approcha un peu plus du comte, sans pour autant le toucher.

« Et je peux savoir ce que vous attendez de moi ? » murmura-t-elle doucement, afin qu’il soit le seul à l’entendre.
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyMer 15 Fév 2017 - 15:11
Gisèle, intéressant... un prénom du cru, évidemment cela ne sonnait pas l'excellence mais cela correspondait bien à la jeune femme qui se trouvait devant le Comte. Jaugeant encore un peu son interlocutrice, Victor comprit rapidement qu'elle ne connaissait pas certaines manières qui faisait séance dans la société mondaine, mais après tout, ce genre de chose s'apprenait.

Prenant donc acte de sa brève présentation, il fut quelque peut rassuré lorsqu'elle lui avoua ne pas pouvoir refuser une telle invitation. D'ailleurs, qui serait assez fou pour contredire un homme de Pouvoir? Lâchant un sourire à son encore, le Comte le lui rendit, satisfait par ailleurs qu'elle n'ai eut le moindre mouvement de recul lorsqu'il la toucha de sa main ganté.

Voilà un bon début. Les choses se déroulaient sans accrocs jusqu'à ce qu'elle ose s'approcher un peu plus prêt. Là, l'un des hommes de main faillit intervenir, mais fut stoppé dans son élan par un geste direct de la main de la part de son employeur qui n'avait pas décollé son regard de Gisèle qui se faisait à présent curieuse, c'était sommes toute normal vu la situation plutôt anodine, dans un murmure.

Victor s'approcha d'un pas, glissant sa bouche contre le lobe de l'oreille de la fille de joie.

- Ce que j'attend de vous est simple... mon intuition me dicte que vous seriez à même de travailler pour moi... mais pour confirmer cela, je dois vous faire passer un petit entretien où vous aurez le temps de vous exprimer, de toutes les manières possibles... c'est une offre à saisir Gisèle et je ne vous la proposerez qu'une seule fois. Sachez simplement que vous aurez tout à y gagner en sonnantes et trébuchantes si vous satisferez mes attentes.

Il recula alors d'un pas, réitérant sa question.

- Alors Gisèle, pourrions-nous nous entretenir dans un endroit discret? Oui ou non?

Elle avait encore le choix de faire machine arrière mais le Comte avait clairement chercher à toucher la corde sensible de toutes prostitué qui se respectait, l’appât du gain.
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Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyJeu 16 Fév 2017 - 19:35
Gisèle ne réagit pas lorsqu’elle vit l’homme de main du comte amorcer un mouvement, peu à l’aise à l’idée de voir son employeur approché de si près par une simple roturière. Que craignait-il qu’elle lui fasse ? Du haut de son mètre soixante, Gisèle n’était une menace pour personne, encore moins pour un homme aussi grand. Elle garda toute son attention sur le comte, qui lui ne semblait pas particulièrement gêné par cette soudaine proximité. Au contraire, il n’hésita pas à réduire la distance encore un peu, murmurant à son oreille une offre qu’elle ne pouvait refuser. Il n’était pas difficile de deviner la nature de ce travail. Il possédait probablement un (ou plusieurs ?) établissement, où les clients étaient plus fortunés que ceux du quartier. Nul doute que l’idée de travailler dans un endroit pareil avait plus de charme que sa situation actuelle, mais elle ne pouvait se résoudre à quitter la taverne, qu’elle considérait désormais comme sa maison. Et puis elle connaissait tellement de monde ici, elle avait appris à apprécier l’endroit malgré sa condition : il y avait les filles, ses habitués… et il y avait Barral aussi. Elle ne pouvait se résoudre à le quitter lui.

Le comte recula d’un pas, posant son ultimatum. C’était oui ou non cette fois, on ne discutait pas plus longtemps, il lui fallait sa réponse. Malgré ses précédentes hésitations, elle répondit presque immédiatement :

« Oui, bien sûr. »

En y réfléchissant bien, qu’est-ce qu’elle avait à y perdre ? Un simple entretien ne signifiait pas qu’elle serait dans l’obligation de quitter la taverne à jamais. Et puis, elle était curieuse de voir ce qu’il attendait d’elle.

« Je suis toute à vous. » elle lui adressa un subtil clin d’œil, affichant un sourire également à l’homme qui avait essayé de s’interposer entre elle et le comte il y a de ça quelques instants.

Elle ne gagnerait peut-être pas d’argent ce soir, mais le comte de Rougelac lui offrait la perspective d’augmenter ses revenus sur le long terme. Aucune personne sensée ne refuserait une telle opportunité, et elle était sûre qu’elle pourrait réussir à trouver un arrangement pour garder sa chambre à la taverne.

« Où allons-nous ? »
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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyJeu 16 Fév 2017 - 21:22
Les hommes de mains du Comte avaient pour habitude de se méfier de tout le monde, même de la plus innocente et inoffensive personne en apparence. Victor maîtrisait l'échange avec la courtisane, montrant à ses sbirs qu'il avait le contrôle de la situation. Jusque là, et c'était sommes toute normal, Gisèle se méfiait et montrait des signes d'hésitations, mais lorsque le noble annonca la couleur, faisant pendre une "carotte" sous le nez de la fille de joie, cette dernière changea d'attitude comme par enchantement.

Ahhhh les femmes et l'argent! Victor semblait satisfait par la suite de l'échange, Gisèle acceptant une entrevue celon les conditions de son interlocuteur, semblant à présent plus confiante pour même se permettre sourire et clin d'oeil. C'était un bon commencement ! Sa proie, si on pouvait la définir ainsi, avait ferré à l'hameçon. Evidemment cette dernière se fit curieuse et le Comte répondit en toute transparence, gardant pourtant un visage légèrement inexpressif, le menton relevé.

- Nous irons à mon établissement, à l'Effeuill'Âge très exactement, en coulisse. Je vous offre l'occasion de me montrer vos talents et évidemment, vous allez devoir faire quelques essayages pour l'occasion. J'espère que vous êtes suffisement propre.


Il rajouta cette petite réflexion car après tout, là où elle ouvrait pour gagner sa coûter, la propreté et l'hygiène n'était pas monnaie courante.

- Allons- y en ce cas je vous prie. Et sur le trajet, si vous avez la moindre question, n'hesitez pas. Par mesure de sécurité, nous emprunteront des axes peut fréquenté pour remonter au quartier mondain. Au terme de la soirée, je vous ferais raccompagner par mes hommes, quelqu'en soit ma décision a votre égare.
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L’Effeuill’Âge… Le nom ne lui disait rien. Ce n’était pas étonnant, elle ne mettait jamais les pieds dans les beaux quartiers. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien y faire de toute façon ? Ce n’était pas comme si elle avait un salaire suffisamment conséquent pour s’amuser à jeter l’argent par les fenêtres.

Elle le regarda avec surprise lorsqu’il parla d’essayages. Une part importante du métier apparemment, mais très secondaire pour elle. Elle ne possédait pas de beaux vêtements, elle préférait utiliser ce qu’elle gagnait pour des choses plus utiles, et ce n’était pas comme si ses clients lui en tenaient rigueur. Ils préféraient nettement la voir nue que dans de belles étoffes. Seulement, il était évident que la clientèle de l’Effeuill’Âge était différente de celle de la taverne, de même que leurs goûts, et elle n’avait pas besoin d’y mettre les pieds pour le savoir : il suffisait de voir l’homme qui tenait l’endroit. Grand, l’air digne et important, il n’avait rien à voir avec son patron, le vieux Claudin.

« J'espère que vous êtes suffisamment propre. »

Aïe, ce genre de commentaire était loin d’être agréable. Elle savait très bien que les nobles voyaient les petites gens comme des bouseux, mais c’était toujours très insultant d’être la cible de ces propos. Surtout qu’elle avait toujours fait des efforts à ce niveau-là : dans ce métier, il était important de se débarrasser des fluides et diverses odeurs qui résultaient des rapports sexuels. Alors certes elle n’avait pas la chance de posséder une baignoire, mais un torchon et un sceau d’eau faisaient très bien l’affaire lorsqu’il s’agissait de maintenir une hygiène correcte.

« Vous me vexez, je prends soin de mon corps et personne n’a jamais eu à se plaindre de mon hygiène. »

Elle avait tenté de garder un ton léger, mais elle était réellement vexée par ces propos, et cela le comte avait dû le remarquer, car elle resta silencieuse un moment avant qu’ils ne se mettent en route.

Gisèle l’écouta cependant avec attention lui expliquer qu’il préférait emprunter les rues les moins fréquentées (ce qu’elle pouvait comprendre) et lui annoncer que peu importe sa décision, quelqu’un la raccompagnerait jusqu’au port, ce qui eut pour effet de lui arracher un sourire sincère.

« C’est bien galant de votre part. Je connais peu d’hommes qui s'inquièteraient de la sécurité d’une fille comme moi. »

Après quelques pas, Gisèle l’assaillit d’une première question, plus par curiosité pour le personnage que pour le travail qu’il lui proposait :

« Vous faites souvent ce genre de choses ? Je veux dire vous promener dans les bas quartiers de Marbrume pour en ramener des filles ? C’est que je pensais que les gens comme vous aviez toujours quelqu’un pour faire ça à votre place… Vous savez c’est pas tous les jours qu’on voit un Comte se mélanger avec le bas peuple. »
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Victor comprit par un simple échange de regard que Gisèle ne connaissait aucunement les codes vestimentaires de la Bonne Société, même lorsqu'il s'agissait d'explorer les Plaisirs de la Chair. A sa réaction quelque peu surprise, il lui répondit avec un léger sourire en coin.

- Ce n'est qu'un détails, mais je gage que nous pourrons embellir ce ravissant écrin, que je dois encore apprécier et que pour l'heure je dois hélas imaginer sous vos braies...

Lorsqu'il s'inquiéta de son hygiène, la fille de joie se montra vexé mais elle réagit de manière nuancée. Hochant la tête d'un air approbateur, le Comte n'était pas déçu par cette rencontre, Gisèle semblant avoir un minimum de savoir vivre malgré cette pique qui ne faisait guère plaisir à entendre.

Quittant le Port, le duo, escorté par des deux hommes de mains du Comte, prenait la direction se l'établissement géré par ce dernier, Gisèle se permettant de le remercier quand aux modalités de retours dans ses quartiers. Il eut un haussement d'épaule, son visage gardant de son sérieux.

- Connaissez-vous au moins un homme un temps soit peu éduqué? J'ai bien conscience que là où vous oeuvrez, les règles de galanteries sont une science abstrait voir inconnue.


Gisèle ne pu très longtemps retenir son esprit curieux alors qu'ils remontaien les quartiers. Après tout, un peu de conversation permettait de tuer le temps.

- Cela m'arrive occasionnellement. D'ailleurs, je compte sur votre discrétion à ce sujet ma chère. Vous pensez mal, ne dit on pas que l'on est "jamais mieux servi que par soit même" ? Quand il s'agit de mes affaires, je ne laisse que mon associée s'en charger lorsque je n'en suis pas disposé.

Il bifurquèrent à la croisée de deux rues, le quartier mondain n'étant plus très loin, Victor rajoutant.

- Mais ne vous méprenez pas, la majeur partie de mes filles et de mes garçons sont natifs de la classe moyenne voir supérieur pour certaines disgraciers. Alors, si vous passez mes épreuves avec succès, ne vous laissez pas marcher dessus par les autres et j'insiste, aucune bagarre n'est tolérée, sinon nous mettrons fin à votre contrat. Quand au bas peuple, je ne le côtoie que lorsque j'y trouve un intérêt


Certes il se projetait mais il lui fallait dresser les contours du code de conduite à l'Effeuill'Âge. A bon entendeur. La route les mena enfin devant l'établissement. L'extérieur semblait somme tout banal et on y mesure pas vraiment la superficie des lieux.

Ils entrèrent finalement, se retrouvant dans un vaste hall d'entrée, le personnel de service affecté à la réception, présent, observant la nouvelle d'un regard mitigé, mais elle se trouvait avec leur employeur donc personne n'ouvrit la bouche.

[Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] Mansion

- Nous emprunteront une porte dérobée, comprenez que ma clientèle vous lorgnerais ainsi vêtu, d'un mauvais oeil.

Lui murmura-t-il en la laissant quelques instant prendre la mesure des lieux.

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Gisèle MessonnierProstituée
Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyMar 21 Fév 2017 - 22:43
Connaissait-elle un homme éduqué ? Non pas vraiment, il faut dire que l’éducation était un privilège et non un droit, et ce n’était de toute façon pas une priorité pour les classes populaires, alors toutes ces règles de galanterie étaient étrangères à la plupart des petites gens de Marbrume. Et puis, la galanterie était réservée aux honnêtes femmes, pas aux filles de joie. Donc non, elle ne connaissait pas d’homme « éduqué ». Des hommes courtois et attentionnés, oui, mais pas éduqués.

Le trajet ne fut pas aussi long qu’elle avait pu le croire. Parler aidait à faire passer le temps plus vite. Elle s’étonna un peu de l’entendre parler de garçons. Des hommes se prostituant… Cela existait vraiment ? Si les filles de joie étaient courantes dans les bas quartiers, on ne pouvait dire la même chose pour leurs homologues masculins. Gisèle ne cacha pas sa surprise, mais ne fit aucun commentaire. Les différences qu’elle notait entre l’Effeuill’Âge et sa pauvre taverne l’intriguaient de plus en plus. A quelques pas de son quartier se trouvait vraiment un tout autre monde qu’elle avait hâte de découvrir.

Le comte n’oublia pas d’insister sur une règle en particulier : pas de chamailleries dans son bordel. Gisèle eut un léger sourire en pensant au lieu où elle travaillait. Là-bas, les prises de bec étaient courantes, ce qui n’était pas étonnant : plusieurs filles s’y côtoyaient au quotidien, il était normal que quelques différends éclatent. Sans compter la mauvaise humeur du tenancier, qui avait le don de mettre à rude épreuve la patience de toutes ses employées.

« Ne vous en faites pas pour ça, j’ai toujours été plutôt facile à vivre. » Elle n’avait pas menti. Contrairement à son amie Eloïse, Gisèle avait un tempérament calme. La mettre en colère relevait de l’exploit. Au cours de sa vie, seuls deux hommes pouvaient prétendre y être parvenu : son père, et le vieux Claudin, son patron.

Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à destination. Sceptique, elle haussa un sourcil devant le bâtiment qui ne se distinguait pas particulièrement des autres. Certes, il avait beaucoup plus d’allure que la taverne, mais elle s’était attendu à quelque chose de plus grandiose. Elle suivit le comte en pénétrant dans le bâtiment et en resta bouche bée. Quelle grosse erreur de jugement ! Ses yeux ébahis parcouraient la pièce, ignorant totalement les quelques regards que lui lançaient le personnel du lieu. Elle n’avait jamais vu un endroit aussi beau, même dans ses rêves les plus fous. Comment imaginer un tel décor lorsque l’on est issu d’une famille de fermiers ?

« Nous emprunteront une porte dérobée, comprenez que ma clientèle vous lorgnerais ainsi vêtu, d'un mauvais oeil. »

« Oh, je… oui… Je vous suis. » Il lui fallut un certain temps pour reprendre ses esprits. La beauté du lieu la captivait encore, et elle ne pouvait s’empêcher d’admirer chaque détail de la pièce.
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
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Victor avait énuméré quelques règles de bonne conduite dans son établissement avant d'entrer dans le hall d'entrée. Inclinant légèrement la tête, le Comte scrutait les réactions de la fille de joie des bas quartiers. Elle semblait fascinée devant tant d'espace, de grandeur et de luxe. Victor ne laissa rien paraître sur son visage mais il en sourit intérieurement, Gisèle commençait à bien mordre à l'ameçon déjà accroché à sa gorge.

- Si vous voulez bien me suivre.

D'un geste vers la gauche, ils empruntèrent tout deux ou plutôt tout trois car l'un de des colosse avait suivi son maître sous un discret signe de ce dernier, la porte se trouvant de ce côté de la pièce.

Passant dans un couloir de peu profond, gravissant ensuite un escalier, ils arrivèrent dans une sorte de suite privé tout confort, doté d'une verrière qui offrait une vue imprenable sur la salle principale de l'établissement. Il l'invita à voir ce panorama où l'on voyait quelques riches notables se pavaner dans la luxure.

Il invita ensuite la catin à prendre place dans l'un des divan qui trônait dans la pièce alors que le Comte l'installait derrière son bureau, croisant les doigts devant son menton.

- Bien, Gisèle... souhaitez-vous un quelconque rafraîchissement, avez vous une quelconque remarque à me présenter avant que nous débutions. Je vous laisse ce moment de parole, de libre échange avant que je ne vous demande de vous taire lorsque je ne vous en aurez pas donner le privilège et d'exécuter ce que je vous demande sans contestation. Les règles sont donc simples : je vous pose une question, vous répondez, je vous ordonne, vous exécutez. Est ce clair?


Il la toisait d'un regard sérieux. Il avait capté son potentiel, il voulais à présent s assurer de ne pas s'être trompé. Quand à l'homme de main, il se plaça derrière le Comte, bras croisé dans son dos, fixant quand à lui, les longues jambes de la fille de joie.
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Gisèle MessonnierProstituée
Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyMer 22 Fév 2017 - 14:54
Elle suivit le comte et son homme de main jusque dans une pièce décorée avec bon goût. Toujours fascinée par ces démonstrations de richesse, elle se demanda si elle serait capable de vivre dans un tel endroit. Tout était si grandiose, peut-être même un peu trop pour elle. Gisèle repensa à son enfance à la ferme, quand elle dormait sur un matelas fait de paille, dans la même pièce que ses frères et ses parents. La différence entre leurs modes de vie était frappante, voire même révoltante. Bien évidemment, elle garda ses pensées pour elle, rejoignant le comte qui l’invitait à observer la salle principale depuis la verrière. Elle sourit face à cette vision, qui au fond lui était assez familière. L’endroit l’intimidait, le Comte l’intimidait, mais ces riches clients absolument pas. Certes, ils étaient différents de ceux qui fréquentaient la taverne : plus hautain, plus fiers, mais ils venaient tous pour la même chose. Ici, ils n’étaient que de simples hommes cherchant à assouvir leurs désirs les plus ardents. Gisèle savait satisfaire ces désirs.

A la demande du comte, elle prit place sur le divan, se demandant déjà combien de femmes étaient passées dessus avant elle. Gisèle se tenait droite, écoutant attentivement son interlocuteur. Cet excès d’autorité l’interloqua, elle n’aimait pas tellement être dans une position où elle devait se contenter d’obéir, où elle perdait soudainement le droit de parole. Plus elle réfléchissant cependant, plus elle réalisait qu’elle avait besoin de l’argent que lui promettait le comte. Elle ne pourrait pas se prostituer jusqu’à la fin de ses jours. Elle ne le souhaitait pas d’ailleurs. Ces éventuels revenus supplémentaires pourraient, sur le long terme, lui permettre de prétendre à une meilleure vie, une où elle n’aurait plus besoin d’écarter les cuisses pour pouvoir vivre décemment. Une seconde chance, c’était tout ce qu’elle désirait, mais elle avait besoin d’économies pour y avoir droit.

« C’est très clair. » Malgré son trouble, elle avait gardé un air posé. Elle commençait tout juste à deviner le personnage : il était clair pour elle que faire part de ses réticences l’aurait mise dans une position défavorable aux yeux du comte. Elle n’aurait fait que se tirer une flèche dans le pied. « Je n’ai pas de question, et je n’ai pas soif non plus, merci. Nous pouvons commencer. » Elle adressa un sourire aux deux hommes, remarquant au passage que l’homme de main semblait particulièrement apprécier la vue de ses jambes.
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyMer 22 Fév 2017 - 22:08
Après cette petite parade, offrant des bribes d'intérêts certains à la courtisane pour ne pas refuser une occasion de gagner plus que dans le taudis du port où elle offichez, il était donc temps de la sonder. Gisèle semblait légèrement sur la retenue, se tenant droite sur le divan, sans doute un peu angoisser ou prit par une émotion quelque peu négative. C'était le ressenti du Comte, mais ce n'était qu'une supposition tant la courtisane semblait bien cacher ses réelles ressenti de la situation.

Elle n'avait ni question à poser ni la gorge sèche. Bien, elle semblait donc pressé d'entamer les hostilités. Acquiescant d'un hochement de tête, Victor resta quelques secondes à l'observer avant de ce décider à récupérer un ancrier ainsi qu'une plume de corbeau. Déroulant alors un parchemin vierge, il était prêt à noter les dires de Gisèle. Reprenant donc la parole d'un voix neutre et sérieuse, il allait débuter l'interrogatoire.

- Bien, commençons. Age, nom et prénom complet, origine, avez vous toute vos dents?

Non, le dernier élément de la liste n'était pas une plaisanterie ! Lorsqu'elle fini de répondre, il enchaîna.

- Vos attirances, hommes et femmes? Votre position de prédilection, vos accès en terme de pénétration... si vous voyez ce que je veux dire. Silencieuse, expressive? Fontaine ? Joueuse? Dominatrice, soumise ?


Il jaugea la jeune femme à la fin de cette seconde salve de questions. Elles étaient bien plus crues. C'était calculé, l'homme reviendrait par intermittence sur des éléments professionnel et personnel. Les questions étaient courtes mais cela laissait toutefois place à une liberté d'expression de la part de l'interrogée, Victor le précisant.

- N'hésitez pas à donner des précisions si vous en ressentez le besoin. Je vous écoute.

Ce n'était évidemment que le début mais il fallait déjà trancher dans le vif. L'attitude de Gisèle allait être épiée par le Comte, tout comme ses réponses, l'un n'allait pas sans l'autre.

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Gisèle MessonnierProstituée
Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160]   [Terminé] L'Art de ferrer la fille de joie du Port [PV Gisèle, Flashback, automne 1160] EmptyJeu 23 Fév 2017 - 16:59
L’entretien commença par quelques questions que beaucoup qualifieraient de simples, mais qui lui posaient bien des difficultés. La première étant qu’elle ne connaissait pas son âge. C’est donc en essayant de se remémorer les différents événements de sa vie qu’elle donna une estimation qui pourrait peut-être convenir à son interlocuteur. C’est ainsi sans le savoir qu’elle donna son âge exact : « 25 ans, je crois. »

Puis vint le tour de son nom et prénom, qui posa une autre difficulté : celle de ne pas salir le nom de sa famille. Ses frères ne venaient plus la voir car elle leur faisait honte, alors l’idée que la seule trace écrite de leur nom de famille se trouve dans les registres d’un bordel ne leur plairait sûrement pas. C’est donc avec hésitation qu’elle donna cette information au Comte. « Gisèle… Messonnier. » Elle avait prononcé les syllabes qui composaient son nom comme on enlève un pansement : rapidement et en espérant que la douleur soit brève.

La question de son origine lui posa moins de problème. Déjà car elle savait d’où elle venait, ce qui était un bon début, et puis elle n’en avait pas honte, même devant un homme tel que le Comte. « Je suis née et j’ai grandi dans une ferme à Menerbes, » dit-elle simplement.

Puis finalement il lui demanda si elle avait toutes ses dents. Cette étrange question lui arracha un sourire, dévoilant ses dents qui étaient en effet toutes bien là. Elle ne savait vraiment si elle devait se sentir insultée ou amusée, mais elle lui répondit tout de même avec légèreté : « Toutes sans exception. »

Le noble ne perdit pas de temps et continua son interrogatoire. Bizarrement, la salve suivante de questions la mit plus à l’aise malgré leur côté très cru. C’était inhabituel pour elle de parler ainsi de sexe, elle était plus douée dans la pratique, mais elle préférait largement répondre à ces questions plutôt qu’aux précédentes. Elle n’aimait parler de sa vie personnelle, encore moins devant un inconnu.

Elle fut un peu surprise de sa première question, s’étonnant de se voir poser une telle question. Voulait-il savoir pour la forme ou bien y avait-il vraiment des femmes qui fréquentaient cet endroit ? « Hommes seulement, » répondit-elle, incapable de s’imaginer satisfaire les désirs d’une femme.

Elle n’avait pas vraiment de position de prédilection, même en y réfléchissant bien elle ne pouvait en sortir une seule du lot. « Ça dépend du client, j’alterne la plupart du temps selon ses goûts ou ses envies du moment. Tous sont différent donc je ne peux pas me cantonner à une seule position. »

« Mes accès… Eh bien, tous ? Enfin les trois principaux je veux dire… » Elle s’était senti obligée d’apporter ces petites précisions. On n’est jamais trop prudent : elle savait que certaines personnes avaient des goûts très spéciaux et elle préférait ne pas laisser le Comte penser que l’idée de se retrouver avec un pénis dans la narine l’enchantait.

Silencieuse ou expressive… Avait-elle droit à un juste milieu ? Aucun homme ne voulait payer une prostituée pour la voir faire la tronche, ils avaient tous besoin de se sentir rassuré sur leurs performances sexuelles, alors non, elle n’était pas silencieuse. Mais s’il entendait par « expressive » quelqu’un qui en faisait trop, cela n’allait pas non plus. « Expressive, oui, mais pas bruyante. »

Fontaine ? Qu’est-ce qu’il voulait dire par « fontaine » ? Quel genre de pratique sexuelle… Oh. Ça y est, elle avait compris où il venait en venir, certaines conversations entre filles à ce sujet lui étaient revenues. « Ça ne m’est jamais arrivé. »

« Joueuse, oui. » Une question simple et évidente pour une fois. Joueuse elle l’était, c’était certain. Elle aimait s’amuser avec ses partenaires, les taquiner, les faire languir, et elle s’amusait encore plus lorsqu’ils faisaient de même.

Gisèle rencontra plus de difficultés sur la dernière question. Dominatrice ou soumise ? Elle n’était aucun des deux, ou bien les deux à la fois, elle n’en savait trop rien. Certaines pratiques sexuelles qui semblaient trop extrêmes lui étaient encore inconnues. « L’un ou l’autre, ça dépend du client. » C’était la seule réponse qu’elle pouvait formuler face à un concept qui lui était étranger.
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
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