Retour à L’effeuill’âge [PV Aalicia et Victor]

Comme convenu la veille, Aénor revint à L’effeuill’âge pour effectuer son premier jour en temps que garde du Comte de Rougelac. Il lui avait fait faire le tour du propriétaire, mais elle avait honte de lui avouer qu’elle était tellement fatigué qu’il fallait qu’elle recommence une fois reposée.

La jeune mercenaire s’était levée au aurore afin d’aller aux thermes prendre un bain, pour être le plus présentable possible, lavant ses cheveux et les tressant d’une manière différente mais ne pas donner une image de monotonie en elle. Elle prenait généralement les bain chez elle, mais aujourd’hui elle voulait en profiter, faire le nécessaire pour sa peau, et il n’y avait que les thermes pour le faire. Elle regarda en direction du dernier bain, se remémorant ce qu’il s’y était passé.
Le Baron lui avait prit sa virginité non pas sans plaisir, mais avec tendresse. En y réfléchissant bien, elle avait passé des moments très agréables durant ses bains ses deux dernières semaines. Le premier avec le baron, ou elle avait découvert la propre jouissance de son corps, puis celui avec Grayle, un jeune homme rencontré par hasard dans un bordel et qui lui avait offert sa nuit, nuit où ils n’avaient pas dormit, mais plutôt éduqué sur ce qu’est l’amour charnel, ce qu’il faut faire pour inviter le désir et le plaisir à se rencontrer entre deux êtres.

Après s’être occupé de sa féminité, elle sortit des bains, déambulant dans les rues à la recherche de la tenue qu’elle avait vue et qui lui semblait serait parfaite pour le Comte. Elle l’acheta et rentra chez elle l’enfilé, s’admirant dans le miroir dont elle avait fait l’acquisition la semaine précédente.
Elle portait un habit plus convenable pour le lieu. En tout dessous, elle avait revêtit une chemise en lin puis son corset avant d’enfiler une armure en cuir souple épousant son torse et au manche crèvée tel que le porte les nobles distingués. Elle espérait que cette tenue conviendrait à son employeur, car elle même l’appréciait beaucoup et elle serait triste de devoir s’en séparer.
La jeune mercenaire attrapa la ceinture de son épée et l’attacha autour de ses hanches. Elle avait fait l’acquisition de porte couteau pour ses cuisses, qu’elle attacha également, mettant deux dagues de chaque côtés, sans oublier d’en camoufler une dans son haut. Elle était paré, en cas d’attaque dès le premier jour sur son employeur. Mais elle priait pour que rien ne se passe. Il lui fallait le temps de s’habituer à son train de vie, ses habitudes et savoir qui il fréquentait afin de mieux cerner le besoin qu’il avait.

Aénor prit la route de l’Effeuill’âge, prenant de petite rue adjacente pour éviter la foule. Observant la foule qui passait devant l’établissement, cherchant à comprendre les habitudes qui entouraient le lieu. Elle n’était pas là depuis plus de cinq minutes que déjà cinq nobles avait passer le pas de lieu. Voilà qui était incroyable, c’était réellement connue et fréquenté.

La mercenaire alla d’un pas décider vers la porte qu’elle poussa, rentrant pour la seconde fois dans ce lieu de plaire et de luxure, rougissant d’une honte pudique.

Rendez-vous avait donc été prit au lendemain afin que la nouvellement nommée garde du corps du Comte, en la personne d'Aenor Beocen, ne soit présentée à l'associée et amante de l'illustre sang-bleu. Aalicia n'était pas du genre à apprécier les surprises, mais le Comte avait pour lui son arrogance et son air supérieur qui lui donnait légitimé de passer outre certaines démarches. Le lendemain donc, il s'était comme à son habitude rendu dans son établissement, traitant de ses affaires courantes liées ou non à l'Effeuill'Âge. Il n'avait pas vu de la matinée sa Veuve Noire, ce qui n'était pas inquiétant en soit. Elle possédait également son propre bureau et même des appartements privés dans l'établissements des plaisirs.

Alors que la femme d'arme pénétra dans les lieux, trois gorilles vinrent à sa rencontre. Les deux l'ayant côtoyé pas plus tard que hier, la reconnurent immédiatement et alors que le troisième fronça les sourcils, suspicieux quand à l'étrange venue de cette jeune femme ne correspondant pas aux stéréotype qui côtoyait l'endroit, l'un de deux hommes d'arme du Comte l'invita discrètement à se raviser et ainsi éviter qu'il se retrouve à terre, le pied d'Aenor sur son dos en signe de victoire. Celui qu'elle avait soigné à la hâte la veille vint à son encontre.

- Dame Beocen, heureux de vous revoir, veuillez me suivre, le Comte vous attend.

L'homme l'invita à sa suite, passant par une discrète porte qui donnait sur un escalier puis sur un couloir qui menait au bureau privé de Victor surplombant la salle principal du bordel mondain. Il frappa avant d'être invité à rentrer. Victor était en pleine consultation de différent actes notariaux lorsqu'il releva le menton pour enfin apercevoir Aenor. Sa concentration et son sérieux se dissipèrent à cette vue, laissant entrevoir une certaine satisfaction de voir la blonde débarquer dans une tenue bien plus appropriée que la veille.

- Ah ma chère Aenor! Vous revoilà! Et dans une tenues bien plus en adéquation avec vos fonctions!

Chassant d'un mouvement de main son sbir, il se releva pour se diriger vers sa femme d'arme, semblant pressé.

- Venez, ne perdons pas de temps, je dois vous présenter à mon associée dame Caldéran. Elle doit se terrer dans son étude. Allez pressons.

D'un geste du bras, il l'invita à sa suite, retournant au rez de chausser à la recherche de son associée. Elle pouvait donc se trouver soit dans ses appartements privés soit dans son bureau personnel. Victor tenta les deux options.

Victor avait cherché son associée et amante dans son bureau. Mauvaise pioche, elle ne s'y trouvait pas. Il lui restait donc une seule option, ces appartements privés où elle aimait s'y reposer. Invitant donc Aenor à le suivre, il passèrent à nouveau par la salle principale de l'établissement qui commençait à bien se remplir, le Comte ne pouvant être que satisfait de cette ferveur du cercle mondain et bourgeois pour l'Effeuill'Âge avant que le duo n'empreinte à nouveau les coulisses pour arriver à destination.

Il frappa à la porte, demandant à sa femme de se posté juste derrière lui a sa gauche. Lorsque la poète s'ouvrit son regard se posa sur Aalicia vêtu d'un unique paignoire, affichant un radieux sourire à sa vue. Hélas cette joie ne dura pas, la femme déchue de toute noblesse esquissant une mine bien moins enjouée lorsque son regard se posa sue l'inconnue.

Pourquoi Diantre une telle réaction? Le Comte de Rougelac semblait de plus en plus agacé par ses sauts d'humeur. Pourtant, il lui fallait ne pas sortir une quelconque réflexion déplacé au risque que le couple se déchire une énième fois devant témoin. Non... c'était plus fort que lui...

- Déjà un petit bonjour serait apprecié. Ensuite, comme tu n'à pas la joie d'offrir quelque courtoisie que ce soit, je vais donc répondre sans attendre. Je te présente Aenor Beocen, nouvellement recruté par mes soin pour ma protection, celle de mes affaires de notre établissement et donc un peu de toi en quelque sorte et de surcroît.

Il releva le menton la fixant de manière à lui promettre milles tourments si elle ne se tenait pas correctement.

- Je vois que je t'ai dérangé. Nous pouvons rentrer ou souhaite tu nous rejoindre dans ton bureau? Et bon... comme nous y sommes...

Il se tourna vers Aenor l'invitant à se montrer courtoise devant Aalicia, laissant ensuite son associée décider de la suite.

Lorsque la jeune mercenaire pénétra dans l’Effeuill’Âge ce jour là, elle ne s’attendait pas à avoir de résistante. En effet, trois gorilles assuraient la sécurité du lui. Mais fort heureusement, deux étaient présent la veille au soir. Ainsi, celui qu’elle avait soigner arrêta celui dont qu’elle ne connaissait pas pour l’accueillir.

« Dame Beocen, heureux de vous revoir, veuillez me suivre, le Comte vous attend. »

Il l’entraina d’un mouvement de main à travers l’établissement, se dirigeant vers le bureau du Comte. Pendant le temps de trajet, Aénor ne put faire autrement que de s’enquérir de la santé de celui qu’elle avait blessé quelques heures auparavant. L’homme de garde l’a rassura que ce n’était presque que rien, qu’il serait assigné à l’intérieur jusqu’à son rétablissement total et que les prêtes l’avaient félicité des premiers soins qu’elle lui avait octroyé. Voilà qui l’a rendait heureuse.

Ils passèrent par un très étroit couloir afin de rejoindre les bureaux du Comte, mais ainsi il conservait son intimité lorsqu’il travaillait. Le garde frappa à la porte et sans même attendre de réponse ouvrir l’a porte, l’a conviant à entrer.
A peine eut-elle passer le pas que le Comte releva la tête de ses parchemins pour la fixer avec un grand sourire.

« Ah ma chère Aenor! Vous revoilà! Et dans une tenues bien plus en adéquation avec vos fonctions! »

Le Comte de Rougelac chassa d'un mouvement de main son garde, il se releva pour se diriger vers sa désormais employée, semblant pressé.

« Venez, ne perdons pas de temps, je dois vous présenter à mon associée dame Caldéran. Elle doit se terrer dans son étude. Allez pressons. »

Ils redescendirent les escaliers précédemment montés par Aénor, passèrent un autre couloir pour rejoindre l’officine de son associé. Mais par manque de chance, elle ne s’y trouvait pas. Le noble ne s’arrêta pas là, se dirigeant ailleurs, dans les appartements privés de l’associé en question.
Victor de Rougelac frappa doucement à la porte, discuta avec la femme derrière et pénétra dans les lieux.

L’associé du comte était en peignoir, mais elle était d’une beauté époustouffante, à tel point d’Aénor ne pu s’empêcher de rougir devant elle. Elle avait de longue boucle brune tombant élégamment autour de son visage. Un teint de porcelaine et un regard d’un bleu profond ainsi que des lèvres pulpeuses. Cette femme avait dû en faire tourné des têtes. Dont la très probable du Comte.

Le regard de la femme était éclairé à la vue du noble, mais celui-ci devint soudainement froid lorsque ces yeux se posèrent sur la mercenaire qui rougit en baissant les yeux.

« Déjà un petit bonjour serait apprecié. Ensuite, comme tu n'à pas la joie d'offrir quelque courtoisie que ce soit, je vais donc répondre sans attendre. Je te présente Aenor Beocen, nouvellement recruté par mes soin pour ma protection, celle de mes affaires de notre établissement et donc un peu de toi en quelque sorte et de surcroît. »

Une tension était palpable entre les deux individus, mais elle ignorait si elle était dû uniquement à sa présence , ou si elle était déjà présente avant.

« Je vois que je t'ai dérangé. Nous pouvons rentrer ou souhaite tu nous rejoindre dans ton bureau? Et bon... comme nous y sommes… »

Le Comte lui fit signe de se présenter et c’est ce qu’elle fit malgré le regard assassin de la femme sur le noble. Aénor rigola intérieurement en ce disant que le bougre avait signer pour sa protection à l’extérieur, et non pas une protection contre son associé.
Aénor fit une légère révérence avant de se présenter.

« Je suis Aénor Beocen, mercenaire de mon état. Le Comte m’a engagé afin d’assuré sa propre sécurité ainsi que l’a votre. J’espère que nous pourrons travaillé main dans la main. »

La Veuve Noire avait cette agaçante tendance à défier l'autorité et surtout l'arrogance de son amant. Preuve en était à nouveau aujourd'hui, jour de repos. Sans réellement prendre de gants, elle affichait clairement sa contrariété quand à l'objet de cette visite surprise. Fort heureusement elle se retint de les congédier de ses appartements privés, prenant congé pour se diriger vers son armoire et en récupérer une robe d'un sombre que relevait sa beauté.

Victor invita d'un geste du bras à sa femme d'arme d'entrer à sa suite, s'arrêtant à quelques mètres de l'Araignée qui se retourna alors faisait... non pas tomber le masque mais le tissu. Paignoire à ses pieds elle s'afficha devant eux sans complexe. Sa beauté était marquée par ce qu'elle avait pu subir comme sévices d'un de ses ex époux à présent six pieds sous terre, cela n'entachait nullement cette attirante silhouette, mais de là à se montrer ainsi devant la nouvelle venue!? Quelle toupet, provocation ! C'était bien là dame Calderan après tout.

Victor de Rougelac rongea son frein, mâchoire serré tout en contemplant son incontrôlable amante. Elle montrait qu'elle était sur son territoire et qu'elle pouvait se permettre ce que bon lui semblait. Se tournant elle enfila sz robe et d'un mouvement de tête presque imperceptible réclama l'aide du Comte. L'homme s'approcha en silence, s'afférant à nouer les lacets alors qu'enfin elle s'excutait à prendre Aenor en considération, jetant au passage un regard noir à son amant et associé.

Elle semblait plus que dubitative au sujet de ce recrutement, preuve de sa paranoïa maladive à croire que le Comte n'avait prit cette décision que pour trousser la blonde à son service. Un bref soupir exaspéré s'échappa d'entre les lèvres de quadragénaire, jetant un regard alors sur dame Beocen, l'invitant à s'exprimer et motiver son embauche par ses prouesses de la veille et rajouter ce qui lui plaisait afin de trouver grâce au yeux de l'associée dont elle serait également, comme elle venait de l'évoquer, en charge de sa sécurité.

Victor se permettait simplement d'observer les échanges entre les deux femmes, ne surtout pas parasiter cette situation un poil tendue. Ne pas rajouter de l'huile sur le feu était l'expression parfaite en cet instant.

L’associé du Baron fit tomber son peignoir sur le sol sans aucune pudeur. Elle envoyait des éclairs sur le Comte. Le pauvre homme allait devoir en découdre avec sa collaboratrice. Collaboratrice n’était pas le bon terme, surtout compte tenu de comment elle l’avait appelé et de la porté de son acte. Ses deux là devait être amant.

Elle l’a salua presque à regret, comme dégouter de sa présence en ses lieux. Mais Aénor ne se laisserait pas marcher sur les pieds, elle ne savait pas ce qu’elle lui reprochait mais allait très vite le savoir.

« Pour notre sécurité, donc... hmm hmm vraiment ? Pardonnez la question, je trouve juste ça surprenant que ce soit une femme qu'il engage pour sa sécurité, étant donné le lieu qu'il dirige… »

« Pour tout vous dire, Madame, notre accord date seulement d’hier soir. Je crois mettre suffisamment mise à l’épreuve pour prouver mes dires en tant que garde rapproché. Si vous ne me croyez pas, vous pourrez toujours demander à deux de vos gardiens présent ici aujourd’hui. L’un d’eux à des côtes briser par ma faute. »

Aénor pouvait prouver ses dires et ceux du baron car l’un des trois gorilles de la veille ne les avait pas quitter d’une semelle durant tout leur entretien.
Elle comprenait ce qui se déroulait dans l’esprit de la femme en face d’elle qui était en train de s’habiller. Cette femme devait se poser des questions qu’en au intention du Comte à l’égard de la mercenaire.

« De plus si vous pensez que j’aurai un quelconque intérêt pour le comte, je m’excuse de ce que je vais dire mais ce n’est que la vérité, je suis nullement intéresser. Ce n’est pas mon genre d’homme, et son âge, si je ne m’abuse, est bien plus proche de celui d’un père que d’un amant. »

Elle prit une pause avant de regarde le comte.

« N’y voyez aucune insulte, ce n’est que l’expression de mon opinion. »

Aénor espérait que ça justification serait au gout de la Dame.

Le Comte s'effaçait donc pour laisser la femme d'arme se mettre en scène devant son associée et impitoyable amante qui avait une certaine méfiance devant toutes les femmes qui pouvait côtoyer son ami d'enfance. Fait indéniable, mit immédiatement en avant, car c'était bien là l'argument de choc, elle avait mit au tapis deux deux des puissants molosses de l'établissement et ce n'était pas rien.

Satisfait de cette intervention, il allait reprendre la main lorsqu'Aenor ajouta un élément qui n'allait pas plair mais pas d'eux est tout à Victor et toucher son ego démesuré. Co... comment ça? Était elle en train de dire qu'il était teop vieux pour plaire au demoiselle? Ahhhhhhh la vilaine! Serrant la mâchoire, il allait la maudire mais se ravisa de toute réflexion lorsqu'elle vint s'excuser auprès du lui. Après tout n'était ce pas un argument supplementaire qui ravirait son amante.

Mais... par tous les Saints !? N'était ce pas suffisant ? Non!!! Aalicia prit alors un malin plaisir à le taquiner, lui tapotant la joue comme s'il n'était qu'un brave toutou. S'il aurait été possible, on aurait pu voir de la fumée sortir de son crâne. Ahhhhh la garce d'Araignée trouvait un malin plaisir à ce moquer de lui de manière bon enfant mais tout de même ! Il murmura, marmonna alors dans sa barbe qu'il ne possédait pas.

- Grrrrr... ça t'arrange bien ma Veuve Noire...

Il aurait dû être ravi de la savoir espérer une entente parfaite avec sa femme de main mais... il sentait qu'il allait être l'objet de bien des tourments. Gardant sa prestance avec difficulté, il se força à offrir au deux femmes un sourire entendu.

- Parfait, parfait. Tout es bien qui fini bien à ce que je peux en constater. Aalicia, Aenor, il ne tient plus qu'a vous de faire plus ample connaissance et que madame Calderan dessine les contours de ce qu'elle attend en votre présence.

Le moment était propice aux échanges entre les 2 femmes, Victor priant de ne pas être plus encore un sujet d'amusement.

La tension était plus que palpable dans la pièce. Mais la Veuve noire était visiblement à son écoute quand elle justifia son recrutement par un tour de force, quelque peu étonné par la manière dont cela avait été fait.
Mais ce n’est pas à cette phrase qu’elle réagit le plus. Ce fut lors de l’aveux de la mercenaire concernant l’âge du Comte.
Aénor n’avait fait qu’exprimé son opinion au vu de son employeur. Elle ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir de drôle dans ce qu’elle avait dit, voyant les deux protagonistes esquisser un sourire.

« Tu entends ça, Amour ? Tu es maintenant trop vieux pour intéresser les jeunettes… »

« Grrrrr... ça t'arrange bien ma Veuve Noire… »

Aalicia riait de ce qu’il venait de se produire alors qu’Aénor gardait totalement son sérieux, regardant les deux amants se taquiner.

« Je pense que nous allons bien nous entendre toutes les deux… »

« Parfait, parfait. Tout es bien qui fini bien à ce que je peux en constater. Aalicia, Aenor, il ne tient plus qu'a vous de faire plus ample connaissance et que madame Calderan dessine les contours de ce qu'elle attend en votre présence. »

Aénor était satisfaite de cette entretien, les choses s’étaient amélioré et la tension était retombé, bien que la Veuve noire continuait d’envoyer des éclairs de fureur à son amant, le comte.

« Je tâcherai de me faire la plus discrète possible afin de ne pas déranger vos activités. »

Elle se tenait en retrait du couple, attendant que l’on lui pose les questions d’interrogation que pouvait avoir la maitresse des lieux.

Bien évidemment qu'elle jubilait et elle le lui reconfirma par voie orale! Vade retro satana!!!!!!! Il garda pour lui une acide réflexion, préférant garder son sang froid alors qu'Aalicia Calderan reportait son attention sur la mercenaire à la solde du Comte et de l'établissement, confirmant que ses attentes seraient identiques à celles de Victor, notant au passage l’existence d'un domestique qui la suivait à la trace et avec qui il fallait noué une relation somme toute cordiale.

La Veuve Noire ne semblait pas vouloir rajouter autre chose, pressée de retrouver sa quiétude et profiter de sa journée de repos. Au moins, elle n'y allait pas par quatre chemins. Le sang-bleu haussa alors des épaules.

- Qu'a cela ne tienne, je ne vais pas te déranger plus longtemps. Tout est donc en ordre afin qu'Aenor puisse œuvrer dans un cadre parfaitement clair. Sur ce, repose toi bien.

Rien d'autre à ajouter l'entretien fut bref, c'était le moins que l'on puisse dire. Mais que rajouter d'autre si l'affaire convenait au trois partis présents? D'un mouvement de bras, il invita dame Beocen à le suivre à l'extérieur des appartements d'Aalicia. La porte close, il lui laissa alors toute la latitude pour prendre congé, l'informant de son planning pour les semaines qui suivraient. Aenor n'était pas employé à temps plein et pouvait donc profiter du restant de sa journée à sa guise.

Aénor écouta avec attention la maitresse des lieux - car visiblement c’était elle qui tenait la culotte dans ce couple des plus intriguant -, elle ne réclamait rien de différent du comte. Sa seule exigence portait sur une bonne entente avec son serviteur Alfonso. Est-ce l’homme dans le coin de la pièce? Par soucis de politesse, elle sourit à cet inconnu. Aalicia Caldéran congédia le noble et la mercenaire afin de pouvoir profiter de son jour de congé comme elle le désirait.
La Mercenaire s’exécuta en vitesse, quittant la pièce afin de lui laisser l’intimité qu’elle désirait. Suivant le comte dans les couloirs étroits de l’établissement.

Le comte prit le temps d’informer la mercenaire de son emploi du temps, la libérant de ses obligations pour la journée.

« Je vous remercie messire, j’espère pouvoir satisfaire vos attentes ainsi que celle de madame Caldéran. »

Aénor quitta l’établissement en faisant une révérence à son employeur.