[Quête] Tournoi du Bon Bretteur [De Mont-Précieux, De Terresang, Corbera, Lothaire]

1er Octobre 1165, Huit coups de cloche du matin.

La lumière du soleil était encore timide en ce premier jour du dixième mois de l'an 1165 sur la cité de Marbrume. Elle peinait à s'affirmer sur la ville encore fraîche, aux proies de la gelée et du gel matinal persistant sur le peu de verdure de la ville. Et le quartier de la milice, animé par quelques binômes en charge d'effectuer des rondes çà et là, demeurait calme l'apparition du sieur Jean-Charles Dujardin, dont la présence de son escorte personnelle fit naître une certaine tension dans l'air de la milice qui, pour la plupart, n'aimaient guère ces gens qui prêtaient leur épée à d'autres personnes que le Duc ou des nobles. D'autres domestiques accompagnaient également le riche personnage qui prenait possession des lieux : un simple terrain en terre battue autour duquel quelques miliciens, qui s'étaient installé par terre, profitaient d'une permission pour observer l'évenement se mettre en place. L'un des candidats en lisse, Bastien Joubert de son état, vingt ans, célibataire sans enfants et initié par feu son père ancien maître d'arme respecté de Marbrume connu sous le nom de Louis Jouvert, se redressa, palpant son derrière pour ôter la terre et les herbes mortes qui souillaient sa tenue en maille. Il était déjà paré au combat, le heaume placé sur la tête, l'épée au flanc, le bouclier dans le dos, tandis qu'il s'approchait de l'éminent sieur Dujardin pour lui adresser toutes ses références.


Jean-Charles Dujardin... Une personnalité discrète, etrangère au petit monde féérique et confortable des sangs bleus, mais dont le mode de vie ne semblait pas avoir été très bouleversé par la crise et la famine qui avaient retourné Marbrume, l'avaient mise dans tous ses états. Il s'agissait d'un personnage simple, au teint livide et au regard inexpressif et calculateur. Son air froid laissait planer un certain questionnement sur les lèvres des miliciens environnants : comment un individu pareil pouvait avoir l'idée de faire quelque manifestation ? Il n'était pas du genre très entraînant, tandis qu'il fixait le candidat Bastien Joubert de ses yeux bleu sans émotion aucune. Il échangea quelques mots avec lui, intimant au combattant engourdi par l'attente qu'il était le premier et ce de loin. Car si le tournoi commençait bientôt, le coup d'envoi annonçant les quatre premiers duels commençerait à dix coups de cloche de la matinée précise. Il ne restait plus qu'à attendre les autres participants. Accepteraient-ils d'être accueillis dans une ambiance froide qui semblait hypocritement contrastante avec le ton dans lequel avait été écrit le manifeste placardé aux quatre coins de la cité, ou nos braves camarades réussiront-ils à se montrer moteur de l'ambiance qui galvaniserait la foule et ferait la renommée de cet événement récréatif qu'était le tournois du Bon Bretteur ?

Spoiler:

Alexandre était rentré de son "séjour" du Labret, épuisé. Mais après quelques jours chez soi, l'épuisement n'était plus qu'un lointain souvenir et il n'avait qu'une envie : taper sur du crâne. Mais il n'allait pas aller dans une taverne et organiser une bagarre, et puis quoi encore ? Non,il fallait qu'il trouve quelque chose à faire et pas un entrainement matinal, il en avait sa claque. Il avait envie de bouger, bon sang ! ça lui fera peut être de travailler son attention ... ce qui lui évitera de se faire couper une autre oreille... le moignon de son oreille gauche lui faisait encore mal d'ailleurs.

Il était dans sa chambre à coucher, Kira était levée depuis bien longtemps, lui ? Il n'avait pas suivi le mouvement mais depuis quatre heures du matin, il regardait le plafond les yeux bien ouvert. Il pensait, il réfléchissait. "Un soldat qui réfléchit est un mauvais soldat" dit une voix dans sa tête. Oh, ça y'est ! Sa conscience va recommencer à le faire chier de si bon matin ! Putain que ces voix se taisent, ça commence à bien faire ! Il s'assied alors sur le bord de son lit et prit son crochet qui se trouvait sur sa table de chevet. Il le mit alors sur son moignon tout en le visant, ça le faisait encore un peu mal mais la douleur était supportable ... pas la vue de ce moignon de malheur par contre. Il préférait voir son crochet au moins, il avait un moyen de défense plus meurtrier.

Il se leva alors et alla devant son miroir suspendu au dessus de sa commode, son torse nu était encore musclé malgré son âge, symbole de son entrainement quasi-quotidien. Sa balafre à l'épaule gauche était visible ... rah, foutu souvenir de son retour à Marbrume à la fin de sa campagne à travers le Morguestanc pour retrouver des survivants de cette foutu Fange. Il l'avait hérité en combattants trois fangeux en mauvais état mais malgré ça ils l'avaient eu et il avait bien failli mourir.

Il regarda alors son visage ... comment regarder son visage, sérieux ? Bref, il avait décidé, sur les conseils de sa femme, de se laisser pousser la barbe pour cacher le moignon de son oreille gauche qu'il avait perdu lors de son séjour au Labret, tranché par un foutu milicien renégat ... sérieux, on pourrait arrêter cinq secondes les complots et les traîtrises ?

Il prit alors de l'eau avec ses deux mains qui se trouvait dans un petit récipient et s'aspergea le visage. Il enleva alors ses chausses avec difficulté- Pas facile avec une seule main et un crochet- et enfila alors un bas de tunique noire en lin et il revêtit une chemise en soie blanche. Il accrocha à sa taille son fourreau contenant son épée et partit prendre son petit déjeuner.

Le repas se fit dans le silence, il n'avait pas envie de parler mais Montbard amorça la discussion. Le vieux chevalier savait ce que son suzerain avait, il n'avait envie que d'une chose : Se dépenser et combattre quelqu'un et il lui dit avec un grand sourire :

"Vous savez, Alexandre, qu'il y a un petit tournoi d'organisé ? Ici même à Marbrume dans deux jours. Vous devriez y participer, cela vous fera le plus grand bien."

Alexandre avait acquiescé et il était d'accord pour payer les frais d'inscriptions. Peut être que cela lui fera du bien, ou non. Peut être qu'il en ressortira encore plus handicapé ou non, qu'en savait-il ? Que les Trois, le protège.

Durant les deux jours qui suivirent avant le tournoi, il s'entraîna sans relâche jusqu'à l'épuisement, s'endormant en nage, ne mangeant presque pas et ne parlant pratiquement pas avec sa femme, de toute manière pour dire quoi ? Ils n'avaient rien à se dire en ce moment mais bref.

Le jour était arrivé, son entrainement aurait peut être l'effet escompté ou peut être que non, il ,n'en savait rien. Il partit alors sur le lieu du tournoi en compagnie de trois de ses gardes de sang, vêtu d'une armure noire de cuir, il était motivé et il allait le montrait. Il allait devenir le gagnant du tournoi du bon Bretteur et empocher la récompense.

Se réveillant d'un coup, comme une horloge montée avec précision, Scarocci fixa le plafond de ses yeux injectés de sang. Il faisait nuit, et l'absence de bougie ou d'autre source de lumière faisait que seul un fangeux aurait pu percer le voile noir de l'obscurité.

Scarocci y arrivait très bien.

Il détailla les fissures parcourant le bois composant le plafond, avant d'étendre son bras dans le lit double. Il était vide, encore une fois. Glacé aux trois quarts, dans l'étendue que Scarocci laissait d'instinct à Sélène, se recrovillant dans un petit coin du lit, comme s'il se sentait indigne d'en profiter autant qu'elle. Mais ce soir, elle ne s'était pas glissée dans les draps, et l'avait laissé seul. Encore une fois.

Il ne la voit plus beaucoup, et il se sent seul. Se redressant comme un automate, le chevalier sans armure parcourut la pièce sombre d'un air un peu hagard. La ville commence à s'agiter. Boîtant vers la bassine remplie d'eau qui lui a servi de bain hier, il la touche du doigt. Froide comme la mort. Tant pis. Il faut bien être propre. Quelques ablutions glacées et frictions énergiques plus tard, l'homme enfila les pièces de son armure, avec une régularité robotique. Pour la combientième fois l'enfile t-elle ? Une fois devenu plus métallique que vivant, il se redresse et reprend vie. Contre le mur reposent ses deux épées, Gae Bolg et l'autre.

* Il faudra lui donner un nom... * pensa t-il en se saisissant du manche, faisant tourner l'imposante arme entre ses doigts comme un simple crayon et admirant le métal de sa vue acérée. Il resta ainsi, l'épée dressée vers le ciel, avant de la refaire tourner et la ranger délicatement dans le fourreau de cuir.

Il enfila sa cape, un long morceau d'étoffe claire, donné par les habitants de Genevrey. Ce n'était pas un cadeau très riche, ni même particulièrement utile, étant donné que son armure le protégeait du froid, mais il en prenait grand soin. Ce morceau d'étoffe était la preuve physique qu'il avait fait le bien et aidé des gens et lui aidait à tenir dans les moments de doutes et de solitudes, de plus en plus nombreux.

Il ouvrit la porte avec fracas, et oublia ses soucis. Au moins, il faisait beau. Une vieille femme le salua. Il fit de même, et l'aida à traverser la rue, engueulant de jeunes marchands qui avançaient trop vite avec la carriole.

" Les jeunes de nos jours... " commenta la vieille dame.

" Une vraie catastrophe oui ! " confirma Scarocci, avant de la laisser reprendre son chemin. Il repris son chemin, arrivant à l'écurie où se trouvait Bidigon, qui l'attendait et hennit d'un air scandalisé que son cavalier ne soit pas venu le voir dès le lever du soleil. Scarocci le fit taire en le prenant dans ses bras. Il passa l'heure suivante à le brosser et le nettoyer, lui racontant ce qui lui passait par la tête, monologuant tandis que Bidigon restait silencieux.

Il n'avait rien prévu de la journée. Elle promettait d'être ennuyante. Il referma la porte du box de Bidigon, les mains sur ses hanches.

" Je me demande ce que je pourrais faire aujourd'hui... "

Le destin, blagueur, fit souffler le vent, et une affiche décolée s'écrasa contre le visage de Scarocci.

" M'enfin ?! "

Il arracha le papier et l'envoya au loin, mais ce dernier revint sans cesse contre lui, comme un moustique en été. Le chevalier s'énerva, se saisissant de l'énervant papier, prêt à le déchirer...

" Un tournoi ?! "

Il resta interdit, le vent se calmant soudain. Il plissa les yeux. Le tournoi était aujourd'hui... et dans...il leva les yeux au ciel.

UNE HEURE ?!

Scarocci arriva une dizaine de minutes avant le début du tournoi, faisant un bruit de casseroles à chaque respiration, vêtu de sa lourde armure, emmitoufflé dans sa grande cape beige, ses deux épées à la ceinture. Se remettant d'avoir pulvérisé tous les records de course des cul-de-jatte, il demanda avec espoir s'il était possible de s'inscrire.

Godefroi de Mont-Précieux avait mal dormit, il mit ça sur le compte de la lune qui était pleine et non pas sur celui de la prostitué qui avait partager sa couche pour la nuit. Il se réveilla de très bon matin, il admira le corps nue de la jeune fille de joie qui avait passée la nuit à ses cotés, elle était très jolie. Elle lui avait dit s'appeler Amélina et avoir dix-sept ans, il doutait que ce soit vrai du moins pour ce qui était de son prénom. Elle était rousse, avait la peau de porcelaine parsemée de tache de rousseur, elle ressemblait à un ange dans son sommeil.

Il se leva, nu et entreprit de se laver dans la baquet au coin de la chambre, elle ouvrit les yeux lui sourit et le rejoint dans le baquet. Il la regarda ses deux petits tétons roses pointait sous la fraîcheur de l'eau. Il la baisa une dernière fois dans l'eau, Puis s'habilla, Il s'était inscrit la veille pour un tournoi. Il proposa à Amelina de l'accompagner, après tout il l'avait payée pour vingt-quatre heures, ne pouvant pas refuser elle accepta.

Elle l'aida à enfiler son armure et ils prirent, ensemble le chemin du quartier de la milice. Ils arrivèrent juste avant le lancement du tournoi. Il avait sa fidèle épée et son bouclier aux armoiries de son château, un soleil d'or surplombant une montagne.

Voilà qui est prometteur. J'en viendrais presque à penser que ce cher monsieur Dujardin est en fait un individu... Visionnaire. Mais je n'en dirai pas plus.

Fallait-il s'attendre à la participation de ce grand blessé - tant physiquement que moralement - qui daignait à s'assumer ? Ah ! Regarde-toi, Terresang ! Tu n'assumes même pas d'être incompris par ta chère et tendre. Toi qui sembles nourrir des valeurs chevaleresques. Ton apparence laisse penser que tu es un être torturé, préoccupé par l'on ne sait quel idéal, cherchant à prouver au monde ta valeur. Ah ! Voilà que tu te perds, nourri par la volonté de participer au tournoi de Dujardin. Ton apparence de grand blessé marqué par les âges sauraient en impressioner plus d'un. De mon temps, j'aurais craint celui qui avait traversé moult épreuves ayant laissé sur son enveloppe corporelle quelque formidable sequelle. Je suis sûr que cela te servira pendant ce tournoi. Mais ne te repose pas sur tes acquis. Méfie-toi de l'eau qui dort.

Et toi, Scarocci. L'on dit que la nature est bien faite ; mais en te regardant, j'ai l'impression que Serus a un sens de l'humour pour le moins étrange. Toi aussi victime de ta solitude patétique. Comme s'il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Fussiez-vous tous autant égoïstes les uns que les autres. Et... Tous autant humains à la fois. La Fange ne t'a pas épargné ; cherchasses-tu à te donner des airs nobles sous ton armure de chevalier, l'on dit que rien en sert de repeindre un bâtiment si ses fondations sont miteuses. C'est à se demander comment tu peux tenir encore debout, comment tu as pu ne pas te faire faucher par la pègre. Peut-être parce qu'ils sont tous aussi stupides les uns que les autres. Préoccupé par leur survie ; leur existence minable. Et que toi, Scarocci, fusses-tu accroché à la vie, je vois clair dans ton jeu, je sais que tu ne dors que d'un oeil. Et ne dit-on pas qu'au pays des aveugles, les borgnes sont rois ?

Que dire de toi, De Mont-Précieux. Si bien qu'un seul être puisse à lui seul changer la face du monde et que je laisse la place aux surprises, je ne donne pas cher de ta peau.


Le temps commençait légèrement à se couvrir, comme si Sainte Rikni avait en fait eu vent du modeste évenement à venir et annonçait quelque évenement météorologique compromettant ; comme si le temps contrastait avec l'humeur pitoyable des prétendants au Tournoi du Bon Bretteur qui avait lieu au quartier de la milice. Des miliciens semblaient s'assoupir, d'autres avaient des réticentes à reprendre du service ; en bref, une atmosphère de doute s'installait, tant Dujardin demeurait imperturbable et saluait le premier prétendant venu se présenter à lui.

"Nicolas Nihorangina." annonça-t-il promptement, sans même un salut.

Ce à quoi Dujardin répondit par un hochement de tête. L'initiative de Nihorangina incita trois autres candidats à se présenter. Ceux-ci s'appelaient, respectivement, Marthe Él'Entête, Jim Haimongrindsel et Jean Némard. Quatre bretteurs. Il en manquait quatre autres, alors qu'un chevalier en armure, à l'apparence qui faisait sourciller plus d'un milicien suspicieux, se présenta à Dujardin pour demander si d'aventure il était possible de participer. C'était Scarocci, ce chevalier itinérant qui était connu de certains membres de la milice ducale. C'est qu'il ne passait pas inaperçu, le bougre.

"- Vous ne faîtes pas partie des inscrits, messire. Toutefois si j'ai un désistement, je vous accorderai une place volontiers." dit froidement Dujardin en plantant son regard bleuté dans la visière du heaume de Scarocci.

Le temps passait, jusqu'à dix heures. On voyait arriver le vicomte de Terresang, fort bien escorté, l'esprit vainqueur, ce qui surprit agréablement Dujardin bien qu'il ne montrât nulle émotion sur son visage. Cela lui rappelait inévitablement le soldat bien éduqué qui se rendait sur le champ de bataille au moment opportun. Une impression forte, en somme. Le fier de Mont-Précieux, accompagné de sa concubine, bien décoré fût-il, contrastait grossièrement tant sa présence n'était pas aussi pesante que de Terresang.

Dix heures. Sept candidats en lisse.

"Bienvenue au Tournoi du Bon Bretteur." commença finalement Dujardin, d'un air plus théâtrale et d'une voix plus gutturale, plus portée. "Pour cette toute première édition du Tournoi du Bon Bretteur, je tiens à mettre en lumière des talents. Des fines lames qu'on n'a su reconnaître à leur juste valeur. Des individus à qui je souhaite offrir quelque opportunité."

De son regard bleu glacial, il parcourait celui des prétendants, se tenant droit, le ton monotone et grave.

"Les règles sont simples. Outre le meurtre qui est prohibé, tous les coups sont permis. Les duels se feront donc en une manche décisive, dont l'issue sera marquée soit par abandon, soit par perte de connaissance de l'un des partis. Tous les combats se dérouleront en différé. Comme l'un des participants est absent et que vous n'êtes que sept, l'un de vous est automatiquement qualifié pour la manche suivante ; j'ai nommé Haimongrindsel. Au premier tour, j'appelle le bretteur De Terresang à se mesurer au bretteur Nihorangina ; le bretteur Corbera au bretteur Él'Entête et enfin le bretteur De Mont-Précieux au bretteur Némard. Veuillez prendre place sur la parcelle de terrain qui vous est indiquée par les arbitres et attendre leur signal."

Sur ces paroles, les bretteurs prirent place. Nihorangina profita du mouvement de foule pour glisser un bref coup de genouillère à l'attention d'Alexandre de Terresang, un coup que personne ne remarqua, si ce ne sont le porteur et le receveur. Un geste déloyal passé inaperçu, mais qui allait peut-être sceller l'issue du duel à venir. Par ailleurs, Nihorangina, lorsqu'il croisa le regard de l'homme au crâne brûlé, lui glissa ces sèches paroles dans l'esprit de le destabiliser davantage.

"- Abandonne. Ne m'insulte point et retourne à ton état de victime si tant est que tu fusses animé de quelque sagesse lumineuse. Mh."

D'un autre côté, on pouvait apercevoir Jean Némard tirer son épée, le poignet branlant, encore hésitant et suant à grosses gouttes face à Godefroi de Mont-Précieux. Sa respiration était sifflante, et voilà qu'il blanchissait, tenant à peine sur ses genoux. Mais il n'était plus l'heure d'avoir l'esprit tourné vers autre chose que le tournoi. Car les coups d'envoi étaient lancés.

Citation :

Décrivez vos actions, l'ordre est arbitraire.
Alexandre de Terresang, tu pars avec un malus de -10 pv
Godefroi de Mont-Précieux, tu as le droit à une attaque qui ne sera pas parée par ton adversaire.

A vous de jouer ! Désolé pour la médiocre qualité du post (il s'est presque passé un mois avant que je ne réponde) et que les meilleurs gagnent !

Pour toute question ou remarque, MP Probité / Hérald Dreit.

Godefroi prit place sur la lice prêt à participer à ce tournoi. Il serait confronter au bretteur Némard qui avait l'air pas vraiment en grande forme, ça ne seras qu'une formalité ce dit t-il à lui même.
Il s'avança vers son adversaire et porta le premier coup de ce tournoi, de son épée longue.
Le bouclier en acier et levé prêt à encaisser la riposte de son adversaire si il devait y en avoir une, de toute façon son armure le protégerai des coups, même des plus puissants.