Nom : Bellelame
Prénom : Caleb
Âge : 26
Sexe : Masculin
Rang : Milicien

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Milicien
2 TIR
1 INT
1 HAB

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp)
Arc et couteau de chasse

ADRESSE AU TIR (ARC)

HUMOUR

ACUITE VISUELLE

SURVIE EN MILIEU HOSTILE

De prime abord, Cal ne retient pas vraiment l’attention. Ni très grand, ni très costaud, il se fond assez naturellement dans les foules ou dans l’ombre. Il a de longs cheveux bruns qu’il ramène en arrière en une queue de cheval et est souvent assez mal rasé. Son visage est très expressif et plutôt sympathique. Il a le sourire facile.

Ses yeux bleus brillent d’intelligence et ne semblent rien rater de ce qui se passe autour de lui. Il a un visage harmonieux, plutôt agréable sans être franchement mémorable.

Il est généralement habillé simplement, de tons sombres et ternes. Ses vêtements sont avant tout pratiques et fonctionnels. Mode et étiquette, voilà bien des choses qui lui sont étrangères. La discipline militaire lui a par contre appris à être toujours propre et conserver des vêtements secs et en bon état.

Bavard. Très bavard. Caleb est littéralement un moulin à parole. Il a développé un talent pour parler de tout et de rien. Les longues heures à tenir des gardes, faire le guet et les marches interminables lui ont permis de développer un sens de l’humour souvent apprécié de ses pairs.

Il décoche ses vannes comme ses flèches (ou l’inverse) et fait souvent mouche. Caleb est un type sympa, qui ne laisse personne dans la panade. Il est toujours prêt à filer un coup de main, persuadé que la roue du destin finit par tourner. Il n’est pour autant pas naïf et a connu des coups durs, comme chacun, surtout depuis l’apparition des Fangeux. Mais bon, à quoi ça sert de se plaindre ? Ca va faire partir les Fangeux ? Ca va faire taire un estomac qui crie famine ? Non, alors autant sourire et accueillir la mort, la douleur en riant !

Caleb faisait partie de l’armée avant que son détachement soit submergé par les Fangeux. Il n’a survécu qu’en raison de sa position en retrait due à sa fonction d’archers et surtout une sacrée veine. Il a passé plusieurs mois à voyager de jours et se planquer la nuit quand ces saloperies immondes sortent. Il a rencontré divers groupes et a remonté la piste vers Marbrume qu’il a finalement rejoint récemment.

Il a été confronté au pire et a cru plusieurs fois mourir. Il ignore si sa famille et ses amis ont survécu mais ne placent pas beaucoup d’espoirs. Il évite de penser au futur et se concentre sur sa survie au quotidien et comment rendre la fin de l’humanité moins désagréable... qui croit sérieusement que ça va s’améliorer ?

La vie est une grande blague. Celle de Caleb a commencé quand il était jeune.

Bellelame, c’était son père. Un putain de bretteur. Le genre qui maîtrise d’une main 6 adversaires un soir de cuite. Il était même duelliste pour la Très Sainte Rikni, assermenté pour estropier au nom de la Déesse.

Mais Caleb lui, l’épée ça a jamais été son truc. Pas comme ses frères ni même sa sœur. Son truc à lui c’était l’arc, comme il l’a découvert lors de son passage obligé la compagnie d’arc du coin où il a grandi. Et il était plutôt doué. Trop content de trouver enfin un truc pour lequel il était doué, son père l’a refilé à la milice locale, préférant se consacrer à ses frères, bien plus prometteurs pour reprendre la relève et honorer son nom.

Passer les premiers mois, Caleb en a fait son affaire. Fini les roustes de son père, de ses frères, on le laissait tranquille, il passait sa journée dans les bois, à marcher, courir et tirer à l’arc. Y’a pire non ? D’autant qu’on peut facilement braconner pour améliorer l’ordinaire et puis dans les petits bleds paumés, y’a toujours quelques filles à aller faire rire et plus si affinités. En plus c’est facile, à part leurs parents, elles voient quasiment personnes !

Arrivé à l’âge légal, Caleb a fait ses classes et est parti en campagne pour « sécuriser les campagnes et tout le tralala » comme disait le sergent. Ils ont surtout sécurisé la retraite des officiers en maraudant ici ou là. Bon, y’avait quelques brigands et même quelques batailles, mais rien de bien palpitant.

Et puis y’a eu ce fameux été 1164.

Y’a d’abord eu des rumeurs, dans les villages où le détachement de Caleb passait. Des racontars de paysans arriérés qu’on croyait. Mais finalement, il s’est avéré que les paysans arriérés étaient peut être débiles mais n’en finissaient pas moins salement charcutés. Le capitaine Rainolt a d’abord pensé à des brigands particulièrement tordus. Des paysans signalaient qu’une ville voisine avait été attaquée, il y avait eu des incendies visibles plusieurs jours auparavant. Et pour tout dire, ça sentait le cramé à des lieux à la ronde.

Rainolt voulait faire ses preuves et avec 100 hommes en arme avec soi, on a l’impression qu’on peut venir à bout de n’importe quoi. Caleb a été envoyé pour couvrir les flancs, sur les collines qui surplombaient la ville. Il restait plus grand-chose de la forêt aux alentours, tout avait brûlé, les cendres étaient encore chaudes et d’après les bruits et les cris, y’avait encore des combat en ville.

Cette nuit-là, Caleb n’a pas tiré grand-chose. Il a assisté impuissant à la mort de ses compagnons d’armes. Les Fangeux ont surgi de nulle part et ont taillé tout le monde en pièce. La panique a vite gagné les rangs et ces saloperies les ont poursuivi.

N’ayant plus rien à sauver à part ses fesses, Caleb a décampé bien vite. Comme beaucoup, il a mis le cap vers l'Est, porté par la rumeur. Il a rencontré des tas de type bizarres, rendus à moitié dingue, affamés qui racontaient des trucs sans queue ni tête. Lui-même ne savait plus trop s’il avait toute sa tête. Tout partait à vau-l’eau. Seule sa chance et sa connaissance de la nature lui ont permis de survivre. Il a vu et fait des trucs moches qu’il préfère refouler bien au fond de lui.

Le voyage n'a pas été sans encombre, Caleb a fini en claudiquant, un bras en écharpe. Et un archer avec un bras cassé, c'est aussi utile qu'un Comte: ça fait joli, ça parade, ça siphonne la vinasse mais quand les choses se gâtent on se rend compte que ça sert à rien.

Après de longs mois de convalescence, à vivoter dans les bas-fonds en jouant de sa gouaille pour tenter de se payer des soins et à manger, il a mis son arc au service de la Milice.

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