Selon le poignet du forgeron, le gain de la journée. (PV Ange)

16 juillet 1165

La matinée commençait déjà dans la chaleur pour la ville, la nuit avait été chaude et la journée s'annonçait l’être encore plus. Les coutilieries s'entrainaient ensemble pour apprendre à se connaitre et pouvoir travailler efficacement en équipe. Sam aurait du rejoindre la sienne, mais elle n'a pas envie d'affronter leur regard après les évènement de la veille, surtout pas celui de son coutilier. Si elle le croisant maintenant, elle le tuerais sur le champs, et ça ne serait pas une bonne chose pour elle, le seul résultat que ça donnera serait sa propre mise à mort. Elle ne devait pas mourir, elle avait un but à présent, elle sera un des bras armé de Dreit, et personne ne l’empêchera de le faire.

La matinée avait été longue pour elle, sa patrouille avec un binôme qu'elle détestait, qui n’arrêtait pas de lui rappeler ce qu'elle avait vécu la veille, comme si son reflet dans les fenêtres des maisons qu'ils passent ne le lui rappelaient pas déjà assez comme ça. Elle a un nouveau bleu qui orne son visage, une blessure se rajoutant aux marques de strangulation à son cou et à sa lèvre déjà entaillée. Plus d'une fois elle a mis une main dans son dos, cherchant la présence rassurante de sa dague pour ne trouver que le vide. Elle avait réussis à palier à l'absence de la première quand elle a envoyer la première à Dreit, mais elle se rappelle avoir laissé la seconde à ce dernier aussi la veille. Elle s’était en quelque sorte débarrassé d'une partie de son passé ainsi.

Au rempart, elle finit par craquer envers son binôme qui jactait trop, et dès qu'ils ont été seuls, elle a bien faillit le jeter dans le vide. Encore un qui parlera dans son dos, mais au moins ça a eu le mérite de lui faire finir son quart dans le silence le plus complet. De retour à la caserne, elle part à l'armurerie, choisir de nouvelles dagues. Elle en essaye de plusieurs tailles, poids, forme, mais aucune ne lui convienne, elle voulait quelque chose qui soit adaptée à ses mains, qui puisse être le prolongement de son bras. Elle devait se rendre à l’évidence, elle va devoir mettre la main à la poche pour avoir des armes qui lui conviennent et elle y mettra le prix s'il le faut. Après avoir quitté son armure de cuir qui lui tenait bien trop chaud, elle part vers la Hanse à la recherche du forgeron dont on lui a parlé : Ange Clairebosquet.

Une fois devant la porte, elle l'ouvre et entre, regardant autour d'elle. C'est la première fois qu'elle vient acheter des armes, ses dagues... et bien elle a grandit avec donc elle n'avait jamais eu à en acheter.

- Bonjour..

Dit elle d'une voix éraillé accompagné d'un ton assez monocorde. Si elle est émerveillée de voir autant d'armes, son visage reste parfaitement de marbre alors qu'elle s’arrête non loin de l'entrée pour regarder les dagues, les autres armes, aussi belles soient-elles, ne l’intéressaient pas.

Ange se sentait un peu triste, ce jour. L'été, les sourires, la chaleur, l'espoir, les longues journées... Quelque chose là dedans l'ennuyait. Je crois qu'il préférait sinon l'hiver, au moins l'automne, ses pluies, sa fraîcheur, ses orages. Il y trouvait son compte. C'était la saison qui habillait le mieux son esprit torturé. Mais pour la jolie milicienne qui venait d'entrer dans sa boutique, sa tristesse n'était pas malvenue. Son instinct de prédateur en était quelque peu anesthésié.

- Bonjour... Répondit-il d'une voix lasse.

Il était assis sur le tabouret derrière son beau comptoir, plongé dans la comptabilité de sa petite boutique. Il resta un petit moment dans ses chiffres avant de lever la tête vers sa cliente. Elle regardait les lames. Ange hésita à intervenir dans sa contemplation mais préféra la laisser regarder ses armes pour mieux l'observer, elle. Elle portait une chemise claire et un pantalon sombre. Elle devait être milicienne. Sinon elle aurait porté une robe. A vrai dire, Ange ne voyait quasiment jamais de femmes en robe dans son échoppe. Ce n'était apparemment pas un loisir très "grandes dames" que le combat, la chasse ou la garde. Tant pis, il avait bien d'autres occasion de croiser des femmes et de saigner des rousses.

- Vous êtes milicienne ; votre épée est brisée et vous en cherchez une nouvelle pour faire votre devoir, toucher votre solde, le dépenser en cervoise et en un lit pour vous accueillir jusqu'au lendemain ; et le lendemain vous referez la même chose et le surlendemain aussi... Et il en sera ainsi tous les jours jusqu'à ce que mort s'en suive. Je me trompe ?

Ce petit jeu de devinette lui permettait de passer le temps avec un peu plus d'intérêt. Et puis, mettre la jeune femme devant l'inutilité de sa vie l'amusait également. Les petits destins des petites gens était si pitoyable...

Ange se leva finalement, se saisi du plus gros marteau de guerre de sa boutique, un monstre d'environ 15kg. Pas maniable pour un sous, mais tellement efficace... en combat singulier. Evidemment, contre plusieurs adversaire, son poids était un handicap insurmontable.

- Prenez la lame que vous voulez. Si vous me battez, vous n'aurez pas besoin de payer. Si je vous bats, vous serez une crêpes blanche et rouge qui décorera parfaitement mon carrelage.

Il avait dit ça sans sourire. Il ne savait lui même pas s'il plaisantait ou non. Il leva son marteau de guerre au dessus de son épaule, attendant le choix de son adversaire en sifflotant un air monotone.

La jeune femme remonte un peu le col de sa chemise pour masquer la blessure qui s'y trouve, ne pouvant pas cacher celles du visage quand elle se tourne vers Ange qui lui fait des devinettes. Elle a un petit haussement de sourcils puis elle a un petit hochement de tête, lui répondant avec ce visage tout aussi neutre et ce ton monocorde pendant qu'elle prend une dague en main, faisant une petite moue. Non, celle là ne lui convenait pas.

- Faux sur presque toute la ligne..

Dit elle en prenant une nouvelle dague, l'examinant avec attention, passant son doigt sur le tranchant avant de la reposer et partir regarder d'autre dagues, celle-ci n'etais pas assez aiguisée à son gout.

- Je suis effectivement milicienne, mais mon épée n'est la que pour la décoration. je suis une vraie catastrophe avec une épée en main, mon binôme va s'arracher les cheveux. Je ne suis à l'aise qu'avec des dagues en mains

Elle s'empare d'une nouvelle dague, gardant le forgeron dans son angle de vue, elle n'aime pas avoir quelqu'un dans son dos. La lame bien en main, elle la fait tourner pour tester l’équilibre et sa prise en main.

- Je bois peu, je ne suis pas spécialement attirée par le sexe et je dors dans le même lit chaque soir dans ma chambre à Bourg-Levant... mais je vous remercie de vous inquiéter de mon quotidien..

Ou presque, la veille c'est dans le lit de Dreit qu'elle avait dormi, et juste dormi, pas de geste déplacé, rien, juste un homme protecteur envers celle qui l'a choisi pour être son pilier. Chaque phrase avait été bien articulée et dit d'un ton vide de toute émotion, elle ne le connait pas, alors ce n'est pas avec lui qu'elle va être chaleureuse. Du coin de l'oeil, elle le voit s'emparer d'un marteau, une petite idée lui traverse l'esprit, idée qui trouve confirmation quand le forgeron lui propose de se battre en échange de dagues gratuites si elle gagne, et la mort si elle perd.

- Si je gagne, j'ai de nouvelles dagues, et si je perd, je meurs... charmant programme... amusant même...

Challenge accepted ! Elle prend la dague jumelle à celle qu'elle tenait déjà en main, un fin sourire aux lèvres. David, contre Goliath, Ange devrait pourtant ressentir un frisson en voyant la posture de la jeune femme quand elle se met en garde, ce n'est pas la posture de quelqu'un qui a appris à se battre, mais qui a appris à tuer.

- Je ferais attention à ne pas vous tuer si je veux avoir de nouvelles dagues...

J'interviens dans ce rp à la demande de Hector qui voulait qu'un mj tire les dés pour décider des premières passes de cet affrontement. Je ne joue donc que le premier round, revenez me voir si après celui-ci vous continuez le combat et voulez continuer avec les dés ou pas

Citation :

Combat Sam Castagnier vs Ange Clairbosquet

Chaque adversaire possède 1 NA et 1 demi-action.
Vous portez chacun une chemise, ce qui sera compté comme une tenue de lin vis-à-vis du système xp (ce qui offre 1 point de protection lors du décompte des dégâts).

Initiative de Sam Castagnier : 9
Initiative d'Ange Clairbosquet : 8
Ini de Sam > Ini d'Ange.
Sam attaquera en premier à chaque round.

Round 1

Tour de Sam – 1ère et seule NA
Attaque de Sam : 10
Bonus +1 pour Arme de prédilection (dague)
Résultat des dés : 19
Raté.

Activation de la compétence Ambidextrie, attaque avec la seconde dague.

Attaque de Sam : 10
Bonus +1 pour Arme de prédilection (dague)
Résultat des dés : 16
Raté.

Tour d'Ange – 1ère et seule NA
Attaque d'Ange : 8
Résultat des dés : 18
Raté.

Fin du round 1 par épuisement des NA. Devant l'absence de dégâts occasionnés, je vous mjite directement un second round.

Round 2

Tour de Sam – 1ère et seule NA
Attaque de Sam : 10
Bonus +1 pour Arme de prédilection (dague)
Résultat des dés : 13
Raté.

Activation de la compétence Ambidextrie, attaque avec la seconde dague.

Attaque de Sam : 10
Bonus +1 pour Arme de prédilection (dague)
Résultat des dés : 6
Réussi.

Tour d'Ange – Première parade (demi-action)
Je te fais parer car tu ne possèdes pas la compétence Esquive, ce qui te mettrait de gros malus, et tu ne m'as pas donné la marche à suivre à ce propos, aussi j'avise.
Parade d'Ange : 8
Résultat des dés : 6
Réussi, malheureusement la réussite de Sam reste supérieure avec un meilleur différentiel, elle l'emporte.

Jet de localisation : 6. Sam parvient à atteindre le bras droit.
Dégâts de la dague : 12+1d6. Résultat des dés : 2. Les dégâts montent à 14.
Dégâts finaux : 16 + 14 - 8 - 1 = 21.

Ange tombe à 60 - 21 = 39pvs.

Tour d'Ange – 1ère et seule NA
Attaque d'Ange : 8
Malus -2 pour Blessure au bras droit
Résultat des dés : 1
Réussite critique. Sam ne pourra pas esquiver et les dégâts seront doublés.

Jet de localisation : 9. Sam est touchée à la jambe gauche.
Dégâts du marteau de forgeron : 10+1d8. Résultat des dés : 7. Les dégâts montent à 17.
Dégâts finaux : 20 + 17 - 9 - 1 = 27.
Dégâts doublés : 54.

Sam tombe à 70 - 54 = 16pvs.

Fin du round 2 par épuisement des NA.

Ange n'avait pas tout à fait tord. Elle était bien milicienne et cherchait une lame... ou plutôt deux lames, deux dagues. Voilà qui était intéressant pour les affaires. Les histoires de boisson et de sexe n'intéressaient guère l'armurier qui répondit à tout cela par un simple sourire.

Par contre, l'ambiance devint rapidement plus tendue.

- Si je gagne, j'ai de nouvelles dagues, et si je perd, je meurs... charmant programme... amusant même...

La jeune fille paraissait sur d'elle et aussi peu encline à la peur qu'Ange.

- Je ferais attention à ne pas vous tuer si je veux avoir de nouvelles dagues...
- Ne vous faites pas de souci pour moi, milicienne...

Et, sans plus de cérémonie, le combat commença. Sam, rapide, eut l'initiative, elle tenta une première attaque qui échoua et Ange, lui, fit valser son lourd marteau de guerre à travers la boutique mais sans toucher la jeune femme (malheureusement) ni aucun objet de sa boutique (heureusement !). La deuxième passe d'arme fut plus fructueuse. L'attaque de Sam fut parée par le forgeron mais la fine lame de la dague glissa le long du manche jusqu'au bras épais d'Ange. La blessure était superficielle mais suffisamment saignante pour énerver le jeune homme. D'une attaque violente il balança son marteau dans la cuisse gauche de la milicienne qui tomba sur le carrelage de la boutique avec un impressionnant hématome. Ange s'accroupit à côté d'elle. Son visage restait froid malgré le coup qu'il venait de porter à la pauvre jeune femme.

- Vous avez perdu, mademoiselle, voulez-vous que j'aille chercher du secours ?

Il faisait ça par pur professionnalisme. Il ne tenait pas à s'attirer des ennuis en tuant une milicienne, ni à perdre sa clientèle en mutilant à la vue de tous, une cliente. Cette joute ne devait être qu'un essai, un défi, pas une mise à mort.

Il lui tendit la main pour l'aider à se relever.
- Je vous fait une petite ristourne pour m'excuser d'avoir été si violent... et pour vous féliciter d'avoir réussi à me toucher.

Du regard il montra la fine ligne rouge sur son bras.
- Peu nombreuses sont celles qui ont réussi à me faire saigner...

La demoiselle, bien que blessée, ne manquait pas d'à-propos. A peine remise sur pied, elle demanda une ristourne... pour des dagues sur mesure. Après tout pourquoi pas... Cela coûterait plus cher mais, ainsi et malgré la ristourne, Ange ferait un plus grand bénéfice.

- Mmmh... laissez-moi réfléchir, fit-il d'un air perplexe en parcourant son échoppe d'un air soucieux, c'est d'accord.

Son regard s'était légèrement voilé.

- Alors nous testerons les dagues que vous me ferez et cette fois ci, ce ne sera pas une petite entaille que vous aurez au bras... mais ça va aller pour travailler avec cette entaille ?
- Décidément, vous ne craignez pas la mort ! Nous verrons la prochaine fois si je suis d'humeur joueuse. En attendant, dîtes-moi ce que vous voulez de particulier pour vos dagues ?

Il posa son marteau de guerre à sa place originelle et s'approcha de sa cliente pour noter et prendre en compte ses désirs.

Il est d'accord sur la ristourne, génial, elle payera moins cher même si elle pense bien qu'elle va payer ses dagues une fortune, mais bon si on veut de la qualité, faut mettre le prix.

- Génial !

Elle a un petit rire quand il dit qu'elle n'a pas peur de la mort, pourquoi en aurait-elle peur au fait ? Dans le monde dans lequel ils vivent, avoir peur de la mort serait se mettre soi-même des entraves, et elle ne veut plus posséder d'entraves.

- Si j'en avais peur, je ne me serais pas engagé dans la milice...

Elle lui montre ensuite les dagues qu'elle a en mains.

- Elles vont servir de base mais... j'aimerais le manche un peu plus fin pour faciliter ma prise, vous voyez ? Dit elle en montrant que le manche est trop épais pour sa main. J'aimerais aussi que la lame soit un peu plus longue... une dizaine de centimètres en plus si possible puis pour le reste, faites ce que vous voulez, tant qu'il y a les deux choses que j'ai demandé..

La milicienne n'avait pas trop d'exigences : une lame plus longue et une poignée plus fine. Ange prit les dagues de la demoiselle en écoutant attentivement ses paroles. Après cela, il se rendit derrière son comptoir et nota, avec plus de précisions, les indications, les mesures pour son futur travail. Ayant reposé son carnet, il se rendit en direction de la porte de la boutique, rendant au passage ses dagues à la milicienne.

- Et bien, mademoiselle, je vous donne rendez-vous dans une semaine. J'aurais à n'en point douter de quoi vous satisfaire. D'ici là, économisez tout de même quelques piécettes, une petite ristourne ne signifie pas que les dagues seront gratuites, n'est-ce pas ?

Il offrit un large sourire à sa cliente. Et voyant qu'elle boitait bas, en lui ouvrant la porte, il ajouta.

- Enfin, je doute que vous courriez les tavernes dans votre état... Soignez-vous bien et à la semaine prochaine, mademoiselle !

Le forgeron ferma la porte derrière la jeune femme et, pensif, se rendit dans son appartement, au dessus de la boutique, pour regarder la fine silhouette de Mlle Castagnier arpenter les rues de Bourg-Levant, claudicante, jusqu'à ce qu'elle tourne derrière un bâtiment trop haut, échappant enfin au regard malsain du forgeron psychopathe.

Non elle n'est pas très exigeante de nature, tant qu'elle a une bonne prise en main avec ses dagues, c'est tout ce qui lui importe vraiment en fait. Elle le regarde passer derrière le comptoir pour noter le peu d’exigence qu'elle a pour ses armes et quand il lui rend les dagues, elle part les reposer là où elle les a prise, ce ne sont pas ses dagues, si elle est là c'est justement parce qu'elle n'en a plus.

- Une semaine donc... ne vous en faites pas, j'aurais la somme qu'il faudra pour les dagues...

Dit elle en le rejoignant vers la porte, boitant sévèrement à cause du coup qu'elle a reçu à la cuisse. Non mais sérieux, il la prend pour qui ? Bien sur qu'elle a les moyens de payer, sinon c'est un autre forgeron qu'elle serait allée voir.

- J'en doute fort aussi, merci et à la semaine prochaine donc...

Elle sort de la boutique et le salue une dernière fois avant de s'en aller, remonter la grande rue par laquelle elle est arrivée, s'arrêtant un moment, faisant mine de regarder une vitrine. Au lieu de ça, elle regarde dans le reflet pour voir que le forgeron la surveille, comme elle le pensait, il n'est franchement pas net, ou elle l'attire, même si elle penche plutôt pour la première option. Elle reprend sa route comme si de rien était, en boitant, et tourne pour pouvoir rentrer chez elle, va falloir qu'elle trouve une bonne excuse pour expliquer le fait qu'elle boite.




La semaine suivante

Samara est en repos aujourd'hui, pas d'armure, pas d'épée, une simple chemise en lin dont elle a remonté les manches et son pantalon en cuir. Sa mère la tanne à chaque fois pour qu'elle mette des robes, mais à chaque fois, la vieille femme se fait envoyer bouler, il est hors de question que le jeune blonde mette une robe, c'est pas confortable du tout. Bref, elle parcourt les rues sans boiter à présent même si elle a encore le bleu, mais il n'est plus douloureux au moins.

Elle passe la porte de la boutique d'Ange, venant reprendre ses dagues, comme convenu. Ça fait une semaine, elle n'a pas oublié, et elle est venue chercher ses article, sa bourse pleine de pièces rangée bien au fond de sa besace.

- Bonjour !

Dit elle en allant directement au comptoir.