Nom : de Beauharnais
Prénom : Aymeric
Âge : 30 ans
Sexe : Masculin
Rang : comte
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Noble guerrier
+1 CHA
+1 ATT
+1 PAR
+1 TIR
Compétences et objets choisis :
Compétences choisies :
Tir à déclenchement rapide
Adresse au tir
Pistage
Chasse (forestière)

Objets choisis :
Arc de guerre
Dague de jet
Gants en cuir usés
Gambison

De taille moyenne (1m75) et plutôt fin (70 kgs), Aymeric n'est de prime abord pas celui qu'on évite quand on le croise en rue. Son corps, pourtant, est taillé pour le combat et la vitesse. Muscles secs et bien dessinés, il dégage une impression de félinité et d'endurance. Cheveux bruns clairs abondants sur le crâne et coiffés distraitement avec les doigts, regard très clair et presqu'hypnotique, il attire aussi les regards féminins, et sa cicatrice qui lui barre la joue droite lui donnent un côté un brin mystérieux. Sa voix calme et posée est dissonnante par rapport à l'impression d'énergie et de vivacité qu'il dégage.

Aymeric, c'est la force tranquille. Où qu'il se trouve, il donne l'impression d'y être à sa place. Mais c'est un tempérament solitaire, qui préférera toujours la solitude à la vie sociale ou mondaine. Il parle rarement pour ne rien dire et n'hésitera pas à faire comprendre à un éventuel interlocuteur qu'il le trouve ennuyeux. Il peut passer des heures en totale introspection en observant un feu de cheminée. Mais si vous parvenez à capter son intérêt, il vous écoutera respectueusement, le regard plongé dans le votre, et se dévoilera peut-être. Mais rare sont ceux qui l'ont vu s'énerver, sourire ou déprimer. Ses sentiments, il les garde pour lui.

Aymeric ne demande rien à personne, préférant agir seul, mais est conscient de la nécessité d'avoir de bons alliés. S'il s'engage avec vous, il sera loyal. Mais il a sa propre morale, les notions de "bien" et de "mal" sont obscures pour lui. Il voit les choses différemment : il y a ce qui est nécessaire, et ce qui ne l'est pas.

Ses amours ne sont pas tumultueuses, et il est resté discret sur ses conquêtes. Que la femme qui partage sa couche ait ou non un galant ne l'intéresse pas, il vivra simplement l'instant, puis reprendra le cours de sa vie.

La peur ne fait pas partie de son vocabulaire, mais la prudence est son credo. Il aime quitter les murs de la cité pour s'enfoncer en forêt quand les conditions sont réunies. Ses talents de chasseur sont reconnus et il partira seul, comptant sur ses talents pour éviter les dangers et ramener de quoi manger pour les siens. Et si cela doit lui prendre des heures, il n'en sera que plus heureux, car il aime le challenge.

Septembre 1135
Le Comte de Beauharnais et son épouse attendent un heureux événement dans un mois. Le ventre particulièrement rond laisse augurer un enfant solidement bâti. Mais la réalité est autre, car deux bosses ont été détectées. Et l'accouchement tombe plus tôt que prévu. Le premier enfant, un fils, est de solide constitution et ses cris vrillent les oreilles de l'heureux père, fier d'avoir son héritier, mais a épuisé la mère. L'expulsion du second enfant, pourtant plus chétif, provoquera une hémorragie incontrôlable. Et le cadet, chétif, passera de longues semaines en soin avant d'être déclaré viable.

Mars 1142
Les faux jumeaux ont 6 ans et l'écart se creuse entre eux. Gonzague, l'aîné, semble plus vieux que son âge et tant dans les bagarres enfantines que dans les jeux il a le dessus sur Aymeric, son cadet. Bien qu'ils soient jumeaux, pour tous, Gonzague est plus vieux qu'Aymeric. Et pour le paternel aussi, qui investit dans son héritier et délaisse le cadet, qui ne semble pas en souffrir. Ce dernier, peu intéressé par l'école, aime passer son temps à l'écurie, à observer les armes et armoiries. Son calme, ses silences respectueux, font néanmoins la fierté du père, car tous aiment souligner combien le petit Aymeric est poli et bien élevé.

Octobre 1148
Gonzague est formé à ses fonctions de futur noble de la famille et pour Aymeric, la voie semble tracée, ça sera la prêtrise. Mais l'enfant, jusque là docile, se rebiffe. Son sens religieux n'est pas hyper développé, et il préférerait une vie plus active, où il pourrait profiter de la nature. Son père, qui veut lui apprendre la vie, acquiesce à sa demande... en faisant de son fils cadet son page. Il devra s'occuper de ses chevaux, de ses armes, de l'entretien de son armure, nettoyer l'écurie et obéir aux ordres de ses soldats. Convaincu qu'Aymeric craquera en ayant une vie éloignée de son rang de noble et finira par accepter la voie qui lui est destinée. Mais le jeune adolescent se plait dans ses nouvelles fonctions et se montre courageux dans ses tâches, qu'il accomplit sans rechigner. Et de manière encore plus surprenante, le taiseux Aymeric s'attire les sympathies de ses collègues de travail, car il a une réelle soif d'apprendre et s'adresse à eux comme s'ils étaient ses égaux.

Avril 1151
A 14 ans, les bagarres entre Gonzague et Aymeric ne tournent plus systématiquement à l'avantage de l'aîné. Ce dernier reste plus puissant et massif que son cadet, mais est moins vif. Aymeric a un sens de l'esquive qui rend fou son aîné, est plus vif, sait s'éloigner de lui et le tourner en bourrique. L'orgueilleux aîné profite de la nuit pour agresser son cadet avec une dague, lui marquant le visage, pour lui donner une leçon. Le père refuse de sévir contre son héritier et Aymeric quitte la maison et le Comté pour s'engager dans la Milice de la Capitale, à Marbrume, sans l'aval de son père. Il ne peut bénéficier de son nom pour avoir quelques privilèges et commence au bas de l'échelle, comme simple milicien, sous le nom d'Aymeric Beauharnais. L'éducation bourgeoise qu'il a reçue, son vécu de page et plus particulièrement son talent inné à l'arc lui font rejoindre les archers. Aymeric reste discret sur ses origines et est considéré comme étant du peuple. Il se prendra de solides roustes, mais en donnera aussi, et finira par se faire sa place dans sa nouvelle famille. Son sang-froid et ses talents à l'arc font qu'il s'y trouve intégré et heureux
.
Août 1164
Aymeric fait partie des vétérans de la Milice désormais, et est monté au grade de coutilier. Des rumeurs font état de l'apparition de Fangeux non loin des terres de son père. Ce dernier se réfugie avec son aîné, marié, sa femme et sa suite à Marbrume et y croise Aymeric. Le contact entre le coutilier et sa famille est glacial. Le visage d'Aymeric reste impassible, l'aîné, surnommé l'Ours pour sa stature physique, lui adresse un sourire de défi et le père reste taiseux. Aucun mot ne sera échangé entre eux. Celui qui aura été son archer instructeur se montrera plus chaleureux, lui signifiant sa fierté de voir son élève faire partie d'un si prestigieux poste. Aymeric lui avouera être heureux avec les siens. Les de Beauharnais s'allient avec le Duc de Marbrume Sigfroi de Sylvrur .

30 septembre 1165
Gonzague est tué lors d'une attaque de Fangeux et le Comte de Beauharnais convainc le Duc de faire rappeler son cadet, Aymeric, à lui. Et les ordres du Duc ne peuvent être discutés. Aymeric, qui venait d'être nommé sergent, doit renoncer à la Milice pour devenir noble guerrier. Mais il lui faut reprendre une formation de noble. Si en combat il est rodé, d'autres domaines, comme l'alphabétisation, où il n'était pas doué plus petit, ou l'équitation, qu'il maîtrise mal malgré son amour des chevaux, vont l'obliger à travailler dur... à nouveau.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Je certifie les avoir... au moins deux fois !
Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) Via une amie, que je remercie au passage
Vos premières impressions ?
Des questions ou des suggestions ? Je suis en phase découverte, cela demande un sacré investissement (qui n'est pas pour me déplaire), je n'ai donc pas de suggestion à faire. Et les questions viendront peut-être plus tard.