Nom : Hilaire
Prénom : Theodren
Âge : 22 ans
Sexe : Masculin
Surnom : Le Corbeau
Rang : Peuple
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Guérisseur
+1 CHA
+3 HAB

Compétences et objets choisis :
Compétences choisies :
Mémoire
Traumatologie
Pathologie
Chirurgie

Objets choisis :
Coutelas

Petit (1m60) et famélique (48 kgs), Theodren ne paie pas de mine. Son nez aquilin et sa tenue noire lui ont valu le surnom de Corbeau. Ses cheveux noirs et ses yeux sombres ne gâchent en rien la douceur de son visage. Il paraît gentil et inoffensif et il sait en jouer. Sa voix, légère comme la rosée du matin, est apaisante.

S'il ne faut qu'un qualificatif pour décrire Theodren, c'est ambition ! Et quand on n'a pas le physique pour faire un bon mariage ou pour s'imposer comme guerrier, ni l'énergie et la folie pour devenir un grand chasseur, il ne reste que le cerveau pour s'élever, et une personnalité affirmée. Theodren n'a pas une intelligence exceptionnelle, même s'il est loin d'être stupide, mais il a pour lui une mémoire hors du commun dont il se sert à dessein, et une volonté farouche qui l'aide à rester froid et concentré là où d'autres paniqueront, et résiste plutôt bien à la fatigue. Il agit toujours dans son propre intérêt, faisant fi des conventions morales, et s'il s'allie à vous, c'est parce qu'il y trouve son propre intérêt. Mais il vous restera loyal tant que ça le sert, et considère les lois et la hiérarchie comme étant une bonne protection... pour lui. Son dernier atout, important, est qu'il a des doigts en or. Ils sont longs pour sa taille, fins et puissants, lui offrant une précision et une dextérité de haut niveau.

Janvier 1143
La naissance de Theodren n'était pas vraiment programmée, son père et sa mère, non marié, ont fauté et la mère a refusé de renoncer à cette naissance, par convention morale. Mais c'est son père, François Hilaire, petit guérisseur des bas-fonds de Marbrume, qui le mettra au monde sans aucune difficulté et l'élèvera. Sa mère, Theodren ne l'aura jamais connue et il ignore tout d'elle.

Mars 1149
Theodren, six ans, accompagne son père lorsqu'il fait des soins, pour deux raisons. Papa n'a pas les moyens de se payer une nourrice, et la présence de son fils rachitique aide ses patients à se montrer plus généreux lorsque le moment est venu de payer les soins. Et le gamin est très attentif aux soins appliqués, sans tourner de l'oeil devant des horreurs qui effrayeraient d'autres enfants. Les odeurs, le sang, la mort, la putréfaction ou les accouchements ne sont pour lui que source d'apprentissage. Il observe les techniques de son père, ses analyses, ses conclusions, et les retient.

Octobre 1153
Theodren a 10 ans et comprend que son père est un guérisseur très moyen. Il l'assiste au mieux, devinant de quels instruments il aura besoin, posant dans sa tête déjà des diagnostics et ressent même l'envie d'en discuter certains. Papa Hilaire a du mal à nouer les deux bouts et Theodren n'est plus assez attendrissant que pour rapporter un pécule de plus. Aussi propose-t-il à son père de se trouver un petit travail, auprès d'autres guérisseurs, pour les seconder, contre quelque menue monnaie ou des repas. Et pendant quatre années, Theodren va accompagner divers guérisseurs des bas-fonds, apprenant de visu de nouvelles techniques, parmi lesquelles les fabrications de potions de soin basiques. L'adolescent, sérieux, appliqué, silencieux et calme, est apprécié pour ses qualités et lors d'un soin où il accompagne un guérisseur découvre pour la première fois les beaux-quartiers. Sa détermination est faite, un jour, il vivra là-bas !

Avril 1157
A 14 ans, Theodren fait partie des Conscrits, les gens du peuple appelés pour renforcer la Milice. Et même s'il a déjà sa taille adulte, il fait vraiment freluquet au milieu des miliciens. Il réalise sans peine que si bagarre il y a, il fera partie des sacrifiés, et c'est évidemment hors de question. Aussi récupère-t-il des instruments médicaux chez son père, pour se positionner non comme guerrier, mais comme soigneur. Et si un gamin rachitique est aisément sacrifiable, un gars qui peut vous aider en cas de mauvais coup est plutôt à protéger. Les miliciens ignorent que Theodren n'a que des connaissances théoriques, n'ayant jamais eu l'opportunité de soigner et l'adolescent se garde bien de le préciser. Mais lors de ses premiers soins, il reste calme, ne tremble pas et donne le change. Les autres guérisseurs lui laissent les petits soins plus basiques, comme recoudre une plaie ou remettre un os en place. Et lors des actes chirurgicaux, il aide, en tenant les écarteurs, en épongeant le sang, en nettoyant les plaies et il commence à pratiquer cet art, ajoutant à la théorie la pratique. L'expérience étant porteuse, il sera volontaire lors des prochains appels de Conscrits, pour s'améliorer et apprendre, encore et encore, sans rejoindre pour autant la Milice. Il devra attendre 1160 pour poser ses premiers gestes chirurgicaux. Et s'il est doué, il a conscience qu'ici, dans une armée souvent en campagne, on lui pardonnera plus aisément une erreur que dans la vie civile, où il laisse la préséance à son père, qui doit assumer seul les échecs. Les miliciens blessés lui permettent de se faire la main, et il attend patiemment d'être au point avant de se lancer dans le civil.
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Septembre 1164
Les événements dramatiques qui ont réduit la population de 50 000 âmes voient la disparition du père de Theodren. Il hérite du logement et de sa patientèle. Il a quinze années d'apprentissage théoriques couplées à quatre années de connaissances pratiques, dans la Milice pour les actes lourds, dans le civil pour les actes plus légers. Il doit désormais se faire un nom, pour atteindre son objectif : Etre appelé dans les beaux-quartiers et s'y installer. Il échange ses soins contre ce que le patient peut lui apporter : des sous, de la monnaie, du matériel médical, une tenue un peu chic, de la vaisselle, un nouveau meuble, qu'importe. Il mange son pain noir, attendant le moment où les beaux quartiers feront appel à lui. Et ce jour-là, il sera prêt !

Résumé de la progression du personnage :

Soi réel