Nom : De Rohellec Terzieff-Godefroy
Prénom : Emiel Régis
Dit : Régis De Rohellec
ge : 35 ans
Sexe : Masculin
Rang : Noble oublié de sa propre famille
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Noble Mondain
HAB +1 CHA +1 INT +1 ATT +1
Compétences et objets choisis :
ALPHABETISATION : Votre personnage est capable de lire et d'écrire le langage courant et/ou certains patois, si bien entendu il comprend ledit patois (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage). A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire.

HERALDIQUE : Votre personnage sait lire les symboles présents sur les blasons, les boucliers ou autres objets. Il peut déterminer à quelle famille ou quel ordre ils appartiennent et, sur un test de connaissance réussi, disposer d'un minimum d'éléments sur l'histoire et la généalogie de ses détenteurs.

LINGUISTIQUE : Votre personnage a une affinité naturelle avec les langues qui va bien au delà de la pratique et de l'expérience. Il a cette faculté à saisir les langages qu'il entend très rapidement et peut “se débrouiller” dans la semaine voire les jours où il entend cette langue pour la première fois. Ainsi, même s'il ne possède pas la compétence «langue étrangère» pour cette langue, il arrive à communiquer avec des gens dans une conversation utilisant des mots courants. Il peut également arriver à lire, écrire et traduire des textes rédigés dans ce langage-là. (C'est au MJ de déterminer dans quelles circonstances il peut le faire et combien de jours «d'acclimatation» sont nécessaires pour y parvenir.)

SENS DE LA REPARTIE : Votre personnage a un sens aiguisé de la répartie, toujours prêt à amuser les gens ou à argumenter par des commentaires grinçants ou des observations pertinentes. Cette faculté lui permet aussi de se montrer charmant lorsqu'il le désire. Il bénéficie donc d'un bonus de +1 pour toutes les situations où il peut faire valoir sa verve.

Compte tenu d'une certaine conjoncture familiale, Régis ignore s'il possède des traits vaguement familier avec sa mère ou son père.
Ce n’était pas le genre de personne à se préoccuper de son apparence, bien au delà de ses prérogatives personnel. Non pas qu’il avait bannit les femmes de son esprit, mais il avait des priorités, ainsi sa calvitie avancés et ses cheveux grisonnant ne le dérangeait pas du tout.
Il paraissait âgé pour ses 35 ans, mais les mauvais comportements de ses frères sur lui l’avait poussé à mûrir prématurément.
Des rides déjà profondes marquaient son visage, pourtant, elles lui apportaient un certains charmes distingué, rehaussé par ses favoris.
Ses yeux noirs pouvaient paraître froid et distant, mais dès que son regard se portait sur sa jeune soeur, son visage s’illuminait de plaisir.
A contrario de ses frères, Régis était long et fin. Il passait sa vie en bibliothèque et ne mangeait guère, ainsi rien ne faisait de lui un homme de combat.

Depuis l’arrivée des Fangeux, Régis avait changé de tenue. Portant des habits de cuir noir souple et protecteur, lui permettant de vaquer à son aise dans sa nouvelle passion, l’herboristerie et l’alchimie.

Régis est une personne d’une patience exceptionnelle. Aimant lire et apprendre, il avait - au fur et à mesure de sa vie - allongé sa ferveur d’apprentissage rapide, prenant le temps de délecter l’instant. Il possédait des facilités ahurissantes pour s’instruire et il en fit profiter sa jeune soeur qui aimait passer de longue après-midi en sa compagnie. C’était homme plein de compassion et de tendresse affective.
Il se met rarement en colère et préfère parler d’une voix douce et chaleureuse plutôt que d’hurler à se briser la voix pour n’arriver à rien.
Sans le vouloir réellement, il possède un charme mystérieux et montre sa passion dévorante pour ses sujets d’études.

La naissance, un acte d’une extrême dureté pour la plupart des femmes. Mais la génétique pouvait être généreuse pour certaines d’entre elles, ajouter à la richesse et la possibilité d’être assisté par un guérisseur, augmentait les chances de survie de la mère et de l’enfant dans la bourgeoisie, ainsi que la noblesse.

Rosalia de Rohellec, née d’Aurillac, avait eut la bonne fortune de faire naitre ses cinq enfants en pleine santés. Une fratrie composé de deux filles et trois fils. Malheureusement, les tares familiale - tout autant maternel que paternel - avaient rapidement prit le dessus sur la plupart de la famille. Livrée à la débauche, le couple avait un accord tacite stipulant qu’a chaque écart du père la mère en ferait tout autant. Inutile de préciser que dans les faits, notre protagoniste ignorait si celui qu’il appelait « père » l’était réellement. Le doute resterait à jamais sans réponse, car bien qu’ils s’autorisaient des écartades nombreuses et multiples, les deux nobles satisfaisaient plus qu’amplement leurs devoirs conjugaux.

L'aîné de la famille se destinait à reprendre le domaine familiale et poursuivre le dessin de son père dans la protection du roi et de ses terres, ne crachant pas sur quelques donzelles généreuse pour partager sa couche. Il avait hérité du caractère colérique et pervers de son père, se livrant à la violence sans aucune honte.
La suivante, tout aussi volage que son frère, ne se voyait vivre qu'à travers la mondanité, l’opulence et la luxure. A peine âgée de 14 ans, elle s’acoquinait dans les écuries avec les jeunes domestiques de la maison. Une rumeur au domaine murmurait qu’elle est son frère aîné s’était livré à un incestueux échange à de nombreuses reprises. Elle se trouva rapidement un mari au même vice qu’elle, transformant leur demeure en ville en un immense boudoir.
Le dernier de la fratrie, favoris de la mère de famille -qui ignorait amplement son homosexualité- qui le couvait depuis sa tendre enfance, l’étouffant de son extrême féminité et de ses attentions particulières faisant de lui un égoïste sans précédent.

Seul deux enfants avaient été épargné de cette folie génétique, une raison supplémentaire pour que notre héros pense qu’il n’était pas le fruit des deux nobles. Eva, la quatrième de la fratrie était la plus douce âme que Régis eut le plaisir de connaître. Une jeune fille timide, courtoise et bienveillante qui voua son existence à la prière, quittant ainsi le logis familiale nauséabond à 16 ans pour rejoindre le temple de la Trinité.
gé d’à peine deux ans de plus Régis - le troisième enfant par conséquent- l’a suivi en ville afin de ne plus subir les attaques répétées de ses frères. Ignoré de ses parents, car ayant que peu de point commun avec eux, il passait le plus clair de son temps dans la bibliothèques familiale en compagnie de son précepteur. Recherchant à connaître toute chose existante, passionné de la moindre découverte scientifique.

Régis garderait les séquelles de sa vie dans ce château. Violenté par son frère aîné -qui prenait un malin plaisir à le faire - et protégeant sa plus jeune soeur du pervers incestueux qu’était devenu l’homme. Leurs parents étant plus intéressé par leur vie sexuelle qu'ils ne prêtaient guère à la présence de l’un de leur fils au dîner familiaux. Ainsi son brutal d’aîné l’enferma durant plusieurs jours dans les cachots avec le cadavre de son chat qu’il avait égorgé devant lui. Régis n’avait que 10 ans et mêler à ses larmes, coagulait le sang de son chat tant aimé, le seul ami qu’il avait.
Le jeune garçon apprit à cacher ses émotions, ne plus montrer sa attraction pour les gens ou les choses pour lesquelles ils avaient de l’affection.

La délivrance fut totale lorsqu’il prit enfin son indépendance de la demeure familiale. Son père était souffrant et son frère avait prit la régence du château, seul la mort du patriarche aurait permit à ce tyran de briser les ailes du jeune érudit.
Marbume était une nouvelle étape de sa vie. A 18 ans, il se retrouvait dans une ville qui lui était inconnu, mais qui réunissait les plus grands esprits contemporain, un lieu de culture et de connaissance. Il vaquait enfin à son passe temps favori, la lecture, apprenant l’astronomie, les mathématiques et l’architecture avec des savants. Ecumant la bibliothèque et dilapidant une partie de son héritage dans l’achat de livre. Fort heureusement, sa douceur lui permit de devenir professeur particulier chez les nobles et bourgeois vivant dans la ville. Un pécule lui permettant de financer sa vie quotidienne et l’achat de ses ouvrages.
Le marché de l'immobilier étant faible, il s'acheta son logement prêt du temple afin d'avoir accès à la bibliothèque le plus rapidement possible et de voir sa soeur, Eva, le plus souvent possible.
Il désirait s'éloigner de la noblesse, de ses ragots et de l'éventualité que quelqu'un connaisse son honteuse famille.
Sa grande soeur d’une luxure à toute épreuve se trouvait aussi en ville, et il espérait qu’elle n’apprenne la nouvelle de sa venue à Marbrume, tous les effort qu’il avait fait jusqu’à présent pourrait être réduit à néant par une rumeur sur sa famille.

Les années s’écoulèrent sans que jamais il ne croise sa grande soeur lubrique dans la ville. Il apprit la nouvelle du décès de sa mère par un courrier qui fut redirigé à de nombreuses reprises. Son plus jeune frère avait rejoint les beaux quartiers pour pratiquer le sport familiale avec de jeunes hommes de son âge, ridiculisant un peu plus l’honneur des Rohellec.

Eva et lui même se voyaient tous les dimanches, savourant ces instants tendres. Elle était devenue sa seule famille et il l’a chérissait. Elle semblait désormais heureuse et épanouie dans sa vie au temple avec les autres prêtresses. Sa préférence allait à Anür, lui apportant la douceur et la gentillesse dont sa mère ne lui avait jamais part.
Régis, lui, continuait sa vie d’érudit, voyageant à travers le royaume à la recherche de manuscrit et d’aventure pour pimenter sa vie solitaire. Il ressentait parfois le manque d’une femme douce et aimante, ou le bruit d’éclat de rire d’enfant. Ses amis avaient, au fur et à mesure des années, prit des épouses dans les familles bourgeoises ou dans la noblesse - selon leur condition sociale - et avaient désormais une descendance. Et bien qu’il fusse convier fréquemment au soirée mondaine afin d’y rencontrer une potentielle épouse, Régis ne savait que dire devant de jolies femmes, bafouillant comme un enfant et rougissant de son incompétence. Il avait finit par abandonné ses dîners mondains, préférant le hasard d’une rencontre fortuite et naturelle.


L’été 1164 marqua un tournant dans sa vie. L’arrivée de Fangeux avait envoyé son tyran de frère sur le front et celui-ci ne revint pas, laissant ainsi Régis devenir le propriétaire des terres familiales désormais infestée de ses créatures, et obtenir la totalité de l’héritage restant. Il portait sur ses épaules le poids de son ascendances, qu’il était désormais le seul à pouvoir perpétuer le nom des Rohellec - car il ne fallait pas compter sur son frère préférant la dague au fourreau - mais il ignorait s’il désirait donner renaissance à cet emblème décadent du châtelain de près de Morguestanc.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Chef! Oui chef!
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