La Flèche et l'Epée [Pv Aenor]

Ce matin là, la ville était étrangement calme pour une matinée de septembre. Les commerçants étaient joyeux, mais aucun voyous en ville. Sans doute étaient-ils occupés à voler dans le port les nouveaux arrivages de poissons et d’étoffe étrangère. La chaleur s’était enfin apaisé dans les rues, rendant l’air moins nauséabond qu’à l’accoutumé. Mais les rues étaient un peu plus engorgé, car la population revigoré par la fin de l’été afin décidé de sortir la tête à l’extérieur.
La mercenaire se promenait, son employeur - le Comte de Rougelac- lui avait donné sa journée. Il n’était pas contraignant et sa fréquentation agréable bien que pleine de sous entendu. Elle avait finit par s’habitué à la nudité de ses collègues de travail lorsqu’elle se rendait à l’Effeuill’âge et avait finit par nouer quelques amitiés avec certaines des prostitués. Il n’avait pas été facile pour elle de se projeter dans l’environnement calfeutré des salons de plaisir que le Comte offrait à sa clientèle, et pendant longtemps, les cris de plaisirs des dames de joies avaient résonner dans son crâne même le soir où elle rentrait chez elle. Elle avait éprouvé un fort inconfort, mais depuis le temps, elle avait apprit de sa propre féminité ce qu’il était possible de faire, même en rêve, tout est possible.

Le Comte ne l’a sollicitait que lors de ses déplacements et quelques jours par semaines, elle était suffisamment payer pour pouvoir vivre confortablement en plus de ses économies. La jeune femme n’était pas mécontente de son emploi et se rendait à la caserne pour voir Hérald, un milicien avec qui elle avait sympathisé peu avant, lors de sa demande d’escorte pour le bal d’Hector de Sombrebois.

Aénor pensait à ce que le noble lui avait dit durant son entretien. Il était vrai qu’il lui avait proposé de lui payer ses cours d’apprentissage de tir à l’arc. Elle avait quelques notions, mais ce n’était pas ce qui était de mieux chez elle, et elle pouvait avoir à faire à n’importe qu’elle attaque, l’arc serait un bon moyen pour elle d’augmenter ses compétences et de mieux servir son employeur. Elle ne savait pas trop à qui demander. Depuis qu’elle avait prit son emploi, elle n’avait pas eu le loisir d’y penser, mais désormais qu’elle était habitué à sa routine elle examina la question. Devait-elle aller demandé à Hérald?

Ainsi elle se promenait dans les rues de Marbrume, déambulant au gré des senteurs et de son humeurs. La joie de vivre se sentait dans les rues. La population s’était habitué à la peur de mourir le lendemain s’il sortait hors de remparts, et leur vie était maintenant acquise dans les retranchements de la ville.
Soudain, elle entendit des éclats de voix dans une ruelle et un attroupement de gens guettant les actions se passant. Elle s’aventura courageusement dans le guette à pan. Deux voyous étaient en train de se disputer pour un de leur larcin. L’un d’eux avait sortit un poignard et s’apprêtait à le planter dans son comparse. Aénor se jeta dans le mêlé et stoppa le bras du malfrat d’une puissante clé de bras, faisant choir le poignard sur le sol sec et poussiéreux de la rue. Elle le retint ainsi et assez de remettre un peu d’ordre.

« Il suffit maintenant, dispersez vous! »

Malheureusement pour elle, elle n’avait pas vu que dans l’assemblé il y est leur amis. Trois gorilles sortirent de la foule en vociférant à son propos, s’approchant d’un peu trop près à gout.

Alors que la jeune mercenaire tentait de maitriser les foules, une flèche siffla dans les airs et se ficha dans la jambe de l’un des malfrats. Un homme -un milicien à en juger sur accoutrement et le blason qui y était représenter- sortit de la foule, souriant et se moquant de l’individu transpercer. Il réclama sa flèche.
La mercenaire ne lâcha pas sa clé de bras, mais tendit la main vers la flèche et la retira brutalement, arrachant un cri de douleur au malfrat.

« Il est d’usage en ces moments là de récupéré ses blessés et de déguerpir à toute vitesse… »

Elle espérait secrètement que cette réplique ferait fuir ses assaillants mais ce ne fut pas le cas. La mercenaire poussa un copier de désapprobation et lâche le premier homme qu’elle tenait.
L’un d’eux (A par définition) se jeta sur lui pour qu’elle relâche plus rapidement le Malfrat blessé à la jambe. Elle n’eut a peine relâcher l’homme qu’elle se saisit de son col pour le faire tournoyer et l’envoyer voler contre A. Puis elle recula afin de voir la scène dans son ensemble, se plaçant au côté du milicien.

« Je ne sais pas ce qui les a énervé le plus… le fait que je tente de les arrêté ou ta flèche… tu prends lequel? »

Aénor était amusée de la situation, elle avait prit l’habitude de se battre assez fréquemment, mais l’improvisation était le meilleur entrainement que pouvait recevoir un combattant en général.

* Avec une blessure pareil, il ne se joindra pas a la bataille, il pourrait mourrir avec la perte de sang… trois autres abrutis, le combat devrait durée dans les 5/10minutes avant qu’ils se déguerpissent voir un guérisseur… *

Elle observait les trois gaillards, recherchant leurs zones de faiblesse afin d’aller à l’essentiel. Le soucis était la foule en délire qui les entouraient. Ils y auraient très vraisemblablement des représaillailles sur les populations. Il fallait pas se rater sur ce coup et frapper fort. Elle sortit une dague et se tourna vers le milicien pour écouter sa réponse.

Aénor n’eut pas le temps de reprendre que son comparse s’attaqua à l’un des malfrats, lui fichant une flèche dans le ventre. et lui plantant son poing dans le visage. Elle n’en su pas plus car elle s’attaqua à l’autre. Il s’élança sur elle. Fatigué de se battre, elle envoya un puissant coup de pied dans les parties génitale de l’individu, elle replia sa jambe pour l’envoyer encore plus fort dans le visage de l’homme. Son nez se mit a saigné avant même qu’il ne touche le sol.

Voilà qui était réglé, la population s’était lier au deux combattants et s’acharnait sur ce qu’il restait des malfrats.

« J’sais pas où tu travailles, mais dans la Milice, tes talents seraient appréciés. »

La mercenaire éclata de rire, ce n’était pas la première fois qu’elle entendait cela.

« Je suis à mon compte et déjà affilié à la protection d’un noble, je ne peux protéger tout le monde. »

« Je t'offrirais bien un verre pour fêter ça, mais j'attends encore ma solde de la semaine. »

L’homme rangea son arc tranquillement alors que la mercenaire le fixa avec stupéfaction. L’homme venait de l’inviter un prendre un verre. Elle regarda son arc et percuta.

* Bonne idée ce verre… nous qui voulait apprendre peut être pourra t il m’indiquer qui visiter...*

« Je m'appelle Caleb et toi ? »

« Aénor Beocen, pour vous servir… un verre si l’envie vous prends… »

L’homme accepta sans hésitation à sa proposition, tout en se justifiant du fait qu’il ne prendrait pas de boisson. Bien que la taverne ne soit pas très éloigné, elle n’eut pas l’occasion de parlé tant le milicien était bavard.
La faculté de parler avec autant de facilité l’avait toujours impressionné, elle qui parlait si peu, et elle en était envieuse. Or, comme toute bonne chose, l’excès n’était jamais bon. Elle l’écoutait avec attention raconter les raisons de sa blessure et comment il s’en était remit.
Il lui ouvra la porte et la laissa entrer dans l’établissement.

« Et du coup, à part botter les fesses des malandrins en pleine rue, qu'est ce que tu fais pour ton nobliau ? »

« Je ne suis qu’une humble garde du corps, plus payant que la milice et bien moins fatiguant, il me reste du temps à me consacré à moi même et à l’apprentissage de bien d’autres choses… »

La mercenaire laissa volontairement sa phrase en suspends car elle savait assurément que le milicien sauterait dessus afin de continuer à papoter. Elle leva la main pour que la serveuse vienne à leur rencontre.

« Je vous prendrais un cidre, merci »

Aénor écouta la commande du milicien avant de reprendre.

« Ainsi vous êtes archer… je cherchais moi m^me une personne maniant l’arc avant de m’apprendre les subtilités de cet art. »

Elle prit une gorgé de son cidre frai avant de reposer la chope sur le table et de plonger son regard froid et dur dans celui du milicien.

« Oui je suis archer. Tu veux apprendre ’’les subtilités de mon art?’’ »

L’homme gloussa sans raison apparente, ou bien se moquait-il d’elle. La mercenaire ne comprenait pas ce qu’il avait pu le faire rire autant. Après une seconde de réflexion elle comprit que son langage était la source de son hilarité flagrante. Elle eut une soudaine envie de le frapper, mais se retint. Si elle se mettait à dos la Milice elle serait dans de beaux draps.

« J’imagine que je pourrais t'apprendre les bases. Mais si ton boulot paye bien, tu serais prête à payer combien pour ça ? »

Elle rit à son tour. Monsieur se moquait de sa manière bourgeoise de parlé mais elle était face à quelqu’un qui ne crachait pas sur l’argent.

« Mon employeur est prêt à payer pour être sur que je fasse mon travail dans les meilleurs possibilité. Ainsi je devrais l’en informé, mais je doute que ton prix ne soit le sien. »

Caleb sortit de sa pipe, la bourra et l’alluma avant de reprendre.

« Faudra commencer par t'acheter un arc à ta taille et des flèches. Et voir avec quel œil tu vises.... Il te faut aussi un brassard en cuir pour protéger ton avant-bras. Je suis sûr que t'es une dure à cuire, mais une corde d'arc, ça fait vraiment mal… »

Elle acquéisa d’un mouvement de tête.

« Rien de bien compliqué à se pourvoir en sommes… »

Aénor prit de nouveau sa chope pour boire.

« Mais dis moi, que fais un homme connaissant aussi bien des malfrats dans la milice? »

Son employeur avait accepter la proposition de l’archer et paierai 15 pistoles par mois pour que sa garde du corps apprenne le maniement d’un arc.
Après un cours entretien avec le Comte, elle s’était rendu à son manoir afin de lui exposé la situation. Puis la jeune femme était aller se munir de son équipement, un arc et un brassard en cuir afin de se protéger. Elle avait vêtu une tenue souple afin d’être à l’aise pour tirer. Se rendant de bonne heure au rempart. Elle le vit, oeuvrant déjà à la tâche de son entrainement. Elle l’observa un moment avant de s’approcher lorsqu’il tira sa sixième flèche.

« Bel effort pour une heure aussi matinale. »

Aénor repensa à ce qu’il avait dit la veille, « Par contre, ce sera long, difficile et fort peu agréable... au moins au début. ». Cette phrase était étonnamment tendancieux, une phrase qui avait fait sourire Aénor qui avait baisser son regard sur le torse musclé découvert du milicien.

« Je me suis équipée de ce que tu m’as demandé, un arc et un brassard… Désormais j’attends les conseils du maitre en la matière… »

La jeune mercenaire déposa sa besace à quelques pas et s’approcha de son tuteur, attendant ses ordres.

"Alors que dois-je entreprendre en premier?"

La jeune mercenaire s’approcha de l’homme qui visiblement l’avait repéré. Ils discutèrent quelques peu. A vrai dire, il fallait rendre à césar ce qui appartient à césar, et concédé qu’il discuta beaucoup, sans qu’elle puisse vraiment l’arrêter. Elle profita de l’instant pour observer ses traits qu’elle n’avait pas vraiment regarder. Un visage très agréable et heureux.
Caleb Bellelame, milicien de son état, lui confia enfin une tâche après avoir évaluer son matériel. Il lui montra comment bander son arc, et non sens allusion, continua son discours en se rapprochant de la jeune femme. Il passa l’arc entre ses cuisses pour tendre la corde.

« T’as bien suivi ? »

« Je pense oui… »

Aénor s’attela à la tâche non sans difficulté les premiers temps, mais au bout de dix, l’exercice devint plus facile. Elle observait du coin de l’oeil l’archer qui marchait en direction de ses flèches. Alors qu’il revint a elle, il se servit dans son carquois à sa hanche, la frôlant de la main. Aénor lui jeta un regard amusé.

Caleb s’attaqua ensuite à lui montrer comment tirer à l’arc. Parlant encore une fois énormément. Aénor n’était pas habitué à d’aussi long discours, son mentor parlait peu et ne lui montrait qu’une fois. Elle avait finit par apprendre vite et bien.
Ainsi, lorsqu’il l’a laisse se débrouiller seule avec son tour. Aénor encocha la flèche, aligna la flèche a sa cible et tira délicatement la corde jusqu’à la lâcher. Son projectile vola en direction de sa cible, l’a ratant de peu.

« Dans les hautes herbes en effet… « 

La mercenaire s’esclaffa devant le milicien qui eut l’air interloquer, il devait se dire que c’était la chance du début, mais Aénor avait omit de lui parler de ses bases en tirs à l’arc. Elle l’avait pratiqué par nécessité à la chasse et mais n’avait pas perfectionné son tir autre mesure. Voilà qui allait être intéressant…