Nom : Henri
Prénom : Bartolomeo
Âge : Bientôt la trentaine
Sexe : Masculin
Rang : Pirate.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : +2 FOR +1 ATT +1 TIR

Compétences et objets choisis :


- Une épée courte
- Une arbalète

- Gambison
- Chapelle en fer
- Jambière de cuir
- Gants en cuir usé

- Ambidextrie
- Esquive
- Navigation Maritime
- Natation

Loin de ressembler au typique pirate des comtes pour enfants, Bartolomeo possède un aspect général particulier et tout à fait différent de ses semblables. C’est un individu à l’apparence à la fois modeste et mystérieuse, mise en valeur par son foulard, cachant une partie de son visage. Le pirate à la démarche ferme et assurée possède une majestueuse et élégante prestance, soulignée par sa longue cape marron en lin couvrant ses épaules. D’une taille un peu plus grande que la moyenne, avoisinante les 1m80, c’est un homme à la carrure mince et athlétique doté d’une intense vigueur, digne de celle d’un loup de mer. Son visage, bien que semi-exhibé, laisse paraître des traits durs, comme si la vie s’était acharnée sur lui. D’un teint pâle, presque blême, on pourrait penser qu’il est atteint par le mal de mer ou bien qu’il a rencontré Etiol. Ce qui est immédiatement remarquable chez lui sont ses yeux d’un bleu vif, qui vous dévisagent et vous intimident. Ses cheveux courts sont cependant sombres, d’un brun aux reflets grisâtres. Par-dessus, est déposé un couvre-chef en cuir sur lequel est déposé des plumes blanches. Bartolomeo préfère cultiver une image de « gentleman effrayant », il revêt un long manteau en cuir jaune-marron, un pantalon ordinaire, des bottes raffinées. Pour finir, Bartolomeo ne sent pas la sueur mélangée au Rhum, comme tous les autres pirates à l’hygiène déplorable. Le pirate aux lèvres au goût iodé fait particulièrement attention à sa propreté et répand une fraîche odeur d’eau salée.

« La sagesse du Séraphin et la combattivité de son Second », voici ce qui pourrait parfaitement décrire notre cher pirate.
Une fois encore, Bartolomeo ne correspond pas au stéréotype du pirate. Il a acquis d’excellentes manières, égales à celles d’un aristocrate. Il a également développé une passion pour la musique, son Capitaine recrutait des musiciens à bord de son navire. La littérature n’a jamais été son point fort, grâce à sa curiosité il est parvenu à apprendre à lire quelques groupes de mots, mais il n’a jamais su écrire. Après tout, selon lui, pour réussir dans le milieu de la piraterie, le parfait leader se doit d’être stratégique et charismatique.
Il ne partage pas sa cabine avec n’importe qui, par ailleurs il tolère peu le viol et s’oppose à celui des filles de moins de quinze ans. Bien qu’il sache manier l’épée et l’arbalète avec aisance, le pirate est diplomate et préfère éviter les effusions de sang par la négociation. Ce n’est pas un être de nature sanguinaire, mais il sait ôter la vie lorsqu’il le doit, chose courante pendant les abordages ou les pillages.
C’est un individu extrêmement loyal, qui croit à l’ordre établi et respecte la hiérarchie. Il obéît si cela peu servir ses intérêts et aspire à gouverner un jour. Ces règles de conduites le place au dessus des pirates sans scrupules.
Enfin, Bartolomeo, comme la majeure partie pirates vit selon la règle suivante : « puisque nous allons mourir, hâtons-nous de vivre et, surtout, de vivre bien ! ».

Présumé fils d’une mère prostituée et d’un père marin, Bartolomeo Henri grandit dans le quartier commercial de la Hanse. Il n’eut jamais connu ses parents, orphelin il fut recueilli par un artisan détenant une tannerie. Il se chargea de son éducation et lui transmit son savoir, le voyant comme son seul et unique héritier. Cependant, refusant de suivre les traces de son père adoptif et complètement désintéressé par ce métier, il décida de s’engager sur une tout autre voie : celle de la milice maritime. Il devint un excellent matelot, par soif d’aventures et par son goût pour le risque. Sous les instructions d’un commandant de bord, il apprit rapidement les ficelles du métier comme la participation aux différentes manœuvres d’amarrages à l’arrivée et au départ du navire, le travail des opérations de chargement et de déchargement du fret, l’entretien d’un navire par des opérations de maintenance régulière et le maintien de la paix sur la voie maritime vers le Labret.
Après l’arrivée de la Fange, les attaques de pirates sur les navires de pêche naviguant près du littoral se faisaient de plus alarmantes, les matelots armés de la milice parvenaient tant bien que mal à les défendre. Sans l’appui des forts maritimes tenus le long du littoral et surveillant autrefois le domaine maritime, les pertes furent nombreuses et le métier devint de plus en plus dangereux. Le milicien obtint grâce à sa discipline, à ses talents et à son expérience le grade de Second à bord du navire « Le Valeureux », qui faisait référence à la bravoure de l’équipage qui refusait de déposer les armes face aux pirates du Dauphinat. Néanmoins, l’effectif de la milice maritime était à l’époque bien trop réduit pour remporter cette interminable lutte contre le crime sur mer, alors les hommes du duc décidèrent d'opérer stratégiquement. Ils mirent au point plusieurs tactiques navales pour prendre le dessus sur l’adversaire et limiter la piraterie dans le domaine maritime. Ils redoublèrent d’effort remportèrent de nombreuses victoires sur les littoraux à la fin de l’an 64, réduisant fortement l’activité criminelle sur les mers.
Cependant, en juillet 1165 survint l’ultime incident, plusieurs bateaux appartenant à la milice dont le sien furent détournés et conquis par le Séraphin lors de l’assaut d’une forteresse sur une île au large, habitée par les pirates. Bartolomeo fut l’un des seuls rescapé de son navire, à ne pas avoir été exécuté par l’intrépide pirate Rollon Tancravèle, la sentence de mort des hauts-gradés ayant servit d’exemple. Épargné par le Séraphin en personne et contraint à rejoindre les rangs de la piraterie, il goûte seulement depuis quelques mois, à la liberté que lui offre cette toute nouvelle activité.

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