Marbrume


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 Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]

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Hérald DreitMilicien
Hérald Dreit



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MessageSujet: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyMer 17 Mai 2017 - 15:11
Quelque part début Septembre 1165

"Je vais maintenant tirer ma révérence, j'ai d'autres chats à fouetter. Puisse la Trinité vous garder dans votre entreprise. Peut-être que nos chemins seront amenés à se recroiser. Je vous écrirai une missive pour reprendre contact."

Tels étaient les paroles qu'avait prononcé Dreit à l'attention de cette mercenaire sulfureuse qui avait fait sensation dans la caserne, alors qu'elle était venue dépêcher une coutillerie pour escorter le Comte de Rougelac. Elle avait fait sensation au point qu'elle avait même attiré l'attention de Dreit ; suscité son intérêt au point qu'il écrivât une missive à son attention, qu'il transmettrait à un crieur lettré si d'aventure la jeune femme était incapable de lire. La requête fut brève, concise et sans ambages.

Citation :

A l'attention de Mademoiselle Aénor Béocen,

De la part du milicien Hérald Dreit de la milice intérieure de Marbrume.

Objet : demande d'entretien

Je souhaiterais, par la présente, convenir d'un lieu et d'une date pour m'entretenir avec vous au sujet d'une affaire personnelle. Merci de bien vouloir m'indiquer, dans les meilleurs délais, si vous confirmez ma requête et, auquel cas, veuillez préciser vos disponibilités ainsi que vos préférences.

Respectueusement

Il avait griffoné ces quelques mots d'une écriture tranchante et soignée, dont seul le crieur pourrait véritablement profiter, peut-être. Son respect et sa considération était tels qu'il s'appliquait à l'ouvrage, mais qui s'en souciait réellement, peut-être à part le Comte de Rougelac tandis qu'ils se portaient tous deux en haute estime, fussent-ils des ennemis engagés dans une drôle de guerre froide ?

Il émergea de ses pensées, pliant soigneusement le morceau de parchemin tandis qu'il quittait la caserne, se rendant à un office dans le quartier de la milice où des crieurs s'y trouvaient régulièrement, en attente de quelque course. Il se dirigea vers le comptoir et indiqua :

"Connaissez-vous une certaine Aénor Béocen dans vos registres ? Je voudrais lui transmettre le présent message."

L'on demanda de patienter d'un doigt levé, tandis que le tenancier se dirigeait vers quelques étagères, retrouvant quelques parchemins qui indiquaient à quel office était rattaché telle personne. Et on trouva effectivement le nom d'Aénor Béocen.

"Nous nous en chargeons, messire." répliqua le tenancier alors qu'il recevait de la main du grand blond pâle quelques sous en juste rétribution de son service.
"Merci." conclut enfin Dreit avant de saluer le responsable des lieux d'un hochement de tête puis de vaquer à nouveau à ses occupations de milicien. Patrouiller avec un binôme, en somme.
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Aénor BeocenMercenaire
Aénor Beocen



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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyVen 19 Mai 2017 - 19:31
La mercenaire était entrain de rentrer chez elle après une dur journée. Elle était occupée a redresser le niveau de combat des gardes du Comte. Ils avaient un niveau déplorable et s’était à croire que le noble les avait recruter plus pour leur aspect de gorille et peu agréable afin d’éloigner les menaces. Or dans cette logique, ils ne savaient pas tenir une arme dignement, ni même se battre à mains nue autrement qu’à coup de point.
La Fange avait bien malgré tout, pousser des gens dans une carrière qui leur était fort peu adapté, comme ses zouaves de miliciens que le Comte avait engager pour l’escorter chez le Baron de Sombrebois.
Des miliciens? Voilà qui étaient erroné comme terme compte tenu des capacités à ses hommes, plus apte a culbuter une chèvre qu’une humaine.

Elle marchait, plonger dans ses pensés lorsque le crieur vint à sa rencontre, une lettre à la main.


« Mademoiselle Beocen, voici pour vous et bonne soirée »

La mercenaire tenta de le remercier mais il était déjà partie. Elle regarda le pli, sans savoir qui pouvait bien lui écrire, d’autant que beaucoup de ses connaissances ne savaient guère écrire. Dépliant délicatement la lettre elle fut d’autant plus étonné par les premières lettres.

« A l'attention de Mademoiselle Aénor Béocen,
De la part du milicien Hérald Dreit de la milice intérieure de Marbrume. »


*Dreit? Mais que peut-il bien me vouloir?*

Aénor se rappelait la rencontre de ce milicien, ils s’étaient battu pour prouver que l’art du combat était important. Il n’y avait pas eut de gagnant, mais il avait gagné le respect de la mercenaire. Mais une question planait toujours dans son esprit. Que pouvait-il bien lui vouloir? Surement quelques choses d’important pour nécessité son intervention.

« Je souhaiterais, par la présente, convenir d'un lieu et d'une date pour m'entretenir avec vous au sujet d'une affaire personnelle. Merci de bien vouloir m'indiquer, dans les meilleurs délais, si vous confirmez ma requête et, auquel cas, veuillez préciser vos disponibilités ainsi que vos préférences. »

Sans plus attendre, intrigué par les écrits de son… ami? Elle prit le chemin de la caserne, oubliant sa fatigue et ses pensées, se rendant directement auprès de l’intéresser. Il ne lui fallut pas plus de dix minutes pour rejoindre la caserne. Elle avisa le premier Milicien qu’elle croisa.

« Bonsoir, je suis à la recherche d’Hérald Dreit, sauriez vous où je peux le trouver? »

Voyant le regard éberlué du milicien, elle entreprit une autre stratégie et faisant tombé un pan de sa chemise le regarda d’un air aguicheur.

« C’est.. très important vois-tu… »
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Hérald DreitMilicien
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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyVen 19 Mai 2017 - 20:25
"C'était trop bizarre comment elle s'accrochait à mes cheveux et tout, et puis elle a fini par pousser un petit cri et même qu'elle avait les iris qui remontaient dans sa boîte crânienne. J'crois qu'j'l'ai montée au septième ciel."
"Moui... Je pense surtout qu'elle simulait pour te faire croire que t'étais un Serus au pieu. Les prostituées font toutes ça."
"Tu dis ça parce que t'es jaloux, Flo' ! En vrai j'sais qu'j'ai du charme, même si j'peux rêver pour avoir la cheffe dans mon lit, y a des myyyyyriades d'autres donzelles qui n'attendent que leur prince charmant."
"Courmant... T'es vraiment..."
"Un prince charmant ! Je fais des rimes d'un air grandiloquent. C'est fou han !"

Un rire retentit tandis que Courmant se cambrait, se tapait le genoux, puis donnait une tape à son collègue Florestan qui le toisait d'un air triste et blasé, les bras croisés, levant une main à sa tampe pour se gratter. Décidément, ces deux-là de la coutillerie n'avaient pas le même humour. Mais alors que Courmant se remettait de ses émotions, la petite larme à l'oeil, il vit venir de loin cette jeune femme aux traits rikniens, une blonde au regard impénétrable, dont le style vestimentaire indiquait clairement qu'elle était taillée pour le combat. Une milicienne ? Non, elle n'avait pas l'uniforme ; sa silhouette se précisait alors qu'elle se rapprochait, tandis que Courmant donnait une vive tape sur l'épaule de Florestan, l'air de dire, "regarde le gibier" !

Plus elle approchait, plus Courmant avait le souffle coupé. Il déglutit. Elle lui rappelait Danae lorsqu'il l'avait vue pour la première fois, lorsque son sang n'avait fait qu'un tour, lorsque des pensées charnelles avaient inondé son esprit. Et lorsque Dreit lui avait collé la baffe du siècle pour qu'il redescende sur terre. Et en plus, c'est qu'elle disait vouloir Dreit.

"PUTAIN ! Mais COMMENT y fait pour gérer autant de femmes ce CON ! MERDE !" finit par éclater Courmant en se tapant le front de la paume de sa main, avant de se retourner pour se mordre les doigts. "M-mais pourquoi y a pas de jolies femmes qui ressemblent à des guerrières qui demandent Courmant parce que c'est très important... Qu'est-ce que j'ai fait à la bonne Trinité !"
"Courmant ! Ta gueule un peu ! Excusez-nous, madame." fit Florestan à l'attention de la jeune femme, "On connaît bien Hérald Dreit, il est dans notre coutillerie. A cette heure-ci, s'il est pas en vadrouille, vous pourrez le trouver soit dans la salle commune, soit dans sa chambre. J'vous rappelle que les cloches du couvre-feu vont retentir d'un instant à l'autre, alors faîtes attention à vous."
"Aucun problème, je m'occupe d'elle." lança Hérald qui arrivait aux devants de la caserne, l'air moins froid que d'habitude, un petit sourire satisfait se dessinant sur ses lèvres. "Bonsoir, Aénor."
"Eh Dreit, tu nous présentes ? Dis ?"
"Cela attendra. Je dois m'entretenir personnellement avec ma camarade. Je passerai sans doute la nuit en dehors de la caserne - couvre feu oblige - mais si tu es sage, peut-être que..."
"Trop bon !"
"..."
"Dites à la cheffe que je suis parti seul en compagnie d'Aénor Béocen si elle me cherche. Je compte sur vous. Que la Trinité vous garde."
"Ouais ouais... Veinard..."

Dreit s'éloigna de la caserne dans le crépuscule naissant. Courmant attendit qu'Aénor et Dreit soit suffisamment éloignés pour glisser à Florestan.

"La VIE de ma mère, mon garçon ! On dirait sa SOEUR ! Elle fait la même tête d'enterrement que Dreit ! C'est Dreit mais en FEMME !"
"Si ça se trouve, c'est vraiment ça soeur."
"Arrête tes conneries, ça serait dégueu franchement."
"... Dégueu ? Mais de quoi tu parles ?"
"... Ben... T'as vu comment elle est chaude ? Tu crois qu'ils vont faire quoi ? Une partie d'osselets ?"
"Courmant mais qu'est-ce que t'es *con*..."

Un autre rire strident retentit dans tout le quartier de la caserne. L'humour courmantien avait frappé.

---

"Votre visite éclair m'a surpris, je dois dire. Je m'attendais à un échange épistolaire avant de convenir d'une rencontre, mais l'on dirait que vous étiez pressée de me revoir..." confia Dreit d'un air qui semblait faire croire qu'il s'essayait au sens de l'humour, alors qu'il poussait la porte vitrée d'une petite auberge sobrement baptisée "Le Cerf d'Argent". "Comment vous portez-vous depuis notre dernière rencontre ? Le comte de Rougelac est-il satisfait de la coutillerie qui lui est affectée ?"

Il se dirigeait vers le comptoir, captant du regard le tenancier qu'il salua d'un hochement de tête.

"Un simple verre d'eau pour moi suffira, je vous prie."
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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyVen 19 Mai 2017 - 21:02
La mercenaire reçut un accueil des plus… mitiger serait le bon mot. Les deux hommes étaient vraisemblablement entrain jazzer sur la mercenaire, parlant de leur conquête respective. Mais Hérald Dreit arriva en un clin d’oeil et la fit reprendre la route inverse, mais en sa compagnie, laissant béatement les deux balourds qui retournèrent bien vite à leur occupation favorite, parler de leur sexe et de la vie de celui-ci.

C’était la première fois qu’ils se voyaient dans un autre contexte que la milice, mais aussi la deuxième rencontre qu’ils avaient. Il était vrai qu’ils étaient assez semblable, blond, pâle et au regard froid. Mais la froideur ne voulait pas pour autant dire qu’ils n’éprouvaient rien, voire se moquer du monde qui les entoures. Un jugement bien trop facile des gens ignorant et qui racontaient leur vie à qui veut l’entendre. Une sale manie que, malheureusement, beaucoup de gens avaient, que de raconter à qui voulait l’entendre la moindre péripétie qui leur était arrivé, allant d’un cassage d’ongle à un soit disant combat à main nue avec un Fangeux. Une imagination fertile qui était forte utile pour se faire payer à boire par des naïfs.

Les deux combattants s’éloignaient de la caserne afin de discuter plus à leur aise.


« Dès que j’ai reçu votre lettre, il m’a sembler que c’était une chose importante et urgente dont vous vouliez vous entretenir, ainsi ai-je rejoins le plus rapidement possible les quartiers de la milice pour savoir de quoi il en tournait. »

Ils tournèrent au coin de la rue et ils trouvèrent devant Le Cerf d’Argent, un lieu assez privilégier des hauts dignitaire de la milice. Poussant nonchalamment la porte vitrée, ils entrèrent dans le lieu qui sentait le tabac à plein nez, ainsi que des rires gras qui s’élevaient par dessus la musique.

« Je me porte à merveille et vous même? Le Comte est très satisfait de sa garde, mais il ne l’a voit pas donc je pense surtout qu’il en est heureux par principe… Une bière pour ma part je vous pris » dit-elle au serveur alors qu’ils commandaient.

Aénor dirigea son index en direction d’une table vide, et s’y rendit sans même attendre la réponse. Sa journée avait été longue et il lui tardait de s’asseoir enfin. Elle s’affala quelque peu sur le banc, heureuse de reposer ses jambes et ses pieds. Puis déposant sa bière devant elle avant d’y toucher elle se tourna vers le milicien.

« De quoi en retourne t-il? »

Sa curiosité avait grandit depuis qu’ils étaient arrivé. Sa lettre semblait pressante et ne savoir le sujet de l’entretien l’a rendait nerveuse, sans raison apparente mais tout de même sur la réserve. Elle en profita pour détailler l’individu, elle ne l’avait pas réellement fait lors de leur première rencontre.

*Tout autant de cicatrice que moi, voir plus… des trucs plutôt féminin…*

Un rire plus élevé que les autres interpella la mercenaire qui se tourna vers son origine. Observant la foule.
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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyVen 19 Mai 2017 - 21:51
"Je me porte beaucoup. Les tensions dans la milice sont toujours aussi présentes, j'ai eu affaire à un interrogatoire surprise qui m'a valu un passage à tabac pour que l'on s'assure que je ne dise rien d'autre que la vérité. Mais c'est un mal nécessaire pour débusquer les traitres parmi les soldats de sa grâce."

Le milicien blond fourra une main gantée dans sa bourse, déposant deux sous sur le comptoir pour les consommations, et emboîta le pas de la petite mercenaire pour s'attabler en retrait. Il prit place, à son aise, échangeant un regard avec Aénor qui semblait le toiser comme elle toisait un inconnu. Il lui rendait ce regard froid, détaillant ses traits guerriers. Et repensait à ce qu'il avait pu lui dire la dernière fois. Il avait envie de dire tout haut ce qu'il pensait tout bas, tenter une fois de plus pour la soudoyer pour rejoindre la milice. Mais il n'était pas là pour ça.

"Si je comprends bien, vous serez présente au bal de Sombrebois qui se tiendra au milieu du mois. Ainsi j'aimerais que vous surveilliez quelques individus pour moi... Et que vous me fassiez part de tout comportement suspect au niveau des miliciens présents, si tant est qu'il y ait parmi les invités des hommes du Duc. Sachez que ma démarche est entièrement personnelle et non supervisée par les services d'enquête interne de la milice auxquels je n'appartiens pas. Je vous demande là simplement un service en tant que simple... Camarade d'armes, si je puis dire."

Sur ces paroles, il tira un autre bout de parchemin plié en deux, qu'il fit glisser à son interlocutrice tandis qu'un rire gras retentit dans son dos. L'individu concerné toisait les deux attablés et allait à leur rencontre, accompagné de deux collègues tout amusé. Un milicien, à en croire son accoutrement.

"C'est vous la femme qui avez emprunté la cinq-cent septième pour le Comte de Rougelac ? On vous a vraiment refilé de la mauvaise graine... Et puis leur coutilier est tellement mauvais..."

Puis la personne jeta un regard à Dreit.

"Peut-être qu'elle s'en porterait mieux si tu les prenais en charge, Dreit... Tout le monde te connaît à la caserne depuis que t'as froidement assassiné La Bouliche dans le geôles et que t'as essayé de t'en prendre au sergent Lucifer le lendemain... J'pense que t'es condamné. Je quitterais la milice si je serais toi."

"Tout ceci est arrivé parce que trois imbéciles de votre acabit sont venus m'importuner alors que je leur sommais de retourner d'où il venait, c'est-à-dire le coin des perdants. L'un d'eux ne peut plus tenir d'épée, et les deux autres sont morts à Labret durant leur punition."

Il y eut un silence pesant, provoqué par les paroles glaciale du grand blond pâle qui, assis, jaugeait tour à tour ses trois collègues entamés par quelques verres qu'ils avaient enquillés plus tôt.

"Par ailleurs, qui de vous trois est en charge de surveiller la joyeuse sauterie que vous faîtes ? Vous savez qu'il est interdit de se réunir à plus de deux en dehors de la caserne ?"
"O-On s'est croisé par hasa-"
"Débarrassez-moi le plancher et rentrez à la caserne avant que je ne fasse cas de votre existence infecte !" dit-il d'un ton tranchant tandis qu'il fusillait les trois saoulard du regard, qui, toisant le grand blond pâle et la jeune femme, dans un élan de raison, tournèrent les talons et partir sans demander leur reste, si ce n'est en claquant la porte, visiblement contrariés.

"Excusez-les." poursuivit Dreit qui tapota sur le morceau de parchemin. "Vous trouverez le nom de la personne à surveiller si tant est que vous la croisiez à cet évenement. Pourriez-vous m'accorder cette faveur, Aénor ?"

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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyMar 23 Mai 2017 - 5:30
La mercenaire observait la scène avec un certain amusement. En effet, chacune de ses rencontres avec des miliciens lui prouvaient qu’elle fréquentait les rares hommes de valeurs qui subsistaient dans une armée en décadence. La situation était d’autant plus cocasse que la scène semblait surréaliste, tant par le fait que permis tout ces miliciens réunit dans la taverne, ils avaient choisit de se rendre à l’heure table pour chercher des noises au seul d’entre eux qui était en agréable compagnie. Une fois de plus l’autorité d’Hérald Dreit était remise en cause. Elle en venait à se demander pourquoi le monde s’acharnait sur lui de cette manière. Soit il était un saint, un homme d’une bravoure et d’une droiture peu commune ou cet homme était poisseux et attirait la malchance.

« Débarrassez-moi le plancher et rentrez à la caserne avant que je ne fasse cas de votre existence infecte ! »

Les hommes le regardèrent avec violence et s’exécutèrent en râlant, claquant la porte par pur contrariété, faisant trembler les vitraux qui y étaient cloués. La mercenaire regarda le milicien. Ils pouvaient ainsi revenir à leur affaire. Elle profita du court instant de répit pour boire quelques gorgés de bière avant de le voir faire glisser sa main vers elle. Une manière délicate, tel un homme cherchant à lui prendre sa main. Un geste qui paraitrait romantique a quiconque observerait la scène et ferait jaser les derniers qui ne le faisait pas encore. Hors sous sa main se trouvait un petit morceau de parchemin plié qu’il lui confiait.

« Vous trouverez le nom de la personne à surveiller si tant est que vous la croisiez à cet évenement. Pourriez-vous m'accorder cette faveur, Aénor ? »

Etonnée par cette requête, elle souleva le parchemin et le déplia délicatement pour en lire le contenu. La mercenaire ne releva que les yeux du papier, et planta son regard dans celui du milicien, cherchant une sorte de confirmation muette entre eux puis replia le morceau de parchemin et le déposa sur la table. Aénor prit sa bière et en bu de nouveau quelques gorgés avant de prendre la parole.

« En effet je pourrais, mais dites moi donc pourquoi? Une amante? Une jalousie? Excusez ma curiosité, mais il faut comprendre qu’une demande de la sorte est peu habituelle mon ami. »

L’amusement de la mercenaire était a un stade très avancé. Elle était prête a rendre service à Dreit, même sans aucune information, mais sa curiosité lui semblait peut être à pousser leur relation à une amitié forte.
Elle réussit à faire fi du bruit les entourant. Les rires gras, les discussions hâtive et bien trop élevé pour surpasser la musique des bardes. L’ambiance demeurait festival et joyeuse, et vu la clientèle, le tavernier était assuré que fort peu de bagarre exploseraient dans son établissement, s’assurant ainsi de la pérennité de sa propriété.

Mais avant même qu’il n’est eut le temps de répondre, les hommes qu'ils avaient précédemment rencontrer entrèrent dans la taverne. Au regard du milicien, elle comprit que leur conversation ne serait pas si privé que cela.
Aénor fit glisser le parchemin sous la table pour que personne ne le voit.


*Encore eux...*

La soirée promettait d’être mouvementé, d’autant plus que les miliciens virent Dreit et lui firent un signe de main avant de s’approcher du duo.
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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyMar 23 Mai 2017 - 19:12
"Tu entends le glas des cloches du couvre-feu, fils de putain ? On s'est dit qu'on allait rester avec toi pour te foutre dans la merde, ça t'apprendra à nous parler comme ça, Dreit. Et comme on est trois contre un, notre parole contre la tienne, on espère vite se débarrasser de gros connards dans ton genre qui s'en prennent aux sergents et qui se croient tout permis. C'est dit. Maintenant, va falloir nous faire de la place, puisqu'on est dans la même merde. Tancrède, va commander des bucks. Y fait soif."

Le meneur du groupe et ses deux gorilles allèrent tirer des tabourets à d'autres tablent et prirent place l'air de rien autour d'Aénor et de Dreit. Il avait une carrure imposante, le crâne rasé de prêt et une cicatrice qui semblait arrangée, surfaite ; une balafre qui le décorait en digonale, de l'arcade gauche jusqu'au coin de la lèvre droite. Cela lui donnait clairement un air impressionnant et mauvais pour quiconque se sentait intimidé. Dreit semblait moins amoché à côté, lui qui avait secrètement le nez presque cassé et quelques cicatrices disparates sur son visage blafard. Le milicien plantait ses yeux dans celui de la mercenaire.

"Eh toi, la beauté sulfureuse ; y t'a payé combien l'autre pédale pour que tu lui remettes le compteur à zéro ? Je peux surenchérir et t'éviter des supplices, c'est pas un cadeau que de se taper un frigide comme lui. D'ailleurs tu sais c'qu'on dit. Il aime se taper des petits garçons ; il s'est tapé Castagnier à l'époque où elle se faisait passer pour un mec. On appelle ça des pédérastes. Il risque de te demander des trucs obscènes qui vont à l'encontre des moeurs, à défaut de t'carrer une écharde de trois centimètres dans l'cul."

Les deux autres, qui étaient revenus s'attabler avec trois verres d'alcool à un sous, avaient partiellement entendu la conversation et rirent gras au nez de Dreit alors qu'ils trinquèrent bruyamment tous les trois.

"Eh, Gérard, j'le sens pas pour cette histoire de couvre-feu là. J'veux pas finir sur la potence."
"Oh ta gueule, Tancrède, tu fais chier, quoi, merde. Demain on quitte tranquillement un à un cette auberge moisie comme si de rien n'était. Et l'autre pédéraste tu vois y sait fermer sa gueule, là, maintenant, parce qu'y sait que moi j'le casse en deux. Alors y fermera sa gueule et nous évitera des ennuis inutiles, n'est-ce pas, Dreit ? J'ai pas raison ? De toute façon t'es qu'une baltringue qui construit du mythe ; t'es tellement mau-vais que t'es sous les ordres d'une femelle dans ta coutillerie. Les femmes qui portent des armes... Putain mais qu'est-ce qu'y faut pas voir. J'ai pas raison les gars ? Hein ?"

Les deux acquiescèrent d'un rire gras, tandis que Dreit demeurait calme, buvant son verre d'eau d'une bonne gorgée avant de le reposer. Il finit cependant par prendre la parole, haussant un peu le ton pour se faire entendre malgré la musique ambiante et le brouhaha.

"Le problème avec toi, Gérard, c'est que tu as le sang tellement chaud que quoi que je te dise, tu te vêxerais et t'emporterait au quart de tour. C'est le comportement typique d'un tâcheron ; d'un perdant sous-éduqué qui fuirait la queue entre les jambes s'il venait à faire face à un fangeux."

Ni une, ni deux, Gérard se redressa pour coller un gnon sans retenue à Dreit, qui se décala légèrement pour encaisser la frappe vers le cuir chevelu, son geste de tête accompagnant la frappe ridicule du milicien. Il resta un instant le regard détourné, légèrement trouble, perdu sur le plancher, tandis qu'il relevait les yeux devant une partie de la foule qui était témointe de la scène, pétrifiée alors que les deux autres miliciens rirent gras, encore, toujours. Dreit se redressait et regardait Gérard d'un air calme, plus froid que jamais ; un sang-froid qui pouvait en surprendre plus d'un.

"Ouais, j'préfère quand tu la fermes bien."

Le milicien costaud fit du pied à Aénor.

"Et toi, t'es frigide et victime comme lui ou bien tu sais t'amuser ? Tu viendrais pas à califourchon sur mes g'noux ? J'm'occuperai bien de toi, t'en fais pas."
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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyJeu 25 Mai 2017 - 6:40
Les ennuies commençaient à pleuvoir. Mais ce n’était point de la faute du milicien ou de la mercenaire. Uniquement de celle d’un imbécile se prenant pour bien plus fort qu’il ne l’était, et ne sachant guère réfléchir sans son dard.
Elle préférait se taire et laisser Dreit se débrouiller seul afin de ne pas saper son autorité.
Mais il fait la chose qu’elle ne pouvait laisser impunie. Il se mit à lui faire du pied sur la table.


« Et toi, t'es frigide et victime comme lui ou bien tu sais t'amuser ? Tu viendrais pas à califourchon sur mes g'noux ? J'm'occuperai bien de toi, t'en fais pas. »

La mercenaire avait pour principe de ne pas montrer ses émotions, ainsi elle lui fit son plus beau sourire, se levant pour le contourner, caressant son épaule du bout des doigts, suivant son mouvement autour de lui. Elle se plaça devant lui sous le regard médusé de ses camarades qui pensaient que leur chef avait réussit à prendre la « conquête » de Dreit.

« Lève toi donc que je juge de la marchandise… »

Bien trop heureux que de satisfaire son ego, il obtempéra dans la seconde se levant pour faire face à la mercenaire, la surplombant légèrement.
Aénor le regardait telle une femme éprise de se qu’elle voyait. Faisant naviguer sa main sur l’armure de cuir du milicien, jouant de ses charmes, l’attirant dans ses filets.


« Humm… voilà qui devrait… »

« Oui ma jolie! Bien mieux que cet empaffer de Dreit! »

La mercenaire plongea son regard dans le sien et fit mine de s’approcher pour l’embrasser quand soudain elle le saisit par les attributs et les lui remonta d’un coup sec et exerçant une forte pression dessus.
Le milicien devint livide et elle se mit sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille afin de lui murmurer:


« Dans un premier temps, on ne me coupe jamais la parole. Ensuite Dreit a certainement plus de qualité d’une pourriture dans ton espèce qui ne sait que viser la prochaine prostituée qu’il prendra si elle accepte d’écarter les cuisses. Et d’importe ses relations, elle ne regarde que lui. »

De sa main disponible, elle attrapa sa pinte de bière pour la finir, martyrisant toujours l’appareil du dénommé Gérard.

« Tu as dérangé une conversation qui ne te regardait en rien, et désobéit à l’ordre de couvre feu. Lui seul contre vous trois ne serait pas entendu, mais que dirait vos supérieur à la chef des gardes du Comte de Rougelac? »

Toute expressions avaient quitté son visage, seul ses yeux donnaient le ton de sa parole, froid, sec et violent.

« Mais soyez assurer messieurs que si vous vous éloignez sans bruit, et n’oubliant pas de me recommander une bière à vos frais, que je ne donnerai pas vos noms… »

*comptez la dessus, des pourris comme vous mérite largement le trou…*

« Que… Tu n’oserai quand même pas?… »

Il était tout de suite moins fringuant et son entrejambe ramollit entre les doigts de la mercenaire ne ferait pas long feu s’ils leurs prenaient de ne pas agir dans les termes qu’elle leur imposait.
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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptyJeu 25 Mai 2017 - 19:43
Le fait que le moins débile des trois se retrouve piloté par Aénor qui le tenait par les couilles - au sens propre comme au sens figuré - fit réagir les deux autres au quart de tour qui se levèrent de leur chaise pour dégainer. Enfin, un seul ; celui étant proche de Dreit s'étant fait préempter, la main bloquée sur son pommeau alors qu'il était en situation de déséquilibre, Dreit exerçant de son autre main une pression au niveau du nerf ulnaire.

"On ne sort pas son arme dans un endroit pareil, messieurs. Vous n'avez pas scellé votre pacte par le sang pour des choses aussi futiles."

Il lançait un regard glacial à l'autre milicien qui avait sa lame au clair, regardant tantôt Tancrède, tantôt Gérard. Ce dernier, la respiration presque saccadée, concentré sur ses couilles, hocha frénétiquement la tête à l'attention de son comparse.

"... P'tain vas-y range ton arme imbécile !"
"J'ajouterai une dernière chose. J'ai une réputation infame qui me précède et je n'hésiterai pas à vous trancher la tête tous les trois si vous décidez encore d'aggraver votre cas. Tu l'as dit, Gérard. Je suis un 'gros connard qui se croit tout permis'. Si tu avais quelque lueur d'intelligence qui éclairait ton esprit - si tant est que tu en aies un, cela va de soi - tu devrais savoir que les chiendents comme moi n'ont rien à perdre. Alors si tu tiens à ton existence puérile, à ta "survie" comme beaucoup de gens en ce bas monde, tu ferais mieux de te tenir à distance et de garder en laisse tes deux imbéciles de tâcherons avec toi. Et je peux te dire que tu as de la chance de ne pas être tombé sur quelqu'un d'autre que moi. Chantebrume vous aurait déjà laissé pour mort avec la mâchoire fracturée sur le plancher. Je ne parle pas des autres miliciens moins patients. Me suis-je bien fait comprendre, ou faut-il que je quémande Aénor de t'arracher les bourses pour que tu commences à assumer les responsabilités qui sont tiennes ?"
"... O-o-o-ok ok ok, c'est bon, lâchez-moi, j'vais vous payer un buck, ça coûte rien, j'vois plus vos gueules après."

Pour Gérard, Aénor était tout de suite moins charmante. Sa libido avait été tranchée nette, et pourtant elle demeurait d'autant plus sulfureuse, cette jeune femme pleine de promesses que Dreit jaugeait d'un regard qu'il portait rarement, celui dans lequel on pouvait y dénicher une minuscule étincelle.

"Ca ira, Aénor. Je ne veux pas avoir à témoigner que tu as défié l'autorité d'un milicien. Est-ce que tu pourrais le lâcher, maintenant ?"
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MessageSujet: Re: Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre]   Les bienfaits du mercenariat [Aénor Béocen, Libre] EmptySam 3 Juin 2017 - 21:56
S’il fallait avouer une chose, c’était bien que le contrôle était une chose grisante pour n’importe laquelle des personnes la possédant. Ainsi, l’action de la mercenaire tenant le milicien indigne par les parties, soit l’organe même de la virilité chez l’homme, était jubilatoire pour celle-ci. Non seulement par revanche sur l’homme qui l’avait prise pour une prostituée et insulté, mais aussi une prise de pouvoir de la gente féminine qui prouvaient encore une fois qu’elles étaient capable de surpassé l’homme et de diriger les opérations mieux qu’ils ne le faisaient.
Une chose que la milice avait enfin intégrer en faisant pénétrer dans leur rangs des femmes, qui avaient toute les peines du monde à se faire accepter dans cette univers qui était encore dans une lancée masculine.

Alors que Dreit lui intima de le lâcher afin de ne pas avoir a témoigné contre la mercenaire, elle relâcha la pression sur les partie génitales du milicien, et restant proche de lui, épousta son habit afin de lui murmurer à l’oreille.


« La prochaine fois que tu décide de t’en prendre a un de mes amis, je te les coupes sans la moindre hésitation… me suis-je bien fait comprendre? »

Le milicien acquiesça et partit vers la sortie en compagnie de ses acolytes. La mercenaire en profita pour se rasseoir, déposant ses coudes sur la table et attrapant sa pinte pour la boire.

*Comment amener le sujet?*

La mercenaire ne savait pas si elle devait s’intéresser ou pas à la raison qui poussait le milicien à vouloir la suivre. Elle revenait sans cesse sur cette même question. Quel était son intérêt pour elle? Non pas une jalousie, mais elle se demandait s’il s’agit de son type de femme.

« Nous sommes désormais seul. Donc je vais satisfaire ce qui me démange… pourquoi donc? Je sais que cela est de la curiosité mal placé mais.. »

*J’espère qu’il ne va pas mal réagir…*

Aénor avait la gorge sèche, et le coeur battant de stresse, espérant avoir sa curiosité satisfaite et ne pas avoir froisser son camarade.
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