Nom : Metruand
Prénom : Quentin
Âge : 35 ans
Sexe : Masculin
Rang : Soldat de la milice extérieure.
[vous pouvez rajouter des éléments à votre guise]
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Milicien, lors du moment venu, une évolution en Coutilier. + 1 en FOR, + 1 en ATT, +1 en END et + 1 en PAR
(Ne pas recopier le tableau, donner seulement les points à ajouter)
Compétences et objets choisis : Acrobatie, Connaissance Tactique, Dégainer l'épée et Discernement.

Une épée courte, un bouclier en acier, des jambières de cuir, gambison et des gants en cuir usé.

Je suis Quentin, j’ai trente-cinq ans, j’ai vécu toute ma vie à Marbrume, surtout à la place des pendus, mon père tenait sa forge, au-dessus de la forge nous avions notre maison, notre petit coin de vie paisible. J’ai su manier les armes grâce à mon père, vu qu’il gérait sa forge, il lui arrivait avec ses armes de faire quelques passes et par là-même occasion de m’apprendre à manier une arme. Lance, couteau, épée, toutes sortes d’armes qu’il pouvait fabriqué il me les faisait tester par la suite.

C’est comme ça que désormais je manie plutôt bien l’épée accompagnée d’un bouclier. Dès que j’ai eu l’âge je me suis inscrit dans la milice, j’ai toujours été un désireux d’aventure. Grâce à ces longues années j’ai pu entretenir mon corps et garder une musculature modérée.
Pour ce qui est de ma taille je suis dans la moyenne, un mètre soixante-quinze environs. Bien bâti, j’ai souvent eu la facilité de courtiser certaines femmes.

Auparavant, au risque de vous étonner j’étais imberbe, elle n’a commencé qu’à pousser lors de mon vingtième printemps. Depuis je l’ai laissé pousser et je la rase et la manie avec parcimonie.
Si nous passons à mes habits, je suis souvent en tenue de milicien, gambison, pour le buste, une ceinture retenant le pantalon en tissu, des jambières en cuir pour me protéger les jambes, accompagné pour me défendre de ma fidèle épée rangée la plupart du temps dans son fourreau et le bouclier que je porte en permanence à la main. Ainsi, j’aspirais souvent la confiance des personnes natives de Marbrume. De plus, le fait que j'étais bien bâti, une bonne gueule et natif de Marbrume autant dire que rare étaient les personnes qui ne m’accordent pas leurs confiances. Il y a qu'aux inconnus auxquels j’inspirais la crainte et aux hors-la-loi quant aux fangeux… j’inspirais simplement leur déjeuner.

Je remercie Rikni pour que mon père m’ait appris à manier les armes, grâce à lui il m’est arrivé de savoir me défendre et aussi de mieux me démarquer des conscrits.

J’ai une dégaine plutôt gracieuse pour mon rang, assez élégante malgré l’armure légèrement usées que je porte, je ne suis pas comme d’autres soldats à avoir une allure brute. Bon j’avoue que lorsque j’ai bu en revanche je ressemble au premier rustre du coin, le gars qui fait fuir tout le monde, zigzaguant, cherchant à suivre la route en allant le plus droit possible.

Depuis l’avenue des fangeux, à cause de la perte de mes frères, de ma femme et de ma fille, les personnes me fuient, il est vrai que je passais pas mal de temps dans les bars, à me mettre minable. Après un déclic, je me suis repris en main. J’ai rejoint la milice extérieure, reprenant correctement les exercices bien que je préfère rester dans mon coin. Il m’arrive encore quelques fois de succomber aux tentations et de picoler un coup ou deux. A cause des gars en plus j’ai développé une seconde addiction, celle aux jeux. Du coup, il est sûr qu’à cause de ça, les gens ont tendances à me fuir de plus en plus.

Des nos jours, les personnes étant habituées à me voir depuis tout petit me donne font totalement confiances, quand aux autres, tous ces étrangers, ils restent dans leurs coins et moi dans le mien.

Auparavant j’étais souriant. Auparavant la vie était belle et confortable. Maintenant… il faut reprendre nos terres.

J’étais du genre joyeux, gentil, très chaleureux avant… mais tout ça a changé.

Les premiers événements qui m’ont changé, c’était l’annonce des décès de mes frères qui m’ont déjà mis une première claque, j’étais accablé, je commençais à me rendre dans les bars la journée, lors de mes pauses, je picolais, je me morfondais, je buvais pour oublier.
Je me suis refermé sur moi-même, avant j’étais du genre pipelettes et après ces nouvelles des plus tristes j'étais l'opposé, taciturne, maussade.

Les seules choses qui n’ont pas changé c’est bien mon courage, depuis mes débuts militaires, j’ai toujours été à la recherche d’aventures plus incroyables les unes que les autres, je voulais devenir un véritable héros et là, après avoir eu le déclic, j’ai repris goût à la vie, un espoir naissait, je souhaitais devenir un héros, pour ça j’avais déjà pensé à plusieurs choses. Mais surtout ce qui me permettait d’avancer c’était de vouloir exaucé les souhaits de ma femme et de ma fille toutes les deux mortes de maladie et brûlées pour ne pas qu’elles se transforment.

N’ayant d’ailleurs plus grand-chose à perdre, c’est ça qui m’a décidé de rejoindre la milice extérieure et du coup de toujours être prêt à risquer ma peau. Bien que je ne ferai pas comme d’autres soldats me laisser attraper par les créatures, non, je suis du genre tenace, j’ai encore les volontés de mes proches qui me suivent, je ne peux pas mourir avant de les avoir réalisé. Je dois explorer les terres au-delà des cartes, les terres dont aucuns hommes n’est revenus, pour elles je le ferai.

Comme vous vous en doutez, lorsque je suis sous l’effet de la boisson, je m’énerve beaucoup plus facilement, l’esprit brouillé, difficile de penser posément. Les excès de violence sont rares chez moi… sobre, en revanche, c’est comme si j’étais une seconde personne avec l’alcool, comme si un moi inversé prenait le contrôle.

Après en ce qui concerne la vie de tous les jours et mes missions, on a tous toujours le droit à cette peur constante, une peur qui vous colle le ventre et qui s’enlace de graduellement autour de vos intestins. De nos jours, méfiance est le mot clé.

La vie d’avant me manque, aujourd’hui nous vivons de manière misérable et dans la peur des plus totale mais bon, un jour tout redeviendra normal, j’en suis sûr, il faut croire en la trinité, croire en Rikni ! Déesse adulée surtout par nous, miliciens, je place mon entière confiance en elle, un jour, un élu sera choisi par elle et il nous mènera à la victoire. Je place beaucoup d'espoir en l'Homme et ma petite prophétie, j'essaie tous les jours de redonner de l'espoir à ceux qui m'entourent, surtout les nouveaux conscrits qui sont tout frais, une fois en sortie ils tremblent plus qu'un poisson se débattant hors de l'eau.

De nos jours, j'essaie vraiment de redonner de l'espoir à tous, cachant cette tristesse en moi, démontrant aucun signe qui pourrait trahir ma tristesse interne. Souvent lorsque je me retrouve seul, j'en profite pour extérioriser, je dégage toutes mes larmes, tout mon désespoir pour après montrer aux personnes ma bonne facette histoire qu'ils oublient cette personne qui j'étais lorsque je torchais l'alcool de tous les bars alentours. Je veux que l'on me voit comme une sorte de héros moralisateur, un héros qui donne de l'espoir à notre jeunesse, celle qui formera notre futur.

J’ai toujours vécu à Marbrume, j’y suis né et je n’étais jamais sortie de là-bas avant mon recrutement parmi la Milice, un père forgeron, anciennement soldat et une mère au foyer et j’avais trois grands frères, dont un dans la milice et les deux autres à la maison, se contentent de me donner du boulot.

Mon père m’apprit les bases du combat comme à mes frères. Il gardait avait un savoir vivre assez stricte, bien qu’il ne m’ait jamais levé la main dessus. Quant à ma mère, elle était là pour rajouter une pointe de tendresse. Nous n’avons jamais déménagé de la Place des Pendus, nous étions bien installés, la forge était au rez-de-chaussée et la maison était répartie entre les étages.

Les années passaient et même si mon père voulait plutôt m’orienter dans la reprise de sa forge je finis par rejoindre la Milice malgré son mécontentement et son désaccord.

Je vous fais grâce des rituels, la Cérémonie d’entrée de la Milice pour Rikni, nos prières permanentes pour elle. Trois jours avant j’ai eu le droit à la Cérémonie de passage à l’âge adulte. A cette époque tout s’est enchaîné très vite. Tout ça s’est passé pour mes dix-huit ans, en 1148.

Par la suite, je fis connaissance avec mon unité et très vite je m’intégrais.

Les années ont passé, la confiance s’installait dans l’unité. Notre Coutilier et moi nous nous entendions bien.

Des liens se sont tissés, entre temps j’ai perdu mes parents, tous deux morts naturellement à quelques années d’intervalles.

Je me suis marié en 1152 avec ma femme Cunégonde, la même année un autre heureux événement m’attendit, la naissance de ma fille, Hanna.

Tout se déroulait comme sur un petit nuage, nous étions heureux, je gardais les remparts tranquillement et m’occupait de ma famille.

C’est lors de l’année de l’avènement des monstres, les FANGUEUX, j’ai passé la pire année de ma vie, celle qui m’a partiellement détruit. 1164, l’année de tous mes malheurs.

En deux mois d’intervalle, j’ai perdu mes trois frères, ils étaient en mission hors de la ville avec leurs unités, ils s'étaient tous transformés en ces créatures… le Coutilier de leur unité m'en a informé vu qu'il était le seul survivant. J’ai aussi perdu ma femme et ma fille, toutes les deux mortes de maladies. Et pour ça je m’en voulais, c’était à cause de notre hygiène de vie, je m’étais mis à boire, je commençais à battre ma femme lors de la nouvelle de la perte de mes frères et… je dépensais notre argent dans des jeux merdiques et l'alcool ! C’est là que je réalisais tout le mal que j’avais causé, lorsque j’avais tout perdu.

J’étais déterminé à mourir, je partis en mission alors avec la milice externe, mon Coutilier, ami de jeunesse, commandait la troupe dans laquelle je me trouvais, nous étions chargés d’un convoi, mais sans que nous puissions faire quoi que ce soit ces monstres nous étaient tombés dessus. Je me défendais vaillamment, je cherchais à mourir en emportant le plus de ces créatures avec moi mais avant que je ne me fasse tuer, le Coutilier me bouscula. Prononçant ces paroles.

- Quentin, cesse tes pitreries. Retournes à Marbrume, délivres-le message que le convoi est perdu. Je t’en prie, reprends-toi ! Redeviens quelqu’un ! Au lieu de continuer à être l’ombre que tu es devenue ! Puis tu dois réaliser encore les rêves de ta femme et de ta fille ! Penses à tes défunts ! Ils ne veulent pas que tu ne meurs. Et encore moins si stupidement !

C’était ainsi qu’il me convaincu de partir, le laissant pour mort avec la troupe, profitant que les créatures pourchassaient les gars.

Une fois revenus à la capitale, je me remis sur le droit chemin du mieux que je pus, je m’étais promis alors de ne pas mourir avant d’avoir réalisé les ambitions de mes défunts. Le sacrifice que je voulais faire était plus qu’inutile.

Aujourd’hui, je fais toujours partie de la milice extérieure, je compte bien reconquérir le territoire qui nous a été volé par ces monstres. Il manque plus à que je sois promus. Enfin, je pourrai par la suite explorer les terres jusqu’à maintenant inexplorées.

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