Nom : Sorro
Prénom : Viktor
Âge : 43 ans
Sexe : Masculin
Rang : Chevalier
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Chevalier
+1F +1E +1ATT +1PAR

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp)

Charge, coup puissant, monte, chance.
Armes: Épée longue à une main, dague, bouclier en acier.
Armure: Chemise et jambières de maille et camail.
Une jument éduquée pour la guerre nommée Althéa.

Viktor n’aime pas vraiment retirer son casque, de peur de montrer son visage marqué par la variole. Possédant un visage carré, des yeux gris-verts et des cheveux noirs coupés court qui rattrape son nez aquilin prononcé, d’après lui en tout cas, rajoutez à ça des pommettes saillantes et un teint blafard. Mesurant 1m85 pour quatre-vingt-cinq kilos il possède une musculature développée provenant d’une vie passée à se battre et porter une armure. Le chevalier possède un tatouage de la trinité sur le haut du bras droit pour couvrir une marque de morsure de fangeu.

Une maladie enfantine a laissé de vilaines marques sur la face qui le met mal à l’aise et c’est pourquoi il garde son casque tant que c’est possible et couvre son visage si il le peut la nuit. Puis lorsqu’un fangeu l’a mordu cette manie de se couvrir s’est étendue à son bras puis au fil des années au reste de son corps. Viktor essaye de se conformer à son propre code de chevalerie. Il essaie d’aider et protéger les autres quand c’est possible, le clergé en priorité. Avant l’arrivée des fangeux il ne croyait pas vraiment en la trinité mais observait tout de même les rituels, ne sachant pas si les dieux existaient ou non autant ne pas prendre de risque et les contenter. Maintenant il vénère la trinité comme un seul et unique dieu et appelle le fléau des fangeux la « Peste de l’incroyant » et pense que seuls ceux qui ne croient pas assez en la trinité se transforment. C’est pour cémenter cette nouvelle foi qu’il s’est fait tatouer. Viktor est entièrement désintéressé par le pouvoir, un manque d’ambition total, une bonne vie est passée à servir selon lui. De même sa parole lui est d’une importance capitale, plus que sa vie pourrait-on dire l’empêchant de renoncer à un serment.

Viktor est né d’un père chevalier et d’une mère qu’il n’a jamais connu, probablement une conquête de son père lorsque ce dernier était en campagne. L’enfant fut légitimé et même si on lui rappelait qu’il ne pouvait pas s’assoir à la même table que les enfants légitimes ou bien son père sa vie n’en était pas bien différente que celle de ses frères. Il dû apprendre à se battre et même si il ne montrait pas d’aptitudes incroyables il n’était pas mauvais avec une épée dans les mains. Il rentra au service d’un chevalier, un ami de la famille et contrairement à ce qu’il s’était imaginé de la vie de chevalier ils passèrent leur temps dans les bordels et dans des tavernes et de temps en temps sur les routes pour aller d’un bordel à l’autre. Le duo tirait leur argent de temps à autres de la tête mise à prix de quelques bandits mais principalement de ce qui était gagné lors des tournois mais tout cet argent était généralement dilapidé en quelques semaines voir jours. Si bien que lorsque Viktor fut adoubé il s’éloigna de son mentor et se mis à s’intéresser à la religion d’un peu plus près. Il resta ensuite au château où habitait sa famille et avec une dizaine hommes patrouillait le domaine du seigneur qu’il servait avec pour objectif de trouver d’éventuels braconniers et de chasser les hors-la-loi, de lutter pour la justice en somme. Lorsqu’il ne patrouillait pas il partait en guerre et ne cherchait pas vraiment à faire partie de l’avant-garde contrairement à tant d’autres et cet attitude lui valut un début de réputation de lâche.
C’est lors d’une patrouille qu’il rencontra son premier fangeu. Lorsque la créature attaqua le groupe d’autres se mirent à venir et rapidement la patrouille se retrouva encerclée, n’écoutant que son courage Viktor fit faire demi-tour à sa monture et la lança au galop pour briser l’encerclement puis il chevaucha jusqu’au château pour prévenir d’une révolte paysanne. Sa mise en garde fut ignorée et on se moqua de lui pour avoir fui devant des roturiers qui n’étaient probablement armé que de fourches. Cependant lorsque les fangeux attaquèrent le château et profitèrent d’une garnison impréparée et qui avait vu des jours meilleurs mais qui n’avait pas pour habitude de rejeter les paysans qui avaient mal en point. Les premiers à mourir furent donc les gardes de la porte et malheureusement cette dernière ne fut fermée que grâce à une contre-attaque mené par le père de Viktor. Cependant les pertes étaient importantes. Les corps furent rapidement enterrés et Viktor décida de passer la nuit dans la chapelle à prier comme la nuit de son adoubement. Lorsque les corps sortirent de leurs tombes le lendemain se fut la panique et tout le monde se mit à fuir le château pour aller se réfugier à Marbrume dans la demeure familiale. Le voyage fut long et loin d’être calme mais ils arrivèrent avant la plus part des réfugier et se trouvèrent du bon côté des portes de la ville lorsque les fangeux arrivèrent. Viktor devint persuadé que les dieux punissaient l’humanité pour ses pêchés et comme il est généralement meilleur pour les parents de montrer un front uni à leurs enfants les dieux devaient agir de concert ce qui poussa Viktor à croire que les dieux n’étaient en réalité qu’une seule entité.
Peu de temps après leur arrivée, le seigneur à qui la famille Sorro avait prêté allégeance voulait retourner sur ses terres préférant la campagne à une ville surpeuplée mais Viktor n’en avait pas envie du tout et sortit des quartiers nobles pour s’aventurer dans le reste de la ville. Il cherchait une église ou prier pour se faire pardonner au moins par les dieux sa lâcheté. Il passa la journée dans le temple de la trinité et le soir lorsqu’il rentra, se rendant compte qu’en restant à Marbrume il manquait à ses devoirs il voulut partir sur le champs et rejoindre son seigneur mais il resta en se disant qu’y aller tout seul serait du suicide. Il essaya même de recruter quelques gens mais personne ne fut intéressé par une sortie. Pendant quelques semaines Viktor n’eut aucune semaine et se résigna à la mort de ceux partis et un messager vint confirmer ses craintes, le château n’était plus qu’une ruine. Viktor ne surmonta la culpabilité grâce à la religion et jura sur la trinité de ne plus manquer à ses vœux. Maintenant, le chevalier cherche un nouveau seigneur à qui jurer allégeance.

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