Surnom : Le Veneur
Âge : 62 ans
Sexe : Masculin
Rang : Prêtre de Rikni
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière du Prêtre - +1 FOR / +1 CHA / +1 INI / +1 PAR
Compétences et objets choisis :
Compétences :
¤ Arme de Prédilection
¤ Survie en Milieu Hostile
¤ Eloquence
¤ Torture

Equipement :
¤ Lance d'arçon (arme de prédilection)
¤ Arbalète
¤ Gambison

La première chose qui frappe chez celui que l'on surnomme le Veneur, c'est son visage, et le masque impassible qu'il semble porter sur lui à chaque heure du jour. Son expression est dure et ne laisse que peu de place à de quelconques sentiments, sauf lorsque le mépris devient trop difficile à contenir. En outre, le prêtre de Rikni arbore sur son visage buriné une luxuriante barbe blanche, jamais taillée, jamais "arrangée", mais pourtant toujours immaculée. Certains paysans "hors-les-murs" affirment que c'est une garantie de sa pureté intérieure malgré ses airs de barbare violent. Certains disent même que cette barbe blanche serait un don de Rikni afin de prémunir le personnage contre les Fangeux. L'érudit nous parlera de superstition, surtout que notre homme porte bien de multiples blessures, mais le prêtre se garde bien de dire quoi que ce soit à propos de sa barbe, préférant perpétuer le mythe chez les paysans de la région. Les cheveux du Veneur sont eux aussi d'un blanc immaculé et lui tombe jusqu'aux épaules, en général encore moins coiffés que sa barbe. Ainsi, ce qui apparaît à première vue de notre prêtre est un vieillard hirsute tout juste bon à faire la manche dans le quartier du Labourg. Mais en réalité, là n'est qu'une partie de la façade du personnage.
Le prêtre de Rikni possède des yeux d'un bleu profond, mais qui ne sont pas à proprement parler "beaux". Mais ils ont un réel pouvoir de captation de l'interlocuteur lorsqu'il le scrute. Ils donnent une impression d'infinie et de perspicacité presque mystique du prêtre. Bien sûr, tout cela n'est qu'effet morphologique, puisque le prêtre est un homme comme les autres, mais ce regard lui a servi de nombreuses fois dans ses relations plutôt fluctuantes avec les habitants hors-les-murs. L'un de ses yeux est d'ailleurs traversé d'une cicatrice, causée par un Fangeux lors du premier jour que le Veneur passa dans le marais. Mais qui pourrait espérer revenir complètement indemne d'une rencontre avec un Fangeux ? Cette cicatrice ajoute un peu de prestance, il est vrai, au personnage. Le reste du visage est plutôt typique même si les années passées hors-les-murs ont naturellement eut un impact sur la peau et l'apparence générale de ce visage. Comme tout homme qui a atteint la vieillesse, le Veneur n'est pas exempt de rides, même si là encore son mode de vie a plutôt atténuer la dégradation de son apparence. Mais on n'a jamais vu sur ce visage forgé par les ans un seul sourire, et encore moins un rire. Ce visage est comme une coquille vide ou seuls les yeux sont un signe de vie.

Le corps du prêtre est plus vigoureux que ne pourrait le faire penser son âge. Cela est aussi dû au mode de vie mené par le Veneur. Il n'est pas un de ces prêtres de la ville passant ses journées à lire (d'ailleurs il ne sait pas) assis dans un fauteuil auprès du feu. Il est plutôt un homme d'action, et cette vie mouvementée lui a forgé un physique particulier pour un prêtre. En effet, c'est un homme qui possède de larges épaules, des bras musculeux ainsi que des mains calleuses, tannées par l'utilisation d'outils divers et variés. Ses jambes sont elles aussi massives, habituées à courir sur de longues distances, mais peu efficaces pour le sprint. Dans les marais, le Veneur a préféré développer son endurance plutôt que sa vitesse, la progression se faisant difficilement dans ces espaces inhospitaliers. Ainsi l'aspect d'ensemble que donne ce prêtre un peu bourru est celui d'un homme massif et qui peut être franchement inquiétant pour certains. Ce que ces muscles signalent sur le plan du physique, c'est aussi une force qui lui permet d'effectuer de nombreuses tâches au quotidien. En effet, en dehors de la ville, ce sont surtout les plus forts et les plus résistants qui survivent, les plus intelligents préférant en général les exercices intellectuels du pouvoir et des intrigues. En définitive, le corps du Veneur est tout-à-fait adapté à son environnement.
Pour finir, la manière de se vêtir du Veneur est des plus simples : il ne porte en général qu'un gambison de cuir noir, qui permet des déplacements plus aisés, notamment lors des combats. Une ceinture de fer simple orne en général la tenue, bien que rouillée et abîmée par les expéditions successive du prêtre. Ses bottes sont elles aussi de cuir, brun ou noir. Le seul objet qui permettrait de reconnaître la véritable fonction du Veneur est un pendentif en argent représentant la déesse Rikni d'une manière assez stylisée. Ainsi, le prêtre n'a peut-être pas grande allure avec cette tenue assez peu riche (et surtout largement attaquée par le terrain) mais elle lui confère une certaine efficacité dans des situations dangereuses.

La première chose qui définit celui que l'on appelle le Veneur est son immense foi. Chose qui n'est pas surprenante chez un prêtre de la Trinité mais qui n'est toutefois pas si répandu que cela. La créance que le Veneur accorde aux trois dieux atteint des sommets, de sorte que celui qui le définira comme un fanatique sera largement dans le vrai. Le vieux prêtre serait prêt à tout pour satisfaire la volonté des dieux et pour parvenir à une compréhension accrue de leurs signes. Sa foi inébranlable s'accompagne donc d'un important prosélytisme. Il considère comme une de ses missions principales de maintenir la foi dans le cœur des paysans vivant hors-les-murs, d'éduquer les enfants à l'amour des dieux (souvent avec des méthodes discutables) et surtout chasser l'hérésie qui se développe dans les marais. Une haine profonde des sectes et des déviances s'est développée dans le cœur du prêtre, le menant à choisir la voie guerrière afin de porter la foi de la Trinité. Sans être un théologien, le Veneur possède une connaissance assez fine de la cosmologie de la Trinité et il connaît les dieux, se considérant comme leur serviteur le plus dévoué. Il méprise la caste religieuse de la Cité, la jugeant avachie dans sa luxure et son stupre, méconnaissant les enjeux du monde actuel et surtout n'ayant aucune considération pour le petit peuple. Le prêtre de Rikni n'est pas un humaniste, mais il témoigne de la compassion pour ceux qui partagèrent autrefois sa misère. Ainsi, on ne trouvera nul métal précieux ni riches tissus dans la garde-robe du Veneur : il s'est contraint à la simplicité. Par chance, le marais n'est pas le lieu du luxe. Son train de vie n'est pas plus aisé que le simple paysan tentant de survivre dans les contrées inhospitalières bordant Marbrume.
Le Veneur est un homme particulièrement introverti. On ne l'entendra pas parler de lui facilement, tout comme il est peu enclin à laisser paraître ses expressions sur son visage. Son visage ne semble prendre vie que lorsqu'il tente de convertir un individu à la Trinité ou toute action se rapportant à sa fonction. Il n'est certes pas un homme bavard, sauf lorsqu'il s'agit de galvaniser la foi de son assemblée. Ainsi, le prêtre a pu développer un certain talent pour convaincre les foules et les individus, grâce à l'apprentissage qu'il a pu avoir de l'art oratoire, en observant et en écoutant. Les années qu'il a passé dans les ruelles sordides des bas-quartiers de Marbrume n'ont pas été de tout repos, mais elles lui ont permis de survivre une fois à l’extérieur des épaisses murailles. Il est désormais un homme déterminé, sûr de lui, persuadé que le monde finira par vivre dans la croyance générale en la Trinité. Il ne se voit lui-même que comme un instrument de la volonté de Rikni. Il n'a ni compassion excessive, ni amour, ni compréhension. Il n'est que l'épée des dieux qui pourfend la noirceur de l'impiété.

(Qu'a vécu votre personnage jusqu'à présent ? Comment a-t-il grandi, comment a-t-il été éduqué, quelles sont les périodes marquantes de sa vie ?)

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