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 [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral)

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MessageSujet: [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral)   [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral) EmptyVen 18 Aoû 2017 - 20:06
Une fleur douloureuse éclot sur sa pommette alors qu’elle sentait sa tête partir en arrière sous le choc, suivie de près par ses épaules et bientôt le reste de son corps. Son épaule vint heurter le pavé défoncé et ses dents claquèrent : heureusement, l’expérience lui avait appris à garder sa langue au fond de la bouche lorsqu’elle tombait sur lui ou sa bande. Une précaution pas toujours évidente à suivre, mais pour cette fois au moins elle cracha un trait de salive dépourvu de sang sur les pieds qui avaient envahi son champ de vision brouillé par les larmes. Dans la seconde que cet acte de pure rébellion lui accorda, elle roula sur le côté pour échapper aux mains qui se tendaient vers elle, étouffant un grognement à chaque fois que son épaule blessée touchait le sol. Sa stratégie d’esquive n’avait le mérite de l’efficacité qu’à court-terme, car il allait bien falloir qu’elle se relève et sa tête ne semblait pas bien au fait de l’existence d’un haut et d’un bas, d’un sol et d’un ciel, séparés. Alors que son estomac voulait déclamer son amour à la pierre en se vidant de son contenu sur le sol, elle tenta sans succès de reprendre ses repères en balayant la scène du regard.

Elle aurait dû courir, elle le savait. Elle avait manqué de prudence et se traitait à présent de tous les noms : juste parce qu’elle se trouvait face à une bande de trois elle avait cru pouvoir faire la maligne, profiter de cette occasion où le chef promenait son appareil sans ses chiens de garde habituels pour lui montrer, tête haute et chevelure hirsute au vent, qu’elle ne le craignait pas, toujours pas, et s’était même offerte le luxe de faire mine de croquer dans la pomme rachitique qui lui avait été lancée en paiement de sa course. Ce n’était pas grand-chose, mais ça coupait la faim. Cet instant qu’elle avait pris pour porter le fruit à sa bouche et le presser contre ses lèvres, il l’avait utilisé pour se précipiter en avant vers elle, et le temps qu’elle fasse demi-tour et s’élance il était trop tard : elle avait voltigé, couru, sauté, mais en moins de trois rues il l’avait rattrapée. Elle s’était montrée trop gourmande et payait son orgueil d’un estomac grondant et de la honte de savoir que son attitude de petite écervelée avait ôté aux plus jeunes une ou deux bouchées qui n’étaient pas un luxe.

Son trésor, il l’avait pris bien sûr, et savouré alors que ses deux acolytes l’épuisaient. Si elle avait eu le mérite de leur faire goûter de ses talons et ses ongles, et que le bras de l’un deux portait des traces de dents qui n’étaient pas prêtes de s’effacer, cet enfant de fangeux avait eu l’occasion rêvée de se soustraire du combat le temps que sa courte endurance ne l’abandonne et s’était délecté du spectacle avec des yeux rieurs. Ce petit rat n’avait donc rien d’autre à faire de sa vie… C’était pour une de ces semblables remarques, accompagnée de son appréciation de son rôle de « petit chef de pacotille » qu’elle avait écopé du bleu qui pulsait dans sa joue. Evidemment, elle avait eu tôt fait d’oublier que, si lui était peu accompagné, elle était véritablement seule, et que l’issue de leur entrevue dans ces conditions était partagée entre deux voies : soit elle trouvait un moyen de se sortir de ce pétrin, ce qui n’était pas couru d’avance, soit il se lassait après que ses neurones ait été illuminé d’une idée suffisamment brillante pour court-circuiter ses fonctions prédatrices pour le reste de l’heure. Et alors qu’il la regardait, de bien trop haut pour quelqu’un de deux ans plus jeune qu’elle, elle perçut dans ses prunelles un éclat qui fit battre son cœur plus vite.

Heureusement pour elle, il n’eut pas le temps d’illustrer son inspiration…


Dernière édition par Adélaïde Grisregard le Dim 20 Aoû 2017 - 23:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral)   [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral) EmptySam 19 Aoû 2017 - 23:59
   Parfois une bonne bagarre était tout ce qu’un homme demandait aux Dieux. Le frisson du combat, les phalanges qui craquent et les os qui se brisent. Ce spectacle sublime d’un nez qui éclate en libérant des torrents de sang carmin. Le souffle court, le coeur qui bat, la peur et cette ivresse de la bataille qu’elle soit remportée ou non, pourvu qu’elle ait simplement lieu. On dit parfois qu’un homme naît véritablement sur un champ de bataille, au combat, et qu’il n’y a pas de plus belle mort que celle-ci.

    Mais pas pour Haral. Si comme ses pairs il apprécie l’alcool et la compagnie des femmes, il abomine la violence, la craint même. C’est un trouillard qui n’a de grogne que lorsqu’il a bu, et le regrette toujours ensuite. L’épée qu’il porte à la ceinture n’est là que parce qu’il a constamment peur, peur de retomber sur Ange, ou sur un fangeux. Et quand bien même l’urgence le pousserait à se saisir de son arme, il ne sait que vaguement s’en servir, étant bien meilleur musicien que bretteur.

    Mais voir une femme se faire passer à tabac en pleine rue avait réveillé de bien trop vifs souvenirs. Un instant il avait cru voir Tiphaine allongée là, tentant de se protéger comme elle le pouvait, roulée en boule au sol tandis que la larronnerie locale lui caressait gentiment les côtes. Dans son esprit s’étaient formées les images du calvaire de sa belle, du moins l’idée qu’il s’en était fait puisqu’il n’en avait vu que le triste résultat. Et il avait bondit, replaçant son précieux Luth en bandoulière avant de ramasser une pierre de bonne taille. S’il était mauvais lutteur et aurait fait un soldat catastrophique, il savait néanmoins viser et la pierre qu’il avait décoché cueillit celui des trois qui semblait mener la charge en pleine tempe. Le choc brutal avait fendu la peau de l’arcade jusque sous l’oeil avant d’envoyer le type au tapis, conscient mais bien trop sonné pour faire quoi que ce soit, encore quelques secondes et il serait presque aveugle.

    Restait les deux autres, les larbins sont rarement les plus malins du lot, et les plus bêtes sont aussi les plus vicieux, ceux qui cognent le plus fort. Et maintenant qu’il s’était dévoilé, il était mal barré.

    Halte-là messires, que vois-je? Trois hommes contre une jouvencelle? Par les Saint Rognons mais quel courage, quelle bravoure. Avez-vous si peur messires que la bonne dame rosse vos fondements crasseux? J’en ai vu des perdreaux indignes dans cette ville de tous les vices, mais vous messeigneurs êtes les pires que j’ai rencontré, vous n’êtes mêmes pas humains et dussent les Dieux avoir un quelconque sens de la justice qu’ils vous foudroiraient céans.”

    Pas beaucoup de courage, mais une grande, très grande bouche et une verve assez redoutable. Dans un geste théâtral il cracha par terre et s’empara d’une nouvelle pierre qu’il tenta de décocher avec autant de précision que la première. Même s’il réussissait à éliminer un adversaire le dernier aurait tôt fait de lui régler son compte, mais il ne pouvait pas abandonner la jeune femme à son triste sort.

    Je vous abomine, ô vils cloportes. Puissent vos mères sentir aussi mauvais que la fange dans laquelle vous vous vautrez chaque jour.”

    La pierre vola, emportant avec elle tous les espoirs de finir cette soirée intact.
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MessageSujet: Re: [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral)   [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral) EmptyLun 21 Aoû 2017 - 23:49
Ombre puis lumière.
Mes yeux agressés se plissent alors que devant moi s’affale la montagne qui me cachait le ciel, me forçant à reculer précipitamment les jambes sous risque de les voir enfouies sous un tas d’os et de muscles. Un instant interdite, je fixe la peau éclatée sur laquelle s’épanouit un flot rougeâtre qui caresse l’arcade sourcilière et part à l’assaut des replis des paupières. Il y a dans le regard de mon opposant un voile qui me laisse à penser qu’il est au moins aussi déboussolé que moi par ce revirement de situation. La différence majeure étant mon aptitude aux promptes décisions et il ne faut pas longtemps pour que mon talon quitte sa cachette près de moi pour voler à la rencontre du nez qui s’est gracieusement mis à sa hauteur. Le craquement retentit comme en contrepoint à la voix qui s’était élevée, claire, forte, assurée et parée des inflexions maitrisées d’un orateur habitué.

“Halte-là messires, que vois-je? Trois hommes contre une jouvencelle? Par les Saint Rognons mais quel courage, quelle bravoure. Avez-vous si peur messires que la bonne dame rosse vos fondements crasseux? J’en ai vu des perdreaux indignes dans cette ville de tous les vices, mais vous messeigneurs êtes les pires que j’ai rencontré, vous n’êtes mêmes pas humains et dussent les Dieux avoir un quelconque sens de la justice qu’ils vous foudroiraient céans.”

J’aurais pu en rire si cet étranger n’était pas en train de sauver la misérable peau qui recouvrait ma carcasse. J’aurais pu en rire si j’étais un peu moins admirative – peut-être un poil jalouse – de sa maitrise des mots, de la façon dont il faisait face à ceux qui me rossaient quelques minutes auparavant. J’aurais pu en rire, aussi, si je ne remarquais pas dans son attitude et celle des chiens qui lui faisaient face combien son discours était courageuse mais futile bravade – le roulement d’une épaule était comme un signal pour ce genre de brutes, un avertissement. J’aurais pu en rire si mon souffle n’était pas réduit à un mince filet alors que je me redressais, cherchant la bonne occasion pour me mettre en mouvement. Même à deux contre deux notre pitoyable équipe ne fait pas le poids contre des matadors qui froncent les yeux devant l’affront qui leur était fait, incertains de la conduite à adopter : humilier puis écraser ce moucheron ou simplement l’écraser ? Ils échangent un regard, visiblement peu convaincus de pouvoir faire face sur le terrain des mots, mais le beau parleur leur évite ce genre de dilemme.

“Je vous abomine, ô vils cloportes. Puissent vos mères sentir aussi mauvais que la fange dans laquelle vous vous vautrez chaque jour.” les maudit-il en jetant un second projectile, évité par sa cible et qui rebondit à un pavé à peine de ma main.

Ça me semblait un bon signal.
Seulement je n’étais pas la seule à avoir perçu ce timing et le bellâtre se voyait gracieusement encerclé petit à petit, il me fallait faire vite avant qu’ils ne nous coupent toute retraite. Je m’élance, mettant de côté les larmes qui brouillait ma vue pour inonder ma pommette tuméfiée, priant Rikni de bien vouloir m’accorder la force de vaincre mes adversaires sur mon terrain : la ruse et la rapidité. Rapidité, c’était vite dit, car je passais à un cheveu de me faire envoyer une nouvelle fois au tapis en me glissant sous un bras, mais heureusement pour moi le chevalier amateur n’est pas trop dur à convaincre lorsqu’il en va de nos chances de survie. Je l’entraine à ma suite vers des eaux sinon plus calmes au moins mieux fréquentées, me noyant avec soulagement dans un flot qui me protégerais jusqu’à ce que nous arrivâmes au creux d’un recoin moins hostile. Reprenant mon souffle, je me force à ne pas grimacer de douleur tant le rictus nerveux qui avait figé mon visage durant tout le temps de notre échappée avait accentué les palpitations brûlantes qui convulsait ma joue. Au moins deux fois mon compagnon d’infortune m’avait soutenue pendant notre course, palliant à des manquements qui m’auraient mise dans une situation délicate – une attention dont je lui en suis reconnaissante.
Une gratitude que maintenant je tentais de mettre en mots, un exercice qui me demandait du temps que j’étais contente de grappiller alors que nous haletions côte à côte – et les Trois savaient que je ne supportais pas d’être tant en retard en terme de capacités pulmonaires. Malheureusement pour le lapin il lui faut à un moment ou à un autre sortir de son abri, et je me lance d’une voix sans doute hésitante mais au moins pas dénuée de sincérité.

Je vous suis… grandement reconnaissante… messire, pour la générosité de votre… attitude chevaleresque. J’ai peu à vous offrir en retour… qui ne soit ma plus profonde gratitude et toute l’aide que je pourrais vous rendre.

Ce n’était pas trop mal, disons que j’avais le bénéfice de l’effort.

Je m’appelle Adélaïde, ajoute-je avec un temps de retard.

Il ne s’agissait pas d’en oublier la plus élémentaire politesse.
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MessageSujet: Re: [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral)   [octobre 1165] Trois petits chats, une souris et un joueur de flûte (Haral) EmptyJeu 24 Aoû 2017 - 22:32
   Pour rebondir inutilement par terre en étant passée à un cheveu, long d’un mètre certes, de sa cible. Pourtant tout y était, l’air solennel, la malédiction proprement formulée, le geste ample et souple du poignet. Et le bruit ridicule de la pierre qui s’échoue dans une flaque d’eau, un vrai désastre. Nul doute que ces larrons avaient apprécié la tirade au sujet de leurs mères, car leurs yeux brillaient d’un éclat… Meurtrier.

    Flute!”

    L’air déçu du barde céda la place à la panique à la vue de dagues tirées au clair, ces hommes avaient l’air de tout sauf d’avoir de l’humour. Triste époque que celle-ci quand la moindre petite boutade peut vous valoir de vous faire émincer le pancréas. Il eut un mouvement de recul tandis qu’ils avançaient sur lui, mauvaise idée.

    Allons mes bons seigneurs, ne pouvons-nous donc pas trouver un terrain d’entente? Je suis certain que vos mères ne sentent pas si mauvais que cela, n’est-ce pas…?”

    Le moment n’aurait pu être mieux choisi, la jeune femme se glissa sous le bras de celui qui s’apprêtait à porter le premier coup, et l’entraîna avec elle dans une course folle à travers ce dédale de ruelles sombres et encombrées. Si leurs assaillants tenaient la route, ils n’avaient ni l’âge ni la vigueur des deux compagnons d’infortune. Aussi parvinrent-ils à mettre quelque distance entre eux, malgré l’état de la jeune femme qui haletait comme un cheval mourant, et se reposèrent quelques instants.

    Avant qu’il n’ait pu s’enquérir de l’état de son acolyte dont le visage tuméfié gonflait à vue d’oeil, celle-ci lui présenta des remerciements timides mais néanmoins sincères, d’une voix hachée par son souffle court et peut-être une pointe d’embarras d’avoir été vue en si fâcheuse posture. Mais un homme à beau être ce qu’il est, et Haral en l'occurrence un pleutre, certaines causes ne peuvent être abandonnées. Pas après Genevrey, pas après tout ça. Surtout pas.

    Ah n’ayez crainte ma mie, je suis certain que vous en auriez fait de même! Du moins oserais-je l’espérer! Je suis Haral Mortenuit gente dame, et vous me voyez enchanté de vous rencontrer bien que les circonstances ne se prêtent à aucune sorte de célébration. Sachez que je n’attends rien de vous ma mie, votre gratitude est un présent dont je saurais entièrement me satisfaire, croyez-le!”

    Maintenant qu’ils étaient en sécurité, un rapide examen des lieux apprit au barde qu’ils s’étaient engouffrés dans une impasse, et bien qu’à l’abri derrière une caisse en bois rongé par les insectes ils seraient faciles à retrouver. Et que se passerait-il ensuite? De toutes les images qui se bousculaient dans l’esprit du barde celle de deux corps flottant dans les eaux putrides des égouts était celle qui occupait la plus grande place. Il n’avait que son Luth, fidèlement pendu à son épaule, son épée ne lui servait que d'apparat et il aurait été bien en peine s’il avait fallu s’en servir. Son instrument était ce qu’il avait de plus précieux, et finalement l’unique chose qui avait de la valeur. Il tenderait volontiers la joue pour recevoir un châtiment qu’il avait finalement mérité si cela pouvait éviter à son précieux Luth de subire une quelconque offence.

    Restait le pourquoi de tout cela, et ce qui avait bien pu pousser ces canailles à s’en prendre à une femme, qui plus est seule et sans défenses. Nul doute qu’ils avaient leurs raisons, peut-être avait-elle refusé quelques avances graveleuses d’une manière que ces hommes auraient pris pour une insulte, qui sait?

    Mais que s’est-il donc passé gente dame pour que ces scélérats s’attaquent ainsi à votre humble personne? J’espère par les Trois qu’un millier de puces infesteront bientôt leurs infectes fondements et que leurs bras tomberont afin qu’ils ne puissent jamais se le gratter! Je le dis et je l’affirme ma mie, il s’agit là de la pire espèce de canailles en ce bas monde et je me languis du jour où un feu purificateur ravagera leurs immondes carcasses!”

    Un raclement de gorge à l’entrée de la ruelle lui apprit qu’il avait parlé trop fort, cette fois-ci leurs lames étaient rangées et ils se contentaient de faire craquer leurs phalanges déformées et couvertes de corne. Peut-être que les puces étaient de trop dans cette histoire...

    Tu disais quoi déjà? Ah oui, nos mères. Tu vas voir le troubadour, toi et ton violon vous allez sonner beaucoup moins bien.”

    Il aurait bien protesté et ajouté qu’il ne s’agissait pas là d’un violon mais d’un Luth, et que la différence avait toute son importance, pire qu’il se sentait insulté qu’on confonde ainsi son ami de toujours avec un violon. Mais il n’en eut pas le temps.
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