Nom : Corbelle

Prénom : Lune

Age : 19 ans

Sexe : Féminin

Situation : Célibtaire

Rang : Native de Balazuc, elle est actuellement "diseuse de bonne aventure."

Lieu de vie : Labourg, Marbrume.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)

Carrière de la Sorcière: +3 charisme, 1 intelligence.

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

- Chance
- Divination
- Princesse en détresse
- Sixième sens.

Elle porte avec elle une simple dague et son jeu de tarot, bien évidement.

Lune est une jeune femme a la peau très pâle de nature. Ses yeux sont d'un bleu glace assez hypnotisant et à la fois intriguant. Les traits de son visage porte les marques de sa sous-allimentation et de sa pauvreté et pourtant, il n'y a pas si longtemps, c'était une très jolie jeune fille.

Elle porte de très longue boucle d'or très fine qui lui tombe au milieu du dos lui donnant aujourd'hui une crinière un peu sauvage. Elle n'est pas très grande, encore moins très épaisse malgré cela, elle sait se faire remarquer. Elle reste une jolie femme cachée sous la ruine et le manque de moyen pour s'occuper d'elle.

Elle porte souvent d'anciennes robes sombres qu'elle a emmené avec elle qui commence à se faire, mine de rien, usée et très ancienne. Elles sont abîmées, partiellement salit de terre, mais cela semble lui convenir.

Folle, les autres me vois comme une folle. Je ne comprends pas pourquoi les autres me pense aussi folle ? En réalité, ça à toujours été un peu comme ça entre ma famille et le reste du monde. Nous avons toujours été très incompris, mais est-ce de notre faute si nous voyons la vie autrement ?

Pourtant, j'aime tout autant les vivant que les morts, je n'ai rien contre la vie, elle fait partie du cycle et sans elle, on ne peu pas admirer la beauté de la mort, après tout. Pourquoi aurais-je une dent contre eux ? Je me sens rejetée parce que je vois des choses, parce que je sais des choses et visiblement, je ne dois pas savoir comme m'y prendre pour communiquer avec les autres.

Je ne leur veux pas de mal, je ne sais pas pourquoi ils ont peur, Il ne faut pas avoir peur, je suis très gentille, oui.

Je ne veux que les guider, je ne veux que les conseiller, je ne veux qu'une chose, que tout le monde se réconcilie avec Anür. C'est elle qui me parle. C'est elle qui me raconte ce qu'il va arriver.
Elle me parle, elle me montre, je sais que c'est elle. Pourtant, personne ne veux m'écouter et je crois que cela empire sont jugement sur nous. Plus le temps passe plus elle voudra nous punir et même les choses qu'elle dévoile à travers moi ne sont reçues que par de la moquerie...alors que...c'est la vérité.

Chapitre I Ma chère famille.

Je suis née à Balazuc avec mon père Baltazar Corbelle et ma mère Kathrine Corbelle. Deux magnifique personne qui ont repris l'entreprise familiale de mon arrière-arrière grand-père et à mon tour, j'étais la petite héritière de notre petit endroit de paradis. Nous étions Croque-Mort et fossoyeur. Nous nous occupions très bien de la mort des autres en les rendant encore plus beau qu'il ne pouvait jamais l'être dans leur vie. La dernière image laisser par ses proches et très importante ! Il faut que le monde découvre la mort comme la fin heureuse d'un cycle et le commencement d'un nouveau.

Nous vivions très heureux, vraiment, nous ne manquions de rien du tout. J'étais heureuse que mon père m'est transmit sont amour pour son art et c'était moi-même ce que j'ai toujours voulut faire. Très souvent, les gens n'arrivaient pas à comprendre notre passion, mais ils venaient quand même parce que nous étions bien évidemment les meilleurs.

Chapitre II La vieille Dame.

Un jour, une vieille dame est venue dans notre boutique. Elle m'avait dit qu'elle avait vu sa mort, qu'elle était proche et qu'elle savait comment son cycle allait se terminer. Ainsi, elle voulait se préparer au grand saut, sans pour autant vouloir aller contre son destin.

Mais par quel prodige ?! Lui avais-je demandé, curieuse, c'est en me montrant un paquet de carte étrange qu'elle me répondit. C'est en lisant ses étrange carte qu'elle avait donc vu sa destiné s'achever. De plus en plus curieuse et intriguée, je lui est posé tout un tas de questions là-dessus et surtout si ce qu'elle voit à l'habitude de se produire !

Elle avait de fabuleuses histoires à me raconter cette vieille dame. Plus elle me parlait, plus j'avais envie d'apprendre moi aussi à faire comme elle. Comme sa vie allait s'achever, elle m'a proposé finalement de me transmettre son savoir.

Elle m'apporta toute son expérience, tout ce que je devais savoir au cours des dernières semaines qui lui restaient à vivre. Puis, elle m'a fait promettre de toujours chercher à guider les autres et de ne jamais interféré sur leurs destins.

J'aimais beaucoup cette vieille Dame et je lui promis donc ce qu'elle voulait avant qu'elle ne passe une dernière fois les portes de la boutique en vie.

On nous a apporté son corps deux jours plus tard. Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas sourit en m'occupant de son corps sans vie. C'était...étrange de voir quelqu'un que l'on aime mort. Ca ne fait pas pareil et cela emplissait mon coeur de tristesse et de nostalgie. Elle sera la plus belle.

Chapitre III La première prédiction.

Après le travail, je m'exerçais toujours à tirer les cartes. Et je devais avouer que j'aimais ça presque autant que m'occuper des cadavres. C'était reposant, divertissant et très amusant parfois quand nous constatons que nos lectures sont dans le vrai. Même si j'avais envie de prendre cela au sérieux, pour moi je n'avais pas le don de la Vieille Dame.

Un soir, j'ai vu la mort de Maman. Une morte lente, qui était déjà en train d'agir. Elle était malade et on ne pouvait plus rien y faire déjà, d'après les cartes. J'ai tout arrêté ce jour-là. Ce n'était plus drôle, ni amusant et surtout je ne voulais plus y croire.

Comment une femme aussi formidable que ma mère pourrait tomber malade et mourir sans qu'on ne puisse la soigner ? Anür ne pouvais pas me la retirer, ni la retirer au monde, non. Plus les jours s'écoulaient et plus je continuais à voir ma mère toujours aussi heureuse, le sourire toujours présent, toujours une chanson aux lèvres quand elle travaille. Ce qui m'avait fortement rassuré et réconforté dans l'idée que tout cela n'était que des coïncidence troublante.

Ou Pas..

L'hiver qui a suivi, Maman est morte. Comme les cartes l'avaient dit. Je lui ai avoué l'avoir vu dans mes cartes, mais que je n'ai pas voulu y croire. C'est à ce moment-là qu'elle a prononcé ses mots qui ont guidé ma vie à partir de cet instant.

" Pourquoi ? Tu aurais du nous le dire, Anür a parlé à travers toi et si je l'avais su, je vous aurais demandé de mettre fin à mes jours le temps que j'étais belle et forte."

C'était la triste vérité. J'ai été très égoïste et en ayant peur de la vérité, j'ai fait souffrir Maman qui n'a pas eu la belle mort qu'elle aurait voulut...

" Promet moi de ne plus faire cela, que ça te serve de leçon. Le monde doit savoir."

Chapitre IV L'exil

J'ai fait tout ce qu'elle a demandé pourtant. Je me suis mise à vouloir aider les autres en leurs dévoilant leurs avenirs, mais je ne parvenais pas à voir de belles choses pour aucun d'entre eux. C'est comme ça, qu'on avait finit par me voir comme un oiseau de mauvais augure. Si seulement rien de ce que je pouvais voir n'étaient vrai...mais ce n'est pas le cas, tout se réalise avec plus ou moins de justesse !
Alors, les autres se sont mis à me rejeter et à s'en prendre a notre boutique et a ce qu'il restait de notre famille. Je lisais encore et toujours les cartes et le destin qui se dessinait sous mes yeux empirait de jour et jour. Je voyais la mort partout, la tristesse, la folie...

Anür était en colère ! Et j'ai tenté d'en avertir tout le monde ! Pourquoi ils ont voulut me tuer ? Je n'en ai aucune idée alors que je ne faisait que de les avertir du mauvais sort qui planait sur nous !

On m'a traité de Chat noir, que c'était moi qui attirais les mauvaises grâces des dieux...C'est comme ça que j'ai été exiler de ma ville, sans même avoir pu embrasser papa pour la dernière fois. Maintenant, mes cartes et Anür sont les seule personne au monde qui puisse me comprendre. Si seulement je pouvais rencontrer quelqu'un qui pouvait me croire... La solitude, elle me fait mal.

Les autres, ils ne pensent pas qu' Anür me parle, alors je ne le dis plus. Le savoir est déjà bien suffisant. Les autres, ils pensent que je mens, que j'apporte le malheur en en parlant. Pourtant... Je ne me trompe pas souvent.

Mon esprit est clair, les autres sont embrumés. Ils ne veulent pas voir, pourtant ils subissent, mais je sais que c'est déjà trop tard pour nous. Elle est beaucoup trop en colère pour nous pardonner et je m'en sens responsable. Je pleure pour qu'on m'écoute, mais je ne sais juste pas me faire entendre.

Chapitre V Nouvelle vie.

Je me suis contenté de marcher tout droit avec le peu de baguage que j'ai pu emporter avec moi, mais lorsque je suis arrivé à Piana, quelque chose d'étrange était présent dans l'air. Il y avait comme un vent de panique et des rumeurs qui venaient du nord et de l'Ouest comme quoi d'horrible créature raserai tout sur le passage.

Quand j'ai appris que Balazuc était tombé peu de temps après mon départ, c'était pour moi évident. Il n'ont pas voulut m'écouter, il m'ont chassé. Aux yeux d'Anür, il n'ont pas vu nos pêchés et nos fautes. La colère divine est tombé sur eux.

D'abord, je ne voulais pas y croire. Je ne me suis dis qu'après tout, tout cela n'était que des rumeurs. Une fois de plus, même si j'étais convaincu que quelque chose allait arriver, je ne voulais pas croire que le village où je suis née qui à finit par me rejeter est tombé sous un fléau de créature étrange. Je ne voulais pas croire non plus à la potencielle mort de Papa. Pourtant très vite, j'ai compris que tout cela était réel et qu'il marchait maintenant sur Piana.

Les fangeux, c'est comme ça qu'on les a appelés.

J'ai interrogé Anür pour qu'elle me donne la route à suivre désormais et c'est à Marbrume qu'elle me conduisait. J'ai alors quitté le village pour rejoindre les rempart de Marbrume.

Ca n'aurais peut-être pas du me toucher autant, enfin pas pour quelqu'un qui avait l'habitude de voir la mort. Sur ma route, il y en avait partout et cette drôle d'ambiance qui régnait tout autour de moi. C'était l'odeur de la mort, mais pas n'importe laquelle, la mienne.

J'avais peur des Fangeux sur ma route, j'avais peur qu'il me punisse mes erreurs, j'avais peur d'avoir échoué ceux pourquoi je respire encore. J'ai promis, je ne dois pas mourir, je dois faire très attention, oui. Il ne fallait pas pour autant que je m'arrête, il fallait que j'avance vers Marbrume... Et j'y suis parvenue.

Est-ce que ma vie à changer ?

Oui. Je suis pauvre maintenant et je dors là où peu dormir. Quelques fois on paye mes lectures dans les tavernes avec un repas chaud et à boire, mais c'est tout. Je n'ai pas plus de crédibilité qu'ailleurs et sans doute que l'histoire se répétera encore. Mais j'ai promis a Maman. Si Anür m'a donné ce pouvoir, c'est qu'il y a bien une raison.

Cela dit ses murs me protège de la mort qui rôde tout autour de moi, ce n'est pas si mal que ça...

Si seulement...quelqu'un pouvait m'écouter...Si seulement.

*Ignore donc ! *

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