Marbrume


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 Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne]

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Violette LevannierGuérisseuse
Violette Levannier



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MessageSujet: Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne]   Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne] EmptyDim 17 Sep 2017 - 11:20
L’aube était brumeuse lorsque Violette prit le chemin de la Porte du Crépuscule pour aller récolter ses plantes, comme elle le faisait deux fois par mois.
Avant les Fangeux, elle aimait ces moments de solitude au milieu de la nature. A présent, ces excursions se teintaient d’appréhension prudente, même si elle les affectaient toujours.
Parmi ses plantes, elle retrouvait un peu du souvenir de sa mère et cultivait sa mémoire à répéter consciencieusement tout ce qu’Aveline lui avait enseigné. Entretenir la continuité de son savoir était un moyen pour Violette de la maintenir en vie au fond d’elle-même.

Par réflexe, elle serra le sachet de sel qu’elle portait à la ceinture en contrepoint de sa besace de cueilleuse. Le geste presque rituel, presque superstitieux lui permettait de se donner du courage. Si jusqu’à présent elle avait réussi à éviter de croiser le chemin des Fangeux en ne s’éloignant guère de Marbrume, en suivant d’autres voyageurs et en se montrant la plus discrète possible, la menace était devenue si présente à l’esprit qu’elle savait que sa chance dans ce domaine ne serait pas éternelle.

Ô Serus, père bien-aimé de la Vie, protège-moi cette fois encore répéta-elle mentalement, moins pour implorer son dieu que pour se donner du courage.

La Porte était en vue. Au delà, Violette devinait le paysage familier qu’autrefois elle avait parcourut avec insouciance aux côtés de sa mère, bien loin d’imaginer alors que cette entreprise représenterait un risque si important des années plus tard…
Ses pas ne faiblirent pas, elle n’imprima pas même un ralentissement, et s’obligea à conserver la tête haute.
Les Levannier ne capitulaient pas face à la crainte. Elle ignorait à vrai dire si ses ancêtres avaient été un jour des modèles de bravoure, mais elle avait fait du nom de son père un idéal de vertu qu’elle s’efforçait d’honorer chaque jour. Elle n’était peut-être qu’une modeste herboriste orpheline, mais elle comptait faire la fierté de ses parents, de là où ils se trouvaient.

Elle s'identifia au corps de garde qui valida son passage d'un geste machinal. Ils la connaissaient et étaient habitués à ses sorties régulières.
Peu d'herboristes pouvaient agir autrement, à moins de trouver un fournisseur au Labret ou dans les villages voisins pour s'approvisionner en plantes. Et même cette solution était limitée et avait ses inconvénients.

L'air au dehors avait cette fraîcheur humide qui suit les nappes de rosées froides et quelques écharpes de brume fine montaient des terres alentour. Violette chercha des yeux d'autres Marbrumeux de sortie, mais à cette heure matinale, le trafic hors de la cité n'était pas encore très important.

Elle ne s'éloignerait pas des murs de la ville aujourd'hui. La menthe, la mélisse, la prêle et le bouillon blanc poussaient en abondance le long des chemins. Le plantain se trouvait partout, et la mauve affectait les talus broussailleux. Elle pouvait attendre une prochaine sortie pour les plantes plus rares...

Sa main droite plongea malgré tout sans sa besace de cueilleuse et serra fort sa serpette de récolte. Une arme bien dérisoire pour une frêle guérisseuse en cas de mauvaise rencontre, car on disait des Fangeux qu"il fallait plusieurs hommes vigoureux pour venir à bout d'un seul d'entre eux... Mais le simple fait de ne pas s'imaginer totalement dénuée de défenses lui insufflait la motivation nécessaire pour mener sa tâche à bien.
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MessageSujet: Re: Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne]   Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne] EmptyMer 20 Sep 2017 - 0:59
L'aube était brumeuse ce matin et une légère rosé recouvrait l'herbe dans laquelle le chevalier, tout de bleu et de noir vêtu était maintenant couché. J'avais les yeux fermé et j'étais installé ici depuis maintenant plusieurs heures, me reposant avant de reprendre le travail aujourd'hui. Enfin, travaille... il y avait bien longtemps que je n'avais plus de vrai travail, il faudrait bien que je me trouve quelqu'un à servir un jour... si je trouvais un noble qui partageait mes convictions, ce dont je doutais. Pour l'instant mon train de vie ne ressemblait certe pas à celui d'un comte, comme cela devrait être vue mon sang, mais je m'en contentais. Une maison, ni trop petite ni trop grande, une poignez de serviteur fidèle et de quoi bien manger. Je n'avais pas besoin de plus, surtout pas en ce moment ou la moitier des habitants encore en vie mourrait de faim.

Lorsque je me leva de mon endroit de sieste, le soleil commençait s'élevait doucement dans le ciel. C'était un risque de se coucher ici, mais avec tous les gardes qui trainait, les risques qu'un fangeux l'attaque était si faible, qu'elle valait bien la peine d'oublier les soucis actuelles de la vie quelque instant. Malgré tout je devrais bien repartir d'ici bientôt... probablement maintenant. Je pris quelques minutes pour ajuster à nouveau mon armure et me mit en route en direction de Marbrume. Les champs à perte de vue me rappelait ce que j'avais laissé derrière moi. L'immense forteresse de ma famille, probablement détruire depuis longtemps, mes frères d'armes, surement tous mort ou en exile, je ne l'es avait pas revue en Marbrume en tout cas.

C'est alors que j'étais plongé dans mes pensées que mon regard s'arrêta sur une jeune femme au loin. Elle était habillée de manière bien simple et semblait cueillir différente herbe, non loin des murailles de Marbrume. Je m'arrêta subitement en voyant cela. Une vision vielle de plusieurs mois déjà m'assaillis. Une herboriste aux longs cheveux brun, que j'avais rencontré sur le littoral. Un frisson me parcouru en repensant à cela et je dû me faire force pour arrêter de pense à cela. Ce n'était pas elle et je ne pouvais pas ruminer une erreur comme cela toute ma vie. Malgré tout je m'avança vers la jeune femme, d'un pas presque mécanique. Que pourrais-je bien faire? Lui proposer mon aide? Peut-être, même si je m'attardais un peu ici ce n'était pas si grave. Puis j'aurais fait ma bonne action de la journée.

Bonjour Lady, puis-je vous offrir mon aide?

La jeune femme sursauta en entendant ma voix et ce retourna subitement vers moi. Un sourire aimable franchies mes lèvres et j'inclina légèrement la tête pour la saluer. Je ne portais aujourd'hui qu'une simple cotte de maille et des habits, bien que dans un très beau tissu, très normal. La seule chose qui me distinguait d'un simple soldat était ma chevalière familiale ainsi que mon épée, qui était clairement de facture noble, même pour un oeil non expérimenter. Je ne la pressa pas dans une réponse et n'ajouta rien, attendant simplement que la jeune herboriste daigne me répondre.
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MessageSujet: Re: Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne]   Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne] EmptyMer 20 Sep 2017 - 8:48
La besace à son flanc se remplissait doucement à mesure qu'elle y ajoutait les plantes les plus indispensables dans l'immédiat. Elle évitait de trop songer qu'il lui faudrait ressortir pour s'aventurer plus loin afin de compléter ses stocks. Un problème à la fois.
Si elle était suffisamment efficace, elle aurait terminé avant midi, et elle aurait assez de fournitures pour tenir une quinzaine. Elle s'accrochait à cette idée et travaillait avec une efficacité née de l'habitude lorsqu'une voix inconnue l’interpella.

Seule dans le silence depuis plusieurs heures, cette apostrophe la fit sursauter et ses mains agrippèrent malgré elle le plan de ronces qu'elle était en train de couper, dessinant plusieurs stries écarlates sur ses paumes. Trop saisie de stupeur pour songer à la douleur, elle plongea par réflexe une main dans le sachet de sel à sa ceinture tandis que de l'autre elle brandit sa serpette d'un geste maladroit.
Lorsqu'elle réalisa qu'elle n'avait pas affaire à un Fangeux -les Trois soient remerciés!- mais à un homme, elle se sentit stupide. Et plus mal à l'aise lorsque la mise, et surtout l'arme de ce dernier lui laissa deviner qu'il était de bonne naissance.

Elle lâcha précipitamment son outil et s'inclina aussi prestement que possible en espérant que la diligence de sa soumission effacerait l'affront de son geste.

- Veuillez me pardonner messire... Je ne voulais pas... J'avais cru...

Mais lorsqu'elle risqua un coup d’œil dans sa direction à travers le rideau de mèches sombres qui cascadaient de son front, elle réalisa avec surprise qu'il souriait. Son cœur cognait encore douloureusement contre ses côtes alors que son esprit formulait l'impensable : elle avait menacé un noble, même si ce n'était que l'espace d'une seconde et sous l'effet d'un mouvement de défense. Quand bien même l'homme n'aurait été que soldat, elle risquait un châtiment exemplaire pour avoir agi ainsi.
Beaucoup l'auraient fait rosser ou pire encore pour une telle offense.

Mais la réaction du noble en question la laissait perplexe. Soulagée, mais perplexe. Devait-elle implorer son pardon? Il attendait visiblement une réponse et elle ne se souvint qu'à ce moment-là qu'il lui avait effectivement posé une question. Ignorant totalement quelle contenance adopter, elle garda les yeux sagement rivés au sol, serrant ses mains blessées contre son jupon brun en un geste qui trahissait l'angoisse.

- Je... Je vous remercie...

Que pouvait-elle dire d'autre? Son geste de défense lui revenait constamment à l'esprit. Elle avait osé brandir un objet dangereux en direction d'un noble. Alors qu'elle mesurait les implications qu'un tel réflexe pouvait avoir pour elle et pour ses frères et sœurs, son cœur se souleva.
Si elle avait pu disparaître ou se faufiler dans un terrier, elle l'aurait sans doute fait.

Son teint clair avait viré à l'écarlate et sa besace de plantes était tombée dans la confusion, libérant son contenu éparpillé à ses pieds. Elle n'osa même pas se pencher pour tout ramasser, guettant d'abord la réaction du noble face à elle.
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MessageSujet: Re: Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne]   Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne] EmptyJeu 21 Sep 2017 - 22:48
Elle venait de me menacer. Cette simple pensée me fit froncer les sourcils, même si c'était un simple réflexe, elle venait de faire une grave erreur. Heureusement pour la jeune femme, c'était sur moi qu'elle venait de tomber et je pouvais comprendre sa réaction. Seulement, j'espérais sincèrement pour elle quelle apprenne à se contrôler, avant de tomber malencontreusement sur un milicien un peu trop imbu de lui-même, ou encore un noble qui pourrait prendre ce geste comme une provocation de la part d'une simple paysanne. Malgré toute la bonne volonter que je possédais, je soupirai doucement en la voyant s'incliner bien bas devant moi, murmurants quelques excuses en espérant surement éviter le pire pour ce geste audacieux qu'elle venait de poser.

Malgré tout, je ne me departie pas de mon sourire aimable et m'avança lentement vers la jeune femme, qui gardait les yeux basés évitant mon regard et gardais sa main ensanglanter, serrer contre les jupons de sa robe. Voyants qu'elle ne réagissait que légèrement, je me penchai lentement pour récupérer les objets qu'elle avaient laissés tomber, une sacoche remplie d'herbe de toute sorte ainsi que la faucille qui lui avait servie à me menacer. L'outil était en bonne état, malgré la vieillesse apparentes, ce qui laissait sous-entendre qu'elle exécutait ce petit rituel souvent. Ce n'était pas plus mal, Marbrume manquait cruellement de médecin et encore plus, de gens près à sortir des murs.

Voilà votre équipement, je suis sincèrement désoler de vous avoir effrayer, là n'étais pas mon but croyez moi.

Alors qu'elle releva la tête pour me regarder, j'en profitai pour admirer les traits de la jeune femme et plonger mon regard dans le siens. Quelques choses en elle me rappelait fortement ''elle''. Va savoir pourquoi, son visage, ses expressions, son métier? Peut-être un peu de tous ça. Je n'étais pas stupide pour autant, ni même aveugler. Je savais bien qu'elle n'était pas ''elle'', mais j'avais cette envie de lui proposer de l'aider, de lui tenir compagnie. Comme un espoir d'une chance que j'avais perdue il y a de long mois déjà.

Mais j'en oublie mes manières, je suis Salvador de Daragonne, enchanté de vous rencontrez lady

J'inclinai légèrement la tête devant elle en prononçant cette phrase. Malgré mon titre et mon sang, j'étais de ceux qui pensaient que nos titre ne valait plus rien de nos jours, même avant la crise je ne voyais aucune différence entre moi et le paysan du coin. Si ce n'était la fortune que je possédais, ce qui ne voulait plus rien dire par les temps qui cours, sachant que même le sang bleu ne pouvait obtenir tout ce qu'ils souhaitaient. Beaucoup ne souhaitais pas sortir des murs de Marbrume, restant bien en sécurité dans leurs habitations, savoir que des herboristes sortaient encore donnait espoir, la peur n'était pas encore omniprésente.... du moins pas encore suffisamment pour que tous abandonnent.
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MessageSujet: Re: Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne]   Lorsque nécessité fait loi [Salvador de Daragonne] EmptyVen 22 Sep 2017 - 8:55
Violette avait l'esprit vif et pragmatique, et l'effet de la panique passé, elle reprit les problèmes un par un. Son vis à vis, qui qu'il soit ne semblait pas prêt à lui faire payer son affront à première vue, et si elle ne respirait pas la confiance pour autant, elle se détendit légèrement.

Toutefois, elle fut surprise lorsqu'il lui rendit son matériel, même si elle le reprit prudemment. Le sel qui s'était incrusté dans sa main gauche en cuisait les entailles, mais elle se garda bien de le montrer. Toujours avec une retenue méfiante et sans lever les yeux vers lui, elle hocha humblement la tête.

- Je vous prie de me pardonner pour ma réaction, je redoutais qu'un Fangeux ne croise mon chemin... Il y a eu tellement d'attaques hors des murs de la ville...

C'était la vérité, même si elle n'avait pas imaginé que les Fangeux puissent parler, et moins encore l'aborder en lui posant une question plutôt qu'en lui sautant à la gorge. La tension exacerbée de se retrouver dehors l'avait poussée à réagir avant de réfléchir, ce qui lui ressemblait assez peu.
Que son interlocuteur s'excuse aussi en revanche fut accueillit par un vigoureux secouement de tête.

- Non ce n'est rien... Merci pour votre aide.


Elle n"osait pas vraiment le regarder en face, moins par peur que par soucis de se montrer la plus insignifiante possible. On oubliait plus facilement ce qui était insignifiant... Et elle ne tenait pas à lui laisser le souvenir d'une roturière un peu trop prompte à lever sa faucille sur le premier venu...

Néanmoins, elle glissait quelques coups d’œil à la dérobée vers lui, pour essayer de mémoriser ses traits. Il avait l'air assez jeune, plus âgé qu'elle, mais de quelques années seulement. Ses traits, l'état de sa peau et de son équipement suggéraient qu'il avait échappé aux rudesses de la disette et aux conditions difficiles de la vie du peuple, ce qui tendait à confirmer une naissance de bonne famille.
En comparaison, Violette se savait mince à la limite de la maigreur, dotée d'une peau brûlée par le soleil pour les heures de récolte et de vente en plein air, les traits tirés par l'inquiétude permanente de pourvoir aux besoins des siens. Ils n'étaient pas du même monde.

Pourtant il y avait chez cet inconnu quelque chose de curieux qui retenait son attention. La plupart des nobles ne la remarquaient même pas, et auraient passé leur chemin sans même s'arrêter à sa hauteur. Lui, lui avait proposé de l'aide se souvint-elle. Pourquoi? Elle n'était personne pour un bien-né. Intriguée, elle l'écouta tout en remettant de l'ordre dans ses affaires, déjà plus droite et moins sur le qui-vive que précédemment.

Salvador de Daragonne.
Elle s'efforça de mémoriser ce nom pour plus tard et cette fois lui offrir une révérence qui n'avait rien d'une marque de supplication, mais tout d'un geste de respect.

- C'est un honneur messire de Daragonne. Je suis Violette. Violette Levannier.

Même si son geste semblait pardonné et qu'elle doutait risquer des représailles, elle jetait toujours des regards nerveux autour d'elle, mal à l'aise dans le dénuement de cet environnement un peu trop dépourvu de cachettes. Elle savait que cela représentait autant un avantage qu'un problème: en principe, elle pouvait voir arriver n'importe quoi -même si absorbée dans sa tâche, elle n'avait pas vu Salvador avant qu'il ne l'aborde- tout comme elle se savait visible...

- Si vous le permettez... nous ne devrions pas rester là suggéra t elle d'une voix douce.
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