Nom : Valombre
Prénom : Mathis
Âge : 28 ans
Sexe : Masculin
Religion : Athée, il croit que la religion n'est qu'un pouvoir parallèle qui aide la noblesse à contrôler la populace.
Rang : Officier à la Milice dédié à l'exploration des terres.

Le corps de Mathis fut comme une barre de fer chauffée à blanc, pour être doucement transformée en acier. Son histoire de vie, son parcours ont indubitablement gravé dans sa chair ses périples. D'abord la famine des plus pauvres, puis ensuite les affres du champ d'honneur, où seuls les biens nommés tirent la gloire. Mathis possède le physique d'un mercenaire typique, d'une taille moyenne et une musculature ardemment cultivée. Mathis n'est guère une montagne, mais ses muscles secs possèdent une puissance bien souvent sous-estimée.

Il ne revêt presque jamais d'armure ou d'autres protections en ville, préférant user de son agilité et de sa technique à l'épée pour combattre. Son visage n'est guère remarquable de particularité, il a des cheveux bruns, comme ses yeux. Et même si son visage est pourvu d'une certaine beauté, la vie y a laissée ses marques, son visage et ses mains n'auront jamais la douceur que seuls les gens de la haute société connaissent.

Ses vêtements sont depuis peu d'une bonne facture, toujours dans une étoffe propre et bien coupée. Cela lui plait particulièrement, alors qu'en tant que mercenaire, il se traînaillait en haillons malpropres et en arme de piètre artisan. Il porte continuellement sur lui son insigne de la milice d'exploration à son cou, accroché à une chaîne en argent d'ouvrage banal. Son unique réelle opulence est son épée, signée de la main d'un maître artisan. Bien entendu, ceci n'est que le fruit d'un pillage de guerre, pratique des plus courantes aux mercenaires et même aux soldats. Mathis dégage un aura des plus distinctif, son allure et ses manières son presque semblable à celles des nobles. Même si sa démarche et son regard continuellement en quête de danger démontre son expertise dans le domaine du combat.

Son esprit est un lieu unique, préservé de toute intrusion, personne n'a à ce jour réellement su de ce que pensait Mathis Valombre, le mercenaire aux bonnes manières, comme certain le surnomme. La pauvreté qu'il a connu enfant, la misère des bas-fond, l'ont profondément marquées. La noblesse est sa némésis, ceux dont le sang est soit-disant bleu, ainsi que les misérables qui tourne autour de ceux-ci à la quête d'une miette de pain tombé de leur table. L’opulence et l'oppression qu'ils exercent depuis des siècles sur le peuple est une aberration à ses yeux. Mathis reste un homme de raison, la généralisation n'est pas un de ses défauts, il sait très bien que tous les nobles ne sont pas sans cœurs, mais parfois la haine est plus forte que sa propre raison. Heureusement, la dissimulation physique de la manifestation de ses pensées est une de ses spécialités. Il peut frayer avec le pourceau nobiliaire le plus infâme sans même laisser échapper une seule crispation physique.

Depuis toujours, même à l'époque de la rue, dans le temps où le vol était l'unique moyen de survivre, il était surnommé le renard par ses amis, le p'tit malin par les plus grands. Mathis est naturellement un homme de raison et de logique, la réflexion est une chose qu'il apprécie comme un bon vin. Son existence ne le menait sûrement pas à être quelqu'un d'intelligent et cultivé, mais le destin voulu qu'il se découvrit une passion pour le savoir, la lecture est depuis des années une de ses passions les plus féroces. Même avant de se découvrir cette passion, les jeux d'argent, les femmes ou la boisson n'étaient déjà pas quelque chose qu'il appréciait réellement. En tant que mercenaire, il rencontra sa part de noble, et ses manières furent mimé de ceux-ci, et les livres lui apprit des verbes et des mots qu'il n'avait jamais entendu. Son surnom de mercenaire aux bonnes manière vient qu'il détone de part son éducation, qu'on n'attend pas à voir chez un simple mercenaire, cela n'est assurément pas courant, d'entendre un mercenaire se lancer dans une petite balade lyrique en vers et rimes riches.

Son allure est semblable à celle de la noblesse, son savoir l'est tout autant. Imiter un groupe qu'on exècre pourrait sembler paradoxal, mais Mathis ne déteste pas leurs attitudes, ce qu'il abhorre est la façon dont ils vivent. Son plus grand désir est la libération du peuple, par leur élévation intellectuelle. Il désir ardemment une révolution qui jetterait à bas la noblesse et donnerait plus de droit à chacun. Et même si c'est son plus grand désir, il sait au fond de lui, que faire une telle révolte n'arrangerait pas tant les choses, même dans l'optique d'une suppression de la classe dirigeante, la classe moyenne actuelle, composé d'artisans, de commerçants et autres bourgeois, prendrait la place de l'ancienne noblesse et reléguerait à sa place la classe des plus pauvres.

Mais quand bien même il le sait, Mathis est prêt à risque chaque jour sa vie à avancer doucement dans la mise en place de son oeuvre : La disparition complète de la noblesse !  

Le passé est une chose que Mathis préférait oublié, même s'il sait que ce qui forge un homme, c'est son vécu. Sans cela, il ne serait pas celui qu'il est à présent. Ce n'est pas pour autant qu'il aime en parler. Ne lui demander pas des nouvelles de sa famille, sa contrée d'origine ou sa ville, il ne le sait pas lui-même. Ses souvenirs ne remontent pas très loin, les premiers dont il se souvient commencent alors qu'il n'est qu'une vermine des rues, vivant dans les bas-fonds d'une ville dans le sud, survivant comme il pouvait. Comme nombre d’orphelins et de démunis de son âge, il s'organisa dans une petite bande de voyous des rues, en dessous même des seconds couteaux. Les groupes de ce genre ne dure pas longtemps, les morts sont courants durant les conflits avec les victimes ou avec des concurrents tout aussi désespérés qu'eux. Parfois les chefs de ces petits grouillots parviennent à grandir suffisamment pour devenir de vrais criminels, d'autres le plus souvent finissent la gorge tranchée par un bras-droit envieux.

Pendant des années, il n'hésitait pas avec ses compagnons de fortune à agresser n'importe qui, armés de pierres et d'armes rouillées. Mathis eut la chance de grandir sans finir dans un caniveau, même s'il s'en n'était pas toujours sorti indemne, les combats étant toujours rudes. Pourtant, Mathis voyait bien plus loin que ses comparses, il n'était pas cultivé, mais sa vivacité d'esprit le sauva plus d'une fois. Dans ce milieu, la loi du plus fort primait, les faibles ne vivant simplement pas assez longtemps pour ne serait-ce que voir le soleil se lever.

Un soir, il décida de s'en prendre à une chambre dans une auberge, il attendit avec impatience la nuit pour passer de toit en toit, usant de sa collection de crochets pour forcer le dispositif de la fenêtre. Mathis avait déjà de l'or pleins les yeux, tellement qu'il s'oublia lui-même, il ne fit pas deux pas dans la chambre qu'un homme le frappa avec ce qu'il semblait être une épée encore au fourreau. Il tomba inconscient suite au choc rude, suivi d'une rencontre brutale avec le plancher.

Quand Mathis se réveilla, il fut particulièrement surpris de ne pas s'être retrouvé enchaîné dans un cachot, mais d'être toujours dans la chambre. Il ne du pas chercher bien longtemps pour trouver l'homme qui l'avait attrapé comme un idiot. L'homme lui donna une gifle, pour vérifier qu'il était bien conscient. L'homme se présenta comme un mercenaire, il lui parla un peu, lui posant des questions. Mathis contrôlait bien moins ses émotions à l'époque et s'énerva. Le mercenaire resta calme et continua à discuter avec lui, puis déclara soudainement qui le prenait en tant que porteur, parce qu'il se faisait vieux et que ses hanches devenaient douloureuses. Mathis ne comprit pas, tout ce qu'il voulait, c'était partir le plus vite possible, mais le mercenaire alla se coucher sans plus se préoccuper de lui. Quand Mathis voulu partir après avoir attendu que le mercenaire ronfle, celui-ci grogna dans son sommeil qu'il le regretterait s'il franchissait cette fenêtre. Même aujourd'hui, Mathis ne comprend pas encore pourquoi à l'époque il fini par demeurer là où il était. Peut être, parce que pour la première fois de sa vie, quelqu'un s'intéressait à lui. Autrement du moins, qu'à la manière des gardes qui avaient pour habitude de le prendre en chasse.

Pour Mathis débuta une existence radicalement différente, il devait accompagner le mercenaire à travers les routes. Celui-ci était un homme d'âge mûr du nom de Reyar Valombre. Il disait avoir été chevalier banneret, mais que l'ost de son suzerain avait été décimé par un noble rival. Reyar avait lui aussi tout perdu, son fief, son seigneur, sa famille et ses gens. Devenu un noble sans terre, il n'eu d'autre choix que de se porter sur ce qu'il savait faire de mieux : la guerre. Mathis, lui commença en tant que porteur, transportant ses affaires, l'aidant à mettre son armure et s'occupant à faire les repas. La vie à travers les camps de mercenaires et de soldats, fut étrangement presque plus dangereuse que celle à la ville.

Mathis était déjà un jeune homme quand il entreprit son voyage avec Reyar. Celui-ci lui enseigna les bases du combat, à mains nues et à l'épée. Il décela rapidement sa perspicacité d'esprit, et décida de lui apprendre les chiffres et les lettres. Mathis engloutit toutes les connaissances que lui offrit le mercenaire, se découvrant une passion pour l'étude. Reyar et Mathis se comportèrent de plus en plus comme père et fils et Mathis, qui n'avait jamais eu de figure paternelle l'accepta assez facilement.

Un siège succéda à une mission de convoi, qui s'ensuivit à quelques jours de repos bien mérité en ville, telle était la vie de Mathis à présent. Le jeune homme était devenu adulte à présent, il n'était plus porteur et sous-fifre, mais mercenaire comme Reyar. Un jour, durant un siège des plus classique d'une petite place forte, Reyar qui partait à l'assaut d'un mur qui venait de s'effondrer suite au travail de sape, reçu un carreau en pleine poitrail. Pour Mathis, le combat se figea, il tira Reyar loin des tumultes du champ de bataille. Il avait suffisamment d'expérience à la guerre pour connaître le sort de ceux qui reçoivent de telles blessures. Reyar usa de ses derniers forces pour lui dire adieu et signifier qu'il le considérait comme son fils. Ce fut à partir de ce jour, lui qui n'avait jamais eu de nom, qu'il porta pour se souvenir le nom de Valombre.

Bien qu'il avait perdu une flamme de vie en lui, Mathis continua en l'honneur de son père adoptif d'être mercenaire. Il fini par avoir une certaine réputation au combat, au point de former avec quelques autres mercenaires sa propre petite compagnie franche. Ils prirent le nom des "Gentilshommes", en clin d’œil du surnom de Mathis. Puis, il y eu l'incident... D'abord des rumeurs, que Mathis écouta sans plus, après tout, les histoires sur des monstres marins ou des ombres dévoreuses d'hommes, il en avait entendu toute sa vie. Mais la rumeur se transforma en réalité assez rapidement, avec un flot de réfugiés. Mathis prit rapidement le reste de sa solde et son cheval, avant de partir dans le sens inverse aux rumeurs.

Après son arrivé à Marbrume, il redécouvrit pendant un moment la famine et la pauvreté, il avait beau être en arme, il n'y avait pas dans ce chaos de chance d'avoir réellement un bon contrat de mercenariat, ou pas sans contact. Marbrume et ses alentours étaient terre inconnue pour lui, il était un peu perdu. Quand il entendu parler de la milice et de son recrutement, il sauta sur l'occasion. Pour ce qui était du corps de la milice, il ne voulait pas et ne pouvait pas entrer à la protection de la noblesse, et garder murs et portes toute la journée ne lui disait absolument rien, de même que de s'amuser à courir derrière des ivrognes qui urinaient en pleine rue. La milice extérieure fut un choix alors plus qu'évident, et celle dédié à l'exploration des terres semblait bien mieux convenir à ses capacités.

La première vraie sortie de son équipe d'explorateurs fut des plus désastreuse. Elle était composé principalement d'anciens soldats ou mercenaires, mais personne n'était vraiment préparé à affronter les fangeux. Cela tourna rapidement à la débâcle, surtout après la mort rapide de l'officier. Sur une vingtaine d'hommes, Mathis rentra accompagné que de quatre autres collègues miliciens. Il prit l'initiative de recomposer l'équipe dans laquelle il était, prenant la tête de la direction face à la mort de l'officier. Mathis s'occupa de mettre en place une formation de déplacement, ainsi que de combat et de retraite stratégique. Voyant sa capacité de meneurs d'hommes, et étant face à un manque d'homme compétent, le Commandant de la milice d'exploration nomma Mathis officier. Depuis, Mathis fait partie de l'équipe d'explorateur qui sort le plus souvent à l'extérieur, le taux de survie de ses hommes à considérablement augmenté, même si les fangeux restent des ennemis particulièrement redoutable.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Physiquement, oui. Mentalement, oui. Intellectuellement, ça reste à prouver d'après certains !
Comment avez-vous trouvé le forum ? Quelqu'un à larmoyé, tout en me faisant de la pub. Et avec mon coeur tout gentil, j'suis v'nue !
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