Marbrume


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 [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard

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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyMar 20 Nov 2018 - 7:25
Geôles de Marbrume. Quartier de la milice. Fin Janvier 1166.

[Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  H8pxp6N

    On les tient les salauds, les bougres de scélérats! C’est du gibier de potence ça, pas bon à bannir non! Parce que tu vois.” Le sergent parlait tout en mâchant bruyamment la pitance ordinaire de la milice, postillonnant copieusement sur la recrue qui se tenait - mal à l’aise - devant lui. “Ils risqueraient de survivre. Et ça, ça serait pas bon. Pas bon du tout.”

    Les bruits de mastication et la délectation que l’homme semblaient éprouver face à son ragoût pourtant peu inspirant frisaient l’obscène et le jeune milicien ne put réprimer une grimace tout en dansant d’un pied sur l’autre, à la fois par malaise et par envie de se trouver le plus loin possible de cet homme répugnant.

    Qu’est-ce que t’as minot? On dirait qu’t’as envie d’pisser? Ou c’est cette bande de cafards qui te colle des frissons hein?" Il laissa échapper un rot sonore et rit grassement. “C’est qu’ils ont semé une sacré pagaille ces margoulins! Huit morts et presque autant de donzelles sauvagement besognées, remplies et laissées pour mortes, la croupe à l’air et offerte aux quatre vents. C’était pas propre ça j’peux te le dire, heureusement moi les trucs dégueulasses ça me dérange pas." Le sergent rota de nouveau.

    En ce début de soirée les cachots étaient calmes, les prisonniers confinés dans les étages les plus bas et les plus humides en attente de leur châtiment, prévu trois jours plus tard devant une foule avide de sang et de justice. La milice ne soignait pas leurs conditions d’emprisonnement, qu’importe qu’il s’agisse là de leurs derniers jours de vie, ceux-ci devaient être les plus longs et difficiles possibles. Avant le grand final.

    Pendus haut et court! Si tu veux mon avis ptiot.” L’assiette enfin vidée fut repoussée brusquement sur la table aussi sale et collante que son uniforme. “Je leur aurais réservé quelque chose de moins doux, un bûcher, un pal, une roue. Mais j’ai pas mon mot à dire et toi non plus petit, tu comprends ça? Notre boulot c’est de les garder au chaud jusqu’à ce qu’on leur passe la corde au cou. Ça et rien d’autre!”

    Trop intimidé par le discours de son supérieur, la jeune recrue ne vit ni n’entendit l’ombre qui se glissait dans son dos. Le sergent lui n’écoutait que lui-même, gonflé par sa propre importance et trop occupé par le morceau de viande coincé entre deux chicots noirâtres. La lame d’une épée traversé brusquement la poitrine du petit, aspergeant le visage du sergent d’une giclée de sang carmin. La recrue n’avait pas émis le moindre son, son regard figé sur le morceau de métal froid qui jaillissait de son poitrail, il tâtonna la lame de ses mains tremblantes avant de s’écrouler, les poumons remplis de son propre sang. Un homme en guenilles se tenait derrière la dépouille, un sourire sadique vissé sur le visage et encore affublé de ses fers aux chevilles. Seules manquaient les chaînes qui auraient dû le maintenir au sol.

    Salut gros porc.”

    Le milicien n’avait pas bougé d’un pouce, les yeux écarquillés d’effroi devant l’imminence d’un sort dont il ne se doutait que trop bien.

    Alert…”

    L’épée s’enfonça dans son estomac tandis qu’une autre venait se ficher dans sa gorge, le réduisant à jamais au silence. Et en cette nuit froide et sombre, ce sont cinq ombres qui disparurent silencieusement dans la nature...

Citation :
Salut à vous!

Description du défi:

Alors ici vous êtes libres, j'interviendrai ponctuellement pour pimenter ou corser un peu les choses. Twisted Evil Les interventions ne sont pas systématique et peuvent être inexistantes si vous vous en sortez bien.
Seule règle pour que les sujets avancent au même rythme : Un post par semaine et par participant idéalement
Sinon faites-vous plaisir, j'ai hâte de voir ce que vous allez nous trouver!
Bon jeu à vous!

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Othon ZollernCoutilier
Othon Zollern



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyMar 20 Nov 2018 - 9:59
« Qu'Anür l'accueille dans son séjour bienheureux, c'était un brave.
- Certes ; il mangeait quand même bien salement. »

Ainsi commença l'enquête : sur des considérations lumineuses, aux antipodes de l'heure bien matinale. Ce fut la ronde de nuit qui trouva les cadavre du centenier Hardouin, ainsi que celui de son aide de camp, et bientôt, l'alerte fut donnée. Néanmoins, les corps étaient d'ors et déjà froids, et tout ce que l'on sut trouver ne furent que d'autre cadavres, plus loin sur le chemin funeste qu'avaient emprunté les évadés.

De la manière dont les ladres s'étaient évadés, on ne savait guère plus ; les portes de leurs cellules demeuraient béantes, voila tout. Quant aux plaies trouvées sur les cadavres, elles étaient formelles : les ladres étaient armés. C'était, comme qui dirait, 'un cas de force majeure', ou tout simplement un beau merdier, du genre largement suffisant pour qu'on réveille une troupe entière et plusieurs centeniers.

Parmi ceux-ci retrouvait-on notre ineffable échalas, tiré du lit bien avant le Soleil lui-même. Écrasant un bâillement, Othon contemplait la scène d'un air hagard, interdit devant pareil spectacle. Qu'allait-on pouvoir bien dire de ce charnier ? L'affaire, pour sûr, remontrait en plus haut lieu ; autant faire bonne mesure, dès lors que le bordel était consommé. Pour le moment, c'était l'agitation qui régnait dans les geôles, où tant les soldats que les officiers peinaient à organiser la traque. La plupart avaient été tiré en hâte de leurs plumards, ou se trouvaient encore en patrouille nocturne, si bien que les coutelleries étaient rarement au complet.

Ainsi ferait-on avec les moyens du bord, et Othon, tandis que d'autres compères centeniers s'élançaient déjà sur la piste des gredins, héla plusieurs miliciens parvenus ici. « À moi, le Guet! aboya le sergent, tandis que les hommes s'alignaient vaguement. On a suriné un centenier, aussi rectance commande vengeance! Lesquels souhaitent livrer enqueste et rendre justice ? CÉANS ? »

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Rémi Asselin
Rémi Asselin



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyMar 20 Nov 2018 - 10:51
Situation de crise qui n’aurait jamais eu lieu si l’on avait décidé de durcir les conditions des miliciens ; à punir de mort le moindre écart, la moindre faute. « Rien de tout ça ne serait arrivé si Dreit était encore dans les parages », disait presque Asselin qui, dissimulé parmi la foule de miliciens convoqués par le sergent Othon — encore lui. Cet homme qui ne valait, au fond, pas moins que les raclures qu’il dénonçait lui-même, qui avait soudainement refait surface pour compenser on-ne-sait-quoi. L’idée que sa présence plus marquée aurait pu éviter à Amaury, Dreit et Messier de finir au domaine d’Anür fit naître en lui une nausée. Il reprit toutefois contenance, calmant sa respiration qui se vaporisait sous la froide matinée où les ladres avaient été dépêchés.

Qu’il ne portât pas ce sergent dans son cœur, le credo de Rémi était formel. « Crime, punition expéditive ». Et certes, de son point de vue, la mort des miliciens affectés à la garde des cachots n’était pas une grande perte — c’était des pourris comme beaucoup — mais un mort reste un mort et il ne convient d’insulter sa mémoire sous aucune circonstance, aucun prétexte. Ils avaient servi le Duc à la hauteur de leurs moyens, limités fussent-ils. Comme ce centenier qui beuglait au nom de la justice alors qu’il en avait surtout pour l’argent et sa notoriété. Leur escapade au service du Vicomte et son zèle l’avaient prouvé. Le jeune androgyne n’était pas dupe.

Mais il s’avança, le visage ferme, la tête droite, provocant de soudains commérages autour de lui. Le jeune Asselin était tout autant quelqu’un de démonstratif, et certains se souvenaient de la pugnacité dont il fit preuve au Labret ainsi que les ordalies dont il sortit vainqueur par un combat à mort contre trois nigauds bassements déguisés en champions de la Trinité. Pour sûr, le garçon avait une réputation détestable et les plus couards préférait éviter de collaborer avec Asselin de peur de subir des dégâts collatéraux. Mais une partie d’eux semblait peut-être rassurée à l’idée qu’un jeune homme de son acabit se charge de traquer les cinq condamnés.

C’était des morts en sursis.

Enfin, qu’Othon fusse centenier ou non, le jeune homme n’en avait cure. Il était le second à émerger de la foule, à se porter volontaire pour cette chasse à l’homme qui ne faisait qu’apporter de l’eau à son moulin. Il ne fit montre d’aucune cérémonie à son supérieur, et maintenant il prenait à son tour la parole devant ses collègues, fussent-ils plus ou moins gradés.

Que ceux qui sont prêts à appliquer la justice ducale se joignent à nous pour cette chasse à l’homme. Si des éléments comme Dreit étaient encore dans nos rangs, non seulement nos fugitifs seraient déjà hors d’état de nuire, mais peut-être même qu’on aurait évité telle bavure pour nous retrouver tous dans ce froid mordant à résoudre pareille situation de crise. Alors qu’on a déjà beaucoup à faire avec la Fange !

Il se tut, dardant un regard formidable dans celui de ses collègues qui, pour la plupart, le détestait. Mais le gamin n’en avait cure. Il savait qu’il était condamné et qu’il avait jeté l’opprobre sur son nom au milieu de la pire force armée du Duc qu’il soit.

Y en a-t-il parmi vous qui sont prêts à honorer la mémoire d’un homme qui a dû mourir pour montrer que nous sommes bas au point de laisser cinq misérables supprimer nos hommes aussi lachement ?! Personne pour confirmer les convictions de Dreit ? Personne ?!

Si. Il y en avait au moins une. Asselin la fusillait du regard. Qu’elle daignât s’avancer pour servir de bras armé de Rikni face à l’inévitable.

Dans l’esprit du jeune homme, c’était un fait. Il n’allait pas accorder la moindre clémence aux condamnés, eussent-ils fauché des miliciens de peu de valeur. C’était des agents du Duc avant tout.
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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyJeu 22 Nov 2018 - 23:14
Samara s’est réveillée bien avant l’aube pour se préparer et aller à la caserne, pensant pouvoir s’entrainer au maniement de l’épée, sauf que non, elle voit des miliciens courir partout à la place. Tant pis pour son entrainement, ce sera pour plus tard se dit-elle. Elle s’approche d’un milicien qui n’a pas l’air de savoir quoi faire pour le questionner sur ce qu’il peut bien se passer ce matin. Elle apprend donc que le centenier Hadouin était mort –une tête de moins de la liste de la jeune femme à faire tomber- ainsi que plusieurs miliciens et qu’en prime 5 prisonniers s’étaient évadés. Dire qu’au réveil, tout présageait une journée banale, elle s’était bien trompé dans ses pronostics. Elle allait faire demi-tour quand elle entend une voix qu’elle connait hurler à la vengeance et à la justice.

« … »

Elle se met dans le rang comme les autres, plus par automatisme que par réelle envie de participer à cette chasse à l’homme, surtout menée par un arriviste qui se moque bien de tout ça puisqu’il ne cherche qu’à se faire bien voir par les hautes instances. Un homme sort du rang, et elle roule des yeux en voyant Asselin. Elle serre la mâchoire quand Rémi se met à haranguer les miliciens en rang, soutenant son regard quand il la fixe droit dans les yeux, ses prunelles azurées brillant d’une certaine tristesse à l’évocation du nom de l’homme qu’elle a aimé. Pourquoi parlait-il de lui maintenant, et surtout de lui ! Il sait pourtant que ce nom donne plus envie de cracher et de jurer que d’être rejoint.

« Laisse les morts là où ils sont, ils ne peuvent plus rien faire pour nous aider, encore moins Hérald. »

Pourtant, elle fait un pas en avant, parce que c’est son devoir de milicienne de retrouver ces hommes, pas parce qu’il faut honorer la mémoire de qui que ce soit. Elle n’a pas besoin de cette raison particulière pour honorer la mémoire de Dreit, elle le fait chaque jour dans le combat qu’elle mène contre la corruption de la milice, de façon bien plus discrète que son défunt compagnon. Elle se rapproche pour se mettre à côté d’Asselin, faisant parti de ceux qui acceptent la chasse à l’homme.

« Ne parles plus de lui devant moi, s’il te plait »

Souffle-t-elle doucement pour son comparse, elle ne voulait plus sentir son cœur se serrer et de sentir ses émotions s’emballer comme à chaque fois qu’elle entendait son nom. Elle avait tout fait pour le rejoindre, préparant même une lettre de démission pour aller à Labret, mais elle n’a jamais eu le temps de la remettre à qui de droit, le dagues qu’elle avait offertes à Hérald lui étaient revenues ainsi que l’annonce de son décès. Elle secoue la tête pour ne plus penser à tout ça et se tourne pour voir qui oserait sortir du rang, bien que la plupart préfèreraient plutôt voir le duo crever plus qu’autre chose.
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Cross AlgolnMilicien
Cross Algoln



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyMar 4 Déc 2018 - 19:26
Bon, il était presque temps. Tu avais bien récupéré de tes blessures et les indications de ton coutilier étaient claires. Tu allais devoir repartir dehors. Ça ne te gênait pas franchement encore, tu allais pouvoir retourner dehors t’occuper de ce qu’il se passe dehors, et surtout, demander des informations dehors sur ton père. La chasse était toujours active et il était hors de question de lâcher maintenant. Il devait mourir, ou tu devais juste être sûr qu’il était mort. Tu as commencé à faire des recherches sur les bannis, ton père n’était pas un banni de ce que tu savais, il était trop malin pour se faire chopper par la milice. Surtout si tu compares les capacités de la milice et ton ancien groupe de mercenaires. Ils étaient, mieux entrainer, plus malin et plus taré. L’avantage de la milice était son nombre mais ton père avait aussi des stratégies contre ce genre de chose. Et les bannis formaient les outils parfaits pour ce genre tactique.

Alors que tu rentrais à la caserne pour chercher quelqu’un qui pourrait mieux t’informer sur les bannis, mais c’est alors que tu vis une tête blonde familière. Mâchonnant un bout de viande sèche, tu la suivis, se demandant où elle pouvait aller et surtout si elle avait besoin de toi. Tu la suivis comme son ombre avant d’entendre une voix familière que tu n’aurais pas préférée réentendre avant d’être mort. Le moustachu, en chair et en poussière. Enfin, en os. Pas le temps de faire une blague là-dessus. Tout le monde s’aligna, et tu fis de même, glissant dans le fond, mâchonnant encore ton morceau. Un milicien était mort, à la bonne heure. Pas ton affaire, mais pas question de quitter le rang pour le moment. S’il te voyait prendre la fuite, il allait à coup sûr te retomber dessus. Tu étais persuadé qu’il n’était pas encore calme après que par miracle tu partis de l’enquête. Un homme s’avança alors. Prononçant un nom que tu avais déjà entendu. Dreit. Ton regard tomba alors vers Sam, cherchant une réaction quelconque. Elle allait réagir, elle était prévisible.

Et quand finalement elle s’avança, tu fis de même. Sortant un peu du rang pour t’avancer sur le podium. Et pour rejoindre Sam. Elle y allait, tu y allais. Simple non. Avalant ton morceau de viande, tu te plaças à côté d’elle sans le moindre bruit. Sam saurait pourquoi tu la rejoignais, les autres n’ont pas demandé à le savoir. Le sergent aussi, il n’avait pas demandé pourquoi on devait le rejoindre. Juste qui voulait le rejoindre pour la recherche. Et d’une certaine manière, tu allais pouvoir payer ta dette pour lui. Il faisait peut-être partie des hommes que tu refusais d’écouter, il s’était quand même occupé de ton bazar à ta place, il fallait le noter. Tu ne dis alors pas un mot, restant à côté de Sam parmi les volontaires, fixant évidement le sergent. Et attendant la suite des instructions.
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Serena de RivefièreCoutilier
Serena de Rivefière



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyJeu 20 Déc 2018 - 14:53
Cette situation était exactement une des raisons principales pourquoi elle avait préférée rejoindre la milice extérieure. Et pourtant, devinez où elle se trouvait en cet instant précis ? Elle ne put s’empêcher de soupirer intérieurement à cette ironie du sort tandis qu’un gaillard croyait bon de proférer des paroles vengeresses. Franchement, le beau discours trop personnel qui suivit ne l’intéressait guère et voir tout ce foutoir la dépitait profondément.

C’était le genre de problème que l’humanité avait toujours dû affronter et devra toujours affronté. Et pourtant regardez le résultat ? Après des siècles de pouvoir absolu, voilà tout ce dont était capable les hommes ? N’est-ce pas là, la preuve évidente, que les femmes devaient prendre le pouvoir ou du moins, le partager ?

Ses yeux émeraude ne purent s’empêcher de remarquer les différentes interactions étranges entre les deux collègues avant de se reposer sur le sergent impatient. Elle ne connaissait point les victimes et peut-être était-ce pour cela qu’elle ne se sentit absolument pas touchée par leur perte. Néanmoins, l’incident ne pouvait rester sans réaction.

« La justice fera son devoir, faisons le nôtre. »

Fit-elle en avançant d’un pas tout en balayant la salle du regard. Ignorant les murmures méprisants et les coups d’œil indiscrets, Serena releva son visage et se positionna aux côtés des quelques miliciens déjà engagés.

« L’heure tourne Sergent. »

Serena s’impatientait. Combien de temps pensaient-ils encore perdre ici ? Ils étaient impératifs d’agir rapidement avant de retrouver d’autres cadavres et ils auraient de toute manière tout le loisir de choisir quoi faire avec ces crapules une fois ceux-ci retrouvés. Sa main déjà posée sur le fourreau de son épée, prête à se mettre en marche et à dégainer à tout instant.


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NathandallMilicien
Nathandall



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyVen 21 Déc 2018 - 17:36
J'avais été réveillé par un gus bruyant qui m'avait fait débarquer à la caserne au trot.
Il paraissait que sire Othon voulait voir tous son monde au plus vite.

Je grognais et pestais contre toute urgence qui avait pu m'amener à me geler les miches jusqu'à la caserne. En plus je faisais un beau rêve, pour une fois.

Mais une fois arrivé dans les cachots, le sommeil ou le froid n'avaient plus prise sur moi. Des gars à nous avaient été trucidés sans vergogne.

Je frissonnais en imaginant d'ici le sombre scénario qui se profilait. Il faudrait se séparer pour fouiller une zone plus grande, au mépris de la sécurité individuelle. il faudrait errer dans les ténèbres alors qu'un ennemi invisible embusqué se tiendrait prêt à nous égorger.

Et aucun d'entre nous ne serait alerté.
Dans les ténèbres, personne ne vous entendra crier...

Nous étions rassemblés devant le chef qui s'apprêtait à donner ses ordres. Un jeunot à l'air intense que je ne connaissais nullement s'avança pour haranguer les troupes.

Bah dit donc, ça c'était une façon professionnelle d'exposer la situation. Il s'y croyait un peu aussi, non? Je ne savais pas trop, en tout cas son implication était manifeste.

D'autres volontaires s'avancèrent avec lui, mais je notais une sacrée réticence. Non que personne ne voulait retrouver les meurtriers.

En fait, c'était surtout que personne ne semblait s'aimer ici!

Une salle ambiance trainait dans les lieux, et les cadavres frais n'en étaient qu'une des nombreuses raisons latentes.

Milicien intérieur d'accord. Mais pas fou. Ils allaient être assez nombreux, je n'aurais qu'à rester dans l'ombre et aller faire semblant de chercher par...

Une main me poussa dans le dos, me faisant surgir parmi les volontaires bien malgré moi.

Par le Crâne de Rikni!!

Je rajustais mon écharpe machinalement sur mon nez. Je n'avais pas ma cuirasse, seulement ma chemise et pantalons civils en lin. J'étais venu en urgence en ne prenant que l'essentiel, mon épée courte.
Je n'osais pas croiser le regard des autres, aussi je gardais le nez dans mon écharpe, la tête dans les épaules, caché derrière mes mèches de cheveux qui me dégringolaient devant les yeux.

Si jamais je chope le fils de fangeux qui m'a foutu dans cette m*rde je vais le...!!
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CatatonieMaître du jeu
Catatonie



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptySam 22 Déc 2018 - 12:16


Sans que l’homme ne se l’explique réellement, il régnait dans la caserne une agitation qu’il n’appréciait guère. Abandonnant ses occupations, l’un des deux capitaines descendit une à une les marches qui le séparaient de son bureau, à grande cour. L’homme ne semblait guère de bonne humeur, comment le pourrait-il alors que des piaillements ne cessaient de parvenir à ses oreilles. Jetant un regard à une des nombreuses fenêtres, il constata aisément que l’animation provenait de l’entrée des geôles, allons bon, les imbéciles n’avaient pas autre à faire que de parier sur la vie des hommes qui n’allaient avoir que d’autre fin qu’une corde au bout du cou. Pinçant ses lèvres de cette manière contrariée, le grand brun terminait sa descente, laissant traîner un peu ses pieds. Son visage était glacial, fermé comme à son habitude, si tous pouvaient le reconnaître –qui pouvait prétendre ne pas connaître le bras droit ou gauche du bailli ?-, personne ne pouvait se vanter de l’avoir véritablement rencontré, ceux ayant eu la chance ou la malchance de recevoir cet honneur n’avaient jamais réellement bien terminé. Une main à son épée, il s’arrêta à quelque pas de la troupe digne d’une bassecour de poulette en chaleur.

- « Il ne me semble pas que ce soit l’heure de la pause » fit-il de sa voix imposante, qui n’avait nul besoin d’être poussée pour se faire entendre.

Ce fut presque immédiatement le silence, alors que les hommes et femmes d’armes commençaient à se retourner, le visage pâlissant, les yeux sortant presque des orbites. Il avait eu une chance sur deux de tomber sur celui un peu plus compréhensif et malheureusement, la chance n’avait guère était de leur côté cette fois-ci. Le capitaine détailla chacun d’entre eux, son regard s’arrêtant néanmoins sur le sergent qui semblait être au centre de tout ce brouhaha. Le pointant du doigt, il lui fit signe d’avancer jusqu’à lui et si le supérieur avait l’habitude d’avoir une bouche toujours ouverte, cette fois-ci il ne sembla pas en mener large. Toujours silencieux, le capitaine l’avait détaillé, avant de lui offrir en guise d’accueil une gifle imposante et monumentale. Hors de question de tolérer un pareil attroupement, un bordel sans nom qui ne représentait en rien la milice comme il se l’imaginait.

- « Puis-je connaître la raison de ce désagréable murmure dérangeant et de ce fait, la raison de la présence d’autant d’hommes et de… Ca n’en vaut pas la peine. Explication. »

L’homme n’était pas connu pour apprécier les femmes, était-il encore de ceux qui pensaient qu’elle n’avait aucune place ici. Pour autant parvint-il à se raviser juste à temps, à ne pas formuler d’indélicatesse, à ne pas révolter ceux qui essayaient de s’adapter à cette nouvelle condition. Sans sourire, l’homme attendait, plein d’impatience, le visage froid, neutre et indéchiffrable. Le bruit de la gifle avait provoqué quelque mur, quelque crainte aussi, en un claquement de doigts pouvait-il décider de faire pendre l’ensemble pour une quelconque raison, valable ou non.

- « Je ne veux rien savoir » finit-il par couper le sergent qui tentait d’apporter une once de justification « Finalement, vous avez plutôt intérêt à que ce que rien n’arrive jusqu’à moi. » Ajouta-t-il en détaillant l’ensemble des individus présents « Vous avez trois heures pour régler cette affaire, pas une de plus et si les hommes disparus des geôles ne sont pas de retour dans leurs quartiers, croyez-moi que vous risquez fort de les remplacer à la potence. »

L’homme toisa ceux qui avaient semblé se porter volontairement, faisant signe à tous les autres de disparaître.

- « Je vous fais confiance pour rattraper les erreurs de vos anciens collègues, jetez-moi les corps dans le bûcher de la place des pendus et retrouvez-moi les ordures qui ont cru pouvoir provoquer la milice. Croyez bien que si je peux me montrer sévère, je peux également me montrer généreux, vous comprenez ? Soyez discret, si le bailli venait à apprendre le manque de compétences de certains, je doute qu’il fasse preuve de ma patience. » Détaillant les femmes présentes, il ajouta, piquant « Mesdames, je suis certain que vous parviendrez à prouver que vous pouvez avoir un intérêt quelconque pour notre milice. » Se tournant vers le sergent il ajouta « Retournez à votre bureau, un sergent n’a aucunement sa place dans cette affaire. Une perte est suffisante, lamentablement suffisante. » Avisant enfin et pour conclure les autres « Qu’attendez-vous pour débuter votre enquête ? Trois heures, cela passent vite, à moins que vous ne souhaitiez réellement remplacer les évadés ? »

Ce fut un silence, encore, ne restait-il plus que le petit groupe de volontaire, qui à ce moment précis devait regretter amèrement d’être là. Quoi qu’il en soit, l’homme n’attendit aucune réponse et entraînant le sergent avec lui disparu aussi rapidement qu’il était arrivé. Ne restait-il plus qu’à la petite troupe de trouver rapidement une solution, sans quoi, eux aussi risquaient de se retrouver avec des sanctions. Alors, par où allaient-ils commencer ?

Information HRP:
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Rémi Asselin
Rémi Asselin



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptySam 22 Déc 2018 - 16:26
À sa grande surprise, si le discours d’Asselin n’avait en substance intéressé personne, voir autant de volontaires prêts à appliquer la justice de Sainte Rikni l’avait quelque peu rassuré, bien qu’il ne montrât aucun signe de satisfaction. Pas même quand il avait vu Sam s’approcher — il savait qu’elle agirait en son sens.

Il se figea d’autant plus, se tenant droit et le regard perdu sur le sol lorsque le capitaine en personne intervint dans la cour. Rémi n’avait que trop peu vu cet homme à qui il témoignait un respect sans borne ; c’était probablement l’une des personnes qui permettait au garçon d’être encore en vie et encore dans les rouages de la milice malgré ses écarts. Et s’il ne portait pas nécessairement Othon dans son cœur, il se rendit à l’évidence que le centenier avait eu le semblant d’humiliation qu’il méritait au vu de son caractère laxiste et porté sur sa petite notoriété.

Un imbécile aurait trouvé ça jouissif. Rémi se disait que c’était le destin d’Othon de se faire humilier.

Comme c’était son propre destin de mourir. Jamais il ne s’était senti aussi proche de la mort. Il luttait presque pour ne pas esquisser un sourire en coin à l’idée que le capitaine le condamne au trépas.

Il aimait cet homme. Sa foi en la milice, si elle avait été ébranlée par la perte de Dreit et la présence de couards, avait été, d’un coup, comme revigorée.

« Comptez-sur moi, mon capitaine… pensa-t-il, presque à haute voix. »

Lors d’un ultime rappel à l’ordre de la part du Capitaine de la milice intérieure, Rémi se tourna vers ses collègues.

« Asselin pour ceux qui ne me connaissent pas, commença-t-il. Si j’étais un condamné en cavale avec un plan solide, je chercherais à fuir la ville ; aussi me renseigner au niveau des quais ou des portes de Marbrume me semble être une piste intéressante. Pour le reste, il nous faut interroger les miliciens qui étaient de quart à la caserne lors de l’incident, et récupérer les dossiers des évadés pour deviner leurs desseins… »

Il jeta un regard peiné vers la direction où Othon s’en était allé. Pour le coup, il aurait sans nul doute eu besoin de son bureaucrate.

« Je crois que la milice consigne des rapports écrits sur les détenus. Sam Lécasse en sait quelque chose. Je vais lui en toucher quelques mots et j’aimerais que l’un de vous m’accompagne. »

Les idées fusaient et il se rendait compte d’une chose cruciale.

« Écoutez, je ne suis ni votre supérieur hiérarchique ni votre sous-fifre, mais ce qu’il vient de se passer, j’en fais une affaire personnelle. On ne s’attaque pas impunément à la milice et à l’autorité ducale. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre la justice et honorer la mémoire de nos défunts, même s’ils n’étaient pas exemplaires. Ils sont morts pour leur peuple. Ainsi, je vous demande de me faire confiance, et si cette affaire échoue, je me porte garant de votre honneur et votre survie, et j’irai droit à l’échafaud à votre place. »

Ce faisant, il darda un regard profond comme l’océan, de ses iris bleu marine, sur chacun de ses collègues.
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Serena de RivefièreCoutilier
Serena de Rivefière



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyDim 23 Déc 2018 - 9:53
Serena n’avait jamais été une femme impressionnable. Était-ce par ignorance ? Par folie ? Mais, elle n’avait jamais supporté être regardée de haut et avait toujours considérée les hommes comme ses égaux. Cependant, elle devait aujourd’hui admettre une chose. L’arrivée du Capitaine ne la laissa point indifférente. Pour la première fois, elle pouvait sentir son corps se raidir sous l’imposante prestance de cet homme. Cependant, elle ne fuit point son regard. Elle était bien déterminée à lui prouver que son jugement vis-à-vis des femmes était une erreur.

Cependant, ce n’est que lorsqu’il partit, qu’elle s’autorisa à nouveau à respirer en toute liberté. Une chose était claire, deux miliciens n’auraient jamais dû se retrouver dans ce bourbier, Cross et elle. Mais, tous deux n’avaient plus le temps réellement le temps d’échapper à la situation. Ils allaient devoir coopérer avec la milice intérieure sur cette affaire. Ses yeux échangèrent d’ailleurs un regard avec son propre camarade et supérieur avant qu’elle ne les pose sur le jeune intrépide.

Apparemment, l’intervention du Capitaine avait réussi à calmer le feu, mais pas à l’éteindre pour autant.

« Hahhaa... Inutile d’être si intense. »

Lâcha-t-elle finalement, dans un long soupire. Ce genre d’affaires n’était-elle pas presque courante au sein de la milice intérieure ou plutôt, n’était-ce pas là les risques du métier ? Ou peut-être était-ce le côté maussade de Cross Algoln qui l’avait contaminé ? La jeune femme commença à se gratter la tête d’un air ennuyé avant de reprendre plus sérieusement la parole.

« Ce sont de bonnes pistes, néanmoins, ces hommes sont intelligents et savent que nous les poursuivons. Si j’étais eux, j’attendrai le bon moment pour fuir les remparts. Ce qui signifie qu’il est probable qu’ils se terrent quelques parts... et non sans aide.»

Dès lors que ses hypothèses avaient été énoncées, la milicienne s’avança face à la troupe pour prendre place aux côtés du premier. Elle balaya ses camarades du regard avant de déclarer.

« J’ai donc besoin d’assistance dans les bas-quartiers... »

Et étant donné qu’elle ne faisait partie d’aucun réseau utile à cette recherche, elle espérait sincèrement que quelques volontaires plus renseignés daignent la suivre sur cette piste. Dans tous les cas, elle ne laissa guère beaucoup plus de temps à ses confrères pour se décider et se mit immédiatement en route. Trois heures, ce n’était déjà pas beaucoup.


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Cross AlgolnMilicien
Cross Algoln



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyDim 23 Déc 2018 - 12:32
Deux personnes s’ajoutèrent dans les groupes, une tête que tu connaissais que trop bien, et … Un pur inconnu. Tu ne bougeas pas d’un pouce, ne quittant pas ta position et en restant parfaitement calme. Alors que les autres semblaient tous devenir fou et agissait n’importe comment. Mais l’arrivée d’un homme particulier calma directement la foule. C’était la première fois que tu le voyais, mais c’était bien lui… Le capitaine. Une personne que tout le monde semblait avoir en respect, toi aussi. Il était fort, très fort, mais pas seulement, il semblait aussi briller par son autorité et sa présence. Il avait une sorte d’aura que tu avais déjà trop souvent vue, une aura dont tu avais bien l’habitude ici. C’est pourquoi tu ne bronchas pas une seule seconde, aussi bien quand il vous jugea tous ou quand il mit une claque ridiculisant à Othon… Tu avais raison pour le coup, le karma l’a rattrapé. Tu aurais aimé voir cela plus longtemps, mais le capitaine passa vite à autre chose.

Il vous laissa 3 heures, sinon vous les remplacerez à la potence … Une menace de mort, intéressant. Voilà qui rajoutait un peu de défi à tous cela. Et en plus, il promit une belle récompense à la clé. Tu n’affichais aucun sourire, mais pourtant cet homme avec ses menaces de mort et ses récompenses … te faisaient énormément plaisir. Il rajouta une pique aux femmes présentent, qu’il ne semblait pas porter dans son cœur et une autre pour le sergent.

À peine voilà le sergent parti que le premier s’avança pour prendre les rênes. Asselin, voilà comment il se nomma. Il donna alors des instructions un peu hasardeuses. C’était plutôt des objectifs que des ordres. Il voulait que quelqu’un l’accompagne pour aller chercher des informations, logique, mais pourquoi avec quelqu’un ? Il n’y a aucune menace à cela. Il rajouta alors un petit speech pour nous encourager. Et toi sans aucune forme de politesse tu rajoutas.
« Ta tête ne suffira pas à tous nous sauver. Ils étaient plusieurs, tu ne seras pas le seul à finir sur la potence. » Simple et logique, en crachant une vérité inévitable. Du Cross en splendeur.

Serena expliqua à son tour son plan, visité à l’aveugle les bas quartiers. Un plan encore pire que l’autre… Elle n’avait pas encore bien appris à utiliser sa tête. T’allait devoir lui donner des cours supplémentaire pour ça. Les deux avaient besoin d’aide, mais les deux n’avaient pas besoin de toi. Tu craquas ta nuque et lâchas sommairement en partant du groupe.
« Je vais fouiller les cachots où ils ont été enfermé. Il y aura forcément des choses à apprendre là-bas. » Un loup solitaire. C’était toi, pas meilleur moyen de te décrire. Les autre pouvaient venir t’accompagner, mais tu ne leurs lançais aucune invitation, sauf ceci avant de partir.« Sam, Serena, éviter de crever. Sinon c’est moi qui finirais sur la potence. » Oui, tu aimerais éviter de mourir, et tu feras ce qu’il faudra pour ne pas crever comme un chien.
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NathandallMilicien
Nathandall



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyDim 23 Déc 2018 - 23:54
Houlà! Houlà!

Je n'avais pas signé pour qu'on menace de m’exécuter! Je ne savais pas que la chevalerie fonctionnait comme ça! En fait, je ne savais rien des guerriers, mais je n'aurais jamais imaginer que cela puisse se passer de la sorte!

Et c'était complètement fou!

Avec tous ces fangeux là, dehors, on avait besoin de chacun! On ne pouvait pas mettre à mort des miliciens pour une évasion! Il y avait forcément une erreur quelque part!
Et cette erreur pouvait me coûter la vie! Je frémis.

Cela dit, je trouvais le geste d'Asselin particulièrement bien. J'acceptais parfaitement de m'en remettre à lui. Qu'il prenne pour moi en cas d'échec. Ça c'était un homme d'honneur et de courage! Digne de respects. D'autant que son idée de départ d'enquête me paraissait bonne.

Mon espoir retomba avec l'intervention de l'autre homme à la mine sombre. Il partait fouille les cachots, là où à mon avis, les fuyards n'étaient plus. Il serait donc en sécurité. Et peut-être trouverait-il en prime des indices.

Mon jugement était en revanche plus sceptique par rapport aux dires de la demoiselle. Elle semblait partir au devant de vrais dangers dans les rues des bas-quartiers. Et cela ne semblait nullement la troubler.
De l'inconscience sans doute, ou de l'arrogance! D'autant que c'était une femme! Une personne guidée par ses émotions, non par sa tête. Ça ne pouvait pas être un bon soldat.

(Les avis misogynes du personnage ne sont pas partagés par celui qui écrit, c'est de la fiction!)

Remontant mon écharpe sur mon nez d'un geste machinal, j'avisais les options disponibles.

-Une sécurité dans la prison, accompagné d'un homme somme toute habitué à œuvrer seul. Donc il me laisserait crever si j'avais un soucis.

-Une femme qui allait dans la partie la plus dangereuse de la ville.

-Ou Asselin qui voulait étudier des dossiers. C'était sûr, mais je ne savais pas lire.

...

Par les dieux je ne pouvais laisser une femme se rendre dans les bas-quartiers. Il était certain qu'elle serait retrouvée morte, derrière au vent, souillée. Mais par les Trois, je n'avais nullement l'intention d'être le cadavre juste à côté du sien.

Je n'avais pas non plus l'intention de faire équipe avec un type qui allait faire du chacun pour sa gueule au fond des cachots.

Restait la solution de la lecture.

-"Les dieux me foudroieraient sur place si je laissais une femme périr dans les bas-quartiers. J'y vais aussi."

C'est presque comme un témoin de ma stupidité que je m'entendis dire ces mots d'une voix blanche. Je n'avais dû tromper personne, mes yeux écarquillés devaient bien afficher ma détresse.
La main tremblante, j'agrippais la poignée de mon épée afin de la forcer à arrêter de trembler.

Si je m'avançais vers la femme, je m'attendais, j'espérais, en fait, qu'on m'appelle ailleurs pour me donner une autre tâche...
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Serena de RivefièreCoutilier
Serena de Rivefière



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyMer 2 Jan 2019 - 12:07
Folasse ? Peut-être bien oui. Néanmoins, Serena était persuadée que des indices se trouvaient dans ces bas quartiers, peut-être même les prisonniers eux-mêmes. Inutile donc de tourner autour du pot, ils devaient faire face à la réalité de la situation et faire de leur mieux pour retrouver ces derniers. Évidemment, que trop peu semblait enthousiasme à l’idée de la rejoindre. Et celui qui s’avança vers elle affichait déjà une expression de terreur. Pas vraiment convaincue, Serena le jaugea un moment avant de finalement rouler les yeux et l’agripper par le col.

« On y va. »

Sans plus aucune échappatoire, le milicien fut entraîné avec elle après qu’elle ait donné un dernier signe de main à Cross. Ainsi, elle disparut avec lui de la salle pour mener son enquête là où beaucoup préférerait ne pas être. Marchant avec détermination, elle fit cependant un détour jusqu’à son manoir afin d’y récupérer une bourse qu’elle cacha soigneusement dans un vieux manteau délabré.

« Tu as intérêt à être toujours là lorsque je reviens. »

Fit-elle avant d’entrer dans sa demeure et d’y ressortir quelques minutes plus tard en espérant bien y retrouver son camarade. Son apparence avait également changé pour paraître aussi misérable que possible. Elle ne voulait après tout pas attirer l’attention sur elle et portait également une écharpe pour cacher la moitié de son visage.

« Ton nom ? »

Demanda-t-elle finalement en reprenant la direction tant redoutée. Une fois sur place, à l’entrée d’une ruelle misérable, Serena stoppa ses pas. Par où commencer ? Ils allaient devoir être prudents dans leur manœuvre. Étant donné qu’elle ne possédait aucune relation dans ces lieux et que son partenaire ne semblait pas être un habitué. Évidemment, tous les regards ou presque étaient dirigés sur eux et n’importe qui aurait froid dans le dos.

« Cesse donc de trembler, regarde droit devant toi. »

Glissa-t-elle à son compagnon avant de s’arrêter à ce qui semblait être une échoppe. Nulle donc qu’elle devait être rempli de mercenaire et scélérat en tout genre. La milicienne inspira profondément, se donnant du courage, avant de s’y aventurer.

Elle jaugea l’intérieur, prête à se défendre si cela était nécessaire, avant de s’avancer jusqu’au bar, là où se trouvait le tenancier.

« L’donzelles sont poas l’bienvenu ici, saut à l’arrière, on’sera s’occuper d’toi poupée ! Hahahaha ! »

Le rire de cet homme était aussi dégoûtant que sa personne, mais Serena garda son sang-froid ignorant tant que possible les rires moqueurs et les regards curieux autour d’elle.

« Des hommes se sont échappés de leur cellule aujourd’hui et la milice est à la recherche. Mais je ne vous apprends rien. »

Les rumeurs des bas-fonds se rependaient après tout aussi vite que les ragots de la cour. Impassible, elle reprit.

« Je suis certaine que vous avez de quoi m’aider dans mes recherches. »

« Haha ! Qui t’fais croire qu’j’vais aider une donzelle ? M’services sont pas gratos, poupée. Mhm mais pt’être que j’pourrai l’considérer après qu’t’sois montré plus r’connaissante, t’vois ? »

La noble femme eut de la peine à retenir une grimace de dégoût aux allusions et aux regards pervers de cet homme. Cependant, son comportement n’avait rien d’imprévisible et elle espérait que ce qu’elle avait à lui proposer allait lui faire changer d’avis.

« J’ai mieux à offrir. »

Elle s’appuya contre le bar avant de lui glisser une petite bourse bien arrondie.

« Parce qu’tu crois qu’ton argent m’intéresse ? C’pas ça qui.. »

Le propriétaire s’arrêta lorsqu’il comprit finalement ce qu’elle contenait, quelque chose de bien plus précieux que des pièces d’or, surtout pour lui. Ses yeux s’écarquillèrent avant de s’assombrir.

« Qu’est-ce qui t’fais croire que j’vais pas m’servir et vous tuer tous les deux ? »
« Parce morte, vous perdrez l’occasion d’en revoir dans le futur en faisant affaire. »

Hésitant, l’homme fixa les deux miliciens. Allait-il les tuer ? Non, pas cette fois, pas encore…

« Haha ! C’est qu’elle a du cran la d’moizelle ! J’taime bien ! Pour ça t’vas dégager maint’nant avant qu’j’change d’avis ! Et merci pour l’cadeau ! »

Ses muscles tendus, Serena avait échoué en plus d’avoir perdu une bourse de flocon d’avoine. Elle se pinça les lèvres avant de faire demi-tour et de sortir rapidement. Ils allaient devoir trouver une autre solution et rapidement s’ils ne voulaient pas finir à la potence ou tuer dans les bas-fonds.

« MERDE »

Cria-t-elle de colère en frappant son pied contre une pierre. Frustrée et furieuse par la tournure de la situation, elle reposa son regard sur son partenaire.

« Qu’est-ce qu’on fait ?! T’as une idée ? »

HRP:
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NathandallMilicien
Nathandall



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyJeu 3 Jan 2019 - 15:46
Les dieux étaient restés sourds à mes suppliques et ça avait été manu militari que j'avais été trainé à la suite de la jeune femme. Suivant son rythme rapide dans la ville, je m'était posé cette question existentielle qui nous a tous effleurée au moins une fois :

Par le crâne d'Anür, mais qu'est-ce que je fous là?!

Je n'eu guère le temps d'y réfléchir bien longtemps. Je sifflais d'admiration devant le manoir de la femme. Qui devait appartenir à son mari, n'est-ce pas? Mais c'était tout de même un bâtiment imposant! En tout cas bien plus que ma petite piaule à la caserne.

On me commanda de rester au-devant du manoir. Mais qu'est-ce qu'elle avait l'intention de faire?
Je remontais mon écharpe pendant qu'elle s'engouffrait à l'intérieur. La main sur la poignée de mon épée courte, je me demandais bien ce qui nous attendrait dans les bas-quartiers. Rien de bon, en tout cas. Je n'avais aucune envie d'aller crever là-bas! Et à deux contre le monde, je n'arrivais pas à me convaincre qu'on arriverait à quelque chose.

La jeune femme revint aussi vite qu'elle était entrée. Une femme énergique, à la volonté aussi implacable que son corps athlétique. Elle me faisait l'effet d'un soldat qui se voulait encore plus soldat que les autres. Elle comblait quelque chose. Mais quoi?

Elle me demanda qui j'étais. Phrase courte, ton direct. Une pro.
-"Nathandall madame. J'ai rejoins la milice il y a quelques jours. Je vais faire de mon mieux."

Phrase longue, ton indécis. Je n'étais pas un pro.

Nous allâmes vers les bas-quartiers que je redoutais tant et mon trouillomètre grimpa en flèche!
Un vrai coupe-gorge. J'avais déjà la sensation de sentir une lame froide courir le long de mon dos.

« Cesse donc de trembler, regarde droit devant toi. »

Hé ho mam'zelle! Il ne sera pas dit que Nathandall est un couard alors que cette femme montrait plus de courage! Un bruit plus avant me fit sursauter. Grommelant de ma bêtise je tâchais de calquer mon attitude sur celle que je me représentais d'un gredin. Je balançais donc les bras, et affichais sur mon faciès un air louche, tout en avançant, les jambes un peu arqués.
Ce n'était pas très convainquant et un bourrage de cotes par le coude de la femme intrépide me fit comprendre qu'il était temps d'arrêter les conneries.

Nous arrivâmes dans une échoppe et là, en quelques minutes, la situation dégénéra dramatiquement. La main sur la poignée de mon arme, je m'étais attendu à ce que ça vire au règlement de compte.

Le marchandage n'avait pas marché. La jeune femme me demanda mon avis sur la situation. Je n'étais pas un fin parleur. Je n'étais pas non plus très intelligent. J'élevais le ton.

-"Mon avis c'est qu't'as pas l'air d'un type du coin (je m'adressais directement au tenancier). Par chez nous, un gus qu'veut pas d'argent (je n'avais pas vu l'intérieur de la bourse), ça n'existe pas. Alors soit des esprits soupçonneux pourraient croire qu't'es un mouchard pour le compte des miliciens, c'qui serait dangereux pour ta pomme si ça venait à se savoir.
Soit tu caches quelque chose d'plus précieux que de l'or. Et là, ça nous intéresse.
"

Ma voix n'avait pas trahit ma peur bleu. Je m'étais exprimé d'un ton neutre, à défaut d'avoir été héroïque. Et il fallait que je conclus en beauté. Il y avait un petit monde dans ce tripot, mais y aller au culot, c'était parfois ce qui se faisait de mieux. Je poussais négligement du coude un verre qui alla s'écraser au sol en une myriades de pointes brillantes.

-"Tu vois c'te d'moiselle? C'est Saranade de Najac! T'y connait-y quelque chose à ça? C't'une ville à l'ouest. La dame a traversée les fangeux pendant des jours à elle toute seule. Dix qu'elle a passé par le fil d'la lame avant d'arriver par là. Elle a d'aut' richesses qu'elle a planqué ici. (je jetais un oeil muavais à ceux qui pourraient se lever pour se battre) Alors soit on marchande et vous avez tout à y gagner, soit on se sert à la source, et là, ton tripot il va morfler. Tocard."

Il y eu un silence pesant. Personne ne bougeait. Les deux forces se jaugeaient. Qui avait l'avantage? Qui avait quelque chose à gagner? Ou à perdre?

Le tenancier finit par éclater de rire. Je ne savais pas si ça augurait quelque chose de bon, ou de mauvais. Mais ce n'était pas a réaction que j'avais attendu...



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Rémi Asselin
Rémi Asselin



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MessageSujet: Re: [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard    [Défi de classe - terminé ] Avant qu'il ne soit trop tard  EmptyVen 4 Jan 2019 - 13:43
Une tête brûlée avait pris la décision de retourner les bas quartiers.

Le libre-arbitre d’un autre l’avait orienté vers les cachots. La piste était intéressante.

Encore un autre, visiblement contre son gré, avait suivi la tête brûlée par précaution. Choix judicieux. En agissant seul, on n’est bon qu’à finir en pâture aux gueux.

Il ne restait plus que Castagner et Asselin.

« Anür a parlé. dit-il à sa collègue. Je vais aller me renseigner auprès de Lécasse, il a peut-être des informations intéressantes sur l’affaire. Je te retrouve plus tard. »

Il sourit sereinement à Sam puis tourna prestemment les talons. Sa silhouette s’était déjà évanouie au détour d’un couloir de la caserne, après avoir laissé la place centrale qui s’était déjà vidée de son effervescence matinale.

Le bureau de Lécasse se trouvait à un étage, en retrait, parmi les coutilleries affectées à la censure et aux enquêtes internes. Il fallait dire que ces miliciens n’étaient pas les plus appréciés de leurs collègues. C’était le genre à faire tomber les mauvaises têtes de la milice.

« Et pourtant, je suis encore debout… pensait Asselin à haute voix.

Plus pour longtemps. retentit une voix. »

Asselin arqua un sourcil, feignant la surprise alors qu’il jeta un regard vers l’origine du bruit. C’était la voix d’un milicien trapu, peu aimable, qu’Asselin reconnut de suite. Le genre de pourri qui aura réussi à passer dans les mailles du filet jusqu’au bout.

Et il n’était pas seul. Toute sa clique de corrompus l’avaient attendu là, au détour d’un couloir peu achalandé, où l’on montait prudemment la garde pour que personne n’assiste à ce nettoyage en règle.

Rémi était cerné.


« Vous vous êtes enfin décidé… admit calmement le jeune homme en tirant son ensis au clair, bouclier en main gauche.

On ne peut pas laisser une fouine de ton acabit compromettre tous nos plans.

Soit. Faites ce que vous avez à faire… de répondre le garçon après avoir adopté une garde optimale. »

Il plantait son regard bleu océan dans celui du coutilier verreux qui esquissait un sourire diforme. Ses trois gueux, qui avaient également dégainé leur arme, s’avançaient prudemment en direction d’Asselin qui faisait face à deux loubards’ l’un d’eux avançant à l’arrière. Les bruits de pas laissaient deviner une attaque dorsale iminente.

Ce à quoi Asselin répondit, dans un râle sourd, alors qu’il s’était retourné d’un battement de cil, par une estocade vive, tranchante, en direction de la jugulaire du malheureux. Le bouclier du jeune prodige était prêt à accueillir une éventuelle offensive de l’autre côté.

Souple, il ramena d’un geste sec et chirurgical son ensis, faisant volte face à un autre loubard qui s’apprêtait à lui asséner un coup d’épée sans ménagement. Ni une, ni deux, Rémi Asselin de l’École du Grand Vide fit fuser la pointe de son arme trois fois en direction des épaules et du cou de l’assaillant.

Ce dernier avait eu le temps de porter un coup violent au jeune garçon, dont le bouclier avait rompu, et qui maintenant se voyait entaillé en diagonale à la poitrine, tel un silon carmin creusant dans sa chair.

L’autre était mort sur l’instant ; Asselin l’avait honoré de sa technique personnelle, le « Baiser d’Anür », qui consistait en une triple estocade, rapide comme l’éclair, meurtrière quoiqu’elle exposât complètement son instigateur.

L’adrénaline était secrétée pour contrebalancer la vive douleur que ressentait le jeune homme. Il se confondit en un râle sourd, guerrier, fondant sur le troisième et dernier assaillant qui interposa son bouclier in extremis avant que celui-ci ne comprît qu’il eût été leurré.

Trop tard. La lame d’Asselin avait décrit un geste rapide, éclair, sectionnant la grande saphène du troisième et dernier milicien verreux. Le jeune prodige conclut en une frappe léthale qui le perfora sous la glotte, avant de retirer son ensis souillée.

Trop tard. Il savait que tout cela était vain, que tout cela n’était qu’une diversion.

Que l’instigateur de cet assassinat allait frapper.

Un carreau partit et se logea droit dans la gorge d’Asselin. Il figea son regard dans celui du coutilier, lâche, qui avait attendu le moment opportun pour frapper.

Coutilier qui souriait de plus belle.

Asselin aussi, malgré la douleur et le manque d’air. Il s’y forçait devant la Mort.

Et ce même si le carreau empoisonné lui promettait une agonie lente et douloureuse.

C’était, après tout, le funeste destin des vrais guerriers, des vrais hommes, de mourir au devant des flèches sans faire cas de leur vie.

Il s’effondra, se vidant de son sang alors qu’il sentait ses veines gonfler et ses organes dysfonctionner.

Bientôt sa vue se troubla, avec pour dernier aperçu la silhouette de son malfaiteur.

Après avoir enjambé le cadavre encore chaud de ses hommes, pour humilier Asselin jusqu’au bout, le coutilier avait baissé son futal pour lui uriner dessus.

« Cadeau de la part de D’Algrange. dit-il ironiquement. »

Mais tout cela n’avait plus d’importance au final.

Puisque Anür avait déjà son âme.

Dracus Lombeth, quant à lui, remit son froc en place et circulait à nouveau dans la caserne, l’air de rien alors que des sentinelles se hâtaient vers l’origine du massacre…

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