Adelaïde de RougelacComtesse
| Sujet: Adelaïde de Rougesoleil [Validée] Dim 16 Déc 2018 - 16:46 | | | Adelaïde de Rougesoleil
L'intelligence sans ambition est comme un oiseau sans ailes
◈ Identité ◈ Nom : de Rougesoleil
Prénom : Adelaïde Elisabeth
Age : 25 ans
Sexe : Féminin
Situation : Célibataire [Veuve]
Rang : Noble - Baronne de Nerra
Lieu de vie : Résidence Terresang
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Noble Mondain - [HAB] +1 [CHAR] +2 [INT] +1
Compétences et objets choisis : Séduction/ Diplomatie / Alphabétisation / Entregent
◈ Apparence ◈ Physiquement, la jeune femme possède une beauté époustouflante. De longues boucles brunes, toujours impeccablement coiffées, entourent joliment son visage ovale. Un nez fin et légèrement retroussé, des lèvres pulpeuses qui laissent souvent entrevoir un sourire charmeur et un regard hors du commun. Des yeux bleus, perçants, qui ne laissent personne indifférent, on murmure souvent que le regard de la jeune femme semblait transpercer votre âme. On dit même qu’elle avait la capacité de vous mettre à l’aise d’un simple regard bienveillant, ce qui en soit, pouvait être très utile pour obtenir certaines informations ou vous mettre facilement en confiance.
Assez grande, Adelaïde mesure près d’un mètre soixante-dix. Plutôt menue, cette dernière aborde tout de même des courbes plus qu’aguichantes pour le sexe opposé. Adelaïde a un don aiguisé pour la mode. N’hésitant pas à se couvrir des plus belles étoffes que l’on peut trouver. Jamais vous ne la verrez mal habillée ou coiffée, puisqu’elle porte une attention toute particulière à son apparence. Qui pourrait la blâmer? Maintenant veuve, à la prime de son âge, elle est toujours à la recherche d’un mari à la hauteur de son ambition ainsi que celle de sa famille. Bon, d’accord, soyons honnêtes, elle est toujours à la recherche du regard de son très cher Alexandre… Surtout depuis la mort de sa très chère sœur. Ceci dit, la jeune femme ne se gêne pas pour porter les vêtements les pus luxueux et à la fine pointe de la mode. On la compare souvent comme l’initiatrice de beaucoup de tendances, tous plus aventureuse les unes que les autres, au grand plaisir des autres femmes de son petit monde doré.
En soi, Adelaïde est une très belle jeune femme, et elle dégage une aura qui saura en charmer plusieurs et ce, même si son goût aiguisé pour la mode pourrait choquer les personnalités les plus pudiques ou son ton qui semble légèrement froid pour certaines personnes. D’un seul regard, les gens ne voient qu’une jeune et gentille femme pleine de bonnes intentions et inspire confiance même aux personnalités les plus récalcitrantes.
◈ Personnalité ◈ Comment décrire Adelaïde? Disons que les apparences sont souvent trompeuses. Sous cette carapace de jeune noble charmante et fragile se trouve une femme de tête, ambitieuse et manipulatrice. Cette dernière n’hésitera pas à utiliser de ses charmes ou de toutes autres techniques plus ou moins loyales pour se débarrasser de ses ennemis ou de toute autre personne qui ose se dresser sur son chemin. Si par malheur, vous vous trouvez de son mauvais côté, cette dernière sera énormément froide et distante envers vous et complotera définitivement dans votre dos pour vous écarter si vous représentez quelconque menace. Son but ultime est de se hisser dans la noblesse, faire en sorte que l’on retienne son nom et idéalement, retrouver l’affection de son cher Alexandre. Entêté, mais logique dans son raisonnement, la jeune femme n’hésite pas à prendre le temps d’analyser chaque situation et chaque réaction de ses interlocuteurs. Le genre humain, n’étant pas bien difficile à comprendre, cette dernière se frai un chemin aisément dans la jungle que peut-être la Noblesse.
Mais soyons honnête, la jeune femme n’a pas que des défauts. Aimante et attentionnée, elle est particulièrement dévouée à sa famille ou aux personnes qu’elle affectionne. Si elle devait déplacer des montagnes pour les gens qu’elle aime, elle le ferait sans hésitation. C’est pourquoi lorsque l’affaire entre Alexandre et la lavandière arriva aux oreilles des deux sœurs, cette dernière n’hésita pas une seule seconde à arranger la disparition de cette dernière, ce qui créa, une relation très spéciale pour les deux sœurs, et ce malgré l’aventure qu’elle entretenait avec le mari de cette dernière. C’est d’ailleurs cette affection grandissante envers les deux sœurs qui brisa l’aventure passionnée qu’elle entretenait avec le vicomte. Parlant de sa sœur, la mort de cette dernière ainsi que de ses parents l’a particulièrement perturbée et a définitivement renforci son devoir de protection avec sa fratrie. Bien entendue, ce n’est pas avec une arme qu’elle les protège, mais bel et bien avec les nombreux fils qu’elle réussit à tirer à la cour du Duc. Elle donnerait certainement sa vie pour protéger sa famille.
Intelligente, éduquée et très bonne oratrice, cette dernière ne se gêne pas pour amuser la galerie, et son publique lui rend bien. Ouverte d’esprit, cette dernière ne se laissera jamais arrêter par des Principles et des règles, qui selon elle, date d’une époque révolue (i.e. le statut des femmes dans la milice, par exemple). Féministe, la jeune noble admire particulièrement les femmes qui ont réussi à faire leurs places dans un univers d’homme. Possédant un sens de la répartie hors du commun, Adelaïde ne se gênera aucunement pour dire ce qu’elle pense. Adélaïde est aussi très croyante, ayant toujours perçu les Frangeux comme un châtiment divin, elle n’hésite pas à visiter les monuments religieux le plus souvent possibles et à faire des offrandes le plus souvent possibles.
◈ Histoire ◈ Baronnie de Talforge, 30 mai 1140 – Par une nuit d’orage
«Allez pousser Madame la Baronne vous y êtes presque!»
Une vibrante lumière illumina la pièce, suivie d’un grondement, puis le silence. On aurait dit à ce moment précis que le temps s’était arrêté. Les sages-femmes semblaient avoir cessé leurs mouvements, puis une brunette se redressa sur la couche. Elle agrippa solidement les draps de ces poings puis lâcha un cri soudain avant de se laisser retomber sur le matelas. Son visage en sueur ne laissait rien au hasard, la pauvre femme était exténuée, le travail avait durait depuis des heures, et elle sentait ses forces l’abandonner de plus en plus. Puis un petit bruit se fut entendre, un murmure étouffé, le cri d’un tout petit être qui venait d’arriver dans ce monde bien spécial. La baronne soupira de soulagement en ouvrant doucement les yeux pour voir son nouveau-née. «Félicitations, Madame, c’est une fille. »La sage-femme déposa doucement la petite fille dans les bras de sa mère, qui serra la petite dans ses bras. Une légère étreinte, preuve d’amour incomparable entre une mère et son nouveau-née. Une fille… Une jolie petite fille qui ouvrait ses grands yeux grisâtres vers sa mère. La baronne embrassa doucement sa petite sur le front, et cette dernière n’émit aucun son. Ce fut à ce moment que le Baron entra doucement dans la pièce pour voir son enfant.
«Une fille?»
«Si, une jolie petite fille tranquille.»
Le baron fit un sourire à sa femme, avant de lui caresser délicatement les cheveux qui lui collaient sur le front. Le baron aimait sa femme, et n’en avait que cure que cette dernière ne lui donne que deux filles, le couple avait encore de nombreuses années devant eux, pour avoir un héritier. «Tu as une idée de nom?» demanda la jeune femme en levant un regard bienveillant vers son mari. La complicité entre les tourtereaux était évidente, et c’était une bénédiction dans ce monde de mariage arrangé. «J’ai une idée.» Le baron tourna son visage vers la porte, ou une petite fille d’à peu près cinq ans se tenait. «Alice, viens nous rejoindre.» Dit-il en tendant la main à la petite brunette qui le rejoignit d’un pas jovial. Le baron hissa sa fille sur ses genoux pour qu’elle puisse voir sa petite sœur et lâcha un sourire à sa femme. «Alice, voici ta petite sœur, Adelaïde Élisabeth de Frayer.» Alice leva un regard impressionné vers sa mère, avant de faire un énorme sourire. «Ah, mais qu’elle est belle! Je vous promets que j’en prendrais toujours soin!»
Ce fut le début d’une relaxation extraordinaire entre deux sœurs. Adelaïde fut assez chanceuse pour grandir dans une famille aimante, qui ne tarda pas à s’agrandir. Quelques années plus tard, un garçon ainsi qu’une autre fille se joint à la fratrie de Frayer. Ce qui combla le baron de Talforge de joie. Mais notre histoire ne s’arrête pas là… Aaron était un homme aimant, mais ambitieux. Il tenta tant bien de mal de s’emparer du Vicomté de Terresang, mais sa défaite, ne fit qu’empirer son statut. Il n’eut que d’autres choix que de marier Alice, sa fille aînée au Vicomte. Ce mariage fut particulièrement difficile pour Adelaïde, qui à quatre à peine, vit sa meilleure amie et sœur adorée partir loin d’elle avec un homme que ni l’une ni l’autre ne connaissait. Les années qui suivirent semblèrent déprimantes pour la jeune fille. Elle se sentait vulnérable sans sa sœur aînée, et n’avait pas l’impression d’être à la hauteur des défis de la vie de la noblesse. Son père, Aaron, avait une tout autre idée en tête, ainsi aussitôt que la jeune Adelaïde atteint ses douze printemps, un mariage fut arrangé avec un riche Baron du sud.
***
Baronnie de Neera , 6 Juin 1152
«Ça va tu n’es pas trop nerveuse?»
La jeune mariée frissonna. Nerveuse? Non aucunement. Elle était terrifiée. Terrifié de devoir quitter sa famille, terrifiée de devenir baronne de Neera alors qu’elle n’avait que douze ans. Cette tâche lui paraissait monumentale, comme une épreuve qui ne finissait pas. La peur la tenaillait alors qu’elle tentait de contrôler sa respiration saccadée. Son aînée sembla remarquer la peur qui tenaillait la jeune fille et lui prit doucement la main. «Ne t’inquiète pas Adelaïde. Tout va bien se passer! » La petite brunette leva son regard azuré vers sa sœur avant de lui faire un sourire. La complicité qui s’était installée entre elles ces dernières années était hors du commun. Les deux sœurs se comprenaient sans dire un mot, savaient lire les émotions de l’une ou l’autre seulement avec un regard. Adelaïde serra doucement la main de sa sœur, comme pour se donner du courage. Cette dernière lui lança un regard rassurant avant de s’emballer; «Tu vas voir, être mariée c’est pas mal! Et en plus, tu pourras me rendre visite souvent! J’ai entendu dire que le baron de Neera était un homme très beau et noble. Tu es chanceuse! Je suis sûre qu’il va t’aimer au premier regard.» Elle replace doucement une boucle derrière le voile de la mariée.
«Et s’il ne m’aime pas? Qu’est-ce que je vais faire? Ah! Alice, j’ai si peur » lança Adelaïde, la voix tremblante de peur. Sa sœur mit rapidement son doigt sur les lèvres de sa sœur cadette. «Cesse de dire des sottises, Adelaïde. Un homme devrait être complètement stupide pour ne pas t’aimer. » L’ainée n’était pas aveugle a la beauté de sa cadette, a douze ans à peine, cette dernière avait un aura hors du commun. Elle semblait si fragile, et pourtant Alice savait que cacher à l’intérieur de sa jeune sœur, un feu s’apprêtait s’allumer. Il ne manquait que cette petite étincelle, qui pousserait Adelaïde à devenir une femme hors du commun. Elle en avait le potentiel, mais encore, fallait-il qu’elle le réalise elle-même.
Son mariage au riche Baron de Neera ne dura malheureusement pas. Le baron, en revenant d’une partie de chasse, fit une mauvaise chute et se heurta violemment la tête sur une pierre. Un accident idiot, mais qui tragiquement laissa notre héroïne veuve, a l’âge de douze ans. Ne sachant pas quoi faire de sa fille, Aaron de Frayer prit la régence de la baronnie et envoya sa fille avec son aînée à titre de dame de compagnie. Ce fut par un matin glacial qu’Adelaïde arriva finalement à la résidence du Vicomte de Terresang. Quelle ne fut pas sa surprise de retrouver sa sœur adorée en larme! Cette dernière venait de découvrir l’aventure qu’Alexandre avait eue avec une lavandière. La rancune sembla gruger le cœur d’Alice qui réussit à convaincre sa cadette de l’aider à se débarrasser de ladite lavandière.
***
À la nuit tombée, Résidence de Terresang, 3 décembre 1152
La jeune fille, recouverte d’une longue cape noire, sortit rapidement la tête de la porte des quartiers des serviteurs de la résidence du Vicomte. La nuit était noire, sombre et le silence glacial donnait une ambiance bien lugubre à une ville qui était pourtant bien active pendant que le soleil brillait. Adelaïde, une fois rassurée que la cour soit vide, referma sans faire de bruit la lourde porte de la cuisine. Elle rabattit son capuchon sur sa tête et longea les murs pour sortir rapidement de la cour intérieure de la résidence. Elle atteignit finalement la rue et se mit à marcher dans les rues vides et lugubres. Son cœur battait la chamade, la peur la tenaillait tandis que la froideur de la nuit n’aidait en rien à contrôler les frissons qui parcouraient son corps. La marche dura de longues minutes, des minutes qui lui semblèrent interminable pendant laquelle chaque pas résonnait sur le pavement de pierre. Le moindre son suspect la faisait sursauter, mais elle ne s’arrêta pas. Pas tant qu’elle n’aurait pas atteint son but.
Au fur et à mesure qu’elle avançait dans la nuit, on pouvait voir le paysage de la ville devenir de plus en plus lugubre. Elle arrêta de marcher lorsqu’elle atteint finalement sa destination; une taverne à l’allure miteuse. Les carreaux des fenêtres ne semblaient pas avoir été nettoyé depuis des années. L’enseigne de la taverne pendait dangereusement, menaçant les clients qui tentaient désespérément d’entrer dans le – ô combien somptueux - établissement. Adelaïde retourna son regard vers un homme, qui endormit à même le sol, semblait faire une publicité plus que prometteuse sur les différents produits qu’offrait l’établissement. Adelaïde soupira, avant d’entrer dans la taverne. L’intérieur n’était guère mieux que l’extérieur. La clientèle ne semblait pas être des plus agréables, les planchers poisseux et chaque pas semblaient requérir un effort hors du commun pour soulever son pied du parquet de bois. Tandis que les lumières tamisées n’aidaient aucunement l’ambiance inquiétante de l’endroit. Adelaïde promena son regard azuré sur la foule de malfrats qui fréquentait la taverne et trouva rapidement l’homme qu’elle cherchait, assis à une table un peu en retrait des autres. Elle se mit en marche, le pas déterminé.
L’homme en question avait de longs cheveux noirs, qui tombaient lâchement sur ses épaules. Sa peau très foncée, comme si ce dernier avait passé des années au soleil. Ses yeux étaient d’un brun profond. Sa mâchoire ciselée était ornée d’un sourire arrogant alors qu’il regardait la jeune fille s’approcher. «On est perdue la p’tite?» Adelaïde s’arrêta à un pas de ce dernier et planta son regard azuré dans le sien, tandis que son visage restait de marbre. On aurait dit que la peur s’était envolée. Envolé pour laisser place à une situation beaucoup moins noble… elle ne ressentait que du dégoût pour cet homme qui se croyait soudainement si supérieur à elle. «Ulric, je suppose?» Le sourire arrogant de ce dernier s’agrandit; «Lui-même! À qui j’ai affaire?» Adelaïde haussa les épaules avant de s’asseoir sur la chaise qui lui faisait face. «Ce n’est pas important» Le sourire du mercenaire sembla s’agrandir encore plus devant le visage de marbre de la jeune noble, à croire que ce jeu lui plaisait au plus haut point. «Alors qu’est-ce que mon humble personne peut faire pour une si jolie jeune fille?» Adelaïde ne bougea pas, n’eut aucune réaction. Un silence s’installa entre les deux interlocuteurs pendant que cette dernière tentait de se remémorer les consignes d’Alice. Elle soupira avant de lancer d’un ton froid; «Il y a une lavandière à la résidence Terre-sang. Une jolie jeune femme nommée Hélène, faites la disparaître, la manière nous importe peu. » Le mercenaire lâcha un rire grave, comme si c’était la blague du siècle. Adelaïde se mordilla l’intérieur de la lèvre, clairement frustré de l’attitude de l’homme qui lui faisait place. Ce dernier se calma soudainement, et se cala sans ménagement sur sa chaise. «Et tu penses peut-être que je vais faire sa gratuitement? T’as beau être mignonne, ça veut pas dire que je ferais ça gratis!» Sans attendre, la jeune fille sortit une bourse de dessous sa cape et la lança sur le roturier, qui l’attrapa d’une main habile. Le dénommé Ulric, tâtonnant la petite bourse qui émit quelques cliquetis bien définis. Il s’arrêta soudainement, puis rangea discrètement la bourse sous sa chemise, l’air satisfait. «Très bien, ma petite. Considère cette tâche comme accomplie» lui répondit-il de sa voix rauque. Adelaïde frissonna sans le vouloir, cet homme lui donnait clairement la chair de poule. Adelaïde ne demanda pas son reste, et tourna les talons en sortant le plus rapidement possible de la lugubre taverne sans regarder derrière elle. La jeune fille tenta tant bien que mal de garder l’air stoïque que sa sœur avait tant insister. Je dois être forte, sinon il prendra avantage… se dit-elle en se remémorant les sages paroles de son aînée. Elle se maudissait intérieurement, et détestait la façon que le roturier l’avait regardé. Comment sa sœur était-elle devenue aussi forte? Cela représentait un effort surhumain pour la jeune fille. Mais ce jour-là elle se fit une promesse à elle-même; plus jamais elle ne se laisserait mener par le bout du nez ainsi…
La jeune fille était loin de se douter qu’elle avait été suivie. Qu’une servante légèrement opportuniste avait décidé de s’incruster dans ce projet secret. Elle ne révéla absolument rien pendant des années. Attendant le moment opportun pour améliorer sa position. Pendant ce temps, Adelaïde changea énormément. Elle devint opportuniste, manipulatrice, la personnalité de sa sœur et surtout la proximité entre les deux sœurs, aida ce changement drastique. Alice avait énormément appris durant toute ses années à la cour du Vicomte, et il ne faut pas le cacher, avait totalement perdu le peu d’innocence qu’il lui restait. Alice voulait que sa jeune sœur devienne forte, qu’elle sache faire vraiment sa place. L’ainée savait pertinemment que le monde était cruel, et qu’il n’y avait vraiment qu’une façon de s’en sortir… Soit vous vous laissiez engloutir par ce dernier, soit vous appreniez à vous hisser dans la chaîne alimentaire. Adelaïde surpassa ainsi sa sœur, n’hésitant pas à manigancer pour se débarrasser de personne qui la dérangeait, usant même de la séduction et de son charme grandissant. Elle entretenu aussi une longue aventure avec Alexandre, et ce sans aucun remord ou honte. Ce fut au bout de deux ans de soirée passionnée que les deux amants décidèrent, d’un commun accord, de cesser de se voir.
À sa majorité, Adelaïde prit finalement le contrôle de la Baronnie de son époux ainsi que toutes les possessions qui lui appartenaient, étant donné qu’il s’était malheureusement éteint avant d’avoir su produire un héritier légitime. Adelaïde devint ainsi la vassale d’Alexandre, supportant ses décisions, et ce même cette dernière n’était pas totalement d’accord. Aaron de Frayer, son père, était très présent pour elle à ce moment, lui apprenant l’aspect stratégique qu’était de diriger une Baronnie et rassurant les nombreux vassaux qui s’inquiétaient du refus catégorique de mariage de la part de la baronne. Les raisons étaient inconnus de tous, et son père accepta à contrecœur sa demande sans poser trop de questions. C’était simple, toujours amoureux d’Alexandre, elle ne voyait pas l’intérêt de partager sa couche avec n’importe qui d’autre. Puis vint le chaos… L’apparition des fangeux futs une surprise en soi, personne n’aurait pu voir ce fléau divin apparaître. Par chance, Adelaïde était déjà à Marbrume lorsque Alexandre ordonna l’évacuation pour se rendre sous la protection du Duc, ce qui ne fut pas le cas de sa très chère sœur ni de ses parents. Le duc, refusant d’ouvrir les portes pour laisser entrer les Sarosses, sa famille perdirent la vie durant une attaque des Fangeux, ce qui perturba énormément Adelaïde. Encore aujourd’hui, elle porte sur ses épaules le deuil de sa très chère sœur, qui lui manque cruellement. Le reste de l’histoire reste encore à écrire…
◈ Derrière l'écran ◈ Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Essuie une larme… Malheureusement oui… Comment avez-vous trouvé le forum ? Mira’Nowel! Vos premières impressions ? L’idée est génial! Super enthousiaste de RP dans ce monde. Des questions ou des suggestions ?Pour le moment, non à voir au fur et à mesure que je complète la fiche. Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Bah euh oui s’il vous plait.
Dernière édition par Adelaïde de Rougesoleil le Mar 18 Déc 2018 - 18:17, édité 9 fois |
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Adelaïde de RougelacComtesse
| Sujet: Re: Adelaïde de Rougesoleil [Validée] Mar 18 Déc 2018 - 18:27 | | | Merci à tous pour le bel accueil! Cela fait franchement chaud au cœur! Je me permets un petit up pour dire que la rédaction de ma fiche est terminée. J’ai travaillé de concert avec Alexandre pour les nombreux détails (d’ailleurs un ÉNORME merci pour ta patience! Je sais que j’étais super agaçante avec mes vingt millions de question) et j’ai apporté quelques modifications à son prédef (avec son accord bien entendu). -Dans la description d’Adelaïde, on disait qu’elle devenait dame de compagnie avec sa sœur, aussitôt son mariage prononcé et aurait planifier la mort de la lavandière. Mais bon, avec les dates, cela aurait voulu dire qu’elle avait quatre ans. Personnellement, j’ai trouvé un peu ça intense planifier le meurtre de quelqu’un donc j’ai changer la date de ce moment a douze ans. D’ores, Adelaine est obnubilée par sa sœur et cherche vraiment a l’impressionné pour lui montrer de quoi elle est capable, donc cela m’a semblé un peu plus approprié (c’est limite, a douze ans perso, je ne voulais pas tuer du monde, mais bon ^^’ j’ai tenté d’expliquer un peu plus les circonstances). -Le nom a été changé à la demande d’Alexandre par Adelaïde Elisabeth Courage de Rougesoleil. S’il y a quoi que se soit que j’ai fait toute croche, faites-moi signe, j’ai essayé d’être le plus précise possible, mais il y a des choses que je voudrais jouer IRP (notamment la rencontre avec Alexandre et la servante qui l’a suivit alors qu’elle avait douze ans)
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