Marbrume


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 Cesare , père spirituel [Validé]

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CesarePrêtre responsable
Cesare



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MessageSujet: Cesare , père spirituel [Validé]   Cesare , père spirituel [Validé] EmptyJeu 17 Jan 2019 - 21:51





Cesare, Inutile de nous troubler quant au coût de notre croisade. Sa noble finalité nous accorde une mer de tolérance quant au choix de moyens.






Identité



Nom : Père

Prénom : Cesare

Age : 28 ans

Sexe : Homme

Situation : Célibataire

Rang : Prêtre de la Trinité
Lieu de vie : Quartier du Temple – Nord Ouest - Marbrume

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Prêtre
+2 CHA ; +2 INT


Compétences et objets choisis :
* Compétences : DIPLOMATIE ; DOCTRINE DU CULTE ; ÉLOQUENCE ; INTIMIDATION
* Objets : Poignard ; Robe de culte en cuir



Apparence


" Nés de chaire. Faits hommes par la chaire. Terrassés par la chaire. "

Le prêtre s’approche lentement du miroir du vaste bassin d’eau thermale qui l’attendait patiemment, les fines volutes de vapeur caressant doucement son corps, l’invitant à plonger dans ses bras réconfortants. Le prêtre contempla son reflet sur l’eau, l’absence de miroirs au sein du temple l’empêchant de s’attarder sur les détails de son corps.

Son corps nu et pâle dévoilait la jeunesse de son âge, inaltéré par les années de servitude religieuse au sein des temples . La lueur des torches alentours accentuaient un peu plus la pâleur de sa peau, fruit d’une vie passée entre les murs d’édifices consacrés plutôt que sous le soleil éclatant. Le prêtre détailla son corps en commençant par ses jambes, robustes et couvertes d’une fine pellicule de cheveux bruns. Ses hanches n’étaient pas aussi émaciées que celles de bon nombre de ses pairs, la faim n’avait pas porté ses griffes perfides sur le fortuné clerc. Il apprécia la vue d’un ventre plat, fruit d’un régime strict et réparateur. Cesare passa son index sur son torse galbe, un corps qui était plus celui d’un ouvrier acharné que celui d’un ecclésiastique. Par manque d’activités physiques, le prêtre compensait par de longues marches à travers les couloirs du temple et l’absence de relais à travers les novices et disciples, préférant tout faire soi-même. Cela lui permit de se tenir en forme sans pour autant avoir quoi que ce soit de comparable à un athlète ou un milicien bien entretenu.
Il se retourna légèrement pour observer les courbes de marbre de son dos, marquées par de longues zébrures roses qui contrastaient avec la couleur de sa peau. Les baisers du martinet pouvaient marquer à jamais ses amants, mais Cesare était fier de porter pareil testaments de foi dans sa chaire. Ces longues cicatrices lui rappelaient sa condition mortelle et à quel point la douleur était une bénédiction.
Sa longue chevelure brune commençait à pendre sur son visage, mèches humides et douces ruisselantes d’eau. Il porta une main aux angles taillés et limés afin d’écarter sa rebelle chevelure, livrant la vue à son visage taillé dans le marbre gris. Un visage bien peu marqué par le temps. Une fine estafilade parcourait l’arrête de son nez et s’abandonnait sur sa joue gauche, blessure héritée de son enfance paysanne. Cette petite cicatrice n’altérait au rien la beauté singulière de ses traits de jade, ni la leur d’ambre de ses yeux envoûtants.

Secouant lentement sa tête, il retira toutes les pensées fugaces et tentatrices qui parcoururent son esprit, portant plutôt son regard vers la robe qui trônait sur un banc à proximité. De simple facture, en cuir, elle portait les couleurs des trois divinités, assemblées au niveau du torse en une fleur de lys symbolisant l’unicité des Trois. Cesare avait toujours montré qu’il adorait chaque dieu sur un pied d’égalité et avait insisté pour que sa tenue cérémonial montre ce désir de chérir la Trinité dans son ensemble.

Avec un soupir las, il massa ses larges épaules une dernière fois avant de plonger dans le bain réparateur.



Personnalité


« Les actes de bonté ne sont pas toujours sages, et les actes de cruauté ne sont pas toujours injustes. Mais c’est notre rôle de toujours agir pour ce qui est juste. »


Un esprit affuté servant une cause divine. On peut décrire en ces quelques mots le jeune prêtre, pour ceux qui le connaissent quelque peu. Un homme de foi, pieux, juste, très attaché aux préceptes dogmatiques de sa religion. Un père doux et compatissant capable d’apporter le réconfort et l’espoir par ses paroles teintées de sagesse et sa voix porteuse d’une douceur de miel, tout comme il peut se révéler sévère et intransigeant face à l’hérésie et à l’irrespect des principes de la Trinité. S’opposer au clergé c’est s’opposer aux Dieux, par cette phrase l’homme devient inquisiteur fanatisé, retirant son gant de velours pour dévoiler une paume de fer.
Fervent croyant, il est convaincu que le fléau des fangeux est le fruit des péchés des hommes et leur désintérêt aux causes divines. À force de se guerroyer, de comploter et s’adonner aux plaisirs terrestres, l’humanité s’était attirée le courroux céleste, les Dieux abandonnant leur bénédiction sur les terres de Langres, laissant libre cours aux esprits mauvais de posséder les corps et les âmes des défunts pour se manifester en pantins de chaires. Pour se prémunir contre la perdition inexorable, l’homme doit se repentir et rejoindre la lumière du clergé, seul véritable guide dans cette tourmente d’horreur et d’incertitude. Hors son doux dédain concernant ses pairs nourrit son désir d’être cet homme élu, ce messie tant désiré.

Cesare est un brasier d’ambition camouflée par un masque de condescendance paternelle. Derrière ses charmes et ses principes se cache une bête assoiffée de pouvoir, quoique aveuglée par un désir juste de faire le bien. Il croit dur comme fer qu’il est le seul capable de diriger les survivants vers la rédemption, chose tout à fait dangereuse du fait qu’elle lui permet de justifier n’importe quel crime ou acte abominable qu’il serait capable d’orchestrer pour arriver à ses fins. Après tous, les Trois pardonneraient tous ses péchés, vu la justesse de sa cause.

Malgré toutes les vertus qu’il se targue de posséder avec peu de modestie, il n’est pas rare qu’il succombe à ses désirs retenus, à laisser parler une passion qui le consume pour les besoins profanes. Voilà pourquoi il retrouve un confort inespéré dans le châtiment auto-administré. Se flageller de nuit devant la statue des Trois est un moment de purge mentale et d’élévation spirituelle où ses péchés et ses crimes sont arrachées de son enveloppe charnelle à chaque coup de fouet qu’il s’infligeait avec un brûlant zèle. L’humain a été crée faible et facilement influençable, ce n’était point sa faute s’il venait à piétiner quelques uns des interdits. Sa sainte croisade d’unification religieuse suffisait à balayer tout remord dans son esprit.

Enfin, il est clair que c’est un ingénieux individu doté d’un talent naturel pour parler autant aux foules qu’aux individus solitaires, à user des bons mots pour inspirer et charmer. Éloquence et panache naturel, Cesare est un orateur exceptionnel qui fera tout pour faire pencher ses spectateurs dans le sens de son opinion. Les mots sont ses armes, plus tranchantes que mille épées. Les esprits faibles succombent aisément au charisme de cet homme si plein de promesses. Si dangereusement manipulateur.

Un paradoxe. La ferveur piétée mêlée à un désir d’estime et d’accomplissement. L’appétit d’un seigneur arrogant et la justesse d’un berger spirituel. Un homme qui pense faire le bien et qui n’hésiterait jamais à utiliser les pires méthodes pour ce qu’il interprète comme juste. Calculateur, il est très minutieux et n’agit que rarement par passion, préférant garder un sang-froid exemplaire et ruminer ses pensées dans un silence de plomb. Cependant il lui arrive des fois de perdre patience et d’être facilement irritable quand cela implique de bafouer la Trinité ou le Clergé, chose qu’il tolère rarement.


Histoire


L’enfant solitaire se recroquevilla près de la cheminée, son visage caché entre ses frêles jambes, le corps secoué de soubresauts. D’une main tremblante, il dressait un petit talisman à trois coquillages colorés, objet de culte sensé représenté les trois divinités protectrices. Mais l’enfant n’essayait pas d’exorciser des démons aux langues fourchues et aux regards de braise, ni de conjurer quelques esprits torturés aux pâles figures squelettiques. Devant lui se dressait deux êtres parfaitement humains et ordinaires. Deux soldats pour être précis, à en juger par les côtes matelassés qu’ils portaient ainsi que leurs casques de fer. Entre leurs mains gantées, des épées ensanglantées. Les gouttelettes écarlates qui s’écoulaient lentement sur les lames d’acier venaient s’écraser sur la flaque cramoisie où baignaient deux corps immobiles. Des paysans. Des innocents. Les parents d’un fragile bambin livré à la cruauté du destin.

La guerre n’était pas aussi glorieuse et chevaleresque que se que chantaient les bardes sous les toits des auberges et tavernes. Nuls chevaliers élégants aux armures scintillantes joutant contre leurs opposants dans de splendides duels de lances et d’épées sous un soleil éclatant. La guerre était la mère des pires crimes, donnant libre cours aux plus abominables atrocités et à l’expression des plus primaires formes de violence. Les règles de la chevalerie étaient souvent outrageusement piétinées par les simples fantassins quand ils n’avaient pas de superviseurs veillant à ce que le conflit soit mené de manière humaine (si l’on peut qualifier les temps de guerre comme propices à un certain code). Les simples hommes d’armes oubliaient rapidement leurs serments et le regard des Dieux, prenant alors le plus grand plaisir à agir en toute impunité. Pillages, viols, meurtres en masse … un interminable cycle que les nobles orchestrant pareilles mobilisations militaires tenaient souvent à ignorer, préférant focaliser leurs regards sur leurs objectifs et les résultats escomptés. Ainsi les simples escarmouches entre factions rivales pouvaient être l’excuse idéale pour la piétaille d’aller soulager leur frustration et leur colère sur un village locale, parfois même allié, qu’importe ! Du moment qu’ils pouvaient remplir leurs sacs et vider les leurs.

Ce jour précis, le village attaqué ignorait complètement dans quel bourbier le seigneur local s’était engouffré avec son voisin, mais la situation devait être assez tragique pour que des fantassins frappent par surprise la modeste population sans aucune déclaration de guerre ni tentative de pourparlers. Les chaumières étaient la proie des flammes, les villageois qui ne parvenaient pas à fuir à temps étaient odieusement terrassés par les soldats sans aucune distinction, tandis que d’autres étaient trop occupés à ramasser les biens abandonnés ou à tirer par les cheveux quelques infortunées jeunes filles. Les parents du gamin ne furent guère épargnés et les deux soldats eurent tôt fait de les occire. Semblant hésitants quant au sort de l’enfant à leur merci, ils s’échangèrent quelques remarques en toute impunité, indifférents du carnage dont ils étaient les orchestres. Puis l’un d’eux finit par saisir le fragile garçon par le col dans l’optique de lui faire subir le même sort que ses géniteurs.

Mais à ce moment fatidique, une voix imposante tonna, coupant net la scène d’exécution sommaire. Le petit garçon du nom de Cesare porta alors ses yeux larmoyants sur le prêtre du village, figure d’autorité dont émanait une aura presque mystique. Ses prunelles jetaient des éclairs et sa voix grondait comme le tonnerre. Visiblement, les hommes d’armes étaient très embarrassés, détournant le regard devant ce représentant du culte sacré de la Trinité. Cesare ne comprenait rien de ce qui s’échangeait entre les adultes, mais sa fascination devant l’autorité presque naturelle qu’imposait le prêtre devant les envahisseurs le marquera à jamais. Après maintes menaces et fulminations, le sauveur récupéra entre ses bras le frêle garçon, le conduisant à l’abri de la folie des hommes et du théâtre de la guerre.

Une nouvelle vie fut promise au fils de paysans. Une vie de piété, de culte, de religion. Une vie dédiée à la Trinité. Une vie de serments, d’abstinence et d’absolution. Un tournant pour cette jeune âme.


« Un homme en robe, appelant à entrer en communion avec les divins. Sagesse des anciens ou folie de l’ignorance ? »



Sous l’aile de Père Cuthbert, le jeune Cesare vécu le reste de son enfance et au-delà au sein des murs du temple, vouant sa vie à l’adoration des Dieux, à apprendre les rites, coutumes et autres percepts religieux nécessaires à tout membre du clergé. On lui apprit à lire et à écrire, mais aussi à accepter les nombreuses corvées comme leçons de vie, à jeûner pour purifier son corps et prier pour purger son esprit.

Bien que réticent au début, Cesare finit par embrasser cette nouvelle flamme qui éclairait les ténèbres qui s’étaient emparés de son esprit depuis cette tragique journée. Durant les premiers jours, les murs du temple semblaient se rapprocher dangereusement autour de lui, les ombres des statues et autres reliques dogmatiques susurraient des conspirations derrière son dos. Mais petit à petit, il finit par apprécier cette sensation de lourdeur spirituelle, ce sentiment d’être surveillé, gardé, protégé. Les Dieux se manifestaient enfin, comme l’avait promis père Cuthbert. Après maintes prières, rituels religieux et semaines de travail acharné autant pour le corps que pour l’âme, le fardeau de la peur avait laissé la place à la lumière de la Trinité, baignant le cœur glacé de l’apprenti d’une chaleureuse sensation de plénitude, mais surtout d’un sentiment d’appartenance à ce monde jusque-là cruel et impitoyable. Il avait trouvé sa place et sa voie dans ce monde terrestre. La foi gagna en amplitude, poussant telle une graine nourrie par une ferveur exceptionnelle jusqu’à atteindre un zèle caractéristique chez ceux qui donnaient leurs vies pour la cause céleste.

En grandissant, il acquit une maturité digne des grands prêtres, affichant leur attitude paternelle et leur bienveillance de grands mécènes. Aider le pauvre et le démuni, consoler la veuve et l’orphelin, réciter avec une stricte mais passionnée doctrine les versets appris par cœur durant de longues nuits de dévotion devant les livres sacrés et le regard de ses mentors. Un amour inconditionnel pour ce qu’il faisait, voilà comment pouvait-on décrire ce qui animait Cesare, devenu jeune homme d’une élégance et prestance naturelle qui pourrait rivaliser avec le charme des nobles et seigneurs.

Cependant, comme ces derniers, Cesare commença à sentir quelque chose d’autre en lui. Un sentiment jusque là ténu, mais qui gagnait en intensité à mesure qu’il gagnait en âge et en maturité. Une sensation de manque, un appétit étrange qui rongeait l’arrière de son crâne comme un vil diablotin, une soif qui devenait de plus en plus profonde. Les livres ne purent satisfaire ce désir inconnu, tout comme les messes, les prières ni même les périodes de jeûnes. Cette soif, c’était celle du pouvoir. Il le constata dans l’immense satisfaction qui nourrissait son orgueil à chaque fois que les petites gens le remerciaient pour sa bonté et sa générosité, acclamaient sa ferveur et imploraient ses bénédictions et ses séances de confession. Ce statut social qu’il s’était forgé anima en lui un inconscient désir d’être aimé et chérit comme les saints et les martyrs dont on murmurait les noms autant durant les périodes de joie que de peine.

Bien entendu, l’orgueil et la satisfaction personnelle étaient autant de péchés réprimés par les les clercs. Les enseignements du clergé étaient assez intransigeants là-dessus et Cesare n’était guère du genre à défier les consignes des dieux. Aussi, quand un excès de vanité venait à le gagner et à tâcher son âme, il s’empressait alors de se repentir dans les obscures chambres du temple. Usant en premier lieu de longues séances de méditation et d’ablutions, il remarqua bien vite que ces méthodes n’étaient pas aussi efficaces qu’escomptées, replongeant à nouveau vers des desseins plus humains. Gourmandise et envie, luxure et mépris étaient autant de nouvelles graines de discorde qui poussaient dans son esprit bien trop fertile, formant ainsi une ambition démesurée … et des rêves fiévreux. Des rêves de gloire et de fortune, des rêves où il serait à la tête du Clergé, commandant l’entièreté des croyants. Lui qui était si pieux et juste, généreux et discipliné, lui qui avait consacré sa vie à prêcher la voie des Dieux et à veiller à ce que leurs Noms soient mille fois élus et sanctifiés … qui d’autre que lui pour guider l’humanité vers le royaume des dieux ? Qui mieux que Cesare pour veiller sur l’âme des mortels, doux berger protecteur, intransigeant instructeur et implacable inquisiteur ? Tout au lui promettait une renaissance de la religion, une nouvelle ère où les pieux seraient récompensés et les infidèles châtiés.

Toutes ces délirantes ambitions devaient, cependant, être tenues secrètes, maîtrisées tel un chien affamé. C’est pour cela qu’il se découvrit comme sordide consolation la flagellation. Le martinet devint son compagnon de nuit et son confident, lacérant sa chaire sous le regard des monuments érigés en l’honneur des Trois. Quand le cuir clouté cinglait son corps impur, son sang venait honorer la Trinité, symboliser le repentit et la purification du péché. La douleur lui donnait la sensation de purger une peine spirituelle. Aussi terrible soit ce traitement, il avait l’avantage d’éclaircir l’esprit du prêtre plus que toute autre chose. Le confort tiré dans le châtiment infligé à soi-même lui donna l’excuse de pécher secrètement, sachant pertinemment que les Dieux seuls jugeraient de la justesse de ses ambitions. Et si jamais il succombait à un crime, son statut lui permettait de se juger lui-même et d’expier ses fautes, par les paroles tout comme par le fouet.


« La lente décadence de Marbrume, pâle en comparaison avec la sinistre corruption des acres alentours. »



Le Fléau s’était subtilement manifesté bien avant la brusque prolifération de fangeux à travers le royaume. Un signe des dieux, ou une plaisanterie du destin ? C’était Cuthbert qui avait été l’objet de cet avertissement divin d’après les interprétations futures de Cesare. Le vénérable et sage prêtre responsable avait été frappé de folie. L’esprit fauché par quelques terribles révélations, le maître s’était enfermé dans les plus profondes caves du temple, refusant toute forme de subsistance ou de présence humaine. Il hurlait des pronostiques terribles, prophétisant la fin des temps et la colère des Divins. Rien ne semblait pouvoir apaiser son délire dément, l’autoproclamé prophète étant devenu sourd au monde extérieur. Pire ! Avec horreur on découvrit qu’il s’était arraché les yeux dans un excès d’épouvante. Ce qu’il avait vu était si terrible pour que le plus paisible des hommes de culte de la région succombe à un furieux délire ? On commençait déjà à murmurer les pires suppositions et rumeurs à ce sujet, craignant que les pronostiques de ruine et de châtiments ne soient vrais … jusqu’à l’apparition des Fangeux.

La fuite fut hâtive et paniquée. Clercs et prêtres avaient ramassé le peu de biens qu’ils avaient avant de rejoindre les nombreuses caravanes de villageois fuyant l’inexorable expansion fangeuse. On parlait déjà des nombreuses défaites catastrophiques subites par les armées mobilisées à la hâte pour repousser ce nouvel envahisseur sorti des cauchemars d’un dément. Les sombres présages de père Cuthbert prenaient donc forme, tout compte fait. Quel tristesse qu’il se soit donné la mort pour payer le privilège d’avoir été un des premiers témoins de la fin du monde. Cesare avait insisté pour qu’on garde les habits du défunt comme saintes reliques afin de préserver leur exode vers la seule forteresse qui puisse résister à la marée d’abominations qui les pourchassaient : Marbrume.

Entre les murs de l’imprenable cité, Cesare et les siens s’étaient vite intégrés dans le grand temple, contrairement au reste des petits gens qui eurent tout le mal du monde à trouver refuge, s’entassant dans des bas-fonds glauques et insalubres. Si la plupart des citoyens voyaient en ces événements le début d’une longue et lente agonie, l’ambition de Cesare s’en trouva revigorée telle une flamme mourante qu’on nourrissait de quelques bûches. Un simple prêtre de commune rêvait rarement d’avoir l’immense privilège de servir entre les murs du Grand Temple, le plus majestueux de tout le pays. Hors leur exode avait pavé la voie jusqu’à cet édifice sacré. De plus, le peuple semblait avoir besoin plus que jamais de guidance, de lumière. La noblesse peinait à garder une réputation de sauveurs aux yeux de leurs serfs, une occasion idéale pour que le Clergé se dresse en tant que vrai protecteur de l’humanité.

Pour lutter contre la Fange, ils avaient besoin d’expier leurs péchés et se tourner vers la Foi. Mais pour que de telles mesures radicales soient établies, il fallait tenir les rênes du Temple et ses fidèles.

Maintenant que les plus imminentes figures du culte avaient disparues, le vide incommensurable laissé par ces vénérables ne pouvait qu’être comblé par une véritable figure de proue charismatique et paternelle. Voilà le rêve de Cesare, devenir le guide suprême de la Trinité … avec tous les privilèges que cela offre.



Résumé de la progression du personnage :



À suivre ...


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Je le certifie sur l'honneur

Comment avez-vous trouvé le forum ? D'agréables contacts ~

Vos premières impressions ? Très intéressant et prometteur, hâte de le découvrir.

Des questions ou des suggestions ? Pas dans l'immédiat.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Pourquoi pas.

Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume



Dernière édition par Cesare le Jeu 17 Jan 2019 - 22:32, édité 1 fois
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Adeline DelormeAlchimiste
Adeline Delorme



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MessageSujet: Re: Cesare , père spirituel [Validé]   Cesare , père spirituel [Validé] EmptyJeu 17 Jan 2019 - 21:58
Cesare , père spirituel [Validé] 1062026990 Il est là !!!!!
Bienvenue à toi ! Je te souhaite une bonne validation au plaisir de te croiser en rp :ronron:
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Lance DamboiseÉleveur
Lance Damboise



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MessageSujet: Re: Cesare , père spirituel [Validé]   Cesare , père spirituel [Validé] EmptyJeu 17 Jan 2019 - 22:01
Bienvenue, mon Père ! Amuses-toi bien parmi nous Hopla
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Cesare , père spirituel [Validé]   Cesare , père spirituel [Validé] EmptyJeu 17 Jan 2019 - 22:47
Bonsoir, bonsoir Cesare Coucou

Je vais être la modératrice en charge de ta fiche, petit chanceux. Fou Je ne vais pas le cacher, c'est une plume que je reconnais et que je pourrais reconnaître entre mille. Je suis donc très heureuse de te retrouver sur les terres de Marbrume. Bienvenue parmi nous ♥️

Ta fiche est très agréable, le personnage très intéressant, ce qui ne m'étonne pas de toi. Je ne m'inquiète pas du tout de ton intégration sur nos terres.

Bon, tu le sais, les fiches y a souvent des petites coquilles, je t'ai déjà fais un petit point, du coup je sais que tout est désormais bon :hips:

De ce fait, je t'ouvre les portes de nos terres et d'un coup de baguette non magique je t'offre une belle couleur bleuté..

Pour le petit tour de la maison, tu peux commencer par faire une demande de RP en passant cette porte ou aussi répondre à une demande évidemment. En continuant la visite, tu peux si tu le souhaites créer un journal d'aventure à ton personnage, ou consulter celui de tes futurs partenaires. Par la suite, une fois plus à l'aise dans ton nouvel environnement de jeu tu peux faire un tour dans les quêtes et les missions.

Enfin, ce qui doit, j'en suis convaincue t’intéresser le plus, tu peux retrouver ta jolie carrière comprenant ta réputation, ton tableau de HF et la répartition de tes compétences et points de compétences. C'est ici que tu pourras faire tes achats avec l'XP durement gagné. (Chaque achat coûte 25XP -que tu gagnes en votant, participant aux concours/animation du forum, ou en participant à des missions/quêtes.

N'oublie pas que toutes tes compétences débutent au niveau 1 et peuvent être augmenter jusqu'au niveau 3. (1 étant le niveau d'apprentissage, 3 la maîtrise complète de la compétence)

Pense également à mettre tes liens importants dans ton profil (Fiche, journal et carrière)

J'ai fais le tour, je te laisse découvrir l'ensemble tranquillement, si tu as des questions il ne faut pas hésiter à passer sur la CB ou à MP Seraphin ou moi même.

Ps : Un grand merci à Serena pour la modification du vava ♥️

Bon jeu parmi nous et puisses ton personnage trouver ce qu'il est venu trouver à Marbrume Amoureux


Dernière édition par Sydonnie d'Algrange le Jeu 17 Jan 2019 - 22:52, édité 1 fois
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CesarePrêtre responsable
Cesare



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MessageSujet: Re: Cesare , père spirituel [Validé]   Cesare , père spirituel [Validé] EmptyJeu 17 Jan 2019 - 22:50
Merci à tous pour votre chaleureux accueil !

Et un grand merci Sydonnie pour la validation ♥️

Au plaisir de vous lire ~
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MessageSujet: Re: Cesare , père spirituel [Validé]   Cesare , père spirituel [Validé] Empty
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