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 Cornélius d'Aubépine [Validée]

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MessageSujet: Cornélius d'Aubépine [Validée]   Cornélius d'Aubépine [Validée] EmptyMar 14 Jan 2020 - 23:12





Cornélius, « The worst monsters are the ones we create. »



Identité



Nom : Aubépine.

Prénom : Cornélius.

Age : 22 ans.

Sexe : Masculin.

Situation : Célibataire.

Rang : Baron, non natif du duché.

Lieu de vie : L'esplanade.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière du Noble héritier :
◈ (+2 PC) en Charisme.
◈ (+2 PC) en Point de Vie.

Compétences et objets choisis :

Compétences :
◈ Alphabétisation.
◈ Etiquette.
◈ Œnologie.
◈ Indifférence.

Objets :
◈ Epée à une main.
◈ Armure légère.
◈ Habits de noble.


Apparence



Le noble ne peut guère se vanter d’avoir une stature imposante. En aucun pas par ses mensurations, tout du moins. Ne dépassant pas les cent soixante-quinze centimètres pour une soixantaine de kilogrammes, l’homme tranche cependant plus par son apparence, hors du commun. Effectivement, sans les habits, conformes à son rang d’héritier, ou encore par son épée sanglée à la ceinture, Cornélius passerait aisément pour une femme, séduisante qui plus est. Intriguant autant ses pairs que les moins fortunés, son portrait se détache de l’archétype masculin de l’époque. Son visage, élégamment dessiné, seyant et délicat, s’entoure d’une délicieuse crinière d’un noir intense descendant jusqu’à ses joues imberbes. Ses yeux en amandes corroborent cette allure efféminée, autant que ses lèvres gracieuses.

Sa carrure n’est pas une arme d’intimidation, elle est même plutôt sujet à quelques moqueries face à l’étroitesse d’esprit de certains. Bien que le guerrier transpire la certitude de ne pas avoir connu la famine ou la maltraitance, il concède être plutôt chétif. Pour autant, de cette modeste envergure se dégage un charisme intriguant. Ses gestes précis, ses manières raffinées, son élégance naturelle, son physique immaculé et angélique ou cette imperturbabilité implicite qui l’entourent subliment le protagoniste, le rendant un brin mystérieux. Peut être le voile d’un complexe plus profond ?
D’ordinaire, le natif d’Aubépine ne s’encombre aucunement d’une armure et se vêtit d’habits d’excellentes factures ainsi que d’une longue veste noire, sobre, classe.

Personnalité


Tout comme ses atours physiques, l’homme s’entoure d’énigmes. Quelque chose qu’il a volontairement cultivé au fil des années pour amplifier son curieux personnage, celui qu’il exhibe au grand jour. De prime à bord, l’être semble froid et inébranlable, jamais sa voix douce et fluette n’oscille sous l’impulsion d’un quelconque sentiment. Sûr de lui, il use d’une étiquette affûtée par les âges pour toutes les mondanités dues à son rang. Sa galanterie ou sa courtoisie n’ont pas à rougir tant elles ont été façonnées par le temps. Sa foi se conforme parfaitement aux mœurs de la société, du fait de sa naissance dans une famille profondément pieuse et respectueuse des traditions. Son dévouement à Marbrume et au Roi subliment parfaitement le déguisement d’un mal caché, plus obscur.

En effet, les tréfonds de son esprit sont torturées par une rixe entre deux personnalités, diamétralement opposées. Ô grand jamais il n’eut la chance de confier cela à quelqu’un, se refusant ainsi toute compagne, à la plus grande surprise de son entourage. Il y a d’une part, la facette glaciale et désintéressée qu’il se plaît à transparaître dans son quotidien, et d’autre part, la culpabilité qui le chagrine, face à la désolation des terres qui l’ont vu naître, et son impuissance à être un aussi bon héritier que, feu, son paternel.




Histoire


Dans le château d’Aubépine, un jour d’hiver 1155, glacial, lointain.

Dans la cuisine fourmillait une demi-douzaine de servants, servantes et maîtres queux. Ils s’attelaient, avec hardeur et beaucoup d’entrain, à préparer les multiples plats, destinés à la famille du château. Des odeurs appétissantes envahissaient les pièces alentours, emmenant avec elles, toute l’énergie et la bonne humeur du personnel, attentionné. Le gibier avait rôti plusieurs heures sur la broche de l’imposante cheminée avant d’être soigneusement disposé sur un plat d’orfèvrerie, délicieusement orné de fruits, de légumes et délicatement nimbé de sauce parfumée. Les femmes remplissaient les carafes des meilleurs nectars produits dans la région et quelques enfants astiquaient vigoureusement l’argenterie et les marmites souillées. Tout paraissait réglé, n’attendant plus que l’injonction de la gouvernante pour que tout ce petit monde viennent gracieusement servir les préparations au Baron de la maison.

L’austérité du salon trancha instantanément avec la valse culinaire des fourneaux. L’endroit était sombre, faiblement éclairé par la lueur de quelques torches dans les angles de l’immense pièce. D’épais rideaux entravaient la lumière de l’astre diurne. Des centaines de trophées de chasse encombraient les murs en toile tirée. Des sangliers, des loups, des renards, des faisans et même quelques rapaces, tous fixaient continuellement la longue table vernie de noir qui trônait au centre, d’un regard agressif, rancunier. Le maître des lieux était installé à l’extrémité, sur un siège superbement sculpté, entouré de fourrure d’où se distinguait la gueule d’un ours, inexpressif. Les mains jointes, son seul œil valide, impassible, se rivait sur le néant. Son esprit, attentif, se concentrait uniquement sur les exécutions des domestiques. A l’opposé se dressait une femme à l’allure sévère, presque cadavérique tant elle était sillonnée par des années d’âpreté et de rigidité. Ses yeux cernés scrutaient également les servants, prête à croasser violemment à la moindre fausse note. Les trois rejetons du couple se partageaient plusieurs mètres de table, silencieux et disciplinés. Seul le garçon rompait le silence de ricanements désagréables : « Tssss, tsss, tsss. ». La baronne brisa le calme morbide en frappant sa main sur le meuble ciré, ce malgré de longues minutes de patience et de sang froid, à résister aux gloussements agaçants de l’étrange garçon.

« Votre bâtard n’a rien à faire à notre table, mon époux, vociféra t-elle à son mari, faisant fuir les employés au petit trot.
- Mon fils est très bien, là où il est, rétorqua t-il entre deux lampées de vin. Cesse de crier et mange, ordonna t-il, sans lui accorder le moindre regard.
- Vous me déshonorez en laissant ce fils de servante, de putain, s’asseoir à nos côtés. Vous déshonorez aussi vos filles. Sa place est avec les cochons, à l’écurie si vous le voulez, mais loin de ma vue. Le silence de son conjoint l’irrita, un peu plus. Daignerez-vous au moins me répondre ? Demanda t-elle sur un ton sec qui interpella l’attention du borgne, s’humidifiant la gorge avant de se lever et d’imposer toute sa prestance et son autorité à sa frêle compagne.
- Écoutez moi bien ma chère, cela sera la dernière fois que je gaspillerai ma salive à ce sujet. Soyez donc attentive à chacun des mots que j’emploierai si vous ne voulez pas le regrettez amèrement, menaça t-il avant de jeter sa coupe contre la table, faisant sursauter d’effrois la proie de sa colère. Mis à part le jour de notre mariage où j’ai consumé mon union, comme le clergé nous le dicte, je n’ai pris plaisirs à vous labourer que pour espérer vous voir m’engendrer un digne héritier à ma succession. A la place de cela vous m’avez donné deux filles, qui perdront mon nom lors de leurs épousailles. Maintenant que vous êtes trop vieille pour être engrossée, je ne vais pas m’infliger le supplice de vous contenter, j’ai ici assez de femmes dans la fleur de l’âge pour me satisfaire, dont l’une d’elle, m’a donné un mâle. « La putain », comme vous dites, à réussi là où vous avez lamentablement échoué, ma chère. Le sang bleu fit une pause en faisant le tour de la table, le pichet de vin à la main, avant se saisir du verre de sa bien aimée et de le remplir, le regard sombre et perçant. Si vous continuez donc de dénigrer le futur souverain de nos terres… Ce « bâtard », comme vous vous plaisez tant à le nommer, sera le dernier de vos soucis, ma chère. A partir de ce jour, vous l’appellerez « mon fils », il se prénommera comme son père et ses illustres descendants, Cornélius. Cornélius d’Aubépine. Lorsque il sera en âge de me suivre, Cornélius me servira comme écuyer jusqu’à qu’il devienne un grand guerrier. Suis-je assez clair, ma chère et tendre ? Termina t-il en lui tendant la coupe de vin, son air si menaçant qu’il décomposait son interlocutrice de par son simple charisme. Sa femme, livide, se contentant docilement d’acquiescer et d’empoigner le verre offert.
- Mais, n’est ce pas dangereux, ne risquez vous pas de perdre le soutien de vos vassaux ? De nos dieux ? Accepteront-ils un enfant issu de l’adultère comme votre successeur ? Demanda t-elle, tremblotante.
- Ne vous inquiétez pas pour cela, le peuple se pliera à ma décision. Le temps les convaincra, de gré ou de force. Les dieux ? J’affronterai mes pêchés lorsque le jugement sonnera. Dépensez plutôt votre énergie à trouver des prétendants riches et respectables pour marier nos deux filles. De telle sorte que mes gendres n’entachent pas mon nom et gonflent nos coffres de pièces et de bijoux. Et faites moi apporter plus de vin, conclue t-il avant de retourner à sa place.
- Mère ? Coupa le fraîchement anobli, en surjouant une articulation lente et intelligible pour attirer son attention. Pouvez-vous me faire apportez le sel, s’il vous plaît ? »
Manoir d’Aubépine, l’Esplanade, un jour de décembre 1164 , de renouveau, après l’exode.


L’apocalypse paraissait s’être freinée quelques temps dans ses ambitions destructrices, pour le jeune baron, tout du moins. Après des jours de chaos, de fuite contre la mort, contre les démons, Cornélius réussit enfin à prendre officiellement possession de son titre de chef de famille et de sa nouvelle demeure. Alors que cela n’aurait dû être que sourires et célébrations, festivités et ripailles, cette nomination s’encombrait d’amertume, de mélancolie. Cette lutte pour la survit paraissait avoir durée une éternité. Les moments funestes furent si nombreux qu’ils s’empilaient, lourdement, dans son esprit angoissé, repassant chaque image, chaque vision en boucle. L’androgyne se revoit encore, depuis sa monture, regarder en arrière et voir les terres d’Aubépine, nimbées dans les flammes, les cris de douleurs entravant les crépitements du gigantesque brasier. A ce moment là, le sang bleu se souvint imaginer les membres de sa famille, périr brutalement sous cette marée de créatures, sorties des entrailles du monde.

Tout son univers s’était éteint. Ce n’était guère le deuil de ses parents qui le chagrinait, mais la vague sanglante qui avait englouti ses rêves de grandeur. La pierre angulaire de son futur règne qui s’estompait dans une fumée noire et épaisse. Désormais, c’était un survivant, un homme béni des dieux. Pour débuter son illustre vie d’homme, le chevalier s’était tristement paré de maigres richesses portées à bout de bras et de bêtes par les quelques paysans, domestiques et soldats qui avaient eu la chance de fuir avec lui sous la protection du Duc, derrière les remparts de sa citadelle.

Dans sa nouvelle demeure, si généreusement octroyée, rien n’avait été aménagé, les restes de son patrimoine étaient recouverts d’un linceul blanc, maculé par la poussière. Les meubles s’encrassaient sous la négligence du personnel qui fuyait, petit à petit. Des toiles d’araignées commençaient à élire domicile dans les chandeliers, perpétuellement éteints. Les ultimes servants n’étaient plus que des ombres se mouvant dans une bâtisse obscure où ne passait jamais les rayons salvateurs du soleil. Les jours et les nuits se confondaient et rien de l’extérieur ne paraissait pouvoir infiltrer cette luxueuse tanière. Le maître de la maison s’était enfermé dans un salon et sermonnait férocement quiconque tentait de l’importuner dans sa lente décadence. Seuls les hurlements et les pleurs qui s’exfiltraient de la pièce témoignaient encore de sa présence dans le monde des vivants. Les insomnies, la mal nutrition et l’ivresse lui donnèrent un aspect maladif et beaucoup moins séduisant qu’à l’accoutumée. L’élégant héritier n’était plus que l’ombre de lui même et faisait les cents pas, s’arrêtant de tant à autre pour regarder sa déchéance dans un vieux miroir, avant de se noyer dans une énième bouteille d’alcool et de recommencer sa marche, interminable.

« Tu es vraiment triste à voir, se moqua soudainement une voix familière dont Cornélius ne pouvait guère distinguer son propriétaire dans la pénombre. Est-ce cela, l’illustre Baron d’Aubépine ?
- Qui est là ? Sursauta l’homme ivre en gesticulant violemment sa bouteille pour tenter d’assommer l’âme qui avait osée l’importuner. Montrez-vous !
- Me montrer ? S’interrogea la voix. Mais je ne suis que le fruit de ta décadence, je ne suis personne. Je te connais mieux que quiconque, je suis l’homme qui t’a façonné.
- Tout le monde est tombé, qui êtes vous ? S’angoissa le mondain, n’arrivant toujours pas à se souvenir l’origine de ce timbre si familier. Dites le moi, je vous l’ordonne !
- Tu es pathétique, s’agaça l’intrus avant de laisser sa silhouette se dessiner implicitement dans la pièce. Je suis celui qui t’as fait, celui qui a fait de toi, l’homme puissant que tu es aujourd’hui.
- Trouvez-vous que ma situation actuelle est digne de mon rang ? Rétorqua t-il en riant jaune. Ai-je l’air puissant ? Dit-il en se fixant dans le miroir, les bras tendus, le regard dégoûté par son apparence négligée.
- Patience, ton heure viendra, susurra la silhouette à son oreille avant d’exhiber dans le miroir, le reflet fier et austère de son père.
- Vous n’existez pas, c’est impossible ! Vous êtes mort. J’ai vu le château brûler. Vous n’êtes que le fruit de mon imagination, de mes cauchemars, sursauta le malheureux, figé de terreur, fuyant le miroir des yeux.
- Je suis ton père, je suis ta famille, continua t-il en prenant l’apparence de sa mère, je suis l’une de ses créatures, poursuivit la voix en se changeant en l’un de ces monstres assoiffées de sang, paralysant d’effrois le jeune noble. Je suis tout ceux que tu n’as pas pu sauver, je suis ta honte, je suis toi, termina t-il en reprenant la voix et le visage du jeune baron, je suis les dieux que tu as déshonoré ; parachevant l’angoisse qui gangrenait le malheureux avant que son mirage ne reprenne la voix rauque et glaciale de son père.
- Qu’aurais-je pu faire face à cette nuée de monstres ? Me battre ? Prier ? Demandait le dépressif, recroquevillé sur lui même, la main couvrant la honte qui se dessinait sur sa frimousse angélique, encore torturée par l’image de ces bêtes féroces dévorant les gens qui l’avaient vu grandir.
- Tu ne dois pas te demander ce que tu aurais pu faire, mais désormais t’investir dans ce que tu dois faire ! Cria l’illusion. Remercier les dieux, redorer le blason de notre famille, aider l’humanité, occire ce mal qui ronge notre monde, devenir le chef auquel je t’ai toujours prédestiné et non te morfondre dans la solitude et la boisson.
- Mais je ne suis point cet homme ! Se lamenta t-il.
- A toi de le devenir, chuchota la voix avant de disparaître, réveillant brusquement le jeune noble de son sommeil agité. »
Marbrume, un jour d’Octobre 1166, au crépuscule d’hier, à l’aube de demain.

Les immenses portes de la cité s’ouvraient dans un grincement assourdissant, rompant le silence militaire qui y régnait. Les fouilles étaient longues et fastidieuses, les charrettes de vivres, les paysans ou même les soldats qui protégeaient le convoi de céréales, personne ne pouvait s’y déroger. Pas même les nobles, constatait Cornélius en montrant ses bras aux gardes pour confirmait qu’il ne possédait pas de marques. Vierge de toutes morsures ou de brûlure au fer rouge, ils exhibaient seulement la fatigue et la crasse du voyage, éprouvant, périlleux. Les visages étaient sombres, cernés, même les ronciers semblaient éreintés par la rudesse du périple. En tête du cortège, l’androgyne ne laissait rien transparaître, comme à son habitude. Malgré la fatigue, le jeune héritier se dressait fièrement sur sa monture, avec toute la prestance que lui imposait son rang. L’homme tenait fermement les rênes d’une main et le manche de sa lame de l’autre, sa crinière ténébreuse ne semblait pas avoir été malmenée lors de l’excursion. Ses yeux, impassibles, fixaient l’horizon, sans vaciller.

Son destrier battait ses fers sur le sol pavé, jusqu’à l’écurie, où son propriétaire fut chaleureusement accueilli par le palefrenier, s’enquérant, comme toujours, des nouvelles à l’extérieur de la citadelle. Quelques formules de politesse, des descriptions malicieusement enrobées sur l’état du duché - pour ne lui causer aucune peine, puis un sourire discret. Parler avec le petit peuple était toujours une terrible affliction pour le baron. Une foule qui s’entassait brusquement vers les voyageurs pour s’enquérir des nouvelles d’un proche disparu, de l’état du village qui les a vu naître, du seuil de pauvreté qui frappait les bas quartiers, une myriade de problèmes auxquels l’androgyne était impuissant, une fois de plus. Aussi depuis le temps, l’homme avait pris la honteuse habitude d’éviter ces peines en s’extirpant, silencieux, l’air coupable, bousculant, dédaignant, seul, désespéré.

Depuis ce tournoi funeste, ce jour fatidique, l’homme se vouait corps et âme à sauvegarder le dernier bastion de l’humanité. Le noble avait trop longtemps dénigré son rang, se noyant dans la culpabilité et le chagrin pour justifier son inaction, malgré les avertissements des plus hautes instances. Cette fin du monde qui s’était infiltrée à l’intérieur des murs, ces cris de douleurs, ce désespoir qui planait comme une ombre nocive, Cornélius ne pouvait se résoudre à vivre cela une troisième fois, sans rien faire. Comment pouvait-on changer son triste sort, recroquevillé comme une bête apeurée ? S’était-il dit avant de changer drastiquement, s’armant du peu de courage qu’il lui restait. Peu habile en négociations, diplomatie ou politique, le natif d’Aubépine s’était tout bonnement voué à aider, du mieux qu’il le pouvait, la milice, le prieuré, la noblesse, sans rechigner devant la besogne, de la simple escorte, en passant par l’aide pour autopsier ces démons, jusqu’à l’assistance dans les tâches du nouveau roi.

Alors que Cornélius remontait, pensif, jusqu’à l’esplanade, une frénésie s’empara de la foule, gesticulant désaccordée dans les ruelles de la ville. « Il y a des survivants », hurlaient certains, « Nous ne sommes pas seuls, un navire a accosté », clamaient d’autres. Intrigué, le baron décida de se rendre sur place pour voir cela de lui même. Etait-ce une menace ? Ou de nouvelles opportunités ?


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui.

Comment avez-vous trouvé le forum ? Il s'agit d'un double-compte.

Vos premières impressions ? Toujours bonnes.

Des questions ou des suggestions ? Non.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui.


Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume


Dernière édition par Cornélius d'Aubépine le Mer 15 Jan 2020 - 19:49, édité 3 fois
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Cornélius d'Aubépine [Validée]   Cornélius d'Aubépine [Validée] EmptyMer 15 Jan 2020 - 0:19

Bonsoir, bonsoir,

Encore bienvenue parmi nous ♥

Je vais être la modératrice en charge de ta fiche, cependant, je vais être entièrement transparente avec toi. Celle-ci me questionne beaucoup. J’attends l’avis de mon collègue afin d’échanger avec lui, pour trancher vis-à-vis de notre décision finale.

Je vais néanmoins faire la modération de ta fiche, les différents points qui me questionnent et ce qui fait que j’en arrive à me dire « peut-être pas maintenant ».

Dans un premier temps, il faut comprendre que tu es jeune sur le forum, 1 mois, tu as déjà un personnage particulier, très accès vers le sombre. Tu ne maîtrises pas encore complètement notre univers et l’étendu du forum, ce qui, rassure toi, est complètement normal au vu de notre BG important, il faut un peu de temps et de pratique pour ça.

C’est ma première interrogation, est-ce réellement judicieux de repartir sur un personnage avec cet attrait du sombre, qui va une nouvelle fois, être complexe à gérer au quotidien dans tes Rps. J’ai un peu la sensation que c’est une amélioration de ton premier personnage, pour le rendre un poil plus malléable, néanmoins, il reste une nouvelle fois très original et surprenant et sans aucun doute difficile à amener avec les autres joueurs.

Allons-y !

• Identité
- J’ai trop rien à dire, RAS

• Description physique :
- De même trop rien à redire, l’aspect femme/homme ne me dérange pas outre mesure, tu soulignes bien la moquerie (qui est normal pour l’époque vis-à-vis des différences)

• Description psychologique :

- De même, trop rien à dire. Hormis ce petit point « Des voix et des ricanements qui torturèrent ses nuits jusqu’à qu’un dédoublement de personnalité se mue de cette chrysalide macabre. » => Voilà hein je pense que tu t’en doutes attention, attention ++++++++++, cela me semble se rapprocher très fortement se rapprocher d’Alfred et j’ai très peur de retomber dans un personnage similaire avec les difficultés que ça engendre.

• Histoire :
- « Des sangliers, des cerfs, des loups, des renards, » => Certainement pas de cerf, c’est un animal sacré, représentation animale de Serus

- J’ai énormément de mal avec un fils illégitime fais passer pour le fils légitime. D’une part parce qu’il est très peu probable que aucun domestique ne parle, d’autre part parce que… une femme enceinte ça se voit, si l’épouse n’a jamais eu les rondeurs de la grossesse, la totalité de la noblesse se questionnerait et serait très bien au clair sur le fait qu’il tente de passer par les petits sentiers plutôt que d’assumer pleinement qu’il légitimiste un batard et que de ce fait il n’a pas été fidèle au précepte de la Trinité.

- J’ai beaucoup de mal avec la double personnalité, vraiment, je comprends le principe mais j’ai très peur que tu te perde dans l’ensemble

- « Le fantôme avait raison, sans lui il n’était rien. Grâce à ses conseils et depuis ce jour, les jeunes mondaines étaient séduites, les nobles les plus fortunés voyaient en lui un allié de choix, les prêtres vantaient sa piété et sa vertu. Même les plus modestes le voyaient comme un protecteur envoyé par la trinité et son nom était prononcé avec respect. » => Alors ce n’est pas toi qui peux juger si oui ou non ton personnage est influent, cela sera à travailler et faire en RP via tes relations et ta réputation dans ton profil, donc ça faut le nuancer !

Alors, il me manque concrètement déjà l’événement du couronnement du Roi, c’est très très très important. Il me manque aussi sa vision de la fange, j’ai un peu la sensation que ce n’est pas si important, enfin que ça ne l’impact pas réellement. Y a une petite nuance à rajouter aussi.

En soit, ta fiche, elle serait presque ok en l’état, avec les quelques modifications. Mais, j’ai cette crainte, que tu te perdes de nouveau dans un personnage sombre, qui indépendamment des autres joueurs est parfaitement viable, mais avec les autres joueurs, beaucoup plus complexe à gérer. Alors, cependant, il est beaucoup moins difficile qu’Alfred. En soit j’aurais tendance à te dire que je te laisse le choix : est-ce que ça va aller ? Est-ce que tu te sens suffisamment à l’aise avec notre contexte pour repartir sur un personnage délicat.

Attention surtout à ne pas surestimer ton personnage, c’était déjà un peu le cas avec Alfred, je le retrouve un peu ici. Ne surestime pas son influence, un personnage à l’inscription, il débute, surtout un non natif, surtout quelqu’un dont l’apparence sort de l’ordinaire. Un peu de nuance !
Pas grand-chose à modifier/corriger en soit, bon courage

Je demande quand même l’avis de mon jocker héhé, comme évoqué !
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InvitéInvité
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MessageSujet: Re: Cornélius d'Aubépine [Validée]   Cornélius d'Aubépine [Validée] EmptyMer 15 Jan 2020 - 19:10
Bonsoir Sydonnie, Marraine.

Encore merci pour ton accueil et ta bonne humeur, toujours aussi agréables.

Je me suis permis de corriger ma fiche, avant le passage de ton « Joker ». En effet, en ayant relu ta correction plusieurs fois, je me suis dit qu’il valait mieux être moins borné que dans ma précédente présentation et suivre tes conseils. J’ai donc drastiquement changé le comportement de mon personnage en retirant cette double personnalité qui semblait te gêner, préférant partir sur un personnage moins complexe où je torturerai son esprit au fil de mes rp’s.

En même temps, je me suis permis de modifier les incohérences que tu as relevé, notamment sur son illégitimité, où comme conseillé, le patriarche de la famille décide de l’assumer pleinement. Egalement sur la section manquante du tournoi où j'ai rajouté un sobre paragraphe, espérant que cela suffise.

Merci par avance.
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Cornélius d'Aubépine [Validée]   Cornélius d'Aubépine [Validée] EmptyJeu 16 Jan 2020 - 22:28
Chose promise, chose due!

Sydo ayant tout résumé et les modifications demandées ayant été apportées, je n'ai pas grand chose de plus à reprocher à ta fiche.

Cependant un petit détail : tu ne peux pas attribuer plus de 2 pcs à la même stat à la création de ton personnage, et tu ne peux pas attribuer de points en Na non plus. Donc je te laisse choisir ce que tu souhaites et je modifierai ta carrière et ta fiche en conséquence Wink

Je te valide donc! Ta couleur arrive, ta carrière est ici. Et amuse toi bien avec cette nouvelle tête!

Et bon jeu!
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MessageSujet: Re: Cornélius d'Aubépine [Validée]   Cornélius d'Aubépine [Validée] Empty
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