Marbrume


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 Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]

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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]   Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé] EmptyMer 6 Fév 2019 - 14:41
Dans la nuit du 28 février et du 1er Mars
Marbrume - Résidence des Terresang
Aux alentours de Une heure et vingt minutes du matin

Le mois de février se terminait enfin, Alexandre s'était retrouvé dans une intrigue contre son gré, il avait était voir Victor de Rougelac aux Thermes, s'était confesser à une prêtresse du nom de Kristina de la Broye (et cela lui avait fait un bien fou), il avait était voir une alchimiste du nom d'Adeline Delorme qui lui avait prescrit des remèdes contre ses douleurs ... il s'était entretenu avec son nouveau vassal, Ulysse de Sombreval et même si le serment de vassalité avait était fait de manière assez peu orthodoxe, il se disait que leur alliance serait très certainement prometteuse et avantageuse pour tout les deux, il avait également rencontré un capitaine, le Capitaine Leboeuf, un vieux loup de mer qui avait accepté un partenariat avec l'Ordre... il était éreinté par ce mois de février qui avait tellement bien commencé et qui avait fini d'une manière assez chaotique ... il était à bout et il était encore debout cette nuit pour voir à mener une expédition pour aller au pavillon de chasse des Haldonores pour le rénover et en faire une base d'opération mais avant cela, il devait rédiger deux missives pour leur faire part de ma décision.


Malheureusement quelque chose le priva de ce plaisir ... en cette heure tardive, il reçut un courrier de la part d'un certain Bombayser ... il voulait le voir sur son navire pour mener une expédition de recherche sur la Fange ... bien sûr qu'il y serait ! Mais il devait avertir Adélaïde de sa décision ... la fameuse Rougesoleil dont il tentait d'éviter depuis qu'elle s'était introduit dans le salon où le Baron et lui avaient convenu d'une entrevue pour parler du fameux mariage ... bon sang, il devrait lui parler, il le ferait maintenant ! Il but une bonne rasade de vin ... la dernière gorgée de sa coupe et se leva de son bureau pour hurler :


"Anna ! Anna où es-tu ?"Hurla t-il alors que sa voix tonna sûrement dans toute la résidence.


La jeune femme qui servait de servante entra dans la pièce en trombe pensant retrouver son maître dans une expression comme la dernière nuit mais la seule expression qu'il arborait était celle de la colère avec une légère odeur de vin ... il en avait abusé et avec la fatigue qui le tiraillait, le vin avait fait effet plus rapidement. Elle regarda le pichet de vin qu'elle pensait à demi vide puis reporta son attention sur son seigneur.


"Oui ?"
"Va me cherche Dame Alice !"

Anna piétina sur place et elle eut une expression de surprise ... il était peut être plus atteint que prévu mais elle prit son courage à deux mains.

"Vous voulez sans doute dire Dame Adélaïde, Seigneur ..."


Alexandre eut un mouvement de recul ... cette fois son expression s'était métamorphosée en une mine de tristesse, sa langue avait sans doute fourchée ou alors c'était la fatigue ... oui c'est ça, il était fatigué, la colère reprit le dessus.


"Oui, Adélaïde ! Va me la chercher !"
"Mais ... elle doit dormir à cette heure-ci, seig..."


Le poing valide d'Alexandre frappa le bureau qui trembla sous l'impact, la coupe du seigneur tomba à terre, il restait quelques larmichettes de vin qui se déversaient sur le sol mais ce dernier n'en avait cure, il était totalement colérique.


"Et alors ?! Je m'en contrefiche qu'elle dorme ! Si elle était entrain de vouloir sauter du haut du rempart Nord, je te sommerai d'aller la quérir ! Alors maintenant, trouve la moi !"


Il se rassied alors à son bureau et parla pour lui même.


"Si il y avait une soirée mondaine ce soir, crois moi elle doit être encore debout." Il avisa la coupe de vin tombée sur le sol.


La jeune femme tremblante acquiesça et partit hors du cabinet du Vicomte alors que l'un des serviteurs, Henry, arriva en trombe devant elle sûrement alerté par les bruits dans la pièce.


"Qu'est ce qui se passe ?"
"Le Vicomte semble être dans un mauvais jour ... trouve Dame Adélaïde, il faut que l'on sache où elle est."


Puis les deux serviteurs partirent à leur besogne laissant un Alexandre dans son bureau qui reprit la coupe qu'il avait laissé tomber à terre et qui se resservait une nouvelle rasade de vin.


Dernière édition par Alexandre de Terresang le Lun 11 Fév 2019 - 7:47, édité 1 fois
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Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: Re: Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]   Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé] EmptySam 9 Fév 2019 - 11:48

Adelaïde ne dormait pas. Trop de choses s’étaient passées dernièrement, trop de choses qui lui empêchaient de reposer l’esprit tranquille. Alors qu’elle croyait que son monde s’effondrait, pendant qu’elle tentait de survivre, de trouver une solution à ses problèmes, une lumière apparut. Et quelle lumière! Une lumière soudaine, puissante! Qui avait éclairé soudainement l’obscurité qui l’entourait. C’était étrange qu’elle ne le remarque qu’à ce moment précis. Comme s’il était impossible d’apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres. Logan était une bouffée d’air frais, lui avait inspiré cette énergie dont elle avait besoin pour continuer à se battre. Adelaïde n’avait pas dit son dernier mot et ceux qui chercheraient à la faire taire n’avaient encore rien vu. La jeune femme caressa doucement son mollet qu’elle avait recroquevillé près d’elle, un sourire aux lèvres. Se rappelant le tendre moment qu’elle avait passé avec son vassal il y avait à peine quelques jours. Était-ce dont ça l’amour? Elle avait toujours cru qu’elle aimait Alexandre, mais peut-être avait-elle mal compris les sentiments qu’ils l’habitaient. Logan la faisait sentir spécial, la poussait à pousser les limites, à devenir non seulement une meilleure suzeraine, mais une meilleure personne pour cette planète. Qu’avait fait Alexandre outre la rabaisser et la traiter de catin? Rien… Et leur dernière discussion au sujet de Victor Rougelac n’avait rien aidé. Cette façon dont il l’avait regardé… Ce regard lui glaçait le sang.


La jeune femme releva son regard pour se mettre à fixer les flammes qui dansaient doucement dans l’âtre. Elle avait pensé à ses prochains pions, et si Covalt revenait avec les informations nécessaires, la jeune femme pourrait rapidement retourner le jeu dangereux qui se déroulait entre le Comte et elle. Le comte tomberait dans un piège… Un piège tordu, mais il comprendrait rapidement que c’était elle, Adelaïde qui dirigeait le jeu et non lui. Cette lutte de pouvoir devait arriver à terme et la jeune femme en sortirait vainqueur. Un cognement vint sortir la jeune femme de ses pensées, cette dernière retourna la tête vers la porte, alors que cette dernière s’ouvrait doucement pour laisser place à Anna, la domestique d’Alexandre. « Votre honneur, je suis désolé de vous déranger à cette heure si tardive. Mais le Vicomte souhaite s’entretenir avec vous. » La jeune femme fronça légèrement les sourcils en fixant la domestique. Quoi? Maintenant? À cette heure si tardive? Alexandre ne lui avait pas adressé la parole depuis leurs dernières disputes et c’était maintenant qu’il voulait la voir. La jeune femme prit un visage froid avant de retourner son visage froid vers les flammes qui léchaient doucement l’âtre. « Dites-lui que je dors, et que je ne souhaite pas être dérangé. S’il a un problème comme cela en plein milieu de la nuit, il peut venir me quérir lui-même. Je ne suis pas son esclave. » Adelaïde vit du coin de l’œil la réaction de la servante. Cette dernière sembla tressaillir pendant que son regard semblait se remplir de frayeur à l’idée qu’elle devrait donner ce message à son suzerain. « Je vous en prie, Votre Honneur. Le Vicomte est dans tous ses états en ce moment. » Son ton était si suppliant, si pathétique. La jeune femme ne put s’empêcher de soupirer avant de se relever doucement du confort de son canapé. « Très bien! » dit-elle d’un ton agacé. « Où est-il? »


« Dans son bureau, Votre honneur. »


Adelaïde replaça doucement sa robe de chambre, cachant ainsi sa chemise de nuit qui aurait été probablement vue par de la provocation par son suzerain, et se dirigea en silence vers le bureau de ce dernier. Agacée, cette dernière se demandait bien ce qu’il voulait lui dire ainsi en plein milieu de la nuit. Elle arriva rapidement à la porte du bureau de son suzerain, la ou, Henry se tenait, droit, et l’air nerveux. Il murmura un « Bonne chance » avant de lui ouvrir la porte pour la laisser entrer. La jeune femme s’engouffra dans l’antre de son suzerain, et seulement en voyant son regard hagard, elle comprit. Il était ivre… La jeune femme le regarda d’un air froid et sans émotion en relevant doucement la tête, tentant malgré tout de ne pas lui montrer quelconque air dégouté. Bien qu’elle appréciait le nectar rougeâtre, jamais elle ne se permettrait de perdre ainsi tout bon jugement ou inhibition. Perdre le contrôle était beaucoup trop aisée lorsque l’on se trouvait dans un tel état. Henry ferma doucement la porte derrière elle et lorsqu’elle entendit le bruit de la dernière, Adelaïde engagea la conversation – ou plutôt la confrontation – « Vous m’avez demandé Votre Grandeur? » Son ton était froid, tout autant que son expression. Adelaïde avait bien l’intention de lui faire comprendre qu’elle n’était pas son esclave, mais sa vassale et la faire quérir ainsi en plein milieu de la nuit était totalement inacceptable.


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MessageSujet: Re: Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]   Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé] EmptySam 9 Fév 2019 - 16:32
Alexandre attendait la baronne assis à son bureau comme si il n'était pas alcooliser, il pensait faire bonne figure en voyant la baronne mais son esprit embrumé par les vapeurs d'alcool et par un pichet de vin a demi fini n'aidait pas, d'ailleurs en l'attendant, le Vicomte avait bu un demi verre en essayant d'écrire une missive à une quelconque personne dont lui même ne savait pas … peut être avait-il envie de rédiger une missive à une personne qui lui était chère.

Il entendit alors les portes s'ouvrirent sur la personne d'Adélaïde … mais ce qui l'intéressait le plus c'était Henry. Il leva alors le bras et lui donna un ordre sans équivoque.

 « Ramenez une seconde … hmpf … coupe et un autre pichet, Henry ! »

Le serviteur hocha la tête alors qu'il refermait les portes mais on savait tous que même si Alexandre était son seigneur et maître, il n'en ferait rien surtout quand il entendit la voix glaciale comme un glaçon de la jeune Adélaïde et cela même un Vicomte de Terresang bourré comme cochon, aussi ivre qu'un Débardeur l'avait entendu … il la regarda de son regard gris avec une intensité … on ne savait pas si c'était du désir -venant d'Alexandre, sérieusement ?- , de la colère ou encore une envie de meurtre mais ce n'était rien de tout cela, les yeux de Terresang reflétaient son mal à l'âme, il n'avait jamais eu l'alcool mauvais … il n'avait jamais était alcoolisé à ce point aussi … sauf peut être une fois lors du bal de Sombrebois où il avait giflé Kira de Haldonores car elle avait insulté Alice.

Il se leva … bon, un peu difficilement mais il se leva et commença à mettre sa main droite sur son bureau mais se rendit compte qu'il n'avait plus de membre à l'emplacement de la gauche dont il mit son moignon sur le bureau avec délicatesse poussant alors la coupe en argent vers le pichet de vin dont on devinait qu'il recelait encore un peu de ce précieux liquide.

 « Je pars demain et j'ai pris ma décision. » Dit-il sur un ton qui se voulait clair mais on devinait que sa machoire tremblait quand il parlait.

 « Je pars pour une expédition ^pour étudier la fange et si je meurs… je préfère donner … hmpf… ma décision avant de partir … de toute manière le Seigneur de Montbard a toute autorité pour parler en mon nom et tu devras t'y soumettre comme si c'était ma voix. »

Il leva alors les bras en l'air avec un immense sourire mais dont le regard montrait que ce n'était pas amusant.

 « Tu vas devenir la reine des intrigues ! La Comtesse de la Pègre ! La Comtesse de la Pègre ! Tu seras enfin débarrasser de moi ! »

Il remit alors ses bras le long de son corps et son sourire avait disparu.

 « Tu vas pouvoir enfin comploter dans mon dos sans que l'un de mes serviteurs ne puisse tout me révéler ! Tu vas pouvoir essayer de me faire tomber aux côtés du Rougelac ! »
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Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: Re: Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]   Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé] EmptySam 9 Fév 2019 - 17:43

Le temps sembla soudain s’arrêter. Avait-elle bien entendu? Non… C’était impossible… La jeune femme se mit en marche vers le bureau, comme en transe. Puis mit les deux mains à plat sur le bureau en bois massif, en baissant la tête, le regard perdu dans le vide. Elle devait reprendre le contrôle de ses esprits et ne devait surtout pas céder à la colère qui grandissait de plus en plus dans son esprit. Puis elle aperçut la coupe de vin qui était juste devant elle, toujours à moitié rempli. La jeune femme l’attrapa doucement et la vida d’un trait, comme si le nectar rougeâtre pourrait avoir quelconque effet sur sa colère. Mais rien ne marcha. Elle se retourna avant de lancer ladite coupe vers Alexandre.


«IDIOT!» Hurla-t-elle alors que la coupe de verre s’écrasa sur le mur derrière Alexandre. La coupe avait frôlé sa tête avant d’éclater en mille morceaux contre la surface. La jeune femme s’avança d’un pas rageur, faisant virevolter les pans de soie de sa robe de nuit, déterminé, elle s’arrêta un souffle de son visage. Généralement, son visage était froid et sans expression, mais cette fois, Alexandre pourrait définitivement voir la colère qui brulait dans ses yeux. Non, mais quel idiot! Il l’avait vendu! Il était tombé dans le piège de Rougelac… Pouvait-on être plus con?! Adelaïde serra les poings, elle en tremblait presque de rage. Comment pouvait-il parler ainsi? Elle releva la tête non sans lâcher son regard azuré de celui d’Alexandre puis reprit la parole. « Comment oses-tu me vendre ainsi?! Je te croyais assez brillant! Mais non tu n’as rien compris! ABSOLUMENT RIEN. » Son ton tremblait sous la colère. Dire qu’elle avait eu la plus grande estime pour Alexandre, mais maintenant elle se rendait bien compte que tout ceci n’avait été que mensonge, qu’un écran de fumée. Qu’était-il arrivé au grand Alexandre de Terresang? L’homme de guerre, le combattant que tout le monde admirait ou redoutait? Adelaïde ne voyait qu’un homme ivre au regard ébahi, comme si l’alcool lui avait perdre tous ses moyens. « Pathétique… Vous êtes incapable de m’annoncer la nouvelle sans être totalement bourré. Au final vous êtes comme tous les autres… qu’un petit chien prêt à s’écraser devant quelqu’un qui vous donne un os… »


Adelaïde savait pertinemment que provoquer le Vicomte n’était pas une bonne idée. Mais que pouvait-il faire de pire? Il n’avait jamais pris en compte quelconque information qu’elle avait plus accumulée, quelconques manigances qu’elle avait en tête. Il avait fait cavalier seul, l’avait envoyé dans une quête impossible et il paierait pour les conséquences de ses actes. Il était seul maintenant. La jeune femme ne bougea pas son regard une seule fois, qu’Alexandre lève la main sur elle… elle n’en avait que cure. Il entendrait sa façon de penser. « Qu’est-ce que ce renard vous a offert qui en a valu la peine? Laissez-moi devinez… » La jeune femme fit non de la tête en ayant un sourire sarcastique au visage. « Cette fameuse fabrique pour laquelle je travaillais si fort… Cette –ô combien – magnifique PETITE fabrique que j’essayais de m’approprier… Car c’est cela au final, rien d’autre que votre personne ne vous intéresse. Vous m’avez utilisé, pavaner comme un trophée ces dernières semaines et vous avez choisi l’acheteur avec qui j’avais commencé une guerre. Une guerre que vous-même ne comprendriez pas, qui aurait pu nous rapporter gros. » Elle se rapprocha encore un peu plus d’Alexandre, toujours en le foudroyant du regard. « Mais avec vous il n’y a pas de nous…ce n’est que votre minable petite personne qui passe en premier. Alice l’a vu. Je l’ai vu et cette stupide lavandière aussi! Vous nous avez toutes utilisées pour votre personne. Et bien, Votre Grandeur, j’espère que le Karma vous rattrapera, car ce jour-là je me régalerais de vous voir souffrir autant que vous avez fait souffrir moi et ma sœur!» dit-elle alors que ses poings tremblaient toujours sous l’effet de la rage qui l’animait.

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MessageSujet: Re: Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]   Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé] EmptySam 9 Fév 2019 - 18:57
Le Vicomte ne s'était pas même étonné du hurlement de la baronne … bon, il était un peu bourré ça se comprenait … ses réflexes n'étaient peut être pas si affûté avec un demi pichet de vin dans le groin mais il avait avait parfaitement compris que la Nerra lui parlait comme un moins que rien … il était peut être assez peu intelligent dans cet état, assez théâtral aussi mais tout cela disparaissait quand on l'insultait et c'est ce que Adélaïde était entrain de faire …il se faisait insulter d'idiot et d'usurpateur … il se faisait insulter d'opportuniste et de personnel … et voilà qu'elle mettait la douce Alice dans la conversation…. Jamais personne n'avait osé parler de sa femme devant lui et surtout pas en des termes peu élogieux, la seule qui avait fait cela s'était ramassé une mandale de gitan et une répudiation dans les dents, la seule qui avait fait cela était une rouquine qui n'avait aucun respect pour les autres et Alexandre en avait ! Son regard gris se fit plus perçant et il s'avança vers elle tout en la prenant par les épaules.

' « C'est moi l'idiot ? Tu as scellé ton destin lorsque tu as parlé avec cette ordure dès la première fois ! Tu as signé un pacte avec un démon en allant chez lui pour négocier ! Tu es la seule à blâmer ! »

Il la poussa alors légèrement tout en la lâchant par les épaules, il manqua de tomber mais il se rattrapa en titubant.

 « Ose parler d'Alice et je te jure que tu verras le jour que d'un œil, Adélaïde de Rougesoleil ! J'ai fais ce qui me semblait juste ! Les Nobles passent toujours avant tout le monde et la populace paie cela ! Pour une fois que tu te retrouve en tant que spectatrice tu ne peux pas supporter cela mais dis le toi bien, tu n'es rien dans ce monde et je ne suis rien ! »

Il recula puis se retourna vers son bureau pour vouloir prendre sa coupe mais il se souvint qu'elle n'était plus sur le meuble mais au sol… il se résigna donc et son regard gris se fit plus intense quand il se tourna vers elle.

 « Il m'a promis 50 % de sa fabrique + des armes pour l'Ordre et ... » Il s'arrêta un instant pour mettre sa main devant sa bouche pour cacher son rot.  « Et la location du domaine des Haldonores pour 10 écus par mois ainsi que la cession de 20 % des terres alentours ! Si tu était un tantinet moins colérique tu saurais que si tu es marié à cet homme tu aurais non seulement sa fabrique et ses affaires mais aussi mes 50 % mais ça tu ne peux le comprendre ! »

Il se mit à sourire, un sourire froid, un sourire qui n'avait rien de chaleureux, Alexandre n'avait jamais fait de mal à Alice, il ne lui avait jamais mis la main dessus … il avait tout fait pour faire son bonheur … il l'avait choyé contrairement à elle, il était présent quand elle était morte du moins lors de sa seconde mort, il avait fait le nécessaire pour qu'elle ait une vie heureuse … il se retourna et d'un mouvement rapide … plutôt bizarre pour un homme dans sa condition, il prit le pichet de vin en terre cuite et le balança vers la porte où il se brisa en mille morceaux mais aussi en répandant son essence sur le sol et le mur.

 « Je n'ai jamais fait de mal à Alice ! » 

Hurla t-il sûrement blessé dans son orgueil. Il s'avança alors lentement vers Adélaïde tout en continuant à crier.

  « C'est toi qui a était un poids pour elle ! C'est à cause de toi si elle n'a pas survécu aux portes car elle pensait avant tout à toi ! C'est à cause de toi si ma fille est morte ! C'est à cause de toi si ma femme est morte ! Dès que tu es venu au monde tu n'as était qu'une source de déception pour tous ! Même ton mari l'a vu et en est mort deux mois après ! »Il s'arrêta et la prit par les épaules mais avec plus de fermeté.  «C'est moi qui pense qu'à moi ? C'est toi qui a décidé de me mettre dans ta couche alors que j'étais avec ta sœur, c'est toi qui utilise les gens pour jouer aux échecs avec les gens de ton espèce ! Le Alexandre que tu as connu n'est plus là à cause de toi et ces gens ! Le Guerrier est mort aux portes avec sa femme et sa fille, tu peux le comprendre ça ?! »

Il la lâcha alors mais il lâcha également une légère larme au coin de son œil gauche ridé par les ans. Il se mit à s'asseoir dans un des canapé derrière lui mais son regard était plus toujours des plus intense.

 « Je ne suis plus que l'ombre de moi même à cause de cette cité, je ne suis qu'une loque dont les services fait au peuple ne servent à rien, je ne suis plus le GRAND ALEXANDRE DE TERRESANG ; DEFENSEUR DES FRONTIERES ! Je ne suis que le demi guerrier qui a perdu sa main et les femmes de sa vie… mais ne t'inquiète pas, tu vas pouvoir partir et je tu n'auras plus à voir forme indigne de ta vision durant ta longue vie avec cette enflure de Rougelac. »
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Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: Re: Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]   Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé] EmptyDim 10 Fév 2019 - 12:54

Les paroles d’Alexandre outre passaient les limites et surtout ses connaissances. Sceller son destin aussitôt qu’elle avait parler à Victor? Non, mais il y allait un peu fort! De toute façon pour attirer l’attention d’un homme comme Victor, il fallait jouer avec le feu. Ce dernier n’en avait rien à faire des jeunes filles en cervelles. Non… la seule façon qu’elle avait vue pour qu’il la considère comme un partenaire d’affaires avait été de jouer durement. De jouer le même type de jeu que ce dernier jouait et semblait apprécier. S’il lui avait laissé plus de temps il aurait vu qu’elle aurait gagné… qu’elle était sur un autre niveau que le Comte… Mais non! Il avait dû céder! Alexandre poussa légèrement Adelaïde puis lui dit ce qu’il avait réussi à obtenir en échange de sa main. Cinquante pourcent de la fabrique d’armes? Ah ouais! Le Comte y était allez fort. À croire qu’elle avait définitivement capté son attention. Quant au Vicomte, la mention d’Alice semblait l’avoir passablement énervé. Il jeta le pichet de vin contre la porte avant de la prendre une nouvelle fois par les épaules, l’air énervé et lui sortit la réplique la plus haineuse qu’elle n’est jamais entendue;


« C'est toi qui a était un poids pour elle ! C'est à cause de toi si elle n'a pas survécu aux portes, car elle pensait avant tout à toi ! C'est à cause de toi si ma fille est morte ! C'est à cause de toi si ma femme est morte ! Dès que tu es venu au monde tu n'as était qu'une source de déception pour tous ! Même ton mari l'a vu et en est mort deux mois après ! C'est moi qui pense qu'à moi ? C'est toi qui as décidé de me mettre dans ta couche alors que j'étais avec ta sœur, c'est toi qui utilises les gens pour jouer aux échecs avec les gens de ton espèce ! Le Alexandre que tu as connu n'est plus là à cause de toi et ces gens ! Le Guerrier est mort aux portes avec sa femme et sa fille, tu peux le comprendre ça ?! »


Adelaïde sentit ses doigts s’enfoncer dans ses épaules, alors qu’il lui hurlait à la figure qu’elle n’était rien. Vraiment c’est ce qu’il pensait?! Aussitôt qu’il la lâcha, sa main partie, sans qu’elle ne s’en rende compte et elle gifla le Vicomte. C’était la toute première fois qu’elle agissait ainsi, et honnêtement elle n’aurait jamais pensé dire cela à son ancien amant un jour. Comment osait-il? Ce n’était que des mensonges! Que des mensonges! Adelaïde était déjà à Marbrume lors de l’attaque. Son mari était mort d’un accident ou elle n’avait rien à voir. Alexandre avait dit tout cela pour l’attaquer, pour la mettre hors d’elle. C’était un coup incroyablement bas, et il méritait amplement cette gifle. « Comment oses-tu? » siffla-t-elle entre ses dents alors qu’il la relâchait de sa violente étreinte pour allez s’asseoir sur le canapé. « Tu le sais aussi bien que moi que la seule raison pourquoi le Duc ne l’a pas laissé entrer c’est qu’elle était accompagnée des Sarosses. Tu le sais aussi bien que moi quelle a été ma réaction, comment j’ai supplié les miliciens d’ouvrir les portes. Tu as décimé une partie de ma famille Alexandre, mais je ne te laisserais pas détruire le reste. » Elle se recula de quelques pas, se mettant contre le mur, pour avoir le plus de distance possible entre elle et son suzerain et continua; « Tu es le seul à blâmer pour la mort d’Alice. C’est tes décisions insensées qui ont mené notre famille à la perte. Tu as tué Alice. »


Sa respiration s’accéléra rapidement alors qu’elle tentait de ne pas mordre à l’hameçon d’Alexandre en commentant ces viles paroles. Elle le savait qu’elle n’était pas une source de déception pour personne. Elle lui montrerait bien qu’un jour elle s’élèverait beaucoup plus haut que lui et à ce moment-là, il s’en mordrait les doigts. « C’est peut-être moi qui vous ai séduit la première fois, mais je ne vous aie jamais forcé à revenir encore et encore pendant deux années. Après tout, c’est vous qui avez profité d’une adolescente. Pas moi. Mais puisque je suis une personne aussi horrible… Puisque je suis que cet abomination à vos yeux, je ne vois pas pourquoi je resterais plus longtemps avec vous. » Elle se dirigea vers la porte, et s’arrêta avant de jeter un regard dégouté au Vicomte. « Moi et ma suite partirons aujourd’hui pour la résidence de Nerra. Je crois qu’il est inutile de vous mentionnez que votre présence n’est pas à requise à mon mariage. J’espère que les trois auront pitié de vous après ce que vous venez de faire. » Sans attendre sa réponse, elle ouvrit la porte pour sortir du bureau. Adelaïde ne pouvait plus supportée être en la présence d’Alexandre. Elle ne prit pas la peine de fermer la porte derrière elle, que pouvait-il faire de plus en même temps? Ce n’était pas la première fois qu’il lui brisait le cœur, mais cela serait certainement la dernière.

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Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé]   Les bonnes et mauvaises nouvelles dépendent de la personne qui les annoncent.[Terminé] EmptyLun 11 Fév 2019 - 7:46
Alexandre était sur son canapé à se lamenter comme le dernier des ivrognes, il n'entendait que d'une oreille les paroles de la jeune femme mais celles-ci venaient tout de même à ces dernières, il eut un instant de blanc ... était-il le seul responsable de la mort d'Alice et de sa fille ? Non ! Ce n'était pas lui ! Il n'était même pas là ! Il aurait dû être là justement au lieu de les envoyer dans le cortège des Sarosses ... ces nobles qui étaient l'ennemi du Duc mais Alexandre pensait que l'homme ducal n'était pas aussi cruel ... nombre de nobles personnes avaient perdu de la famille dans cette tragédie mais bien entendu on en faisait abstraction quand un fervent partisan du Duc étant dans le coin.

Il regarda Adélaïde avec cette expression de haine dont il n'arborait jamais, Alexandre n'était pas un homme à haïr, certes il avait des têtes qui ne lui revenait pas mais jamais ces relations avec quelqu'un n'allaient jusqu'à la haine ... la colère oui mais ce sentiment non et le Vicomte commençait à la ressentir envers la future Comtesse ... et c'était sûrement réciproque ! Il se leva alors de son lieu de confort et failli en venir à la main lorsque la Baronne de Nerra partit sans fermer la porter.

Il s'approcha de celle-ci avec une lenteur qui était plus dû à l'alcool qu'à sa condition et avant de la refermer il hurla dans le couloir.

"J'espère ne plus vous revoir chez moi, Baronne Adélaïde de Rougesoleil, je vous renie ! Vous n'êtes plus qu'une ombre pour moi ! Un esprit ! Soyez maudite !"

Puis il referma violemment la porte avant de prendre le siège qui était derrière son bureau pour le mettre devant la cheminée qui crépitait encore ... il se mit debout dessus et avec une certaine peine il prit la toile qui se trouvait au dessus de cette dernière ... elle représentait Alice et Alexandre quand ils étaient jeunes et pas encore amoureux ... au côté de Alice, sa soeur ... le Vicomte eut un élan de rage et envoya son moignon dans la peinture à l'emplacement du visage d'Adélaïde, il descendit du siège et regarda le feu avec une ardeur qu'on ne lui connaissait pas puis il envoya la peinture dans l'âtre.

"Je te renie Adélaïde de Rougesoleil, tu n'es plus rien, tu n'es plus qu'une chimère, un mythe."
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